La Chine n’acceptera jamais la pression maximale et l’intimidation des Etats-Unis (porte-parole)

Etats-Unis continuent d’imposer des droits de douane et d’exercer une pression maximale sur la Chine, ce à quoi la Chine est fermement opposée, et la Chine n’acceptera jamais une telle intimidation, a déclaré mercredi un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Le porte-parole Lin Jian a fait ces remarques lors d’un point de presse quotidien en réponse à une demande de commentaires sur l’annonce par les Etats-Unis de l’imposition de droits de douane de 104% sur les produits chinois.

M. Lin a souligné que le droit légitime du peuple chinois au développement ne saurait être bafoué et que la souveraineté, la sécurité et les intérêts de développement de la Chine sont inviolables. La Chine continuera à prendre des mesures résolues et énergiques pour sauvegarder ses droits et intérêts légitimes.

“Si les Etats-Unis cherchent réellement à résoudre le problème par le dialogue et la négociation, ils doivent faire preuve d’une attitude fondée sur l’égalité, le respect et la réciprocité”, a ajouté M. Lin.

“Si les Etats-Unis restent déterminés à mener une guerre tarifaire ou commerciale, la Chine est prête à se battre jusqu’au bout”, a déclaré M. Lin.




Sahara marocain : Les USA réitèrent un choix géopolitique qui révèle un engagement stable vis-à-vis d’un acteur majeur de la scène internationale (Politologue français)

En réaffirmant leur soutien à la souveraineté du Maroc sur son Sahara, en confirmation de la position communiquée par le Président Donald Trump à SM le Roi Mohammed VI, les Etats-Unis d’Amérique réitèrent un choix géopolitique qui révèle un engagement stable, sur un axe fort, vis-à-vis d’un acteur majeur de la scène internationale, a souligné le politologue français Christophe Boutin dans une déclaration à la MAP.

Rappelant que l’Administration Trump avait en 2020 apporté un soutien majeur, non seulement à l’Initiative marocaine d’autonomie au Sahara marocain, soutenue à l’ONU, mais plus largement à la marocanité de ce territoire, le professeur Boutin a relevé que la souveraineté pleine et entière du Royaume sur cette partie de son territoire est aujourd’hui “clairement affirmée”.

Quatre ans et demi plus tard, une nouvelle Administration Trump confirme que la seule solution pour résoudre le conflit artificiel du Sahara est son autonomie sous souveraineté marocaine, a-t-il souligné, rappelant que le choix des Etats-Unis en 2020 avait eu des répercussions positives sur l’évolution de ce dossier sur la scène internationale, «puisque dans les années qui suivirent on a vu évoluer les positions d’autres États, soit pour prendre leurs distances face à ceux qui continuent de nier la réalité de la marocanité du Sahara, soit pour faire un pas de plus dans la reconnaissance de la souveraineté marocaine – avec au premier rang de ces derniers l’Allemagne et la France ».

Pour le professeur Boutin, cette réitération de la position américaine aura de nouveaux effets dans le même sens.

Selon lui, «la situation du Sahara marocain, hub économique ouvert demain sur l’Afrique avec le port de Dakhla Atlantique, et pôle de stabilité sécuritaire quand les menaces grandissent au Sahel voisin, devrait naturellement porter d’autres États à rejoindre les partisans de cette solution».

À rappeler qu’à l’occasion d’un entretien, mardi à Washington, entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le Secrétaire d’État US Marco Rubio, ce dernier «a réitéré que les Etats-Unis reconnaissent la souveraineté du Maroc sur le Sahara».

En outre, le chef de la diplomatie américaine a réaffirmé que le États-Unis «soutiennent la proposition d’autonomie sérieuse, crédible et réaliste en tant que seule base pour une solution juste et durable à ce différend», a indiqué la porte-parole du Département d’État, Tammy Bruce.

Marco Rubio a également réaffirmé que les États Unis «continuent de croire qu’une autonomie authentique sous souveraineté marocaine est la seule solution faisable».




La Chine portera ses droits de douane supplémentaires à 84% sur les produits importés des Etats-Unis

La Chine portera à 84% ses droits de douane supplémentaires sur les produits importés des Etats-Unis, à compter de jeudi à 12H01, a annoncé mercredi la Commission des tarifs douaniers du Conseil des Affaires d’Etat.

Cette annonce fait suite à la décision américaine d’augmenter les “droits de douane réciproques” sur les importations chinoises de 34% à 84%, une mesure qui “va encore plus loin dans la mauvaise voie et porte gravement atteinte aux droits et intérêts légitimes de la Chine”, selon la commission.

La décision américaine est un acte typique d’unilatéralisme, de protectionnisme et d’intimidation économique, qui porte gravement atteinte au système commercial multilatéral fondé sur des règles et perturbe considérablement la stabilité de l’ordre économique mondial, a déclaré la commission.

La Chine demande instamment à la partie américaine de corriger immédiatement ses erreurs, de supprimer toutes les mesures tarifaires unilatérales prises à l’encontre de la Chine et de résoudre de manière appropriée les différends par le biais d’un dialogue sur un pied d’égalité et sur la base du respect mutuel, a-t-elle noté.




La Chine publie un livre blanc sur les relations économiques et commerciales entre la Chine et les Etats-Unis

Le Bureau de l’information du Conseil des Affaires d’Etat de la Chine a publié mercredi un livre blanc intitulé “Position de la Chine sur certaines questions concernant les relations économiques et commerciales entre la Chine et les Etats-Unis”.

Le gouvernement chinois a publié ce document afin de clarifier les faits sur les relations économiques et commerciales entre les deux pays et pour préciser la position de la Chine sur ces questions, selon le livre blanc.

Le livre blanc a été publié alors que la montée de l’unilatéralisme et du protectionnisme aux Etats-Unis a considérablement entravé la coopération économique et commerciale normale entre les deux pays.

Depuis le début des frictions commerciales en 2018, les Etats-Unis ont imposé des droits de douane sur plus de 500 milliards de dollars d’exportations chinoises, et ont continuellement mis en oeuvre des politiques visant à contenir et à réprimer la Chine. Récemment, les Etats-Unis ont imposé des droits de douane supplémentaires complets sur les produits chinois, notamment des droits de douane invoquant la question du fentanyl comme prétexte, des “droits de douane réciproques” et 50% supplémentaires sur les droits de douane existants.

Ces mesures, qui révèlent la nature isolationniste et coercitive de l’approche américaine, contreviennent aux principes de l’économie de marché et du multilatéralisme, et auront de lourdes conséquences sur les relations économiques et commerciales sino-américaines, selon le livre blanc.

En réponse aux mesures américaines, la Chine a adopté des contre-mesures vigoureuses pour sauvegarder ses intérêts nationaux, tout en demeurant résolue à régler les différends par le dialogue et la consultation, avec plusieurs cycles de consultations engagés avec la partie américaine afin de stabiliser les relations économiques et commerciales bilatérales, précise le document.

La Chine a toujours maintenu que les relations économiques et commerciales sino-américaines étaient par nature mutuellement bénéfiques et gagnant-gagnant, d’après le livre blanc.

En tant que deux grands pays se trouvant à des stades de développement différents et dotés de systèmes économiques distincts, il est naturel que la Chine et les Etats-Unis aient des divergences et des frictions dans leur coopération économique et commerciale. Il est crucial de respecter les intérêts fondamentaux et les préoccupations majeures de chaque partie et de trouver des solutions appropriées pour résoudre les problèmes par le dialogue et la consultation, souligne le document.




Le commerce extérieur de la Chine est capable de faire face à divers risques et défis (ministère du Commerce)

Le commerce extérieur de la Chine a la confiance et la capacité de faire face à divers risques et défis, a déclaré mercredi Xiao Lu, responsable du ministère du Commerce.

Le vaste potentiel du marché chinois continue d’être libéré, et les mesures visant à stabiliser l’économie et le commerce extérieur sont progressivement mises en œuvre. La tendance fondamentale d’un développement économique sain à long terme reste inchangée, a déclaré Mme Xiao lors d’une conférence de presse.

Toutefois, l’économie mondiale est actuellement confrontée à une grande incertitude, en particulier dans le secteur du commerce, où la stabilité de la chaîne d’approvisionnement est menacée, a indiqué Mme Xiao.

L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a averti qu’une “guerre commerciale” plus large pourrait conduire à une augmentation des barrières commerciales. En conséquence, l’OCDE a revu à la baisse ses prévisions de croissance économique mondiale pour 2025 de 0,2 point de pourcentage, à 3,1%. En revanche, elle a relevé ses prévisions de croissance pour la Chine de 0,1 point de pourcentage.

“Cet ajustement reflète la confiance de la communauté internationale dans l’économie chinoise et son optimisme croissant quant aux perspectives de développement de la Chine”, a souligné Mme Xiao.

En 2024, les importations et les exportations de marchandises de la Chine ont atteint 43.000 milliards de yuans (environ 5.970 milliards de dollars). La Chine est devenue un partenaire commercial majeur pour plus de 150 pays et régions et a signé 23 accords de libre-échange avec 30 pays et régions.




Consultations en vue de l’inclusivité gouvernementale: La dynamique AB réitèrent leur loyauté indéfectible au président de la République

Reçus dans la soirée de lundi 07 avril 2025 par le Conseiller spécial du Chef de l’État en matière de sécurité, chargé de conduire les consultations en vue de la formation d’un gouvernement d’union nationale, l’autorité de référence de la Dynamique Agissons et Bâtissons (AB), Sama Lukonde et sa plateforme politique en ont profité pour réaffirmer leur loyauté indéfectible au Président de la République, Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

« Le premier message que la dynamique AB est venue faire passer, c’est d’abord un message de rappel de loyauté indéfectible à Son Excellence, Monsieur le président de la République, Chef de l’État, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo », a lancé, d’entrée de jeu, Sama Lukonde, qui s’est livré à la presse au sortir de cette séance de travail avec Désiré Cashmir Eberande Kolongele.

Le chef de file de AB, Sama Lukonde a également précisé qu’a l’issue de ces consultations, sa dynamique et lui-même attendront ” les directives qui seront données par la haute autorité du pays, une fois que le rapport lui sera remis par le Conseiller spécial et son équipe qui auront reçu toutes les forces vives de la Nation”, l’objectif principal étant le retour d’une paix définitive et durable sur toute l’étendue du territoire de la République démocratique du Congo.

 

 

En effet, l’autorité de référence, Sama Lukonde était à la tête d’une forte délégation composée des Présidents des partis politiques membres de ce giga regroupement politique bien ancré sur l’échiquier national, avec une forte représentation tant au niveau de l’Assemblée nationale avec 48 députés, au niveau du Sénat avec 18 sénateurs aujourd’hui, qu’au niveau des Assemblées provinciales avec 75 députés provinciaux.

 

Soutenant la vision du Chef de l’État de mettre les Congolais ensemble pour l’unité et la cohésion nationale, Sama Lukonde, Président du Sénat et Autorité de référence de la Dynamique AB s’est livré à cet exercice de consultations en vue de donner sa contribution aux réflexions en cours pour l’unité et la cohésion nationales en cette période où notre pays est agressé.

 

Cohésion et unité

Devant la presse, L’Honorable Sama Lukonde a déclaré que « la dynamique Agissons et Bâtissons a été reçue ce jour par le Conseiller spécial du Chef de l’État en matière de sécurité sur les échanges lui confié en vue d’une inclusivité gouvernementale. Le premier message que la dynamique AB est venue faire passer, c’est d’abord un message de rappel de loyauté indéfectible à Son Excellence, Monsieur le président de la République, Chef de l’État, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Nous avons également rappelé que nous étions présents lors de la réunion du 22 février avec la plus haute autorité où des principes clairs avaient été édictés, principe de dialogue permanent et principe de main tendue de manière à ce que, face à cette situation d’agression que nous avons à l’Est de la République démocratique du Congo, nous imposée par le Rwanda et ses supplétifs du M23, la réponse est aussi dans la cohésion et dans l’unité. D’où, l’idée de rappeler toutes les forces vives de la Nation afin de travailler sur cet objectif d’avoir la paix sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo. Je n’ai pas besoin de rappeler que la dynamique AB est une force politique importante de la République démocratique du Congo, une force nationale sur toute l’étendue surtout avec une forte représentation tant au niveau de l’Assemblée nationale avec 48 députés, au niveau du Sénat avec 18 sénateurs aujourd’hui, qu’au niveau des Assemblées provinciales avec 75 députés provinciaux ».

En outre, il a précisé que le vœu, « c’est d’accompagner cette initiative tel qu’elle a été souhaitée et édictée par Son Excellence, Monsieur le président de la République. Ici, avec une mission principale, dans cette inclusivité gouvernementale, celle de la paix sur toute l’étendue de la République. C’est vrai aussi que dans nos échanges, il était important de rappeler que sur cette question d’unité, il fallait rester imperturbable de manière à ce que la réponse soit forte face à l’insécurité que nous avons ».

La dynamique AB affirme sortir satisfaite des échanges avec le Conseiller spécial du Chef de l’État. Elle est disposée à attendre les directives qui seront données par la haute autorité du pays, une fois que le rapport lui sera remis par le Conseiller spécial et son équipe qui auront reçu toutes les forces vives de la Nation. Elle est également disposée à prendre part au gouvernement d’union nationale qui sera formé à l’issue de ces consultations pour accompagner la vision du chef de l’État.

 




Le Mali décide de porter plainte, devant des instances internationales, contre le régime algérien, pour actes d’agression

Le Gouvernement de la Transition conclut, avec une certitude absolue, que le drone des Forces Armées et de Sécurité maliennes, a été détruit suite à une action hostile préméditée du régime algérien. En réponse à ce que les autorités de la Transition qualifient d’énième provocation de l’Algérie, Le Gouvernement du Mali décide de : Convoquer l’Ambassadeur algérien pour protester contre l’hostilité du régime algérien ; Se retirer avec effet immédiat du Comité d’Etat-Major Conjoint (CEMOC) ; Porter plainte, devant des instances internationales, contre le régime algérien, pour actes d’agression. En solidarité avec le Mali, le Niger et le Burkina Faso rappellent leurs ambassadeurs en Algerie.

Le Gouvernement de la Transition a le regret d’informer l’opinion que dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2025, un drone des Forces Armées et de Sécurité de la République du Mali, immatriculé TZ-98D s’est écrasé sur le territoire national, à Tinzawatène, Cercle d’Abeïbara, Région de Kidal.

L’épave a été localisée précisément dans une zone dont les coordonnées géographiques sont les suivantes : 19°52’04.738’’N 2°53’38.101’’E à 9.5 km au sud de la frontière Mali-Algérie.

Suite à cet incident, une enquête a été immédiatement ouverte. Des résultats de l’investigation préliminaire, les points suivants méritent d’être évoqués :

 La liaison a été perdue avec l’appareil dans une position située sur le territoire malien et dont les coordonnées géographiques sont les suivantes : 19°51’50.526″N 2°53’36.099″E, soit à 10,2 km au sud de la frontière Mali-Algérie ;

 La distance entre le point de rupture de liaison avec l’appareil et le lieu de localisation de l’épave est de 441m. Ces deux points sont tous situés sur le territoire national ;

 Les dernières informations transmises par le drone étaient relatives à une rencontre de terroristes de haut profil qui planifiaient des actions ;

 L’aéronef est tombé à la verticale, ce qui, probablement, ne peut s’expliquer que par une action hostile causée par des tirs de missiles Sol-Air ou Air-Air.

Quelques heures après l’incident, le Gouvernement de la Transition a pris connaissance, par voie de presse, d’un communiqué du Ministère de la Défense Algérienne revendiquant la destruction d’un drone qui aurait violé l’espace aérien de l’Algérie sur 02km.

Afin d’approfondir les enquêtes, les autorités maliennes ont demandé aux autorités algériennes de leur fournir des éléments probants étayant la violation de leur espace par un drone de reconnaissance malien. Depuis 72h, aucune suite satisfaisante n’a été réservée à la demande malienne.

Le Gouvernement de la Transition conclut, avec une certitude absolue, que le drone des Forces Armées et de Sécurité maliennes, a été détruit suite à une action hostile préméditée du régime algérien. Cette décision repose sur les éléments ci-après :

 Le silence coupable du régime algérien accordé à la demande malienne et son refus de coopérer confirment la responsabilité de ce régime qui a tiré sur le drone entrainant sa chute verticale ;

 Les données précises de la trajectoire de l’appareil, enregistrées dans le système, prouvent sans ambiguïté que l’appareil n’a jamais quitté l’espace aérien de la République du Mali. De surcroît, le point de rupture de liaison du drone et le point de localisation de l’épave sont tous situés sur le territoire national malien ;

 L’absurdité de l’argument de la violation de l’espace aérien algérien sur 02km. Autrement dit, comment l’épave du drone se serait retrouvée au Mali à 9.5km de la ligne de frontière, si l’appareil avait réellement violé l’espace algérien sur 02km?

Face à la gravité de cet acte d’agression inédit dans l’histoire des relations entre le Mali et l’Algérie, le Gouvernement de la Transition condamne avec la dernière rigueur cette action hostile, inamicale et condescendante des autorités algériennes, dont le Chef de l’Etat, affirmait récemment en mondovision que « 90% des solutions maliennes se trouvent en Algérie ».

En outre, cet agissement prouve, si besoin en était, que le régime algérien parraine le terrorisme international. En effet, la destruction du drone a clairement pour effet, sinon pour but, d’entraver la neutralisation de groupes armés ayant revendiqué des actes terroristes.

Le Gouvernement de la Transition, en cette triste circonstance, tout en rappelant la teneur de son communiqué n°64 du 25 janvier 2024 et celle de l’Allocution du Mali, lors de la 79ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, condamne l’attitude du régime algérien qui, en plus de servir de base arrière aux groupes terroristes, s’engage aujourd’hui dans la lutte armée pour perpétrer des agressions contre un Etat voisin, en vue de protéger ses suppôts terroristes.

En réponse à cette énième provocation du régime algérien, le Gouvernement de la Transition décide de :

1. Convoquer l’Ambassadeur algérien pour protester contre l’hostilité du régime algérien ;

2. Se retirer avec effet immédiat du Comité d’Etat-Major Conjoint (CEMOC) ;

3. Porter plainte, devant des instances internationales, contre le régime algérien, pour actes d’agression.

Aussi, le Gouvernement de la Transition fait remarquer que cette agression flagrante du régime algérien contre le Mali est en contradiction avec la participation effective de la République du Mali à la guerre pour d’indépendance de l’Algérie, pour soutenir le Front de Libération Nationale (FLN).

Enfin, il demande au régime algérien, exportateur de terrorisme, de cesser d’être une menace à la paix et à la sécurité régionales, puis d’adopter un comportement responsable visant à promouvoir la paix et le développement.

Le Gouvernement de la Transition réitère à la population malienne que rien n’entamera la détermination des Forces de Défense et de Sécurité maliennes, sous le leadership de Son Excellence Le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’Etat, à poursuivre et atteindre le noble objectif d’éradiquer le terrorisme, sous toutes ses formes.

Suivant cette volonté, dans les heures qui ont suivi l’agression du régime algérien contre le drone malien, d’importantes cibles terroristes ont été frappées avec succès dans la localité de Tinzawatène et ailleurs sur le territoire malien. Ces opérations vont continuer et pourront s’intensifier selon l’évolution de la situation.

Que Dieu bénisse le Mali et préserve les Maliens.

Bamako, le 06 avril 2025

Le Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation,

Porte-parole du Gouvernement

Général de Division Abdoulaye MAIGA

Commandeur de l’Ordre national




Modernisation chinoise : la promotion de l’ouverture sur l’extérieur

En dépit des vents contraires qui charrient les règles du commerce international sur fond de protectionnisme, d’isolationnisme et de décisions unilatérales, l’avenir du monde repose tout de même sur l’ouverture et le multilatéralisme. Les tarifs douaniers excessifs imposés par l’administration Trump ne pourront pas entraver la marche du monde dans une dynamique de multipolarité quelles que soient les difficultés qu’ils occasionnent dans les échanges commerciaux…

Dans son processus de modernisation, la Chine a fait de l’ouverture sur l’extérieur un pilier essentiel dans ses rapports avec le reste du monde. Entre se replier sur soi ou coopérer, la Chine a fait le choix de l’ouverture. Entre le multilatéralisme et l’unilatéralisme, la Chine prône le multilatéralisme. Entre les options de bénéfices mutuels et celles des intérêts égoïstes, la Chine a fait le pari d’une coopération gagnant-gagnant. Atelier et marché du monde, la Chine a toujours promu la réforme de l’ouverture en faveur d’un développement inclusif.

Plus que jamais, dans le contexte actuel des relations internationales où la mondialisation est en train d’être prise en otage, il faut à tout prix renforcer les initiatives qui participent à l’ouverture et à la coopération. C’est dans cette perspective que la Chine a mis en place une plate-forme comme l’Initiative « la Ceinture et la Route » (ICR) pour la coopération internationale. Ceci afin de partager les opportunités de développement avec le reste du monde. Dans la poursuite des réformes d’ouverture, la Chine a consenti des efforts énormes pour encourager les investissements étrangers, notamment à travers la réduction de la liste négative. Faut-il le rappeler, la liste négative désigne l’obligation de lister explicitement toutes les restrictions applicables aux investissements étrangers sous forme de catalogue.

Au regard des opportunités que représentait cette liste négative pour les investissements étrangers et l’impératif de s’adapter aux nouvelles réalités de la mondialisation économique, la Chine a placé l’ouverture au cœur des réformes. Cela a débouché sur une conception globale de l’économie ouverte, l’accélération de la construction d’un nouveau système économique ouvert, et le renforcement de l’ouverture pour prendre part au développement économique et à la compétition internationale. Cette approche s’est inscrite dans le cadre des réformes structurelles chinoises après 2013, notamment l’élargissement des zones franches pilotes et la mise à jour annuelle de la liste négative pour les investissements étrangers.

À titre illustratif, la première liste négative chinoise, publiée à l’origine par la zone franche pilote de Shanghai, comptait 190 articles. Aujourd’hui, la liste négative nationale de la Chine a été réduite à 31 articles, et celle des zones franches pilotes à 27 articles. La liste négative de 2018 a supprimé les restrictions sur les investissements étrangers dans le secteur automobile, et les effets positifs ont été immédiats.

L’ouverture s’est véritablement renforcée avec la mise en œuvre efficiente de l’ICR et la création des zones franches. L’Initiative la « Ceinture et la Route » se conçoit comme la participation de la Chine à l’ouverture et la coopération mondiales, à l’amélioration du système de gouvernance économique mondiale et à la promotion de la construction d’une communauté de destin pour l’humanité. La création de zones franches pilotes est un projet systémique visant à s’adapter aux nouvelles tendances de la mondialisation économique, à promouvoir le commerce extérieur, l’utilisation des investissements étrangers et l’investissement chinois à l’étranger vers un nouveau niveau, à injecter une nouvelle dynamique dans l’économie de la Chine. C’est également une plate-forme importante pour la participation active de la Chine à l’élaboration des règles économiques et commerciales internationales.

Dans la poursuite de la réforme de l’ouverture, en 2019, la quatrième session plénière du 19e Comité central du PCC a proposé la construction d’un nouveau système économique ouvert de niveau supérieur, la réalisation d’une ouverture globale à plus grande échelle, dans des domaines plus larges et à un niveau plus profond. Son objectif a consisté à se conformer aux règles économiques et commerciales internationales les plus strictes, en favorisant une plus grande ouverture institutionnelle en termes de règle, de gestion et de normes.

Une vision inclusive et constructive du monde

Il y a lieu de mentionner que la position de la Chine est que les règles internationales en matière d’économie et de commerce doivent être fondées sur des normes élevées, centrées sur l’ouverture, l’inclusion, l’équilibre, le bénéfice pour tous et la recherche de bénéfices mutuels. Pour améliorer le système de gouvernance économique mondiale, la Chine a travaillé à se positionner à la fois comme acteur et leader. Dans l’élaboration des règles économiques et commerciales internationales, elle a su faire entendre davantage sa voix, intégrer des éléments chinois, protéger et étendre ses intérêts de développement.

À ce titre, l’inauguration de la zone franche de Shanghai en 2013 est venu donner une dimension concrète à cette démarche de la Chine. Ce « champ d’expérimentation » de moins de 30 kilomètres carrés est devenu le point d’appui pour lancer une nouvelle vague de réformes et d’ouverture dans le pays. La première liste négative pour l’accès des investissements étrangers en Chine a été officiellement publiée, ce qui a constitué un signe important pour abaisser les barrières, attirer les investissements étrangers et élargir l’ouverture. Après la publication de cette liste négative, une joint-venture de jeux vidéo a été la première à obtenir le certificat d’enregistrement pour les entreprises étrangères dans la Zone franche pilote de Shanghai. Auparavant, le secteur des jeux vidéo n’était pas ouvert aux entreprises étrangères. Grâce à cette liste, le marché des jeux vidéo a été complètement ouvert. De nos jours, les jeux vidéo originaux de haute qualité participent au rayonnement de la culture chinoise sur la scène internationale.

À cela, il faut ajouter la construction du port franc de Hainan, la province insulaire, en 2020, qui est venue concrétiser la volonté d’ouverture de haut niveau de la Chine au monde. En 2024, le nombre de touristes à Hainan a connu une forte augmentation, grâce aux neuf ajustements de la politique de franchise douanière. Pendant les sept jours de congés du festival du Printemps, le chiffre d’affaires des magasins de toute la province de Hainan a atteint près de 2,5 milliards de yuans. Hainan est en passe de devenir le plus grand marché en franchise de taxe au monde.

La province insulaire a également enregistré une amélioration de ses secteurs de l’éducation, ses services médicaux et de la recherche scientifique. Des espaces de pilote tels que la zone pilote d’innovation en éducation internationale, la zone pionnière du tourisme médical international et la zone pilote globale pour l’e-commerce transfrontalier ont été successivement installées à Hainan. L’industrie du tourisme, les services modernes, les industries de haute technologie et l’agriculture tropicale à haute efficacité contribueront davantage au développement du port franc de Hainan.

Contre vents et marées, la Chine poursuit inexorablement sa réforme et son ouverture. Depuis 2013, elle a établi 22 zones franches pilotes et le port franc de Hainan, réalisant ainsi une nouvelle architecture de réforme, d’ouverture et d’innovation qui couvre l’Est, l’Ouest, le Sud, le Nord et le Centre du pays, et coordonne les régions côtières, intérieures et frontalières.

En somme, les murs et les barrières que d’autres nations sont en train d’ériger sous le prétexte d’un protectionnisme sont un non-sens à la marche du monde. L’histoire et l’avenir du monde sont dans la coopération, la multipolarité et la recherche du consensus. Il est dans l’intérêt de tous les pays, grands ou petits, de sauvegarder le système commercial multilatéral et de promouvoir la mondialisation de l’économie.

En ces moments d’incertitudes où l’horizon est brumeux, la Chine mise sur l’ouverture pour concilier les intérêts de chaque partie. Le futur ne sera possible que dans une vision inclusive et constructive du monde. Pas en tout cas dans un repli sur soi stérile et égoïste !

 

*(Note de l’éditeur : Cet article représente le point de vue de l’auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN.)




Inondations à Kinshasa: Judith Suminwa et les ministres sectoriels attendus devant la plénière ce mercredi 16 avril

Suite aux inondations qui ont endeuillé la Capitale après les pluies diluviennes du week-end dernier, les Élus nationaux de la Ville de Kinshasa ont approché le Bureau de l’Assemblée Nationale pour solliciter son appui afin d’exiger une intervention urgente du Gouvernement pour venir en aide aux sinistrés, enterrer dignement les morts et prendre des mesures idoines pour éviter la répétition d’une telle catastrophe dans le futur.

Ces représentants du peuple ont commencé par peindre un tableau sombre des dégâts matériels et humains qu’ils ont relevé sur terrain lors de leurs descentes individuelles pour les uns et avec l’autorité provinciale pour les autres nécessitant une intervention urgente du Gouvernement.

Face à ces dégâts matériels inestimables et aux désastres humanitaires causés par cette catastrophe naturelle, le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe qu’accompagnait le Rapporteur Jacques Djoli a premièrement salué la promptitude de l’intervention du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui est immédiatement venu au secours des sinistrés en leurs trouvant un toit provisoire, des matelas, des nourritures et des médicaments.

Il a par ailleurs suggéré le Gouvernement de mettre en place dans le plus bref délai un plan d’intervention humanitaire à court terme pour apporter une assistance adéquate aux sinistrés logés dans des abris de secours et ceux encore restés dans les zones à risque. Il a insisté sur la prise des mesures facilitant une bonne hygiène, une alimentation saine et convenable ainsi que des dortoirs et des sanitaires appropriés respectant l’intimité des Hommes et des Femmes. Il a rappelé que la représentation nationale avait déjà prévenu cette catastrophe et présenté quelques pistes de solutions à travers le rapport de la commission AD hoc sur l’insalubrité, les constructions anarchiques et les embouteillages dans la Ville de Kinshasa.

Les Élus de Kinshasa ont été satisfaits de l’attention particulière accordée par le Bureau à ce désastre qui a endeuillé les Kinois. Ils se sont dit satisfaits d’obtenir gain de cause du Président de l’Assemblée Nationale et ont appelé les Kinois au calme, car leurs doléances seront transmises incessamment au Gouvernement.

Après avoir écouté attentivement les interventions des Élus Nationaux de Kinshasa, le Speaker de la Chambre basse du Parlement, le Professeur Vital Kamerhe a profité de cette réunion pour annoncer la convocation devant la plénière, le mercredi 16 Avril 2025, de la Première Ministre Judith Suminwa et de tous les ministres sectoriels ainsi que celui des Finances et le Ministre d’État en charge du Budget afin de répondre aux préoccupations des Représentants du peuple sur la mise en œuvre des mesures préventives et l’intervention humanitaire du Gouvernement face à cette catastrophe naturelle dont on pouvait éviter les dégâts.

Le Quotidien




Pour faciliter le commerce et attirer les investissements : La BCC recommande l’investissement dans les infrastructures de base 

Selon la conjoncture économique en bref publiée par la Banque centrale du Congo (BCC), la situation économique en Rdc demeure globalement stable, tant sur le marché des biens et services que sur celui des changes. Cette stabilité s’est manifestée par l’appréciation du franc congolais et le maintien du rythme de formation des prix intérieurs à son niveau de la semaine précédente.

Au niveau de la croissance économique, signalons que d’après les dernières estimations, l’activité productive devrait progresser de 5,4% en 2025 contre 7,9% en 2024. Bien qu’en ralentissement, cette croissance reste supérieure à la moyenne de l’Afrique subsaharienne. « Le taux d’inflation hebdomadaire, au cours de la dernière semaine de mars 2025, s’est situé à 0,15%, soit son niveau de la semaine précédente, portant le cumul annuel à 2,35%. En glissement annuel, le taux d’inflation a atteint 10,13% contre 21,52% à la période correspondante de 2024 et une prévision de 7,8% à fin décembre 2025 », explique le même document.

Ainsi, les fonctions de consommation « Produits alimentaires et boissons non alcoolisées » et « Logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles » ont principalement expliqué le comportement de l’indice global.

Au sujet du comportement du taux de change, retenons qu’au 28 mars 2025, le taux de change s’est établi à 2.858,65 CDF le dollar américain et 2.879,07 CDF, respectivement sur le marché interbancaire et au parallèle. Comparativement à la situation du 14 mars 2025, la monnaie nationale s’est appréciée de 0,22% sur le marché interbancaire et de 0,10% sur le marché parallèle.

En cumul annuel, le franc congolais s’est déprécié de 0,46% à l’indicatif et 0,42% au parallèle.

 

Quelle explication sur le plan international et domestique ?

Abordant les facteurs explicatifs de l’évolution de la conjoncture intérieure, la conjoncture économique en bref note, au niveau international, que dans son dernier rapport sur les perspectives, l’OCDE souligne qu’après une solide croissance mondiale en rythme annualisé de 3,2% au second semestre de 2024, celle-ci devrait s’établir à 3,1% en 2025 et 3,0% en 2026. Cette situation est attribuable à l’accroissement des barrières commerciales dans plusieurs économies du G20 et à l’incertitude politique.

S’agissant de l’inflation, elle devrait être plus élevée que prévu auparavant, même s’il est attendu qu’elle recule à mesure que la croissance économique ralentit. Dans les économies du G20, l’inflation globale devrait s’établir à 3,8% en 2025 et 3,2% en 2025.

En terme hebdomadaire, les cours mondiaux des produits de base intéressant l’économie congolaise ont enregistré des évolutions variées. Le cours du pétrole, situé à 73,0 Usd le baril, affiche une hausse hebdomadaire de 1,1% et une baisse de 1,9% par rapport à décembre 2024 ; le prix du cuivre s’est négocié à 9.763,0 Usd la tonne, soit une baisse hebdomadaire de 1,2% et une hausse de 13,0% par rapport à son niveau de décembre 2024 ; le prix de la tonne du cobalt s’est maintenu à son niveau de la semaine passée, soit 26.578,0 USd. Par rapport à fin décembre 2024, ce cours a augmenté de 10.5% ; les prix du blé et du maïs, établis respectivement à 192,7 Usd et 164,0 Usd, ont connu des baisses de 5,6% et 4,3%, tandis que le cours du riz s’est pratiquement maintenu au même niveau.

Au niveau domestique, il est constaté que le maintien des politiques monétaires et budgétaire prudentes ainsi que la bonne coordination de celles-ci ; la poursuite de la régulation de la liquidité bancaire.

 

Des facteurs de risque et recommandations

Comme facteurs de risque, au plan interne, il y a les répercussions, sur l’économie mondiale et les marchés mondiaux des produits de base, de l’augmentation des droits de douanes par les Etats-Unis ainsi que les mesures de représailles de ses partenaires ; l’intensification des tensions géopolitiques. Au plan interne, il est noté la persistance du conflit dans la partie Est du pays et les pressions du conflit sur les finances publiques.

Au regard de cette situation, la BCC recommande le renforcement de la coordination des politiques monétaires et budgétaires, tout en maintenant l’orientation restrictive de la politique monétaire, afin de limiter les éventuelles pressions inflationnistes ; la surveillance continue des facteurs de liquidité bancaire ; la mise en œuvre des mesures de soutien budgétaire en faveur des secteurs les plus touchés par la crise sécuritaire.

La BCC cite aussi la promotion des politiques de soutien au secteur agricole pour améliorer la productivité et renforcer la sécurité alimentaire ; l’investissement dans les infrastructures de base (transports, énergie), pour faciliter le commerce et attirer les investissements ; l’accélération de la mise en œuvre des réformes structurelles visant à soutenir la diversification économique et la croissance.

JMK