Kinshasa : La Ministre d’État des affaires foncières inspecte le site Oasis à Bandalungwa 

La Ministre d’État, Ministre des affaires foncières Acacia Bandubola Mbongo a effectué une descente ce lundi 07 Avril 2025, à la concession Oasis, située dans la commune de Bandalungwa à Kinshasa.

Plusieurs données en possession de l’administration foncière renseignent que la société chinoise Zheng Wei qui occupe cet espace a un titre de 14 hectares mais à la grande surprise, elle occupe actuellement 19 hectares d’une façon irrégulière.

La patronne des affaires foncières a inspecté le site et a promis d’inviter les responsables de cette entreprise chinoise pour une séance de travail avant de décider.

Pour la ministre d’État, ministre des affaires foncières Acacia Bandubola Mbongo, la loi doit être respectée en matière foncière.

 

Jonsard Mikanda




Démarrage des réunions techniques en prélude de la tenue de la 16e réunion du Conseil des ministres du Commerce de la ZLECAF 

Les assises de Kinshasa vont marquer un tournant décisif dans la mise en œuvre de la Zone de Libre- Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF) pour ainsi accroître le commerce intra-africain avec la libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux, d’où une feuille de route doit être élaborée pour permettre à chaque pays membre d’accélérer la concrétisation de ce grand marché commun africain.

C’est le Secrétaire Général au Commerce Extérieur, Jules Muilu Mbo qui l’a déclaré ce lundi à Kinshasa au nom du Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya en donnant le go des réunions des points focaux de la mise en œuvre de la ZLECAF, des Directeurs des douanes et des experts pour le règlement des différends, et ce, en prélude de la tenue de la 16e réunion du conseil des Ministres du Commerce de la Zone de Libre- Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF) prévue pour le 15 avril prochain dans la capitale congolaise.

Devant les experts venus des 54 pays membres, le Secrétaire Général au Commerce a insisté sur la mise en place des stratégies concrètes et réalistes pour faire face aux défis de la diversification des économies africaines avec le développement des chaînes de valeurs régionales, des infrastructures et de l’électricité.

A cette occasion, Jules Muilu a rassuré qu’avec la suppression des barrières tarifaires, la République Démocratique du Congo qui doit rendre ses produits compétitifs sur le marché en mettant l’accent sur le respect des normes qualité et conformité, a plus à gagner qu’à perdre en étant dans la ZLECAF; les opérateurs économiques donc appelés à saisir cette opportunité a-t-il martelé.

De son côté, le responsable du Secrétariat Exécutif de la ZLECAF a appelé les représentants des pays d’accélérer l’effectivité de la ZLECAF qui augure une Afrique forte, prospère et stable

Signalons que ces réunions techniques vont se poursuivent toute cette semaine à Kinshasa.




Inondations à Kinshasa : L’honorable Erick Tshikuma encourage le Gouvernement de lancer un appel à la solidarité en faveur des victimes 

Face à l’ampleur des dégâts humains, matériels et infrastructurels, et dans le but de renforcer les interventions d’urgence en cours, le député national Erick Tshikuma encourage le Gouvernement central, en collaboration avec le Gouvernement provincial, à lancer un appel national à la solidarité en faveur des victimes.

Cela suppose la mise en place urgente d’un dispositif structuré de collecte de dons, en espèces comme en nature, ainsi que la coordination rigoureuse de leur distribution, afin de venir en aide aux sinistrés qui ont un besoin pressant d’une prise en charge digne et efficace.

A en croire cet élu national, il est important de donner l’opportunité aux personnes de bonne volonté, aux institutions et organismes, aux opérateurs économiques, ainsi qu’aux entreprises et établissements publics, d’exprimer leur solidarité envers nos compatriotes en détresse.

Un rapport de gestion global des dons reçus et distribués devra être établi et rendu public, dans un souci de transparence et de redevabilité.




Économie: Judith Suminwa prend part à AIMC à Abu Dhabi 

Le “Annual Investment Meeting Congress, AIM Congress 2025” a officiellement ouvert ses portes ce lundi 7 Avril 2025 à Abu Dhabi, aux Émirats Arabes Unis. Cette rencontre réunie l’élite économique mondiale autour du thème : La nouvelle vague du paysage d’investissement mondialisé vers une structure mondiale rééquilibrée.

Arrivée à Abu Dhabi le dimanche 06 Avril 2025, la première ministre de la RDC Judith Suminwa Tuluka, a au cours de son intervention présenté son pays, comme une terre d’opportunités malgré ses défis. Car avec 500.000Km2 d’aires protégées ; 90% du Bassin du Congo; un marché de 120 millions d’habitants dont 60% de Jeunes, la construction de port en eau profonde de Banana, la RDC constitue une terre d’investissement avec espoir d’émergence et de réussite.

Notons que le sommet se poursuit jusqu’au 9 Avril 2025.

 

 

Mboshi




Plus de peur que de mal au MINAECIF : Juste une interpellation menée par les services de l’Etat

Une opération d’interpellation menée ce jour par les services de l’Etat dans le cadre d’une enquête en cours a momentanément créé un mouvement de vive agitation au Ministère des Affaires Etrangères, Coopération Internationale et Francophonie

Dans un communiqué, le Ministère informe l’opinion publique que le calme a rapidement été rétabli et que les activités ont repris leur cours normal. Le Ministère collabore étroitement avec les autorités compétentes afin de faire toute la lumière sur les circonstances de cet incident et d’établir les responsabilités.

Le Ministère des Affaires Etrangères, Coopération Internationale et Francophonie réaffirme son attachement au respect de la légalité, à la coopération interinstitutionnelle et à la sérénité nécessaire à l’accomplissement de ses missions régaliennes.




La RDC présente sa stratégie de diversification des investissements à l’AIM Congress 2025

Dans le cadre du Annual Investment Meeting Congress 2025 (AIM 2025), la République Démocratique du Congo a détaillé sa stratégie de transformation économique devant un parterre d’investisseurs internationaux. La délégation gouvernementale, conduite par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, a exposé les mesures concrètes pour réduire la dépendance au secteur minier qui pèse encore lourdement sur l’économie nationale.

Trois secteurs prioritaires pour rééquilibrer l’économie nationale

Les infrastructures et BTP constituent le premier pilier de cette diversification, avec des projets structurants déjà lancés. La réhabilitation de la RN1 Kinshasa-Matadi et la construction de 10 000 logements sociaux figurent parmi les chantiers phares. Ces investissements doivent permettre au secteur d’atteindre une croissance de 5,2% cette année, contre 3,8% en 2024 selon les projections officielles.

Énergie et industrialisation, deuxième moteur de croissance

Le ministère de l’Économie table sur une progression de 2,9% du secteur énergétique en 2025, portée par l’extension du barrage de Busanga et la création de zones économiques spéciales. Ces projets s’accompagnent d’un vaste programme d’électrification rurale destiné à soutenir le développement industriel dans les provinces.

Numérique et services émergents, troisième axe stratégique du plan

Le programme “RDC Digital 2030” vise à transformer le paysage technologique national avec le déploiement accéléré des réseaux 4G/5G et un soutien renforcé aux start-ups locales. Les autorités anticipent une croissance de 3,8% pour les services numériques et l’e-commerce cette année.

Des réformes structurelles pour améliorer le climat des affaires

Parmi les mesures déjà mises en œuvre figurent la réduction des délais d’enregistrement des entreprises à 72 heures et l’adoption d’un nouveau code des investissements. Ces réformes s’accompagnent d’incitations fiscales ciblées, particulièrement pour les investisseurs hors secteur minier.

Développer des partenariats stratégiques avec des puissances économiques

Un accord avec les Émirats Arabes Unis est en finalisation pour financer des centrales solaires dans le Kasaï et le Katanga. Parallèlement, la Société Financière Internationale prépare un appui de 200 millions USD pour développer l’inclusion financière via Mobile Money Congo.

Les projections économiques confirment l’urgence de la diversification

Les dernières analyses du ministère du Plan prévoient un ralentissement de la croissance minière à 7,1% en 2025, contre 12,5% l’année précédente. Cette tendance renforce la nécessité de développer d’autres moteurs économiques, avec un objectif de croissance hors mines fixé à 6,6% d’ici 2029.

La délégation congolaise multiplie les rencontres bilatérales avec des investisseurs

Les prochains jours du sommet seront consacrés à des discussions avec des partenaires asiatiques sur le financement de corridors logistiques. Des ateliers techniques sont également prévus avec la Banque Mondiale pour approfondir la coopération dans le secteur agricole.

Les autorités restent optimistes malgré les défis à relever

Pour atteindre ses objectifs ambitieux, la RDC devra mobiliser près de 15 milliards USD d’investissements privés dans les secteurs prioritaires. La réussite de cette transition économique dépendra notamment de la poursuite des réformes structurelles et de la stabilité macroéconomique.




Incident lors de la célébration Kimbanguiste à Nkamba : Clarification apportée par la famille du Maréchal Mobutu

La célébration du 104ème anniversaire du début du ministère du Prophète Simon Kimbangu, tenue à Nkamba le 6 avril 2025, a été marquée par un incident regrettable, suscitant une réaction officielle de la famille du Maréchal Mobutu Sese Seko et de Maman Élodie Yebwa Tobekpwa, également connue sous le nom de Maman 41.

Dans un communiqué publié ce jour, la famille a dénoncé une usurpation d’identité survenue au cours des festivités. Une dame, identifiée comme Amina Vollenweider Makusa, a été présentée publiquement comme la fille du Maréchal Mobutu et de Maman Élodie Yebwa, une affirmation que la famille qualifie d’inexacte et dénuée de tout fondement.

La famille rappelle que Maman Élodie Yebwa, fidèle engagée de l’Église Kimbanguiste depuis de nombreuses années, est mère de plusieurs enfants issus de son union avec le Maréchal Mobutu, notamment Senghor Mobutu Nzapa Tara Bembi Sese, Mobutu Ngbonga Bolo Raphael, Mobutu Yadongo Yemo, et Mobutu Nzanga Zebai Joseph. Lors des festivités, la seule fille légitime présente, Mobutu Yadongo Yemo, aurait été injustement mise en retrait, tandis que Mme Makusa se voyait attribuer une filiation qui n’est pas la sienne.

La famille du Maréchal Mobutu et de Maman Élodie regrette profondément cet incident, qui a touché leur sensibilité ainsi que celle des proches attachés à la vérité et à la dignité. Ils appellent les autorités ecclésiastiques, les fidèles et toute la communauté Kimbanguiste à faire preuve de vigilance pour éviter la répétition de telles erreurs à l’avenir.

En conclusion, la famille réaffirme son engagement envers l’Église Kimbanguiste et exprime son souhait que la lumière du Prophète continue d’éclairer la marche de la communauté.

Par Didier Mbongomingi




La famille Mobutu dément les allégations et réaffirme son engagement envers la RDC

Dans un communiqué officiel, la famille de feu le Maréchal Mobutu Sese Seko a fermement démenti les récentes allégations concernant un individu prétendant être un fils du Maréchal ayant rejoint la rébellion de l’AFC/M23. La famille a qualifié cet individu d’usurpateur d’identité, précisant qu’il n’a aucun lien avec eux.

La déclaration souligne que le seul fils du Maréchal Mobutu portant le nom de Nzapa est Monsieur Senghor Mobutu Nzapa Tara Bembi Sese. La famille a également exprimé son regret face à la diffusion de ces informations fallacieuses par certains médias, qui insinuent à tort une implication de la famille dans les rangs de la rébellion.

Réaffirmant son attachement aux valeurs républicaines, à l’unité nationale et à l’intégrité territoriale, la famille Mobutu a rappelé les principes défendus avec ferveur par le Maréchal Mobutu tout au long de sa vie. Elle a également dénoncé l’agression rwandaise et ses alliés de l’AFC/M23, tout en renouvelant son soutien indéfectible à la République Démocratique du Congo, à ses institutions, et aux Forces Armées de la RDC (FARDC).

Ce communiqué, signé par Mobutu Nzanga Zebai Joseph au nom de la famille, réaffirme leur engagement envers la protection du territoire national et leur solidarité avec les militaires œuvrant pour la défense de la nation.

Par Didier Mbongomingi




Vers un décret qui fixe les modalités de la création et de la gestion des Zones de Recherches Géologiques

Le Ministre des Mines a soumis au Conseil, pour examen et délibération, le projet de Décret fixant les modalités de la création et de la gestion des Zones de Recherches Géologiques (ZRG).

En effet, dans le cadre des travaux d’assainissement du fichier cadastral entrepris en vue d’assurer la conformité à la législation minière en vigueur, il a été procédé au retrait d’un certain nombre des droits miniers et de carrières.

Suivant les dispositions de l’article 290 alinéas 2 et 3 du Code Minier, c’est le Règlement minier qui fixe les modalités de la création et de la gestion des zones réservées à la recherche géologique. Or, il s’avère qu’aucune disposition du Règlement Minier n’a précisé les modalités de création et de gestion desdites zones.

Cette carence paralyse fortement les activités du Cadastre Minier qui est tenu, en vertu de l’article 563 alinéas 5 et 6 du Règlement Minier, de reporter ces zones sur la carte de retombe minière sous le nom de Zone de Recherches Géologiques « ZRG », et de préciser un numéro cadastral ainsi que le nombre des carrés y afférents.

Il s’ensuit que l’absence des règles de création et de gestion des ZRG ne permet pas non seulement au CAMI d’accomplir pleinement ses missions de gestionnaire du domaine minier ainsi que des titres miniers et de carrières ; mais aussi, au Service Géologique National du Congo (SGN-C), de réaliser ses activités d’investigations et d’études. Cela appelle que cette insuffisance soit rencontrée par un Décret qui précise et réglemente ce secteur des Mines.

Après débats et délibération, le Conseil a approuvé ce projet de Décret. Commencée à 16h12’, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 18h44’.




Le Conseil des ministres adopte le projet de décret portant création du Fonds de Régulation Economique

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale a soumis au Conseil, pour examen et délibération, le projet de Décret modifiant et complétant le Décret n°08/10 du 07 mai 2008 portant création, organisation et fonctionnement du Fonds de Régulation Economique.

Il s’agit d’une réponse à la nécessité de renforcer les mécanismes de stabilisation des prix et de garantir l’approvisionnement régulier du pays en produits de base.

En effet, le Fonds de Régulation Economique a pour mission d’assister le Gouvernement dans sa politique d’approvisionnement régulier du pays en produits de base et de stabilisation des prix en visant spécifiquement la réduction de la dépendance du pays vis-à-vis des importations desdits produits et l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire.