Nord-Kivu : une bombe fait 4 morts à Sake

4 personnes tuées et quatre autres blessées, tel est le bilan de l’explosion d’une bombe larguée ce mardi 7 janvier 2025 au quartier Birere 2, dans la cité de Sake, en territoire de Masisi, au Nord-Kivu.

Selon les sources locales, l’engin explosif provenait de Kihuli (3 Antennes), sur des collines surplombant cette cité où de violents combats se sont poursuivis depuis le matin de ce mardi entre les rebelles du M23 et les Forces armées de la RDC.

Les mêmes sources précisent que la plupart des victimes sont des déplacés des camps situés aux alentours de la cité.

A noter que les affrontements qui ont eu lieu ce matin ont créé une psychose au sein de la population civile de la cité de Sake et ses environs. Cependant l’armée congolaise et les patriotes résistants Wazalendo ont réussi à contenir la coalition des rebelles qui tentaient d’avancer vers l’axe Saké, le dernier verrou pour atteindre Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

 

Osée kalombo




Chute de Masisi : la Monusco dénonce la violation du cessez-le-feu par le M23

Après la prise de Masisi, la Monusco lève le ton et condamne la poursuite de l’expansion territoriale du M23 dans le Nord-Kivu et la violation de l’accord de cessez-le-feu signé le 30 juillet 2024 entre la RDC et le Rwanda.

Dans une déclaration faite ce mardi 7 janvier 2025, l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en RDC (MONUSCO), dénonce les attaques tragiques perpétrées par la coalition M23 soutenue par l’armée rwandaise qui ont causé, la mort des sept civils, tout en entraînant le déplacement de dizaines de milliers de personnes, exacerbant ainsi la crise humanitaire déjà sévère dans l’Est de la RDC.

 

« Cette escalade de violence, qui affecte cruellement les populations civiles, constitue un tournant tragique en ce début d’année 2025 et doit cesser immédiatement . J’exprime mes plus sincères condoléances aux familles des victimes de ces atrocités. Je déplore la reprise des offensives militaires au Nord-Kivu et appelle toutes les parties à soutenir pleinement le processus de paix de Luanda, en cours, sous l’égide du Président João Lourenço. » a déclaré Bintou Keita Représentante spéciale du Secrétaire général en République démocratique du Congo et Cheffe de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en RDC Monusco.

 

Bintou Keita a, en outre, réaffirmé l’engagement inébranlable de la Monusco à promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité en RDC.

 

Elle appelle toutes les parties prenantes à œuvrer de manière constructive pour mettre fin aux violences et parvenir à une solution pacifique et durable au conflit dans la région.

 

Osée kalombo




Nord-Kivu : Pas de reprise des cours dans quelques écoles du territoire de Lubero suite à la recrudescence des attaques armées 

La reprise des cours n’a été effective le lundi 6 janvier dans les écoles de la sous-division éducationnelle de Njiapanda Manguredjipa, territoire de Lubero.

La société civile locale qui livre l’information, indique que c’est une conséquence de la recrudescence des attaques armées des présumés rebelles qui se sont accentuées dans la zone.

Au moins 90 personnes sont mortes en l’espace d’une semaine lors des incursions rebelles, poussant ainsi les partenaires éducatifs à fuir la zone, renseigne Samuel Kagheni, président de la société civile en secteur de Bapere.

“Vers le 31, on a tué des gens presque partout et automatiquement, cela a poussé les familles avec les enfants, les écoliers, à quitter la zone pour se réfugier dans des lieux qui sont un peu sécurisés. Cela automatiquement joue sur le calendrier scolaire.”

Cet acteur exhorte les autorités gouvernementales à pacifier la zone, car selon lui, cette situation peut handicaper l’éducation des enfants.

 

Loup solitaire




Le Ghana suspend ses relations diplomatiques avec la pseudo “rasd” 

Dans le contexte de l’impulsion donnée par Sa Majesté le Roi à la question du Sahara marocain, la République du Ghana décide de suspendre ses relations diplomatiques avec la pseudo “rasd”.

Cette décision a été communiquée dans un document officiel du ministère des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale de la République du Ghana, adressé au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger du Royaume du Maroc.

La République du Ghana “a décidé d’informer immédiatement, à travers les canaux diplomatiques, le Gouvernement du Royaume du Maroc, l’Union Africaine et l’Organisation des Nations Unies, de cette position”.

Dans le même document officiel, la République du Ghana a exprimé son appui aux “efforts de bonne foi déployés par le Royaume du Maroc afin de parvenir à une solution acceptée par toutes les parties”.

Il convient de rappeler que la République du Ghana avait reconnu la pseudo “rasd” en 1979.

Grâce à l’impulsion donnée à la question du Sahara marocain par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, 46 pays, dont 13 africains, ont rompu ou suspendu leurs relations avec la pseudo “rasd” depuis 2000.




L’ODEP recommande à Félix Tshisekedi de réinstaurer la patrouille financière

Dans un communiqué publié lundi, l’Observatoire de la dépense publique (ODEP) a recommandé au président Félix Tshisekedi de réhabiliter la patrouille financière, instaurée par l’Inspection générale des finances (IGF) pour lutter contre le détournement des deniers publics dans les institutions, entreprises et autres services de l’État.

Selon l’ODEP, ce dispositif a été supprimé sur décision du président Félix Tshisekedi. Sa suppression, estime cette organisation de la société civile, a facilité les agissements de nombreux prédateurs des finances publiques.

L’ODEP fonde son plaidoyer en faveur de la réinstauration de la patrouille financière sur des résultats remarquables sous divers aspects, produits par ce mécanisme de contrôle a priori.

« Ce dispositif avait contribué à prévenir la corruption et les détournements, tout en optimisant la mobilisation des recettes publiques, passant de 4 milliards de dollars sous le régime du Président Joseph Kabila à 9,6 milliards en 2023 », a souligné l’organisation dirigée par Florimond Muteba, tout en demandant au président Tshisekedi de renforcer cette dynamique.

La patrouille financière est l’œuvre de Jules Alingete, Inspecteur général des finances et chef de service à l’Inspection générale des finances (IGF). Alingete dirige l’IGF, un service rattaché à la présidence de la République, depuis juillet 2020.

Par Didier Mbongomingi




Prise de Masisi-centre par le M23: La société civile du Nord-Kivu doute sur la sincérité du gouvernement à restaurer la paix 

Dans un communiqué de presse publié ce mardi 7 janvier 2025, la société civile forces vives du Nord-Kivu desavoue ce qu’elle qualifie “d’indifférence et de complaisance notoire” du gouvernement Congolais et de la communauté internationale suite à la poursuite de la conquête des entités par la coalition M23-RDF-AFC.

 

Pour cette structure citoyenne, “Laissez le M23-RDF-AFC s’emparer de Masisi-centre, chef-Lieu du Territoire de Masisi, pose un doute sérieux sur la sincérité du Gouvernement Congolais et de la Communauté Internationale à trouver une solution durable à l’agression de la RDC par le Rwanda “.

 

Elle estime qu’il est inadmissible pour l’exécutif central de la RDC continue de se laisser distraire par des pourparlers au lieu de se concentrer à la réorganisation technique et tactique du système de défense et de sécurité.

 

Face à la dégradation de la situation sécuritaire sur terrain, le bureau provincial de la société civile forces vives du Nord-Kivu recommande:

 

Au Chef de l’Etat et Commandant Supreme des FARDC et de la PNC:

 

– D’ordonner urgemment l’organisation des opérations militaires foudroyantes généralisées sur toutes les lignes des fronts en vue de reconquérir tous les espaces sous l’emprise de l’ennemi;

 

– De dépêcher dans un bref délai le VPM de la Défense et le Chef d’Etat-Major des FARDC au Nord-Kivu pour un suivi de proximité des opérations militaires afin de se rassurer leur effectivité et de la bonne gestion des moyens qui y sont affectés.

 

Aux Nations Unies, Etats Unis, l’Union Européenne et à l’Union Africaine :

 

– De sanctionner sévèrement le Rwanda pour son attitude à saboter tous les efforts pour ramener la paix à l’Est de la RDC et dans la Région des Grands Lacs.

 

A la population civile de:

 

-Continuer à soutenir les FARDC et les Volontaires pour la Défense de la Patrie.

 

Loup solitaire




Sommet du FOCAC 2024 : Comment la Rdc peut-elle capitaliser les 10 actions du président Xi Jinping en faveur de l’Afrique ?

Sous le thème : “S’associer pour promouvoir la modernisation et construire une communauté de destin Chine-Afrique de haut niveau”, le neuvième sommet du FOCAC a pris la grande résolution d’un engagement de 50 milliards de dollars pour le développement de l’Afrique au cours des trois prochaines années. Les dix actions du Président Xi Jinping en faveur de l’Afrique ont été dévoilées au cours de ce sommet.

Il s’agit en premier de l’Action de partenariat pour l’inspiration mutuelle entre les civilisations. “La Chine bâtira avec l’Afrique une Plateforme sino-africaine d’échanges d’expériences sur la gouvernance, un réseau Chine-Afrique de connaissances sur le développement et 25 centres d’études sur la Chine et l’Afrique.

«  Elle accompagnera le continent africain dans la formation des talents en matière de gouvernance en s’appuyant sur les académies de leadership africaine et invitera 1000 personnalités de partis politiques africains en Chine afin d’approfondir les échanges d’expériences sur l’édification des partis politiques et la gouvernance d’État », a indiqué Xi Jinping.

En outre, il a souligné que la Chine élargira de sa propre initiative et de façon unilatérale l’ouverture de son marché, en accordant un traitement de tarif douanier zéro à 100% pour les produits africains exportés vers la Chine.

La Chine, entend faire du grand marché chinois une grande opportunité pour l’Afrique. “Elle élargira l’accès des produits agricoles africains à son marché, approfondira la coopération sino-africaine sur l’ e-commerce et autres domaines, et mettra en œuvre un programme sino-africain sur le rehaussement de la qualité”, a-t-il soutenu.

Il a indiqué que la Chine travaillera avec l’Afrique pour bâtir des cercles du développement de la coopération industrielle, développer la zone pilote Chine-Afrique pour la coopération économique et commerciale approfondie et lancer un programme de renforcement des capacités des Petites et Moyennes Entreprises (PME) africaines.

La Chine travaillera également avec ses partenaires africains à une coopération de qualité dans le cadre de l’initiative “la Ceinture et la route” afin de bâtir un réseau d’interconnexion terrestre et maritime pour le développement coordonné.

Par ailleurs, dans le cadre de l’Initiative mondial pour le développement, 1000 projets de bien-être social ont été annoncés par le Président XI au profit des pays africains, 2000 professionnels médicaux chinois seront envoyés en Afrique pour aider à lutter contre les épidémies. Dans la même optique, 20 projets d’infrastructures médicales seront réalisés.

Pour lutter contre la faim, la Chine a annoncé une aide alimentaire d’urgence d’un milliard de yuans au profit de l’Afrique. Par ailleurs, 500 agronomes envoyés sur le continent en vue de créer une alliance Chine-Afrique sur l’innovation scientifique et technologique agricole.

Les échanges humains et culturels constituent un vecteur important de la coopération sino-africaine. Sur ce point, les deux parties se sont convenues d’organiser en 2026 l’année sino-africaine des échanges humains et culturels.

En ce qui concerne le développement vert, le président chinois, qui y accorde une grande importance, a fait savoir qu’il mettra en œuvre, en Afrique, 30 projets d’énergies propres et des plateformes sur l’alerte météorologique précoce

Dans le cadre de l’Initiative pour la sécurité mondiale, des aides militaires sans contrepartie d’un milliard de Yuans et une formation au profit de 6000 professionnels militaires et 1000 agents de police seront organisés. Des exercices et patrouilles conjoints entre les armées chinoises et africaines seront menés en vue de préserver ensemble la sécurité des projets et des personnels.

Au cours de ce neuvième sommet du FOCAC, le Président Félix Tshisekedi a exprimé sa reconnaissance aux acquis du partenariat Sino-Congolais :« Nous sommes profondément reconnaissants pour le soutien continue de la Chine au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies notamment pour garantir le respect de notre souveraineté et la stabilité dans la région des Grands Lacs», a déclaré le Chef de l’État  Félix-Antoine Tshisekedi lors du tête-à-tête avec son homologue chinois, d’après la presse de la Présidence congolaise.

Il a particulièrement salué l’influence de la Chine sur la levée de l’embargo sur l’achat des armes qui frappait la RDC, alors qu’elle est injustement agressée par le Rwanda et les terroristes du M23.

Le Chef de l’État a par ailleurs réaffirmé l’engagement indéfectible de la RDC envers la politique d’une seule Chine en reconnaissant que Taïwan fait partie intégrante du territoire chinois. Selon lui, « du point de vue du droit international, cette position reflète notre respect pour la souveraineté de la Chine et la confiance mutuelle qui caractérise notre relation. »

Le Président de la République a saisi cette occasion pour réitérer officiellement son invitation à son homologue chinois à visiter la RDC. « Ce serait un symbole fort de l’amitié entre nos deux nations et ouvrirait une occasion précieuse de renforcer encore et davantage notre relation personnelle », a-t-il dit au Président Xi Jinping.

Après, le sommet du FOCAC 2024, la RDC a constitué une Task force qui a pour mission de recenser les projets bancables capables d’assurer une meilleure connectivité de la RDC, aussi bien au niveau africain qu’avec la Chine. Les ministères membres de cette Task Force ont travaillé à l’identification des projets disposant déjà d’études et de ceux qui nécessitent encore des analyses, afin de les aligner pour obtenir des financements chinois.

Cependant, la RDC devra faire un effort considérable pour s’approprier de l’opportunité qu’offre la Chine et aligner de bons projets avec une forte capacité d’absorption, dans le souci de renverser les tendances selon lesquelles la RDC avait une faible capacité d’absorption des financements. Quatre secteurs ont été identifiés comme prioritaires. A savoir : l’agriculture, la transformation minière, le numérique et l’économie verte.

L’Ambassadeur Zhao Bin a précisé au cours d’un échange, avec les Ministres membres de la Task force, que la RDC peut aussi se faire aider par les experts de l’Ambassade de Chine et des entreprises chinoises pour l’élaboration des projets et l’étude de faisabilité.

Chaque projet sélectionné devra être évalué et validé par la Task Force avant d’envoyer à la partie chinoise pour financement. Quant aux modalités de ces financements, la Chine peut le faire de trois (3) façons : à travers les institutions financières comme la Banque Africaine de Développement (BAD) par exemple, à travers les entreprises chinoises et la troisième façon c’est de financer directement les projets présentés par le Gouvernement de la RDC.

L’impact du FOCAC 2024 sur la coopération minière et la sécurité des investissements chinois

Bien que le sommet du FOCAC 2024 ait réaffirmé l’engagement de la Chine et de la RDC à renforcer leur coopération, y compris vraisemblablement dans le secteur minier, les tendances récentes suggèrent une approche plus prudente de la part de la Chine en matière d’investissements en RDC. Il est donc probable que la coopération minière entre la Chine et la RDC se poursuive, mais avec une attention accrue sur les conditions économiques de la RDC qui n’a pas encore assaini son climat des affaires malgré que cette problématique ait eu à occuper une place de choix dans la communication du Président Felix Tshisekedi lors de la réunion du conseil des ministres du 21 juin 2024.

L’assainissement de climat des affaires contribuera à sécuriser les investissements chinois existant en RDC et attirer les nouveaux investisseurs.

Toujours dans le registre des impacts, nous notons l’affermissement de la coopération minière entre la Chine et la RDC qui évolue vers un modèle davantage axé sur la transparence, l’équité et des conditions mutuellement bénéfiques. Quant aux engagements pris au FOCAC 2024, les incidences se manifesteront probablement dans les négociations de contrats d’investissements futurs.

Quant à la sécurité des investissements chinois dans le secteur minier en RDC, bien que ces investissements soient stratégiques et soutenus par des relations bilatérales solides, ils sont toutefois exposés à des risques qui limitent leur sécurité absolue. Ces risques sont d’ordre politique, sécuritaire, social et géopolitique.

Pour renforcer leur sécurité, il est essentiel d’améliorer la transparence et l’équité des contrats, le gouvernement congolais doit veiller à la stabilisation des zones minières. Les entreprises de leur côté, devront continuer de répondre efficacement aux préoccupations locale en investissant dans le développement communautaire, en respectant les normes environnementales et sociales.

La sécurité des investissements dépend aussi d’un équilibre entre les intérêts chinois, congolais ainsi que de l’environnement et pesanteur internationaux.

Coopération Sino-Congolaise : Inauguration du Centre Culturel et Artistique pour les pays de l’Afrique centrale

Dans la liste des bâtisses symboliques de la ville de Kinshasa, construites avec l’expertise chinoise, le Centre Culturel et Artistique pour les Pays de l’Afrique Centrale est le plus récent à être inauguré. Remis officiellement à la partie congolaise le 14 décembre après cinq années des travaux, ce prodige architectural s’inscrit dans le cadre d’une coopération entre la RDC et la Chine qui a apporté son aide “sans contrepartie”.

« C’est l’un des projets phares dans le cadre des “Huit actions majeures” du Sommet de Beijing du Forum sur la Coopération sino-africaine en 2018, le Centre culturel et artistique pour les pays de l’Afrique centrale à Kinshasa, abritant le plus grand opéra de l’Afrique centrale, constitue une miniature de la coopération amicale sino-africaine dans la nouvelle ère et incarne la profonde amitié unissant nos deux pays », a rassuré l’ambassadeur Zhao Bin.

Liliane Ahombo

CENTRE D’ETUDES STRATEGIQUES ET DE SECURITE INTERNATIONALE (CESSI)




Ghana : Félix Tshisekedi assiste à l’investiture du président John Dramani Mahama

Accompagné de la distinguée Première Dame Denise Nyakeru, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est arrivé, ce lundi soir à Accra au Ghana, pour participer à l’investiture de son homologue John Dramani Mahama, nouvellement élu Président. La cérémonie solennelle d’investiture aura lieu ce mardi 7 janvier à la Place de l’indépendance, en plein centre-ville, dans la capitale du Ghana.

Une dizaine d’autres Chefs d’État africains sont attendus à cet événement qui consacre la démocratie et l’unité africaine.

Élu à la dernière présidentielle du 7 décembre 2024, le Président John Dramani Mahama retrouve le fauteuil présidentiel qu’il avait déjà occupé de 2012 à 2016 avant de passer à l’opposition.

John Dramani Mahama entretient de bonnes relations personnelles avec le Président Félix Tshisekedi.

Au mois de novembre 2024, le nouveau Président du Ghana s’était rendu à Kinshasa pour participer à la dixième édition du forum économique Makutano organisée sous le thème « The new deal ».

Le 30 décembre dernier, le Président Dramani avait effectué une brève visite à Kinshasa pour remettre personnellement une invitation à son homologue et frère Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Mardi, John Dramani Mahama va donc prêter serment devant le juge en chef, le Parlement et les citoyens du Ghana.




La Chine appelle à la sauvegarde du système commercial multilatéral centré sur l’OMC

La Chine continuera à travailler avec le reste du monde pour sauvegarder le système commercial multilatéral centré sur l’Organisation mondiale du commerce (OMC), a déclaré lundi Guo Jiakun, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

La Chine continuera à honorer les engagements qu’elle a pris lors de son adhésion à l’OMC, à promouvoir la libéralisation et la facilitation du commerce et de l’investissement au niveau mondial et à apporter davantage de bénéfices au monde, a déclaré M. Guo lors d’un point de presse, en réponse à une question relative au 30e anniversaire de la création de l’OMC.

En offrant un environnement institutionnel ouvert, stable et prévisible, l’OMC a veillé à ce que le commerce mondial se déroule de manière globalement régulière et ordonnée, et a renforcé la coopération commerciale et économique entre les membres, a précisé M. Guo.

L’OMC a aidé les économies en développement à participer à la mondialisation économique et à en tirer profit, et a apporté une contribution importante à l’amélioration du bien-être des populations de divers pays ainsi qu’à la promotion du développement durable, a-t-il ajouté.

Soulignant que le libre-échange est une condition essentielle à la croissance de l’économie mondiale, le porte-parole a déclaré que l’objectif ultime du libre-échange était de parvenir à des résultats mutuellement bénéfiques et à un développement commun.

“Le protectionnisme et la construction d’une ‘petite cour, haute clôture’ perturbent gravement les chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales et nuisent aux intérêts communs et à long terme de tous les pays”, a poursuivi M. Guo.




Le ministre chinois des Affaires étrangères entame une visite en Afrique et réaffirme la solidité des liens sino-africains

La première visite à l’étranger de l’année du ministre chinois des Affaires étrangères a toujours été en Afrique. C’est une tradition déjà ancienne et un signe distinctif de la diplomatie chinoise, une tradition à laquelle la Chine adhère sans déroger depuis 35 ans, a déclaré lundi le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, à Windhoek, la capitale de la Namibie.

M. Wang, également membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois, a fait ces remarques lors de sa rencontre avec la présidente élue namibienne Netumbo Nandi-Ndaitwah après son arrivée en Namibie, où il commence son premier voyage de l’année.

Selon le ministre, qui a souligné que cette tradition découle de l’amitié profonde et durable qui les lie, la Chine et l’Afrique se sont toujours comprises, se sont toujours fait confiance, se sont toujours soutenues et se sont toujours aidées mutuellement, que ce soit dans leur lutte pour l’indépendance et la libération nationales ou dans la recherche du développement commun à travers une coopération mutuellement bénéfique.

En maintenant la tradition de commencer l’année par une visite en Afrique, la Chine souhaite envoyer un message au monde qui est que, indépendamment des changements dans le paysage international ou régional, la Chine reste l’amie la plus fiable de l’Afrique, son partenaire le plus solide dans la poursuite du développement et de la revitalisation, et son plus fort partisan sur la scène mondiale, a également noté M. Wang.