Congo-Vatican : « Je vais communiquer au Saint-Père le désir du peuple congolais de voir élever à la dignité de cardinalat un prélat de votre pays », dixit Mgr Paul Richard Gallagher

Le Secrétaire du Saint-Siège pour les rapports avec les Etats et les organisations internationales a été reçu en audience, le mardi 14 janvier 2025, par le Président Denis Sassou N’Guesso, à la résidence du Plateau. A sa sortie d’audience, Mgr Paul Richard Gallagher a déclaré à la presse qu’il va « communiquer au Saint-Père François, le désir, l’ambition du peuple congolais de voir élever à la dignité de cardinalat un prélat de leur pays ».

Selon Mgr Gallagher, la question de création d’un nouveau Cardinal au Congo n’a pas été évoquée au cours de son entretien avec le chef de l’Etat congolais. Mais, il s’est engagé à traduire le désir du peuple congolais au Saint Père François.

« Vous savez que le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso est un homme de grand respect, de discrétion. Il n’avait pas parlé de création d’un Cardinal. D’autres personnalités gouvernementales en ont parlé. Nous avons reçu très clairement le message », a déclaré Mgr Gallagher. « La question de création d’un cardinal ne relève pas de sa compétence, elle est strictement réservée au Saint-Père. Je vais communiquer au Saint Père François le désir, l’ambition du Congo, son peuple, des autorités de voir élever à la dignité de cardinalat un prélat de votre pays », a poursuivi le Secrétaire du Saint-Siège qui a ajouté qu’il ne doute pas que le Pape prendrait cela en considération.

Au terme de sa visite de travail de quatre jours à Brazzaville, Mgr Gallagher s’est dit « heureux » de rentrer à Rome, après avoir accompli sa mission en l’espace de quelques jours.

A Brazzaville, il a rencontré les évêques du Congo et a célébré une grande messe devant des centaines de chrétiens, le dimanche 12 janvier à la Place mariale de la Cathédrale Sacré Cœur, à l’occasion de la solennité de la fête du baptême du Seigneur Jésus.

Il a, également, rencontré quelques membres du gouvernement et a pris part à la mise en place de la commission mixte de suivi de l’application de l’Accord-cadre entre le Congo et le Vatican. L’application de cet Accord-cadre devrait consolider les relations de coopération entre le Congo et le Vatican, notamment, dans les domaines de l’éducation, la santé, la cohésion sociale, la formation des jeunes, le développement communautaire.

L’Accord-cadre entre la République du Congo et le Vatican, ratifié par le Congo, le 14 janvier 2019, a été signé le 3 février 2017.

Par Roch Bouka/Correspondant de la RTGA World au Congo.




Surveillance des prix sur les marchés: Le Ministère de l’Economie Nationale lance l’application TALO 

Si hier, les agents du Ministère de l’Economie Nationale étaient obligés de se munir d’un gros cahier et d’un stylo en main pour effectuer le prélèvement des prix des marchandises sur les différents marchés, aujourd’hui avec la mise en place de l’application TALO par le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale, Daniel Mukoko Samba, la procédure a été simplifiée.

Avec son téléphone Android ou une tablette, un agent Ministère de l’Économie Nationale peut directement procéder au prélèvement des prix des biens sur les marchés et envoyer directement les résultats dans la base donné pour analyse.

Pour sa phase pilote, l’application TALO a été expérimentée dans deux marchés de la capitale, notamment au marché de la Liberté, dans la commune de Masina, et celui Gambela situé dans la commune de Kasa-vubu. Des agents de la Division urbaine de l’Économie, du Secrétariat et du Cabinet du Ministre se sont mobilisés sur le terrain pour cette première étape, sous la supervision de Léon Binyange Mikule et Jocelyne Mayungu, respectivement chef de Division Kin-Ouest et chef de Bureau Kin-Est au Ministère de l’Economie Nationale.

L’application TALO promet de réduire considérablement les délais liés à la collecte et à l’analyse des données. Jocelyne Mayungu Bwanga, Cheffe de Bureau Kinshasa-Est, à l’Économie nationale, a expliqué que les méthodes traditionnelles posaient de nombreux problèmes, dont des retards dus à des coupures d’électricité et des difficultés d’équipement. « Un rapport mensuel pouvait prendre tout un trimestre à être finalisé. Avec TALO, nous avons désormais un accès instantané aux informations sur l’évolution des prix », a-t-elle déclaré.

Cette innovation du Ministère de l’Economie Nationale a impressionné plusieurs opérateurs économiques. C’est le cas de M. Augustin Tambala, gérant d’une chambre au marché Gambela. Simple à utiliser, les agents économiques se sont appropriés de l’application TALO qui, désormais, va rendre le travail plus rapide, expéditif et suivi en temps réel par la hiérarchie.

Présentée par le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale, Daniel Mukoko Samba lors de la 20ème réunion du Conseil des Ministres, l’application TALO est une réponse efficace dans le cadre de la redynamisation du service de contrôle économique, de suivi de l’évolution des prix sur les marchés et de la lutte contre la spéculation en RDC.

 

Surveiller en temps réel les pratiques commerciales

En clair, cette application sert à surveiller en temps réel les pratiques commerciales. L’initiative a été présentée par le vice-premier ministre et ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, lors de la réunion du Conseil des ministres, présidée par le président Félix Tshisekedi, le vendredi 8 novembre.

A travers TALO, le ministère de l’Économie répond à un besoin urgent de modernisation des méthodes de surveillance du marché en République Démocratique du Congo. Cette nouvelle approche numérique est considérée comme une avancée majeure pour garantir la transparence sur le marché, tout en facilitant le travail des agents économiques. Cette application se compose de deux modules principaux : un module mobile destiné aux équipes d’enquêteurs. Ce module facilitera la collecte de données sur le terrain, incluant la collecte hebdomadaire des prix et la centralisation des rapports.

Elle porte également de plateforme pour les opérateurs économiques, d’autant plus que cette interface permettra aux entreprises de soumettre directement des informations concernant leurs stocks, prix et structures tarifaires, en conformité avec la législation en vigueur. Ces outils visent à établir un cadre économique plus transparent et efficace, propice au développement des affaires en RDC.

Willy K.




RDC: Le Syndicat des médecins du Congo suspend sa grève suite à l’évolution positive de la paie complémentaire

Le Syndicat national des médecins a suspendu, mardi 14 janvier, la grève déclenchée il y a quelques semaines. Le Synamed invite ses membres et sympathisants à reprendre leurs activités professionnelles dès ce mercredi.

 

Son secrétaire général précise que cette décision a été prise après une analyse approfondie de l’évolution positive de la paie complémentaire.

 

A l’en croire, le gouvernement a payé les trois mois d’arriérés de salaire, aligné à la prime 1034 médecins, et leur alignement au deuxième palier du logement et des frais de transport.

 

Le docteur John Senga rassure que la grève observée par les médecins réunis au sein du Synamed, n’était pas dirigée contre les malades.

 

“C’était tout simplement un cri de détresse des médecins, martyrisés par les mauvaises conditions de vie et de travail ” a-t-ilfait savoir.

 

Loup solitaire




RDC : L’ERC apporte son soutien aux FARDC/Wazalendo

Au nom de son institution ecclésiastique, l’archevêque président et représentant légal de l’Eglise du Réveil du Congo (ERC), a exprimé mardi son soutien à l’endroit des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) soutenues par les résistants Wazalendo qui ne cessent d’enregistrer de succès ces dernières semaines dans la reconquête de certains territoires sous occupation des rebelles.

 

Dans une déclaration, Ejiba Yamapia Evariste a salué la bravoure que démontrent l’armée loyaliste et les Wazalendo ces derniers jours. Il s’est dit par ailleurs « convaincu que l’engagement patriotique et l’amour fraternel qui lient tous les congolais aussi loin qu’ils se trouvent, aux frères et sœurs de l’Est qui subissent les affres de la guerre depuis plusieurs années, se terminera un jour avec l’aide de Dieu ».

 

Pour gagner cette guerre, Ejiba Yamapia Evariste a surtout encouragé les populations du Nord et Sud-Kivu ainsi que celles de l’Ituri de dénoncer tous les mouvements suspects et de coopérer avec les forces de l’ordre. Il a aussi interpellé les médias particulièrement la presse étrangère de cesser avec la communication allant dans le sens de décourager les militaires au front.

 

« Encourageons le Chef de l’Etat en ne ménageant aucun effort pour la reconquête des territoires sous-occupation en disponibilisant des moyens nécessaires afin de renforcer nos vaillants soldats et Wazalendo engagés au front. Car, nos populations abandonnent en fuyant les atrocités de la guerre, les agresseurs ont planifié et occupent les territoires de manière d’exécuter la balkanisation tant décriée de notre territoire national », a-t-il plaidé.

 

Le numéro un de l’Eglise de Réveil du Congo a également annoncé la tenue le 16 février prochain, d’une marche dite de libération sur toute l’étendue du territoire national. Il a pour ce faire, invité toutes les confessions religieuses de la RDC d’y prendre part.

 

« Les dispositions pratiques seront communiquées.

Dès à présent, des prières intenses pour soutenir dans nos différentes assemblées et le point de chute jusqu’au 16 février », a ajouté Ejiba Yamapia.

 

Une année après la tenue du 4è cycle électoral, Ejiba Yamapia dit noté avec regret que « l’intérêt du peuple ne constitue pas la priorité des gouvernants ». Il dit soutenir ainsi les réformes constitutionnelles annoncées pourvu qu’elles prennent « en compte les intérêts de notre peuple pour l’avènement d’une justice sociale distributive et l’instauration d’un Etat de droit réel ».

 

En outre, l’archevêque président a encouragé le gouvernement de la République à parachever les travaux entrepris dans le cadre du PDL-145 Territoires pour soulager tant soit peu la misère du peuple congolais.

 

 

Osée Kalombo




Reprise du personnel de l’ONATRA par MCTC: L’ultimatum expire aujourd’hui

Matadi Corridor Terminaux à Conteneurs (MCTC) reste déterminé à honorer ses engagements contenus dans le contrat de concession signé avec le Gouvernement congolais. Après avoir embauché un premier lot des agents de l’ONATRA travaillant sur le terminal à conteneurs de Matadi, le moment est venu pour les retardataires de se présenter à MCTC.

« Nous invitons vivement tous les employés figurant sur la liste transmise par le Directeur général de l’ONATRA, mais qui ne se sont pas encore présentés à MCTC, à venir le faire dans les meilleurs délais. Veillez-vous munir de vos pièces d’identité ainsi que de vos notifications. La date limite pour les signatures de contrat par MCTC est fixé au 15 janvier 2025 », indique un communiqué qui a été publié à cet effet.

A travers cette formalité, MCTC qui a accordé assez de temps aux agents de l’ONATRA de venir se présenter, veut passer à autre chose. Mieux, le concessionnaire voudrait accélérer le rythme des travaux de modernisation et d’exploitation du port de Matadi.

Il sied de souligner que ce geste louable de MCTC est posé conformément aux instructions du Vice-Premier ministre, ministre des Transports, Voies de communication et Désenclavement. Le concessionnaire a donc le plaisir d’informer aux agents de l’ONATRA qu’il a débuté le processus de reprise de l’intégralité du personnel de l’ONATRA travaillant sur le terminal à conteneurs de Matadi depuis le 11 décembre 2024.

Il tient par ce fait à remercier tous ceux qui se sont déjà manifestés et ont signé leurs contrats de travail avec MCTC, surtout que leur engagement et leur coopération sont grandement appréciés.

JMNK




RDC : Félix Tshisekedi octroie des jeeps aux administrateurs et à la police de la province de Lomami 

C’est le gouverneur de province qui a procédé à la remise de ces véhicules Land cruiser marque 4×4, don du président de la République, aux cinq administrateurs des territoires de lomami et à la police nationale congolaise représentée par son commissaire provincial.

Ces engins roulants vont faciliter les missions d’itinerance à travers leurs entités respectives.

La cérémonie de remise de ces véhicules a été présidée par le chef de l’exécutif provincial, Iron Van Kalombo, le mardi 14 janvier 2025 à Kabinda, chef-lieu de la province.

 

Lors de cette cérémonie qui s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités, le gouverneur a rappelé aux bénéficiaires le pourquoi de ce don du ched de l’État.

“Ces jeeps doivent vous permettre de rejoindre chaque coin et recoin de vos territoires pour identifier de près, les besoins quotidiens et problèmes récurrents des populations et les rapporter en temps opportun. Vous ne devez pas les utiliser à des fins commerciales ou toute autre fin personnelle. Ces jeeps ne devraient pas être utilisées pour le transport en commun ou pour le transport des produits agricoles”, a insisté Iron-Van Kalombo, gouverneur de la province de lomami.

 

 

Mboshi




Crise des relations turco-algériennes : ”Quand l’excuse est pire que la faute” – Par Othmane Bentaleb

Dans une démarche peu réfléchie, l’Algérie s’est ouvertement rapprochée des séparatistes kurdes, qui avaient trouvé refuge sur son sol. Ces groupes dangereux ont bénéficié de visas algériens et de plusieurs privilèges avant que l’Algérie ne nie tout lien avec eux, au grand étonnement de la Turquie.

Savez-vous d’où vient l’expression célèbre : « Une excuse pire que la faute » ?

Sous le règne de Haroun Al-Rachid, ce dernier discutait un jour avec le poète Abou Nouwas et lui demanda de lui donner un exemple montrant comment une excuse pouvait être pire que la faute elle-même.

Quelques jours plus tard, Abou Nouwas revint au palais. En voyant Haroun Al-Rachid debout près d’une fenêtre, admirant les jardins du palais, il s’approcha discrètement et lui donna une légère tape sur la nuque. Haroun Al-Rachid se retourna, furieux, la main sur le pommeau de son épée, et s’écria : « Malheur à toi, comment oses-tu faire cela ? »

Abou Nouwas répondit : « Pardonnez-moi, ô mon seigneur, je vous ai confondu avec madame Zaynab. » Haroun Al-Rachid, encore plus furieux, s’écria : « Et oserais-tu faire cela avec ta dame Zaynab ? » Ce à quoi Abou Nouwas répliqua rapidement : « Ô mon seigneur, voilà l’exemple que vous m’aviez demandé : comment une excuse peut être pire que la faute. » Haroun Al-Rachid éclata de rire et pardonna à son poète.

Cette anecdote illustre parfaitement la situation actuelle du régime algérien, qui tente maladroitement de s’excuser auprès de la Turquie, l’ancienne puissance ottomane, après avoir commis une faute gravissime. Mais son excuse s’avère encore plus grave que l’erreur elle-même et il peu probable qu’elle fasse rire Ankara.

Dans une démarche peu réfléchie, l’Algérie s’est ouvertement rapprochée des séparatistes kurdes, qui avaient trouvé refuge sur son sol. Ces groupes dangereux ont bénéficié de visas algériens et de plusieurs privilèges avant que l’Algérie ne nie tout lien avec eux, au grand étonnement de la Turquie.

De manière tout aussi maladroite, la diplomatie algérienne, par la voix de son ambassadeur à Ankara, a renié ses responsabilités envers les mercenaires du Front Polisario, affirmant que ces derniers relèvent d’une prétendue République de Tindouf, comme si cette région n’était pas sous souveraineté algérienne. Cette déclaration implicite pourrait d’ailleurs renforcer les revendications marocaines sur la région de Tindouf.

En accueillant les séparatistes kurdes, le régime algérien a mis son pays dans une situation délicate, aggravée par une série de crises avec divers pays, dans une tentative désespérée de détourner l’attention de la population algérienne, alors que le hirak populaire est en pleine résurgence avec des campagnes comme #Manich_Radi# (Je ne suis pas satisfait), révélant les failles du régime.

Hier encore, l’ambassade d’Algérie à Ankara a publié un communiqué contenant des informations erronées, prétendant respecter l’indépendance des décisions des États. Cela semblait être une allusion à la milice du Polisario, mais cette tentative de manipulation n’a fait qu’exacerber les tensions.

Face à la colère prévisible de la Turquie, connue pour ne tolérer aucune ingérence concernant la question kurde, l’Algérie a publié un autre communiqué officiel niant tout soutien aux séparatistes kurdes, espérant ainsi apaiser Ankara. Cependant, les relations algéro-turques risquent de subir de lourdes conséquences.

Il est également important de souligner que les séparatistes kurdes, à leur arrivée en Algérie, ont été accueillis et soutenus par leurs homologues du Polisario dans les camps de Tindouf. Des sources fiables et des documents attestent de cette collaboration.

Cette situation pourrait aussi s’expliquer par les frustrations du régime algérien envers la Turquie, qui soutient activement le gouvernement militaire au Mali, un adversaire de l’Algérie, et dont les drones militaires, comme le Bayraktar TB2, ont renforcé ont renforcé ses capacités militaires pour inverser les rapporte de force militaire au nord du Mali. Cette même Turquie vient de surcroît de doter le Maroc de nouveaux drones, ce qui n’a fait qu’exacerber l’ire des militaires algériens.

En provoquant la Turquie, l’Algérie espérait détourner l’attention de ses propres échecs, mais elle a finalement aggravé la situation. Les manifestations de soutien à l’indépendance du Kurdistan, accompagnées de drapeaux des régions kurdes et du Polisario, n’ont fait qu’intensifier le mécontentement d’Ankara.

Cette série d’erreurs du régime algérien rappelle la célèbre anecdote de Haroun Al-Rachid : l’excuse est pire que la faute. Comme le dit le dicton marocain : « que Dieu maudisse celui qui n’a pas aucune retenue. »

 

Par Quid




Le Venezuela sanctionne les Pays-Bas, la France, l’Italie et le Royaume-Uni 

En représailles au comportement hostile et inamical des gouvernements du Royaume des Pays-Bas, de la France , de l’Italie et du Royaume-Uni, caractérisé par leur soutien à des groupes extrémistes et leur ingérence dans les affaires intérieures vénézuéliennes, le gouvernement de la République Bolivarienne du Venezuela vient de prendre une décision souveraine de limiter à trois le nombre de diplomates accrédités auprès de chaque ambassade. Cette mesure doit être respectée dans les 48 heures.

Le gouvernement vénézuélien renforce le contrôle des mouvements des diplomates de ces quatre pays européens qui doivent solliciter, au préalable, une autorisation écrite du ministère vénézuélien des Affaires étrangères pour tout déplacement à plus de 40 kilomètres de la Plaza Bolívar de Caracas, garantissant ainsi le strict respect de leurs fonctions.

Le Venezuela exige le strict respect de sa souveraineté et de son autodétermination, deux principes établis dans la Charte des Nations Unies, surtout avant ceux subordonnés aux directives de Washington.

Le gouvernement vénézuélien avertit qu’il continuera à prendre toutes les mesures nécessaires, conformément au droit international, pour garantir sa stabilité, sa souveraineté et le chemin vers la paix et la prospérité atteint grâce à ses propres efforts.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




Grâce au soutien de la KOICA et de l’UNICEF: La commune de la Nsele dotée de nouvelles infrastructures scolaires

La Ministère congolaise de l’Education nationale et Nouvelle Citoyenneté a procédé, Mme Raïssa Malu, ce mardi 14 janvier 2025, à l’inauguration de nouvelles infrastructures scolaires dans les sous-divisions éducationnelles de Nsele 1 et Nsele 2, commune urbano-rurale située à l’Est de la ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.

La construction de ces écoles se fait dans le cadre du projet « Amélioration de l’accès et de la qualité de l’enseignement primaire à Kinshasa », lancé le 11 avril 2023, pour une durée de trois ans et financé par l’Agence Coréenne de Coopération Internationale (KOICA), en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) en République Démocratique du Congo.

Grâce à ces nouvelles infrastructures, ces établissements scolaires, qui accueillent 11.404 élèves dont 5.772 filles, disposent de : 60 salles de classe modernes et spacieuses, équipées pour favoriser l’apprentissage, 10 bureaux administratifs pour un meilleur encadrement des élèves et des enseignants, 80 portes-latrines séparées pour filles et garçons, dont certaines sont adaptées aux personnes à mobilité réduite, 2 salles polyvalentes destinées aux activités parascolaires, aux réunions et à la formation des enseignants.

Problèmes de sureffectifs

Ces constructions répondent à un besoin urgent d’améliorer les conditions d’apprentissage des élèves dans cette partie de la ville. De nombreuses écoles étaient auparavant confrontées à des problèmes de sureffectifs, d’insalubrité et de vétusté. Grâce à ces nouveaux bâtiments, les élèves bénéficieront désormais d’un environnement d’apprentissage sain et sécurisé, propice à leur épanouissement.

« Ces réalisations traduisent la vision du Chef de l’État, Son Excellence Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui place l’éducation au cœur de son programme de développement. Elles incarnent également l’esprit de notre Plan Quinquennal 2024-2029, qui insiste sur la modernisation des infrastructures scolaires et la promotion de l’équité dans l’accès à une éducation de qualité pour tous. Permettez-moi d’exprimer ma reconnaissance envers nos partenaires, notamment l’UNICEF et la KOICA, pour leur appui financier et leur engagement sans faille à nos côtés. Ce partenariat fructueux est la preuve que, lorsque nous conjuguons nos efforts, nous sommes capables d’accomplir des réalisations remarquables… », a déclaré Mme Raïssa Malu, Ministre d’Etat, Ministre de l’Education nationale et Nouvelle Citoyenneté dans une de ses interventions.

Ce projet vise à garantir à tous les enfants congolais une éducation de qualité, en leur offrant les outils et le soutien nécessaires pour leur apprentissage et en renforçant les capacités des enseignants.

« L’éducation est l’arme la plus puissante que l’on puisse utiliser pour changer le monde. Grâce à un engagement sans faille en faveur de l’éducation, notamment à l’école primaire, nous avons réussi à transformer notre pays, la Corée, en l’une des économies les plus prospères et avancées au monde », a souligné l’Ambassadeur de Corée, Monsieur Jeong Hong Geun.

Pour le diplomate coréen, il est crucial que le gouvernement, les communautés locales, les familles et les partenaires du secteur privé unissent leurs forces pour faire de l’éducation une priorité absolue à tous les niveaux.

Le directeur pays de KOICA a également souligné : « Je suis convaincu que grâce à ce projet, nous allons non seulement améliorer l’accès à l’éducation, mais également renforcer la qualité de celle-ci. Les enfants qui bénéficient de ces nouvelles installations sont les futurs leaders et bâtisseurs de ce pays. Ils portent en eux l’espoir d’un avenir meilleur pour la République Démocratique du Congo ».

Outre la construction de salles de classe, ce projet a mis à la disposition des élèves des fournitures scolaires (sacs à dos, manuels scolaires, cahiers, stylos, lattes, etc.) en 2024.

Ce projet, d’un financement total de près de 7,2 millions de dollars américains, vise à contribuer à l’amélioration des acquis scolaires des enfants et à assurer un enseignement primaire équitable et de qualité dans 108 écoles primaires des sous-divisions éducationnelles de Nsele 1 et Nsele 2, en offrant un environnement propice à l’apprentissage et en améliorant la qualité de l’enseignement primaire, notamment pour les filles. L’enveloppe du financement est de 6,5 millions de dollars pour la KOICA, et 0,7 millions de dollars pour l’UNICEF.

« Chaque élève a droit à un environnement d’apprentissage stimulant et propice à son développement. C’est avec une grande satisfaction que nous inaugurons ces infrastructures scolaires. L’UNICEF réaffirme son engagement à travailler aux côtés du gouvernement, et en particulier le Ministère de l’Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté pour offrir à chaque enfant, filles et garçons, sans distinction, les moyens de bénéficier d’une éducation de base de qualité », a déclaré le Représentant par intérim de l’UNICEF, Monsieur Jean-François Basse.

Grâce à ce partenariat, ce projet permet de contribuer à la politique de gratuité de l’enseignement de primaire lancée en 2019 par le Gouvernement de la RDC. Plus de 53 000 élèves dont 52% de filles, 968 enseignants, 108 directeurs d’écoles et 44 inspecteurs ont bénéficié directement de ce projet en 2024.

Pour rappel, la KOICA collabore avec l’UNICEF en RDC dans divers secteurs tels que la santé maternelle, néonatale et infantile, et l’eau, hygiène et assainissement.

Ce programme démarre une collaboration conjointe dans le secteur de l’éducation.

Prince Yassa




Préparation des athlètes pour le Tennis de Table: Le président de la FTTC sollicite le gymnase du Stade Tata Raphaël

Les pongistes congolais sont condamnés à retrouver leur niveau sur le plan international. Car, nombreux avaient intégré et occupaient de places enviables dans le ranking mondial de différentes catégories. Qu’en pense le nouveau comité de la FTTC ?

Se confiant à la presse concernant la préparation des athlètes pour les échéances proches, Didier Ngoma, président de la Fédération de Tennis de Table du Congo (FTTC) a déclaré qu’à « court terme, nous FTTC, sollicitons l’aide et le soutien du ministre des Sports et Loisirs. Qu’on ait notre gymnase en possession pour que les athlètes préparent la compétition dans des très bonnes et meilleures conditions. Comme projet à long terme, nous préparons la qualification aux Jeux Olympiques prévus aux USA et aussi organiser des championnats ; faire appel aux personnes vivant avec handicap. Et nous voulons aussi encourager les jeunes dans des écoles, universités et dans les maisons communales à pratiquer le tennis de table ».

 

Quid des échéances proches ?

Fataki Gudimba Michel, Secrétaire Général de la FTTC signale qu’une activité de tennis de table sera organisée ce samedi 18 janvier 2025 à l’école Ango Ango, dans la commune de Bandalungwa. Du 18 au 27 janvier 2025, il y est prévu un camp d’entrainement pour les espoirs, une formation des cadres sur le plan technique et une compétition des jeunes U13 et U15 mais aussi un festival scolaire.

Dans l’entretemps, sur le plan international, la RDC est attendue à une compétition internationale au mois de février 2025 en Tunisie, informe-t-on.

De Bonsambo