Kylian Mbappé, cinquième joueur le plus cher au monde

L’Observatoire du football CIES a établi son classement des joueurs ayant la plus forte valeur marchande. Kylian Mbappé se classe cinquième.

Quel footballeur est, en ce début d’année 2025, le plus cher au monde ? Dans sa lettre hebdomadaire, publiée mercredi, l’Observatoire du football CIES établit son classement des joueurs les plus « bankables ». Et selon cet organisme, qui se définit comme le « leader mondial dans l’évaluation scientifique des valeurs de transfert des joueurs professionnels », un seul international français se hisse dans le top 10.

Son nom ne vous surprendra pas: il s’agit évidemment de Kylian Mbappé. Arrivé cet été au Real Madrid, alors qu’il était en fin de contrat avec le PSG, l’attaquant tricolore se hisse au cinquième rang. Âgé de 26 ans et sous contrat jusqu’en 2029 avec les Merengues, l’ancien Parisien est estimé à 175,2 millions d’euros, ce qui le situe assez loin devant son coéquipier et compatriote Eduardo Camavinga, 23e avec une cote à 105,2 millions d’euros.

Le top 10 des joueurs les plus chers au monde

10. Rodrygo Goes

Sous contrat jusqu’en 2028 avec le Real Madrid, l’ailier brésilien (24 ans) possède une valeur de 141,3 millions d’euros, selon l’Observatoire du football CIES.

9. Phil Foden

Moins en vue cette saison avec Manchester City, où il est sous contrat jusqu’en 2027, le milieu offensif anglais (24 ans) garde une belle cote: 144,6 millions d’euros.

8. Cole Palmer

Le deuxième international anglais de ce top 10 n’est autre que Cole Palmer (22 ans), lié à Chelsea jusqu’en 2033 et estimé à 150 millions d’euros sur le marché.

7. Florian Wirtz

Seul joueur allemand du top 10, sous contrat jusqu’en 2027 avec Leverkusen, le joyau de la Mannschaft (21 ans) coûtera cher en cas de transfert. Sa valeur potentielle: 151,2 millions d’euros.

6. Bukayo Saka

Actuellement blessé, l’attaquant anglais (23 ans) est « la » star d’Arsenal, où il est sous contrat jusqu’en 2027. Un statut qui lui vaut d’être coté à 157,3 millions d’euros.

5. Kylian Mbappé

En s’engageant cet été jusqu’en 2029 au Real Madrid, l’attaquant français (26 ans) a vu sa valeur rebondir. Estimé à 175,2 millions d’euros, il se hisse dans le top 5 mondial.

4. Lamine Yamal

Malgré un contrat qui ne court que jusqu’en 2026 au FC Barcelone, le grand espoir du football espagnol (17 ans) est déjà valorisé à 180,3 millions d’euros !

3. Vinicius Jr.

Passé tout près du Ballon d’Or, l’attaquant brésilien (24 ans), sous contrat jusqu’en 2027 avec le Real Madrid, vaut 205,7 millions d’euros, selon l’Observatoire du football CIES.

2. Erling Haaland

La récente période creuse traversée par l’attaquant norvégien de Manchester City (24 ans), lié au club anglais jusqu’en 2027, ne lui a rien fait perdre de sa valeur: 221,5 millions d’euros.

1. Jude Bellingham

Le joueur le plus cher au monde appartient au Real Madrid. Il s’agit de son milieu anglais Jude Bellingham (21 ans), lié à la Maison Blanche jusqu’en 2029 et estimé à 251,4 millions d’euros.




Accord surprise entre le Barça et la Juve

Le FC Barcelone et la Juventus ont trouvé un accord de prêt inattendu ce jeudi.

Ce n’est pas encore officiel mais c’est tout comme: l’accord étant total d’ores et déjà entre le FC Barcelone et la Juventus pour le prêt de Ronald Araujo.

Selon les informations du journal italien La Repubblica, le défenseur uruguayen de 25 ans fait l’objet d’un deal de six mois, assorti d’une option d’achat qui sera certainement obligatoire puisque l’intéressé sera en fin de contrat blaugrana en juin 2026.

 

Une aubaine pour la Juve

Blessé cet été en préparation et à peine remis de sa lésion musculaire, l’international attaché à la Celeste vient de faire son retour à la compétition en Coupe du Roi, avec une passe décisive à la clef. Sa seule apparition officielle de la saison jusqu’alors.

Ronaldo Araujo est attendu la semaine prochaine à Turin pour passer sa visite médicale et parapher dans la foulée son nouveau contrat. Il renforcera ainsi une arrière-garde qui cette saison encore compte parmi les meilleures de Serie A mais qui souffre fatalement de l’absence longue durée de Bremer, sévèrement touché à un genou en octobre dernier.




Un Clasico en finale de la Supercoupe !

Le Real Madrid s’est qualifié pour la finale de la Supercoupe d’Espagne, ce jeudi à Djeddah, en venant à bout de Majorque (3-0).

Il y aura au moins trois Classiques cette saison pour le football espagnol ! Au lendemain de la victoire du FC Barcelone sur l’Athletic Bilbao (2-0), le Real Madrid ce jeudi a gagné sa place en finale de la Supercoupe d’Espagne. Cela en disposant dans sa demie de Majorque, dans un match qui a tardé à se décanter (3-0).

Malgré l’ampleur du score final, et une très nette domination, les hommes de Carlo Ancelotti ont dû patienter jusqu’à l’heure de jeu pour trouver la faille – par un Jude Bellingham à la précision chirurgicale face à un véritable mur majorquin sur la ligne de but (1-0, 63e). Un soulagement pou une fin de match beaucoup plus sereine.

Avantage Barça au palmarès

Dans le temps additionnel, ainsi, ce sont deux réalisations madrilènes de plus qui ont pu être observées. Un but contre son camp du malheureux Martin Valjent, d’abord (2-0, 90e+2), sous la pression de Kylian Mbappé, puis une banderille plantée par Rodrygo avant le coup de sifflet final (3-0, 90e+5).

C’est donc une affiche entre le Real et le Barça qui conclura dimanche à Djeddah cette Supercoupe d’Espagne 2025, comme lors des deux dernières éditions en date. Si les Catalans l’avaient emporté en 2024, gagnant là le trophée pour la 14e fois de leur histoire (3-1), la Maison blanche l’an passé avait pris sa revanche, inscrivant son nom au palmarès de la compétition pour la 13e fois (4-1).




Front militaire: Les FARDC tout feu tout flamme, Kagame isolé

Le rapport des experts des Nations unies sur la Rdc a mis l’eau au moulin des chancelleries internationales qui ne doutent plus sur la présence de l’armée rwandaise aux côtés des terroristes du M23. Une situation qui non seulement isole Kagame, mais aussi le pousse à disjoncter. Taiseux, Kagame est devenu du coup bavard, allant jusqu’à suspecter le médiateur du processus de Luanda. Au niveau du front militaire, nos forces loyalistes se portent bien et sont déterminées à récupérer tous les territoires occupés par les terroristes du M23, libérer les populations meurtries et chasser du territoire congolais ces terroristes de l’armée rwandaise.

Un Spécial Briefing Presse a eu lieu ce jeudi 09 janvier 2025 dans la salle de la Presse RTNC1 avec pour thème abordé : « Situation sécuritaire dans l’Est de la RDC : évolution des opérations de défense de la patrie sur les fronts militaire et diplomatique ».

Ce sujet a été co-débattu en long et en large par le Ministre de la Communication et Médias, et Porte-Parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, Coopération et Francophonie, Thérèse Kayikwamba Wagner et le Porte-parole des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, Général-Major Sylvain Ekenge Bomusa Efomi.

Dans son mot d’introduction, le porte-parole du gouvernement est revenu sur les axes militaires abordés au cours de la réunion de sécurité tenue le mercredi 08 janvier par le Président de la République. Également le rapport des experts de l’ONU qui démontre clairement l’engagement de Rwanda aux M23. L’aspect médiatique était également évoqué pour apporter le soutien aux FARDC.

D’après le Porte-parole des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, le Général-Major Sylvain Ekenge Bomusa Efomi, nos forces loyalistes se portent bien.

“Elles ont bien évolué et occupent la totalité de la cité de Ngungu; l’ensemble de positions environnantes. Du côté de Masisi, les combats continuent. Sur l’axe Sake, elles ont réussi à déloger les terroristes sur leurs positions de hauteur de cette cité”, a-t-il indiqué, avant de préciser que l’ennemi a enregistré d’importants dégâts humains et matériels.

“Nous vous rassurons de la détermination sans faille des FARDC à mettre un terme à cette agression qui n’a que trop duré : 30 ans c’est beaucoup et ça suffit. Notre souci et notre détermination est de récupérer tous les territoires occupés par les terroristes du M23, libérer nos populations meurtries et chasser de notre territoire ces terroristes de l’armée rwandaise”, a-t-il souligné.

Pour sa part, la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, Coopération et Francophonie, Thérèse Kayikwamba Wagner est revenue sur le combat mené sur le front diplomatique. Elle a rappelé la descente aux enfers du Rwanda depuis le mois de décembre 2024. Lors du Conseil de sécurité où les USA et la Grande Bretagne ont fustigé la présence publique du Rwanda sur le sol congolais.

D’après elle, plusieurs pays dont le facilitateur angolais sont sortis de leur silence pour fustiger le comportement du Rwanda.

« L’isolement du Rwanda avait commencé depuis décembre, après le rendez-vous boycotté par le régime de Kigali. Les Etats-Unis d’Amérique et le Royaume-Uni se sont déclarés contre l’ingérence du Rwanda. Le Royaume uni a cité nommément le Rwanda dans la guerre en Rdc. Le Rwanda est donc condamné pour sa présence et son activiste en Rdc. Ce sont des symboles importants dans le cadre diplomatique », pense Mme Kayikwamba.

Un rapport accablant

La patronne de la diplomatie congolaise a souligné que le rapport des experts de l’ONU révèle la présence de près de 4000 soldats rwandais sur le sol de la RDC.

Elle a rappelé que ce rapport démontre qu’environ 150 tonnes de coltan sont exportés frauduleusement vers le Rwanda. A Rubaya, plus de 10.000 personnes travaillent pour l’extraction artisanale sous une administration imposée par la coalition des ADF et M23. Cette dernière prélève les taxes allant de 7$ par kilogramme de coltan générant au moins 800.000$ par mois.

“Ce rapport est extrêmement accablant pour le Rwanda et nous montre justement que cette campagne n’a rien de noble mais c’est plutôt le pillage de nos ressources minières”, a déploré la patronne de la diplomatie congolaise.

Et d’ajouter, nous nous demandons pourquoi il n’y a pas de sanctions contre le Rwanda, même si les relations entre Etat sont régies par le droit international. Elle a promis de démontrer le comportement du Rwanda qui est en contradiction avec ses engagements internationaux. « Nous menons un plaidoyer pour montrer les violations du droit de l’homme perpétrées par le Rwanda. Au même moment, nous nous demandons pourquoi d’autres pays ne réagissent pas, même devant les preuves fournies par les experts des Nations Unies. Nous allons démontrer qu’ils sont en train de manquer à leurs obligations internationales. Elle promet de dresser une liste d’individus à sanctionner », explique-t-elle, avant de préciser que la Rdc va tenir pour responsables tous ces pays pour leur silence, parce qu’ils ont permis au Rwanda de tuer les Congolais et de piller ses ressources naturelles. La diplomatie parle, elle réfléchit et raisonne pour assurer que nos intérêts vitaux sont protégés », pense-t-elle.

Conscientiser les journalistes

Pour Patrick Muyaya, nous avons un front diplomatique, médiatique, militaire et judiciaire. Il pense que si Apple a décidé de ne plus s’approvisionner dans la région, c’est à cause de l’activation des fronts médiatiques et judiciaires. Pour lui, cette guerre est celle de tous les Congolais. Contrairement à ses prédécesseurs, Félix Tshisekedi a une stratégie claire et il est hors de question que nous puissions ouvrir une brèche pour recycler les terroristes du M23 à travers un brassage.

Tout en conscientisant la presse, il n’a cessé de dire qu’avant d’être journaliste, on est des Congolais. Les 1ers défenseurs sont les Congolais eux-mêmes. Il les a conseillés à se méfier de tout ce qui se dit sur les réseaux sociaux. Selon Patrick Muyaya, le Rwanda aujourd’hui ne peut pas vivre sans piller les richesses de la Rdc. Mais on ne va plus laisser-passer une quelconque forme de manipulation de l’opinion par le Rwanda.

Qu’est-ce qui est fait et qui n’était pas fait hier pour que les FARDC soient victorieuses ? Le Générale Sylvain Ekenge explique que les prouesses sont là depuis toujours. C’est cette armée qui fait que le pays reste tel qu’il est. La guerre évolue toujours en dents de scie, mais la victoire sera congolaise, mentionne-t-il. A l’en croire, les Fardc sont déterminées et engagées jusqu’au sacrifice suprême. Il a révélé qu’il y a beaucoup de morts au Rwanda qu’au Congo. Au Rwanda, on ne montre pas les morts, on ne fait pas des deuils, preuve que les Fardc sont fortes, travaillent mais avec plusieurs menaces. Mais de gré ou de force, cette paix arrivera.

Le ministre de la Communication et médias a également expliqué pourquoi il a décidé de retirer les accréditations accordées aux journalistes d’Aljazira. C’est une porte d’entrée de la manipulation et de l’intrusion. C’est l’apologie du terrorisme. Pour la protection de notre opinion, il n’y a pas de place pour l’ambigüité, insiste-t-il.

Le Quotidien




Alerte : embouteillages dans tous les secteurs de la vie nationale ! 

Ce qui (nous) arrive à Kinshasa depuis le second semestre de 2024 au travers des embouteillages n’a rien de phénomène. C’est la conséquence normale de la non-planification des dispositions à prendre absolument pour les prévenir, les éviter. En l’espèce, la première disposition est l’état du réseau routier, la deuxième la quantité et la qualité des véhicules en circulation, la troisième le nombre d’usagers en circulation quotidienne dans une mégalopole de plus de 15 millions d’habitants, ville sans tram ni métro, ni bateau et, pire, ni transport public par bus en nombre suffisant. Aucune Institution ne peut à ce jour prétendre disposer des données fiables, même approximatives…

Absence d’une politique d’urbanisation prospective

Kinshasa est une agglomération tentaculaire en ce qu’elle s’étend dans toutes les directions, sans respecter la moindre des règles d’urbanisme. Naturellement, la voirie ne suit pas.

Au cours de ces 64 ans et demi d’indépendance, le tracé routier n’a pas véritablement évolué. Les routes laissées par la colonisation sont les mêmes. On en veut pour preuve l’avenue Kabambare qui va de Barumbu à Lingwala (rond-point Démocratie, ex-Huileries). C’est un boulevard. De même, du même rond-point, l’avenue Nyangwe jusqu’au croisement de Libération (ex-24 novembre). C’est un boulevard. De là, l’avenue Sergent Moke tronçon Libération et Rond-point Socimat/GB. C’est un boulevard. Vient l’avenue de l’Union africaine de ce rond-point jusqu’à l’hôtel Diplomate. C’est aussi un boulevard.

Il est possible d’avoir un long boulevard du quartier Bon Marché à l’hôpital de Kitambo. Hélas !, au niveau de l’école Dr Shaumba, le complexe ecclésial de Philadelphie a rétréci la chaussée avec risque de voir d’autres riverains en faire autant.

Autre exemple : en 64 ans et demi d’indépendance, la rivière Ndjili ne compte que le pont routier du Bld Lumumba. Comparativement à Paris, la Seine en aligne 37 ponts ! Autre exemple également : entre le rond-point Ngaba et la bifurcation Triangle (entrée de la cité Mama Mobutu), l’avenue By Pass n’a que deux avenues parallèles : Kimwenza et, tout récemment aménagée, Elengesa. L’absence d’une politique d’urbanisation prospective est la cause principale des embouteillages dans la capitale.

Bref, le laisser-aller trop longtemps entretenu nous rattrape

Or, il n’y a pas que la voirie urbaine.

Il y a tous les autres secteurs de la vie nationale : santé, éducation, eau, électricité, alimentation, habitat, sécurité, justice, sports, tourisme, emploi, transport, Industrie, pouvoir d’achat, syndicat, parti politique, ONG, médias, télécommunications, minerais, commerce, tourisme, justice, élections, fonction publique, etc.

Déjà, faute de recensement général, un pays s’est volontairement mis dans l’impossibilité connaître sa propre démographie ! La dernière opération d’identification remonte à 1984. Celle lancée avec l’Onip depuis le 30 juin 2023 tarde à prendre forme.

A partir de cet instant, avouons qu’il y a navigation à vue dans tous les domaines nécessitant des statistiques fiables et viables.

En effet, comment peut-on planifier la construction des infrastructures de base sans en déterminer d’abord les besoins quantitatifs et qualitatifs ?

Quand, dans un Programme donné, le Gouvernement annonce la construction de 1000 écoles, de 2000 dispensaires, de 3000 mini-centrales hydroélectriques et de 4.000 forages d’eau, on doit bien se demander sur quelles données démographiques et géographiques se fonde-t-il dès lors que les réalités du territoire de Bokungu sont différentes de celles du territoire de Kole !

Conséquences multiples et multisectotrielles :

-embouteillages dans des centres d’éducation (salles de cours en surnombre de l’école primaire à l’université),

-embouteillages dans des casernes militaires,

-embouteillages dans les locaux de l’administration publique,

-embouteillages dans les centres santé,

-embouteillages dans les cachots et prisons,

-embouteillages dans les quartiers, les parcelles ou les maisons pour cause de proximité,

-embouteillages dans les églises,

-embouteillages dans les moyens de transport,

-embouteillages dans la desserte en électricité eten eau potable,

-embouteillages dans l’organisation du processus électoral,

-embouteillages devant les guichets des banques à chaque paie des fonctionnaires,

-embouteillages dans les organisations politiques,

-embouteillages dans les groupes armés,

-embouteillages dans les prix sur le marché,

-embouteillages dans le trafic fluvial et lacustre,

-embouteillages même dans les insultes, toutes catégories sociales confondues.

Bref, le laisser-aller trop longtemps entretenu nous rattrape, mais alors de la mauvaise façon.

L’essentiel est de repenser le Congo

En effet, de 1960 à ce jour, le Congo a connu 5 changements de régime successivement avec Joseph Kasa-Vubu, Mobutu Sese Seko, Laurent-Désiré Kabila, Joseph Kabila et Félix Tshisekedi.

Aucun de ces changements n’a cependant obéi à la notion sacrée de continuité de l’Etat.

A l’exception peut-être de Joseph Kasa-Vubu entré en fonction en connaissant un peu plus l’état des lieux du pays hérité de la Belgique, aucun de ses successeurs ne peut prétendre avoir joui du même privilège.

Mobutu a pris le pouvoir sans avoir une idée exacte de ce qu’était la 1ère République. Mzee Kabila a pris le pouvoir sans savoir ce que le pays représentait. Joseph Kabila lui a succédé sans en avoir une idée exacte.

La petite expérience Fcc-Cach avec Félix Tshisekedi et Joseph Kabila a été gâchée, et on en fait les frais. D’ici à 2028, le successeur du chef de l’Etat en fonction pourrait vivre la même infortune. Ceci au niveau de la gouvernance institutionnelle.

Au niveau des entreprises, des établissements et des services publics, il y a la propension pour l’équipe sortante à cacher certaines réalités à l’équipe entrante, et pour celle-ci à se méfier de tout héritage. A commencer par soupçonner par avance de traîtrise l’expertise trouvée.

Résultat : les structures d’Etat sont obligées de vivre de rupture des programmes à chaque changement d’équipe dirigeante.

Au bout du compte, on se retrouve avec des embouteillages du fait de pléthore du personnel, de carence de locaux et de mobiliers, d’insuffisance de l’enveloppe salariale, de dispute autour des missions de service, etc.

Que faire alors ?

Ce qu’il faut faire, c’est de commencer par admettre que la RDC a tout d’un corps malade et que le phénomène “embouteillages”, en observation à Kinshasa, est la conséquence normale de tout manque de planification.

C’est bon, par exemple, de voir l’État préconiser le bétonnage pour les artères non adaptées au bitumage. Mais, a-t-on songé aux “embouteillages” que sont les inondations liées au changement climatique ? Certainement pas.

C’est qu’il faut alors faire, c’est aller à l’organisation d’une sorte d’États généraux de la République, peu importe la dénomination à lui trouver.

L’essentiel est de repenser le Congo. L’autre dirait, de ré-créer, de refonder le pays. On sent déjà le frémissement du corps dans le chef de ceux qui y voient un appel au dialogue ! Les embouteillages (lisez aussi embrouilles), ils en ont fait un double modus : l’operandi et le vivendi…

Omer Nsongo die Lema




Bientôt le fichier de paie des agents du secteur de santé assaini

Le fichier de paie des agents du secteur de santé sera bientôt assaini. C’est ce qu’indique le Bureau de la Coordination Nationale de l’intersyndicale de la Santé dans un communiqué parvenu à notre Rédaction, ce mercredi 08 janvier 2024.

« Conformément aux résolutions de la réunion du 30 décembre 2024 tenue au cabinet du Ministre des Finances, les travaux d’assainissement du fichier de Paie des agents du secteur pour élaguer les Agents non éligibles, notamment les fictifs, les doublons, les déserteurs, les décédés…vont commencer à la fin de ce mois de janvier 2025. Les travaux préparatoires y relatifs commencent très bientôt », peut-on lire dans ce document, qui souligne que les responsables des structures sanitaires qui se rendront coupables de tripatouillage des listes déclaratives seront sévèrement sanctionnées pour le reste de leur carrière, conformément à la loi et aux règlements d’administration.

L’objectif de cette opération d’assainissement est de récupérer l’enveloppe pour réajuster les différents barèmes et motiver ainsi ceux qui travaillent réellement.

« Disons-le ! Le plus grand ennemi du mensonge c’est le temps et le plus grand ami de la vérité, c’est le temps », ont commenté le Coordonnateur national de l’intersyndicale du secteur de la Santé en République démocratique du Congo, Jean-Fidèle Boyoo, et Juvénal Muanda, tous les deux chargés de suivi des dossiers.

Ils invitent, par conséquent, leurs collègues à demeurer vigilants et corrects tout en transformant les matières à la manière pour réussir avec des valeurs.

Prince Yassa




Retombées du Rebranding Africa Forum:                 Judith Suminwa saisie de l’intérêt des investisseurs pour la Rdc

La Première Ministre a reçu en audience, ce jeudi, Thierry Hot, président du Rebranding Africa Forum (RAF). Au cours de cette audience, Thierry Hot a fait part de la volonté des institutions de développement de plusieurs pays et entreprises à investir en RDC, dans des secteurs divers, tels que l’agriculture, les infrastructures et la transformation des produits locaux.

« Nous avons évoqué les retombées à court et moyen terme de la participation de la RDC à la 10ème édition de Rebranding Africa forum. De nombreuses entreprises sont intéressées à investir en RDC. Ces entreprises seront dévoilées après les accords », a-t-il fait savoir.

La participation de Judith Suminwa au RAF porte des fruits

Par ailleurs, Thierry Hot est revenu sur la participation remarquable de la Première Ministre à la 10ème édition de Rebranding Africa Forum, tenue en octobre 2024, à Bruxelles. Pour rappel, lors de ce forum, la Cheffe du Gouvernement avait présenté les opportunités d’investissement en République Démocratique du Congo.

« Mon pays, la République Démocratique du Congo, offre alors des opportunités d’investissement exceptionnelles que je vous invite cordialement à explorer. Avec ses vastes ressources naturelles, sa biodiversité riche et son potentiel humain remarquable, la RDC est en passe de devenir un acteur clé de la croissance économique en Afrique. Elle regorge de minerais stratégiques tels que le cuivre, le cobalt et le lithium, essentiels pour les technologies de demain”, avait alors assuré Judith Suminwa Tuluka.

Rebranding Africa forum vise à promouvoir le développement économique et social en Afrique subsaharienne par le biais de prêts, de subventions et d’assistance technique.

La 11ème édition de RAF aura lieu du 09 au 12 octobre 2025 à Bruxelles. Invitée à cette rencontre, la RDC pourrait mettre en avant les atouts de son soft power.

Le Quotidien




Elimination des violences à l’égard des femmes et des filles: Arlette Mvondo appelle les médias à renforcer leurs rôles

La Représentante résidente de l’ONU Femmes au Sénégal, Arlette Mvondo, appelle les médias africains à renforcer leurs rôles dans l’élimination des violences à l’égard des femmes et des filles. Ce pressant appel a été lancé le vendredi 06 décembre lors de la clôture du Forum des médias, organisé par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) sous le thème : « Respect des droits humains et autonomisation des femmes et des jeunes filles »

D’un ton monté, Arlette Mvondo a souligné le rôle important que les médias doivent jouer dans la transformation des normes sociales et la dénonciation des violences faites à la femme et à la jeune fille.

A cet effet, elle a attiré l’attention de l’assistance dans l’accomplissement de cette transformation à laquelle les professionnels des médias sont désormais des acteurs et partenaires. « Vous êtes des acteurs essentiels et incontournables. Vos capacités à influencer les attitudes et comportements sociaux sont un levier puissant pour transformer les normes sociales et promouvoir une culture de respect, d’égalité et de justice sociale ».

Pour leur permettre de jouer réellement ce rôle de levier puissant, la Représentante résidente de l’ONU-Femmes a invité les participants à élaborer des stratégies de communication qui placent la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, le respect des droits des femmes et des filles et leur autonomisation au cœur de l’agenda médiatique. Parce que, a-t-elle souligné : « (…) chaque reportage, chaque article, chaque image peut contribuer à bâtir un monde où les femmes et les filles ne sont plus réduites au silence par la peur et la violence, mais où leurs droits et leurs dignités sont protégés et respectés ».

 

Le chemin à parcourir est encore long

Selon un rapport de l’ONU Femmes, toutes les dix minutes, une femme est tuée par un partenaire intime ou un membre de sa famille dans le monde. En Afrique de l’Ouest et du Centre, une femme sur trois subit des violences basées sur le genre. Les mutilations génitales féminines, les mariages précoces, les violences sexuelles et domestiques continuent de priver des millions de femmes et des filles de leurs droits fondamentaux.

Malgré les progrès réalisés, les défis, mieux, le chemin à parcourir est encore long. Les défis sont encore énormes mais pas impossibles à être relevés, particulièrement en ce qui concerne les normes sociales qui continuent de perpétuer les violences à l’encontre des femmes et des filles.

« Nous avons besoin de vous les médias pour amplifier la lutte et pour faire en sorte que les violences faites aux femmes ne soient plus tolérées », a-t-elle déclaré, avant de plaider pour un financement accru afin de prévenir les violences et assurer la prise en charge des victimes ».

Profitant de cette tribune, la Représentante résidente de l’ONU Femmes a dénoncé l’insuffisance des budgets nationaux alloués à l’élimination des violences à l’égard des femmes et des filles soulignant que la question des violences basées sur le genre devrait être une priorité politique.

Enfin, Arlette Mvonde est convaincue que ce Forum marque le début d’une collaboration renforcée entre les médias et les organisations de défense des droits des femmes.

« Le chemin est encore long mais ensemble, nous pouvons changer les choses ». C’était sur cette exhortation pleine de sens qu’elle a fini son adresse.

Ce Forum des médias a été organisé avec l’appui de l’ONU Femmes et du Fonds français Muskoka du 04 au 06 décembre.  Au total 64 journalistes venus de 36 pays africains y avaient pris part.

Prince Yassa

 




Lutte contre le VIH/SIDA: Toussaint Ngundoli appelle le Gouvernement à s’engager réellement

Le Gouvernement congolais devra réellement s’engager dans la lutte contre la pandémie du VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme, qui sont financées malheureusement en grande partie par les partenaires extérieurs dont le Pepfar et le Fonds mondial.

Ce pressant appel a été lancé par le Coordonnateur national de l’Ong nationale « Jeunesse espoir » lors d’un entretien, peu avant la commémoration de la Journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA (Jms), édition 2024 sous le thème : «  Suivons le chemin des droits ».

« Chaque année, nous lançons un message au niveau national et international. Et donc, relativement à la thématique de la dernière JMS, édition 2024: « donner le leadership à la communauté », explique-t-il. « Je pense que l’Etat et ses partenaires devraient réellement s’y investir, travailler plus à la base là où il y a de problème. Parce que lors des interventions si on rate la base, c’est fini. Tout est biaisé. C’est nous qui sommes à la base. C’est nous qui travaillons avec les malades qui sont à la maison et dans les centres de santé alors que l’Etat et les partenaires ne les connaissent même pas. C’est nous qui sommes avec eux. Et donc, s’il faut vraiment donner le leadership aux communautés, il faut commencer par nous accompagner. Il faut faire respecter la Loi portant protection des PvVIH », a déclaré le Coordonnateur national de l’Ong « Jeunesse espoir », Toussaint Ngundoli.

Selon cet activiste, cette loi n’est pas respectée, parce que sur le terrain, quelques structures de prise en charge des Personnes vivant avec le VIH (PvVIH) font payer les services à leurs patients. « Ce qui est contradictoire à la loi, et n’est pas non plus acceptable lorsqu’on sait que la plupart des patients qui fréquentent ces structures n’ont pas assez de moyens ». Un cri de détresse, qui doit interpeller tous les intervenants.

Le Coordonnateur national de « Jeunesse espoir » a poursuivi en ces termes : « aujourd’hui, les structures de prise en charge font payer la consultation aux PvVIH. C’est un problème sérieux pour le pays. Avec cela, comment nous allons arriver à supprimer la charge virale, comment nous allons continuer à maintenir les PvVIH dans le traitement parce que la plupart n’ont pas de moyen pour payer la consultation et payer parfois pour d’autres services. (…) le président de la République doit s’engager réellement pour la lutte contre le VIH/SIDA, la Tuberculose et le Paludisme sinon si on nous laisse cette situation perdurer demain lorsque les partenaires vont partir, les PvVIH, les tuberculeux vont se prendre en charge avec tous les risques pendant qu’il y a un gouvernement.  Nous demandons un accompagnement significatif du Gouvernement et des partenaires qui appuient surtout nous, les organisations des personnes vivant avec le VIH ».

Prince Yassa




Réflexions sur les relations Chine-Afrique: Un partenariat de prospérité partagée

Alors que le Ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, entame sa visite en Namibie, République du Congo, Tchad et Nigeria du 5 au 11 janvier, la tradition bien établie des ministres chinois de commencer l’année par une visite en Afrique prend un sens renouvelé. Maintenue depuis 35 ans, cette tradition illustre le profond respect et l’importance stratégique que la Chine accorde à son partenariat avec l’Afrique.

Les relations entre la Chine et l’Afrique dépassent la simple diplomatie ; elles incarnent une vision de prospérité partagée. Lors du récent Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC) à Pékin, les nations africaines ont bénéficié d’une plateforme unique pour examiner les engagements politiques, économiques et sociaux à une échelle mondiale. La visite de Wang Yi peut être perçue comme une continuation des engagements pris lors du FOCAC, assurant leur traduction en actions concrètes pour le développement durable de l’Afrique.

Le Rôle de l’Afrique dans la Stratégie Globale de la Chine

L’Afrique joue un rôle central dans la stratégie globale de la Chine. Le continent offre des ressources naturelles essentielles, telles que le charbon d’Afrique du Sud, le minerai de fer du Gabon, le bois d’œuvre de la Guinée équatoriale et le cuivre de la Zambie, qui alimentent les industries chinoises.

Avec une population africaine prévue à 2,5 milliards d’ici 2050, le continent représente également un marché en pleine expansion pour les produits chinois.

En se positionnant comme un centre mondial du commerce et de l’innovation, l’Afrique peut tirer parti de ses partenariats avec la Chine pour catalyser cette transformation. Ces collaborations ne sont pas unilatérales ; le soutien de l’Afrique aux initiatives multilatérales de la Chine renforce également l’influence de cette dernière dans les institutions internationales, comme les Nations Unies, favorisant ainsi un ordre mondial multipolaire.

Les Axes Clés de Coopération

La coopération économique est au cœur des relations sino-africaines. Au cours des deux dernières décennies, la Chine est devenue le plus grand partenaire commercial bilatéral de l’Afrique subsaharienne, avec des échanges commerciaux atteignant un record de 282 milliards de dollars en 2023.

Lors de cette visite, je m’attends à ce que les discussions portent sur le développement des infrastructures, les énergies renouvelables et le transfert de technologies. Des initiatives telles que la Belt and Road Initiative (BRI) visent également à intégrer davantage les nations africaines dans les cadres économiques mondiaux, en surmontant les barrières structurelles au commerce et en créant de nouvelles opportunités pour les produits africains.

Pour garantir des partenariats durables et équitables, les pays africains doivent prioriser la transparence, la gestion durable de la dette et la protection de l’environnement. Les investissements doivent générer des emplois locaux, transférer des compétences et offrir des avantages tangibles aux communautés locales.

Au-Delà de l’Économie : Échanges Culturels et Sociaux

La coopération sino-africaine dépasse les enjeux économiques. Les échanges culturels et interpersonnels jouent un rôle essentiel dans le renforcement de la compréhension mutuelle et de la collaboration. Ces initiatives bâtissent des ponts entre les langues et les traditions, permettant une coopération plus approfondie dans l’éducation, les arts et l’innovation.

Des organisations comme le Réseau de la Renaissance Africaine et de la Diaspora (ARDN) sont particulièrement bien placées pour servir de passerelle entre l’Afrique et ses partenaires mondiaux, y compris la Chine. À travers des initiatives telles que la Campagne Carton Rouge, qui lutte contre les violences basées sur le genre et promeut l’égalité des genres (ODD 5), l’ARDN favorise le dialogue et renforce les liens collaboratifs. Notre initiative Pathway to Solutions exploite les partenariats avec les entités des Nations Unies, les communautés locales et les réseaux de la diaspora pour promouvoir le développement durable.

Opportunités pour les Partenariats Sino-Africains

Les partenariats entre l’Afrique et la Chine renforcent la position de l’Afrique dans la diplomatie mondiale, offrant une plateforme pour défendre une représentation équitable dans les institutions internationales. En tant que Président de l’ARDN, je vois un potentiel significatif pour des efforts collaboratifs visant à autonomiser les femmes, les jeunes et les communautés marginalisées.

Les initiatives conjointes dans la santé, l’innovation numérique et les infrastructures peuvent amplifier le développement africain tout en répondant à des enjeux pressants comme le changement climatique, les crises sanitaires et les lacunes technologiques.

Impliquer la diaspora africaine constitue une autre opportunité cruciale. Les ressources, l’expertise et les réseaux de la diaspora peuvent stimuler les investissements et l’innovation sur le continent. Les partenariats avec la Chine qui favorisent l’implication de la diaspora dans le commerce, l’éducation et l’entrepreneuriat ouvriront de nouvelles voies pour la croissance de l’Afrique.

Regard Vers l’Avenir

Alors que la visite de Wang Yi se déroule, j’espère voir des accords prioritaires sur la création d’emplois, l’éducation et les énergies renouvelables, ainsi que des engagements envers l’adaptation climatique et l’allègement de la dette. Ces résultats permettront non seulement de relever les défis immédiats, mais aussi de jeter les bases d’un avenir durable et prospère pour l’Afrique et la Chine.

Cette visite est une occasion de renforcer les liens d’amitié, de favoriser le respect mutuel et de promouvoir une vision commune de prospérité. En adoptant la transparence, la responsabilité et la durabilité, l’Afrique et la Chine peuvent garantir un partenariat véritablement équitable et transformateur.

Par Dr. Djibril Diallo, Président et Directeur Général, Réseau de la Renaissance Africaine et de la Diaspora (ARDN)/ Prince Yassa.