Environnement économique extérieur : Nécessité de mettre en place un cadre de politique économique cohérent, solide et adapté

D’après la Banque mondiale, l’environnement économique mondial affiche une tendance à la stabilisation après plusieurs années des chocs successifs. Toutefois, indique l’évolution récente de la conjoncture économique au cours de la période du 13 au 20 décembre 2024, bien que les économies avancées semblent bénéficier d’une reprise, les pays en développement peinent encore à rattraper leur retard.

En effet, ces pays sont confrontés à un environnement économique de plus en plus complexe, marqué par des contraintes majeures, notamment celles liées à la montée des tendances protectionnistes, à la réduction des marges budgétaires et la numérisation.

Pour ce qui est des tendances protectionnistes, leur montée observée ces dernières années conduit à la restructuration des chaînes de valeur mondiales et à la fragmentation des échanges commerciaux. A ces tendances s’ajoutent également les risques d’intensification des tensions géopolitiques.

Concernant la réduction des marges budgétaires, elle est consécutive aux crises récentes ayant affecté les économies en développement, notamment la crise financière mondiale, la pandémie de Covid-19 et le choc sur les prix des produits de base. Ces crises ont réduit la capacité des autorités à assurer les services publics face à une demande en constante augmentation.

S’agissant de la numérisation, les avancées technologiques rapides sont de nature à remodeler le paysage économique, rendant obsolètes les réformes politiques traditionnelles en faveur de la croissance et de la transformation structurelle.

C’est dans ce contexte qu’il est impératif que les autorités mettent en place un cadre de politique économique cohérent, solide et adapté, qui réponde aux défis auxquels les pays en développement fon

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« 2024 a été très cruelle pour ma famille et mon entreprise »

Vous avez été présents et disponibles dans tout ce qui nous est arrivé, à travers votre soutien, votre appui et vos prières.

Vous êtes parmi des femmes et hommes rares à trouver dans ce siècle où l’amour du plus grand nombre a diminué.

Voilà pourquoi au nom du Groupe de presse IMPACT NEWS, celui de la famille Ndanga et en mon nom propre, je vous exprime toute ma gratitude. Je prie au Seigneur Dieu de vous restituer toute la sollicitude dont nous avons été bénéficiaires de votre part.

J’en profite pour vous souhaiter les vœux les meilleurs pour l’année 2025. Vœux de bonheur, de bonne santé, de longévité, de stabilité et de promotion à tous égards.

Joël Cadet Ndanga, Journaliste, Éditeur Directeur Général.




DGI : Cérémonie de remise des chèques uniques aux retraités de 2017 et aux ayants droit

Ce lundi 30 décembre 3024 à l’hôtel Béatrice, à Kinshasa Gombe, a eu lieu une cérémonie officielle de remise des allocations complémentaires uniques à près de 183 agents de la DGI retraités de 2017 et ayants droit des agents décédés et élargies du fichier de la paie à partir du mois de juin 2024.

Cette cérémonie officielle initialement prévue pour le 27 décembre 2024 a finalement eu lieu lundi 30 décembre 2024. Les listings des personnes concernées et éligibles au bénéfice desdites allocations complémentaires uniques qui sont mises, par la caisse de solidarité des agents de la DGI, sont disponibles.

Cette cérémonie a connu la présence des directeurs centraux de la DGI, le directeur des grandes entreprises, le directeur de la DUI/K, les directeurs rattachés des impôts, les inspecteurs chefs de brigades de l’administration centrale et chef de pool de la DUI/K Limete, les chefs de divisions organiques de l’administration centrale et ceux de la DGE, le chef de division de la cellule d’études, les chefs de du CV IDIONS du siège de la DUI/K, le chef de centre des impôts de Kinshasa, les chefs des centres d’impôts synthétiques de la DUI/K, les permanents syndicaux et le bureaux de la délégation syndicale.

La cérémonie a commencé tard dans les après-midi par l’exécution de l’hymne national. Prenant la parole, le Directeur des ressources humaines, M. Issa Selemani a expliqué à l’assistance les raisons et la naissance d’une caisse de solidarité des agents DGI.

Elle a été créée le 22 décembre 2022 et alimentée par les cotisations mensuelles pour assister financièrement les agents de la DGI.

Selon le DRH, cette caisse totalise déjà 14 millions cinq cents mille dollars depuis 2023.

183 agents de la DGI nommément cités dont 3 hauts cadres, 40 cadres supérieurs, 127 collaborateurs, 22 cadres d’exécution et un huissier sont éligibles à ces allocations de la caisse de solidarité pour 2024.

Le président de la délégation syndicale de la DGI a demandé à l’assistance de se mettre debout pour observer une minute de silence en mémoire des agents de la DGI décédés.

La délégation syndicale de la Dgi avait posé ce problème à la haute hiérarchie pour la création de cette caisse dans le but d’assister les agents de la DGI à partir des cotisations retenues sur la prime de mobilisation et de contentieux avec bien sûr la quote-part de la DGI. Il a proposé la création d’une structure autonome pour octroyer des prêts à faible intérêt, avec comme devise : l’actif cotise le passif.

Le DG Barnabé Mwakadi qui est aussi un ancien syndicaliste a expliqué que c’est pour la première fois dans l’histoire de la DGI, qu’il existe une caisse de solidarité pour assister les agents.

D’autant plus que la mise à la retraite était ressentie par les agents comme une punition, il fallait y trouver une solution.

Pour le DG de la DGI, un agent qui arrive à la fin de sa carrière après 35 ans de loyaux services rendus à la nation, peut toucher 300 mille dollars à la caisse de solidarité des agents. Cette initiative combien l’oublie a été prise par le DG Barnabé Mwakadi en concertation avec la délégation syndicale de la DGI.

Une allocation complémentaire unique est rendue disponible par la caisse de solidarité pour permettre de faire face aux conditions difficiles de la vie après la carrière.

Alex Tutukala




Félix Tshisekedi accorde la grâce à certains condamnés

Le Président Félix-Antoine Tshisekedi a signé le 30 décembre 2024 une ordonnance portant mesures collectives de grâce. Cette ordonnance a été lue le 31 décembre à la télévision publique congolaise, la RTNC.

Cette mesure a été prise pour « marquer d’un sentiment particulier d’humanité, de pardon et de clémence la clôture de l’année 2024 ainsi que les festivités de nouvel an 2025 ».

Selon l’ordonnance, la remise de la peine restant à exécuter est accordée à toute personne condamnée à une peine de servitude pénale ou des travaux forcés inférieure à 5 ans par décision judiciaire devenue irrévocable à la date du 31 décembre 2024.

L’ordonnance a aussi fait allusion à la commutation de la peine de mort en celle de servitude pénale à perpétuité qui est accordée à toute personne condamnée par décision judiciaire devenue irrévocable au 31 décembre 2024.

Selon certains analystes, la décision du président Félix-Antoine Tshisekedi, bien qu’elle puisse être vue comme un geste humanitaire et un signe de clémence en période de fêtes, soulève plusieurs questions sur la portée réelle de cette mesure. Scientifiquement, on pourrait souligner que la remise de peine pour les infractions mineures, sans distinction des causes sous-jacentes des condamnations, peut manquer de cohérence dans le cadre de la justice pénale.

Politiquement, cette ordonnance pourrait être perçue comme un moyen de gagner du soutien populaire sans aborder les réformes structurelles nécessaires du système judiciaire. De plus, la commutation de la peine de mort en servitude pénale à perpétuité soulève des interrogations sur le respect des droits humains et sur la véritable réhabilitation des condamnés. Cette mesure risque d’être critiquée pour son opportunisme, en particulier en l’absence d’un cadre juridique solide garantissant une réelle réintégration des libérés.

Ne perdons pas de vue que notre justice est malade.




Petite histoire émouvante de Vainqueur, un petit garçon de trois ans vivant dans le camp de déplacés de Buhimba près de Goma

Un jour, Vainqueur a commencé à avoir de la fièvre et des éruptions cutanées. Sa mère pensait d’abord à un accès palustre, le paludisme étant l’une des maladies tueuses des enfants dans les camps, mais les symptômes se sont intensifiés et la situation s’est aggravée, mettant en péril la vie de son petit garçon.

Elle l’a amené d’urgence à la clinique du camp, où les médecins ont diagnostiqué un cas de Mpox. Vainqueur a été alors transféré à l’hôpital général de référence de Virunga, où il a été soigné, isolé pour éviter la contagion, et traité avec les médicaments essentiels. Dix jours plus tard, Vainqueur, qui semblait si fragile au début, était guéri et de retour auprès de sa mère, prêt à jouer avec ses frères.

L’histoire de Vainqueur illustre les résultats positifs de l’engagement de l’OMS et de ses partenaires en République démocratique du Congo. C’est aussi l’histoire de tant d’autres vies qui ont été sauvées et des sourires qui ont été redonnés en 2024.

À travers nos actions communes, nous avons non seulement amélioré les conditions de santé, mais aussi renforcé les liens de solidarité qui font de notre mission une réussite collective.

Nous tenons à vous exprimer toute notre profonde gratitude pour ce précieux partenariat. Grâce à vous, nous avons contribué à soulager les souffrances de nombreuses personnes en situation difficile.

Pour l’année 2025 qui se pointe à l’horizon, nous avons confiance en notre capacité à continuer à œuvrer ensemble pour de nouveaux succès, dans l’unité et la détermination.

C’est dans cette vision que le Dr Boureima Hama Sambo, Représentant résident, et l’ensemble du personnel de l’OMS en République démocratique du Congo vous souhaitent d’excellentes fêtes de fin d’année 2024 en meilleure santé.

Heureuse Année 2025,

L’équipe de l’OMS en RDC




Congo- Brazzaville : Denis Sassou N’Guesso a annoncé la création des premières unités des génies travaux en 2025   

Les premières unités de génie civil verront le jour en cette nouvelle année 2025 en République du Congo. Telle est l’annonce faite par le chef suprême des armées au cours du réveillon d’armes, le 31 décembre. A l’occasion, il a donné des orientations à la force publique. Instauré en décembre 1985, le réveillon d’armes est à son 39ème anniversaire.

Donnons les orientations à la force publique, après le rapport du chef d’Etat-major général des forces armées congolaises, le chef de l’Etat a reconnu les efforts consentis par la force publique durant les années 2023 et 2024 : « L’armée a exécuté avec efficacité ses missions permanentes … Il est heureux de constater dans les rangs des forces publiques qu’on observe de la discipline et de l’ordre. C’est dans ce cadre que s’accomplissent les missions ».

En rapport avec la formation évoquée par le Chef d’Etat-major général des FAC, le général de brigade, Guy Blanchard Okoï, dans le bilan de l’année qu’il a dressé, le président Denis Sassou N’Guesso a appelé à la poursuite de la formation des nouvelles recrues. « Pour 2025, je voudrais que cette formation des nouvelles recrues se poursuive avec rigueur », a-t-il instruit, avant d’ajouter que soient en 2025, les premières unités des génies travaux. Le chef suprême des armées a, notamment, insisté sur l’ordre, la rigueur et la discipline au sein de la force publique.

Selon Denis Sassou N’Guesso les efforts seront consentis pour relever le défi économique du pays. « Nous allons tout mettre en œuvre pour tenter de relever la situation économique et financière de notre pays. Ainsi, le gouvernement fera tout ce qui est en son pouvoir pour soutenir la force publique et pour créer les conditions de travail et de vie au sein de cette force publique. Le gouvernement s’emploiera à améliorer la vie des troupes, a-t-il poursuivi.

Quant à la lutte contre la délinquance dans les grandes villes du pays, une mission prescrite à la force publique lors du réveillon d’armes de décembre 2023, le chef suprême des armées a estimé qu’elle demeure entière. D’où, son appel à la vigilance continue de la force publique dans la sécurisation des frontières et des grandes villes du pays.

« En 2025, les efforts seront encore consentis pour éradiquer le grand banditisme dans les grandes villes et à l’intérieur du pays. Ainsi, la vigilance doit être renforcée et le contrôle de nos frontières doit se poursuivre, afin qu’elles ne soient pas des passoires du banditisme », a déclaré Denis Sassou N’Guesso.

Par Roch Bouka/ Correspondant de la RTGA World au Congo.




François Mutombo baptise 2025 année « de la déclaration de l’homme de Dieu »

C’était à l’esplanade de la place Échangeur de Limete que les fidèles de la grande Communauté des Assemblées Chrétiennes Voici l’homme (CAC/VH) ont célébré la traversée, ce mercredi 1 janvier 2025. Mine de rien, cette mythique place qui n’était qu’un essai, a fait l’unanimité dans le chef de beaucoup de fidèles. Et le réveillon 2024-2025 a été plus qu’un succès, permettant ainsi aux enfants de Dieu de prier sans encombre, avec sons et lumières au rendez-vous.

Une nuit exceptionnelle où les chrétiens venus de quatre coins de la ville province de Kinshasa qui avaient pris d’assaut pour la première fois cet endroit, l’une des places mythiques de la capitale n’ont pas voulu loupé ce grand service spirituel pour entrer en beauté dans cette nouvelle année sous la bonne bénédiction de l’homme de Dieu et Représentant légal de cette grande vision, le Pasteur François Mutombo.

Prenant la parole, l’orateur du jour a voulu asseoir son enseignement par des témoignages poignants de ce que le Seigneur a opéré dans la vie de quelques personnes. C’est le cas d’une famille dont le premier diagnostic de l’enfant renseignait que son intestin était perforé et qu’il fallait une intervention chirurgicale urgente. Mais grâce à la prière de l’homme de Dieu, une autre échographie a démontré le contraire.

Le révérend François Mutombo avait ainsi baptisé 2025 «une année de la déclaration de l’homme de Dieu ». Ceci veut tout simplement dire que seule la parole de son serviteur, celui-là même qui a reçu un appel authentique,  va accompagner chaque enfant de Dieu au cours de cette nouvelle année en lieu et place de ce que diront les ennemis.

Pour bien faire comprendre son message, il a ainsi donné le livre de 2 Rois 4, 20-23. Il s’agit d’un récit de la Sunamite, une femme de Sunem qui a aidé le prophète Élisée en lui offrant de l’hospitalité et une chambre dans sa maison. En retour, Élisée a prophétisé qu’elle aurait un fils, même si elle et son mari étaient âgés. Plus tard, Élisée ressuscite son fils après sa mort subite.

Alors qu’à l’époque, personne ne pouvait voir l’homme de Dieu que pendant le Sabbat ou la nouvelle lune pour obtenir une déclaration ou une guérison, voir même un miracle de sa part.

Poursuivant son message, l’orateur du jour a souligné que si à la nouvelle lune les hommes de Dieu opèrent le miracle, alors à combien plus forte raison une nouvelle année ! Pendant que la nouvelle lune commence, l’homme de Dieu a le devoir de déclarer. « L’homme de Dieu authentique qui a l’appel de Dieu, il a le devoir quand la nouvelle lune réapparaît, de déclarer. Maintenant il y a plus que la nouvelle lune, il y a une nouvelle année qui vient de commencer, je me sens dans l’obligation de déclarer », explique le pasteur François Mutombo Voici l’homme.

Et d’ajouter que dans chaque famille, quand un enfant est né, on lui donne un nom. Il y a un enfant qui vient de naître aujourd’hui, cet enfant s’appelle 2025. Ainsi, on lui donne les noms de l’année de mariage, de la grandeur, de la fécondité, de la multiplication, l’année de succès et de gloire, etc. « Je jure au nom de Dieu et de l’alliance de la CAC/VH que ce peuple est béni, que l’année 2025 soit couverte de la lumière, de la grâce, de la paix et de bénédictions », dit-il.

Après cette grande activité de réveillon, les programmes des activités à la CAC/VH ont repris comme d’habitude, a dit le Représentant légal de cette église. Et ce, en attendant le programme de la dédicace de l’année 2025 qui va débuter le 11 janvier pour finir le 16 février 2025.




François Mutombo annonce le début de la dédicace de l’année 2025 du 11 janvier et au 16 février 2025

L’année 2025 sera dédiée à Dieu le 16 février prochain, c’est ce qu’a annoncé le Représentant légal et visionnaire de la Communauté des Assemblées Chrétiennes Voici l’homme (CAC/VH) le mercredi 1 janvier 2025 après la célébration de la traversée de l’année 2024 à 2025 organisée à l’esplanade de la place Echangeur dans la commune de Limete.

Le Pasteur François Mutombo qui va personnellement présider ce grand programme a précisé que ce service va couvrir une étape de 30 jours de sacrifice de jeûne et prière intense qui va débuter le 11 janvier et va se clôturer le 16 février 2025. A cet effet, les deux jours de la fin, soit du 15 au 16 février, un grand service sera organisé pendant les 2 derniers jours en dehors du siège national de cette communauté à un endroit qui sera communiqué dans les prochains jours par le numéro 1 de la Communauté des Assemblées Chrétiennes Voici l’homme.

Selon l’homme de Dieu, cette étape consacrée aux prières intenses pour sauver des vies va permettre à chaque enfant de Dieu de prendre suffisamment du temps pour implorer la faveur et l’accompagnement de l’Eternel durant cette année, car on peut entrer dans une nouvelle année sans la posséder. Raison pour laquelle il faut bénéficier de la de la faveur de Dieu, pense François Mutombo Voici l’homme.

Cette série de prière qui sera concomitamment organisée dans toutes les églises de la Communauté des Assemblées Chrétiennes Voici l’homme (CAC/VH) à travers le monde, va permettre à tout enfant de Dieu de prier pour implorer l’accompagnement de Dieu dans la réalisation de ses projets.

A cette occasion, l’homme de Dieu a invité les fidèles de partout où ils se trouvent de participer activement à ce programme spirituel qui consiste à bénir et remettre l’année 2025 entre les mains du Seigneur pour vivre sa bénédiction et neutraliser toutes les forces négatives qui se sont toujours levées pour contrer la bénédiction de quelques-uns parmi son peuple et amener l’échec dans le projet et entreprises d’un bon nombre de familles.




2024 : L’Inspection Générale des Finances (IGF) se distingue comme un pilier de la transparence en RDC

En 2024, l’Inspection Générale des Finances (IGF) s’est affirmée comme un outil de fierté nationale, renforçant la lutte contre les mauvais gestionnaires et les pratiques douteuses dans la gestion des finances publiques. Baptisée « l’année du renforcement de la lutte contre les antivaleurs dans la gestion publique », cette période a vu Jules Alingete Key, inspecteur général des finances-chef de service, assurer que la patrouille financière demeure le mode par excellence du contrôle des finances publiques, visant à positionner la République Démocratique du Congo parmi les grandes nations en matière de gestion publique.

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Pour comprendre l’ampleur de l’apport de l’IGF en 2024, il est pertinent de revenir sur le discours d’investiture du président Félix Tshisekedi le 20 janvier 2024. Il y mentionne la renégociation du contrat Sicomines, conduite par l’IGF, qui a rapporté jusqu’à 7 milliards de dollars américains à la RDC, somme investie dans les infrastructures pour désenclaver les provinces congolaises. Plus de 600 millions USD ont déjà été décaissés par la partie chinoise grâce à cette revisitation, permettant de lancer plusieurs travaux, notamment la rocade de Kinshasa, la construction de la route Kananga – Kalamba-Mbuji, la route Bukavu – Kamanyola, la route Mbuji-Mayi – Mwenze Ditu jusqu’au Lualaba, et bien d’autres.

En février 2024, comme annoncé par Jules Alingete, l’IGF a intensifié ses missions de contrôle. Une descente au Ministère de l’EPST, dans le cadre d’un dossier lié à la Dinacope ex-Secope, a ouvert une affaire qui a scandalisé l’opinion publique. Une vidéo virale montre l’ex-ministre Tony Mwaba tentant de bloquer la mission des inspecteurs de l’IGF, qui seront ensuite séquestrés et conduits manu militari devant la justice alors qu’ils exerçaient simplement leur travail. Ils seront rapidement relâchés, et cette affaire contribuera à l’éviction de Tony Mwaba du gouvernement, selon plusieurs sources crédibles. Cette affaire a mis en lumière la crainte désormais inspirée par les inspecteurs de l’IGF chez les ennemis de la bonne gestion.

Deux autres affaires scandaleuses ont secoué le secteur des finances publiques en RDC. L’IGF a révélé le décaissement de centaines de millions de dollars par l’État congolais pour l’érection de 1000 forages et leurs stations de traitement d’eau à travers la République, ainsi que pour l’installation de lampadaires le long de certaines artères de Kinshasa. Ces projets n’ayant pas abouti, l’IGF a mis en lumière les détournements impliquant l’ex-ministre des Finances Nicolas Kazadi, l’ancien ministre du Développement rural François Rubota et l’opérateur économique Mike Kasenga. La justice s’est saisie de la question après un tollé médiatique. Rubota et Kasenga ont été interpellés et attendent le verdict final. Mike Kasenga risque jusqu’à 20 ans de prison pour détournement des deniers publics, tandis que François Rubota pourrait écoper de 5 ans pour complicité. L’opinion publique reste perplexe quant à la disculpation de Nicolas Kazadi par la justice.

Mi-2024, l’IGF a constaté que certaines entreprises et établissements publics avaient maîtrisé les règles prudentielles de gestion et implanté la bonne gouvernance. En conséquence, l’IGF a décidé de retirer ses missions d’encadrement, tout en gardant un œil attentif sur les dépenses à haut risque.

En octobre, en présence du président Félix Tshisekedi, un nouveau bâtiment administratif de l’IGF a été inauguré. Baptisé « Immeuble Étienne Tshisekedi Wa Mulumba », cet édifice de 8 niveaux comprend plus de 150 bureaux personnels meublés, 6 salles de réunion, un amphithéâtre de plus de 250 places assises, des parkings aériens et plusieurs autres compartiments utilitaires.

Au cours du même mois, grâce à l’IGF, la RDC a été récompensée au niveau continental pour ses efforts dans la lutte contre la corruption, en se hissant à la direction du Forum des institutions étatiques africaines de lutte contre la corruption (FIGE). Le pays a été désigné pour occuper le poste de vice-présidence du FIGE, aux côtés de l’Angola qui assurera la présidence de cette organisation.

Malheureusement, l’IGF a été frappée par une douloureuse perte un mois plus tard. L’inspecteur général des finances-chef de service adjoint, Victor Batubenga, est décédé en Belgique des suites d’une longue maladie. De grandes funérailles ont été organisées à Kinshasa, et il a été élevé à titre posthume au rang de Commandeur dans l’ordre national des héros nationaux Kabila-Lumumba.

Toutefois, l’année 2024 s’est clôturée en beauté. Les efforts de Jules Alingete Key ont été reconnus par deux prestigieuses récompenses : le Prix d’excellence du Trophée Tombwama pour son efficacité dans la lutte contre la corruption, et la distinction de Personnalité de l’année du Sondage Les Points.

L’année 2024 a également été marquée par plusieurs séances de sensibilisation des différentes couches de la société sur les méfaits de la corruption et l’utilité de la lutte contre les antivaleurs dans la gestion des finances publiques.

Par Didier Mbongomingi




Ronaldo, Rahm, Messi… Les 10 sportifs les mieux payés de l’année

Retrouvez le classement des 10 sportifs les plus grassement rémunérés en 2024. On y trouve notamment 5 footballeurs et 3 basketteurs.

Il ne joue plus en Europe depuis qu’il s’est engagé en faveur du club saoudien d’Al-Nassr le 30 décembre 2022, soit bientôt 2 ans maintenant, mais il demeure le sportif le mieux payé en 2024. D’après la célèbre revue économique Forbes, Cristiano Ronaldo arrive en tête, comme l’an passé, et pour la 4eme fois, du classement des athlètes les plus grassement rémunérés de la planète avec 260 millions de dollars (239 millions d’euros). L’attaquant portugais a touché un salaire de 200 M$ de la part de son club et perçu 60 M$ grâce à ses contrats de sponsoring (Nike, Herbalife, Binance, Erakulis…).

À 39 ans, le quintuple Ballon d’Or est loin de l’Europe mais il continue d’empiler les buts en Arabie Saoudite et avec la sélection nationale portugaise qu’il compte emmener jusqu’à la Coupe du Monde 2026. CR7 devance le golfeur Jon Rahm qui prend la 2eme place et effectue un énorme bond de 26 places. Rémunéré 53 M$ l’an passé, l’Espagnol a rejoint il y a un an le LIV Golf, la ligue concurrente du PGA Tour financée par le fonds public d’investissement d’Arabie saoudite, et cumule 218 millions de dollars (198 de salaire et 20 en sponsoring).

Ronaldo, très bien payé en Arabie saoudite, encore devant

Le jeune golfeur de 30 ans s’immisce entre C. Ronaldo et celui qui était son grand rival durant leurs années de gloire au plus haut niveau : Lionel Messi. Parti du PSG pour l’Inter Miami il y a un an et demi, l’Argentin affiche des revenus de 135 M$ (124 M€). L’attaquant de 37 ans évoluant en Major League Soccer, la ligue de football américaine, affiche sensiblement le même total que l’année dernière (130 M$). Sur la 4eme marche de cette hiérarchie, on retrouve comme en 2023 le basketteur LeBron James avec 128,2 M$. Meilleur marqueur historique de la NBA et médaillé d’or l’été dernier aux Jeux Olympiques de Paris 2024, l’Américain des Los Angeles Lakers, qui fêtera ses 40 ans le 30 décembre, conserve un salaire important (51,4 M$) et plait toujours beaucoup aux marques.

Mbappé, de la 3e à la 6e place

Le quadruple MVP devance un autre basketteur : Giannis Antetokounmpo, la star des Milwaukee Bucks, chouchou des fans et des sponsors, rémunérée 111 millions de dollars (il était 11eme l’an dernier avec 87,6 M$). Sur la 3eme marche du podium en 2023 avec 120 M$, Kylian Mbappé est désormais 6eme avec des revenus qui ont légèrement baissé (110 M$). On trouve ensuite l’ancien partenaire du Français au PSG, Neymar (108 M$), et Karim Benzema (106 M$), deux autres footballeurs qui ont rejoint Ronaldo en Arabie Saoudite en 2023. Ce Top 10 est complété par Stephen Curry (102 M$), le basketteur américain des Golden State Warriors, et Lamar Jackson, le joueur de foot US qui a perçu 100,5 M$ (dont une prime de 72,5 M$ quand il a signé chez les Baltimore Ravens) selon les estimations de Forbes.