Hassan Wasswa, Mrisho Ngasa et McDonald Mariga confirmés comme assistants au tirage au sort du Championnat d’Afrique des Nations CAF 2024

À deux jours du tirage au sort de la phase finale du Championnat d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies (CHAN) 2024, la Confédération Africaine de Football (CAF) a confirmé la présence de trois légendes qui participeront à la cérémonie, avec un représentant de chaque pays hôte : le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie.

Le tirage au sort aura lieu le mercredi 15 janvier au Centre International de Conférences Kenyatta à Nairobi, au Kenya, à 20h00, heure locale (17h00 GMT / 19h00 heure du Caire).

Hassan Wasswa, Mrisho Ngasa et McDonald Mariga seront les trois légendes chargées de réaliser le tirage au sort de la huitième édition de la compétition, qui se déroulera du 1er au 28 février 2025.

Au total, 19 nations, dont les pays hôtes que sont le Kenya, la Tanzanie, l’Ouganda, ainsi que les champions en titre du Sénégal, participeront au tirage pour définir officiellement le programme du tournoi qui s’étendra sur un mois.

Wasswa, Ngasa et Mariga ont grandement contribué à l’élévation du niveau du football africain et ont marqué de leur empreinte le jeu dans leurs pays respectifs.

Hassan Wasswa, dont la carrière internationale s’étend sur plus d’une décennie, est un fidèle serviteur du football ougandais. En plus d’avoir porté 75 fois le maillot des Cranes, le milieu de terrain défensif a également évolué en Turquie et en Arabie Saoudite avant de prendre sa retraite en 2021.

Mrisho Ngasa, quant à lui, est considéré comme l’un des meilleurs joueurs à avoir émergé de la nation est-africaine. Centenaire en sélections, Ngasa est le deuxième joueur tanzanien le plus capé de l’histoire et le meilleur buteur de son pays avec 25 réalisations. Son parcours, qui débute en 2005, inclut des passages dans trois des plus grands clubs tanzaniens : Simba AC, Young Africans et Azam FC. Au-delà des frontières tanzaniennes, l’ancien attaquant a également joué pour Free State Stars en Afrique du Sud, avant de rejoindre Oman où il a évolué pour Fanja, puis de mettre un terme à sa carrière au Ndanda Sports Club.

Mariga a connu une carrière brillante, incluant un titre de Ligue des Champions de l’UEFA avec l’Inter Milan, ainsi que des victoires en Serie A et deux Coppa Italia. Il a également remporté la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA en 2010. Ancien milieu de terrain défensif, il a été le premier Kenyan à participer à la Ligue des Champions de l’UEFA et a également joué dans des clubs en Suède et en Espagne. Il a honoré 40 sélections avec l’équipe nationale du Kenya, inscrivant cinq buts. Il est le frère aîné d’une autre légende kenyane, Victor Wanyama.

Équipes engagées pour le Championnat d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2024 :

Kenya, Tanzanie, Ouganda (tous pays hôtes), Maroc, Guinée, Sénégal, Mauritanie, Niger, Burkina Faso, Nigéria, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo, Congo, Soudan, Zambie, Angola et Madagascar. Deux autres équipes seront confirmées ultérieurement.

Pour plus d’informations sur le Championnat d’Afrique des Nations TotalEnergies, rendez-vous sur www.cafonline.com




CHAN CAF/ Souleymane Diallo (Sénégal) : “On n’occulte pas notre manteau de champion d’Afrique”

Souleymane Diallo, le sélectionneur du Sénégal, insiste sur l’importance de ne pas se laisser submerger par la pression liée au statut de tenant du titre. Le tacticien évoque la préparation minutieuse et structurée de son équipe, à quelques semaines du coup d’envoi de la compétition. Il parle également de l’importance stratégique du CHAN pour le développement football local.

Successeur de Pape Thiaw, l’homme qui a conduit le Sénégal au titre de champion d’Afrique lors du CHAN TotalEnergies 2022 en Algérie, Souleymane Diallo porte aujourd’hui la responsabilité de défendre ce sacre continental. À quelques jours du coup d’envoi du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) CAF TotalEnergies 2024, il partage son état d’esprit, les préparatifs de son équipe et les enjeux de cette nouvelle édition.

Avec une riche expérience sur la scène continentale, Diallo est conscient des attentes placées en lui et en son groupe, composé en grande partie de nouveaux visages. Dans cet entretien exclusif, il revient sur la pression liée au statut de tenant du titre, l’importance stratégique du CHAN pour le football local, et sa vision des forces en présence. Le défi est immense, mais Diallo aborde cette compétition avec sérénité et méthode, prêt à écrire un nouveau chapitre dans l’histoire du football sénégalais.

CAFOnline.com : Souleymane Diallo, dans quel état d’esprit êtes-vous à quelques jours, du coup d’envoi du Championnat d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2024 ?

J’ai un très bon état d’esprit dans l’ensemble. Je pense que les garçons sont conscients de l’enjeu de cette compétition, mais il ne faut pas mettre devant l’enjeu de la compétition. Pour moi, le plus important, c’est le jeu d’abord, c’est la compétition elle-même. Il faudra l’aborder avec un très bon état d’esprit, une très bonne mentalité, mais surtout une mentalité africaine qui consiste effectivement à être d’abord serein, à identifier les obstacles pour pouvoir bien les aborder.

Comment se passe la préparation ?

Dans l’ensemble, très bien. Le plan programme qu’on a établi est en train de se dérouler normalement. Là, on est à notre quatorzième semaine, plus exactement, les phases de préparation des éliminatoires y compris. À partir du lundi 13 janvier, on va prendre les garçons en regroupement fermé. Nous allons y rester jusqu’au départ pour la compétition. On a vu un camp d’entraînement dans un pays limitrophe des trois pays organisateurs [Kenya, Ouganda et Tanzanie].

Le Sénégal est le tenant du titre. Est-ce que cela ajoute une pression supplémentaire ?

Non, pas de pression ! J’ai l’habitude de le dire. La pression, elle est importante dans toutes choses. Le plus important, il faut d’abord identifier la source de la pression. Si vous identifiez la source de la pression et vous identifiez la nature de la pression, pour moi, en ce moment, il n’y a plus de pression, mais il y a une prise de conscience de la situation. C’est vrai que le Sénégal est champion d’Afrique, mais n’oubliez pas que le groupe champion d’Afrique, ce n’est pas le même groupe actuellement. On n’a que deux rescapés [Serigné Koita et Aboudoulaye Dieng]. Donc, il faudra analyser fortement. Est-ce que le Sénégal vient avec ses champions d’Afrique ou bien le Sénégal vient avec le titre de champion d’Afrique ? Donc, il faut faire relever la nuance entre ces deux-là. Mais ce qui est le plus important, nous allons venir pour aborder cette compétition de la meilleure des manières, tout en ne pas occulter notre manteau de champion d’Afrique. Au contraire, cette prise de conscience de notre manteau de champion d’Afrique nous pousse à avoir une démarche beaucoup plus prudente, une démarche beaucoup plus sereine.

En quoi le CHAN est une compétition importante à vos yeux ?

Oui, le chan, c’est une compétition très importante. J’ai l’habitude de le dire aux journalistes. Déjà, le CHAN reflète le niveau de compétition de la nation proprement dite. Aujourd’hui, la particularité du CHAN, c’est qu’il prend en compte les joueurs évoluant dans le championnat local. Aujourd’hui, je dis à mes collègues qu’on représente le championnat lui-même, le championnat sénégalais, parce que le CHAN va refléter le niveau du championnat sénégalais. C’est pourquoi, pour moi, c’est une compétition particulière, une compétition très importante.

Vous étiez dans le staff technique de l’équipe sénégalaise aux Jeux africains. En quoi cette expérience panafricaine, continentale, a-t-elle pu vous servir et va-t-elle vous servir pour le CHAN ?

Je pense qu’aujourd’hui, j’ai une petite expérience africaine. Cette expérience panafricaine nous servira de support pour pouvoir aborder cette compétition. J’ai l’opportunité de faire plusieurs compétitions africaines et mondiales. Trois Coupes du monde juniors, trois Coupes d’Afrique juniors, deux Jeux africains. Je pense que nous allons nous baser sur ces expériences-là, sur ces compétitions africaines, pour pouvoir aborder de la façon la plus sereine possible cette compétition.

Hormis le Sénégal, quelles sont les équipes qui peuvent prétendre à la victoire finale ?

Aujourd’hui, il va être très, très difficile de prononcer sur les équipes.Vous conviendrez bien entendu avec moi, qu’en Afrique aujourd’hui, toutes les équipes travaillent. Aujourd’hui, les équipes sont très, très, très rigoureuses, tant sur la démarche de l’entraînement, mais aussi sur la gestion, parce que la performance sportive est constituée de deux paramètres essentiels. Il y a les facteurs externes et les facteurs internes. Aujourd’hui, en Afrique, les gens commencent à travailler, à tenir en compte ces deux facteurs-là. Auparavant, on se limitait uniquement aux facteurs internes de la performance. Aujourd’hui, la plupart des équipes africaines travaillent sur leur environnement. Donc, il va être très difficile, à la limite suicidaire, de vouloir prononcer sur les équipes en amont.




Congo Angola : Sassou N’Guesso loue l’action João Lourenco dans la médiation de la crise à l’Est de la RDC

Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso a salué les efforts de S.E.M. João Manuel Gonçalves Lourenço dans la recherche de solution à la crise de l’Est de la RDC, à travers le processus de Luanda. Ainsi souligne le communiqué de presse sanctionnant la visite de travail du président angolais, les 11 et 12 janvier 2025, à Brazzaville.

L’un des points forts de cette visite de travail du président angolais à Brazzaville a été le tête-à-tête avec son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso, au cours desquels, les deux Chefs d’Etat ont eu un large échange de vue sur des questions bilatérales, régionales et internationales.

Sur le plan bilatéral, les deux Chefs d’Etat se sont réjouis de l’excellence des relations d’amitié et de fraternité qui existent entre les deux pays et ont salué les conclusions de la 25ème Sommet de la CEEAC, tenu le 18 octobre 2024 à Malabo, en Guinée Equatoriale.

Le Président Denis congolais a renouvelé ses salutations à Son homologue angolais, suite à ses efforts dans la recherche de solution à la crise de l’Est de la RDC, à travers le processus de Luanda. Il a encouragé Son Homologue à poursuivre la dynamique du dialogue en cours, tout en lui renouvelant son soutien.

Pour sa part, João Manuel Gonçalves Lourenço a édifié le Président Denis Sassou N’Guesso sur l’évolution de sa médiation et les initiatives à venir. Il a renouvelé son engagement à poursuivre sa mission dans le cadre du mandat de l’Union Africaine tout en l’encourageant dans sa mission à la tête du Comité de Haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye.

Sur le plan régional, les deux Chefs d’Etat ont exprimé leur profonde préoccupation face à la poursuite des combats à l’Est de la RDC, malgré le cessez-le-feu signé le 4 août 2024 et la dynamique des rencontres entre les délégations de la RDC et du Rwanda.

Les deux Chefs d’Etat ont exhorté les parties à maintenir et renforcer les initiatives favorables au dialogue et de faciliter et soutenir les efforts de la médiation. Exprimant leur préoccupation sur la situation humanitaire, ils ont lancé un appel à la Communauté internationale pour une assistance plus accrue en faveur de réfugiés et déplacés internes en République Démocratique du Congo.

Les deux Chefs d’Etat ont également échangé sur les grands rendez-vous de cette année 2025, notamment la perspective du renouvellement des Exécutifs à l’Union Africaine, à la CEEAC et à la CIRGL.

Par Roch Bouka/Correspondant de la RTGA World au Congo




Malaise dans le secteur des transports en commun à Kinshasa: Une rencontre entre le ministre des transports et une délégation de l’ACCO est prévue ce lundi à 15h

Une rencontre est prévue ce lundi à 15h à l’hotel de ville entre le ministre provincial des transports et une délégation de l’association des chauffeurs du Congo.

 

Il sera question, selon le président provincial de l’ACCO cité par l’Agence congolaise de presse, d’harmoniser les vues sur la méthodologie de sensibilisation à l’application de nouveaux prix de transport.

 

“Le ministre provincial des transports nous a convoqués aujourd’hui à 15 heures dans son cabinet pour que nous puissions harmoniser des vues. La grille tarifaire était déjà publiée. Nous commençons la sensibilisation en retard. Donc il faut chercher comment gérer l’état d’esprit des chauffeurs parce que c’est tout le monde qui en parle et il y a malheureusement des résistances chez certains”, a déclaré Bienvenu Kakule, président provincial de l’Association des chauffeurs du Congo.

 

Cette réunion est convoquée alors qu’un mouvement de grève a été déclenché ce lundi par les conducteurs des transports en commun. Ces derniers protestent contre la nouvelle grille tarifaire fixée par le gouverneur de Kinshasa, qui selon eux, ne tient pas compte de la réalité sur terrain.

 

Loup solitaire




Kinshasa : Les conducteurs de transport en commun déclenchent une grève

Les conducteurs de transport en commun ont déclenché un mouvement de grève ce lundi 13 Janvier 2024, qui paralyse quelques communes de Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo.

 

Réunis au sein de l’Association des chauffeurs du Congo (ACCO), les conducteurs protestent contre le nouvel arrêté signé par le gouverneur Daniel Bumba sur les prix des transports dans la ville de Kinshasa.

 

Ce lundi matin, de nombreux Kinois ont attendu en vain aux arrêts, espérant trouver un moyen de transport. Quelques motos et tricycles ont fait l’affaire.

 

Selon un conducteur contacté par la radio Top Congo FM ce lundi matin, les prix des courses fixés dans l’arrêté du gouverneur Bumba ne reflète par la réalité du terrain aujourd’hui. Il évoque notamment le mauvais état des routes et des embouteillages interminables.

 

Du côté de l’hôtel de ville de Kinshasa, le directeur de cabinet du ministre provincial des Transports a réagi en dénonçant ce qu’il qualifie de « grève sauvage », soulignant qu’elle n’a pas respecté les procédures légales.

 

Il a par ailleurs indiqué qu’une réunion entre le ministre provincial des Transports et la délégation des conducteurs est prévue au courant de la semaine.

 

Julio K.




Rabat : échange constructif entre l’ANGSPE et une délégation du ministère du Portefeuille de la RDC

Le directeur général de l’Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’Etat et de suivi des performances des établissements et entreprises publics (ANGSPE), Abdellatif Zaghnoun, a reçu, du 24 au 26 décembre 2024 à Rabat, une délégation de hauts responsables du ministère du Portefeuille de la République Démocratique du Congo (RDC).

 

Accompagnée par le Président du Think Tank “RDC STRATEGIE”, Bodom Matungulu, cette délégation, dont la visite s’inscrit dans le cadre d’une démarche de partage d’expériences et de bonnes pratiques en matière de gestion des participations de l’État, était composée du directeur de Cabinet du ministre du Portefeuille, Youyou Baende Bofota, et plusieurs autres experts du ministère, indiquent l’ANGSPE et le ministère du Portefeuille de la RDC dans un communiqué conjoint.

 

La réunion inaugurale de cette visite, présidée par M. Zaghnoun, a permis de remercier la délégation congolaise pour son initiative, qui a favorisé un échange fructueux entre les entités des deux pays frères sur leurs expertises, missions et défis communs en matière de gestion stratégique des participations publiques.

 

M. Zaghnoun a souligné que cette visite pose les bases d’une future coopération entre l’ANGSPE et le ministère du Portefeuille de la RDC, dans la continuité d’échanges similaires engagés avec d’autres pays du Continent.

 

Pour sa part, M. Matungulu a exprimé sa gratitude pour l’accueil chaleureux et la qualité des échanges avec l’ANGSPE.

 

Pour Mme Baende Bofota, cette mission va dans le sens de la mise en œuvre des conclusions des Etats Généraux du portefeuille de l’Etat organisés récemment en République Démocratique du Congo.

 

C’est dans cette optique, que la délégation a reçu mandat du ministre du portefeuille pour en apprendre davantage sur le fonctionnement du secteur des établissements et entreprises publics (EEP) au Maroc, afin de tirer parti de ses expériences.

 

Il s’en est suivi un échange de document, notamment celui relatif au protocole d’accord entre l’ANGSPE et le Ministère du Portefeuille de la République du Congo, en présence du Think Tank RDC STRATEGIE.

 

Ce document, qui sera transmis au ministre du portefeuille de la RDC, exprime l’intention des deux parties de renforcer leur coopération, en approfondissant les domaines d’échange existants et en identifiant des actions concrètes pour développer des relations durables.

 

Tout au long de la mission, l’ANGSPE a organisé plusieurs ateliers techniques au cours desquels les membres de la délégation congolaise ont pu échanger avec leurs homologues marocains sur des sujets clés.

 

Il s’agit de la mise en œuvre de la réforme du secteur des EEP depuis la création de l’ANGSPE, de la gouvernance des EEP du périmètre de l’ANGSPE, des enjeux et objectifs de la Politique Actionnariale de l’État, de la Réforme du cadre de la privatisation et des opérations de portefeuille et sur le capital, des restructurations et transformations des établissements publics en sociétés anonymes, de la consolidation des comptes de l’État actionnaire et l’évaluation des performances des EEP, de la gestion des ressources humaines et le déploiement organisationnel.

 

En clôture de la mission, une synthèse des principales recommandations issues des différents ateliers a été présentée des deux côtés




Dr Etienne Tshimanga : « L’OCC contrôle tous les produits fabriqués localement pour en déterminer la conformité »

Dans le cadre des activités de la 46ème édition de la Foire Internationale du Congo Kinshasa, plusieurs activités sont au rendez-vous. Il y a notamment les expositions, exposition vente des produits et services, conférences et rencontres promotionnelles pour ne citer que cela.

Ouverte depuis le 21 décembre 2024, la Foire Internationale du Congo Kinshasa a connu un temps fort le samedi 11 janvier 2025 avec l’intervention du Directeur Général de l’Office Congolais de Contrôle, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo. Ce dernier a animé une conférence-débat à la FICKIN sur le thème : « L’Office Congolais de Contrôle sur son apport dans le Commerce Extérieur et international ».

Dans son exposé magistral, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo retrace l’historique de ce grand établissement public à caractère technique et scientifique depuis sa création jusqu’à nos jours. Aujourd’hui, l’office qu’il dirige totalise 5O ans. Raison pour laquelle, le Directeur Général, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo a tenu à présenter cet organisme de conformité dont le rôle n’est plus à démontrer.

Le Dr Etienne Tshimanga a successivement présenté la cartographie de l’OCC où l’on constate que dans le cadre de la sécurité sanitaire de la population congolaise, et partant de son objet social qui est celui de procéder en tant que tierce partie à l’évaluation de la conformité, en l’occurrence : l’inspection, la certification, les essais ou analyses et la métrologie ; l’office est implanté dans toutes les provinces de la République Démocratique du Congo.

Le Directeur Général Etienne Tshimanga a édifié son auditoire sur les missions de l’OCC notamment le contrôle de tous les produits fabriqués localement, le contrôle de qualité de tous les marchandises et produits, à l’importation et à l’exportation au niveau du guichet unique, etc.

Le Dr Etienne Tshimanga a levé l’équivoque sur une situation qui crée la confusion dans l’entendement des communs de mortels. L’Office Congolais de Contrôle n’est pas un service de surveillance de marché. Lorsque le produit contrôlé par l’OCC à l’importation est mise en consommation sur le marché local, l’OCC n’est plus compétent pour agir.

Quant à l’apport de l’OCC dans le commerce , le DG Etienne Tshimanga a indiqué que la RDC étant membre des organisations régionales et internationales, l’OCC contribue en tant qu’organisme de conformité de l’Etat au contrôle de tous les produits fabriqués localement pour en déterminer la conformité, à la certification de la qualité des produits et systèmes de management en se référant aux normes NCD (Norme Congo Démocratique) en apposant la marque de conformité « certifié NCD » sur les produits .

Le Dr Etienne Tshimanga a terminé son exposé en faisant voir à son auditoire, le rôle crucial que joue l’OCC dans le développement socio-Economique et industriel de la RDC.

Le Quotidien




Crise libyenne: l’Algérie apporte son soutien à la médiation africaine conduite par Denis Sassou N’Guesso  

La médiation africaine conduite par le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso sous l’égide de l’Union africaine en dans la crise libyenne peut compter sur le soutient de l’Algérie. Le ministre d’État algérien, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf l’a déclaré à la presse, à l’issue de ses entretiens avec le président Denis Sassou N’Guesso, le 8 janvier à Brazzaville.

Le chef de la diplomatie algérienne a échangé avec Denis Sassou N’Guesso, notamment, sur la coopération bilatérale, les questions de paix et de sécurité en Afrique et dans le monde, ainsi que sur la persistance de certains conflits au nombre desquelles, la crise en Libye.

A propos de cette crise, le ministre algérien des affaires étrangères qui était porteur d’un message du président Abdelmadjid Tebboune à son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso a déclaré que son pays partage avec le Congo, une convergence de vues sur un possible règlement pacifique de ce conflit.

« L’Algérie, qui partage une convergence de vues avec le Congo sur le règlement de la crise libyenne, soutient la médiation africaine conduite par le président Denis Sassou N’Guesso. La situation en Libye reste difficile, mais je crois qu’Algériens et Congolais nous sommes d’accord sur au moins trois conditions indispensables pour le règlement de cette crise », a indiqué Ahmed Attaf à sa sortie d’audience.

Il s’agit selon le chef de la diplomatie algérienne, de la tenue d’un dialogue inclusif entre toutes les parties libyennes sans exclusion, de l’organisation d’élections sous double égide ONU-UA, garantissant leur légitimité et de l’arrêt des ingérences étrangères qui compliquent, selon lui, la résolution du conflit.

« D’abord, que le règlement de la crise libyenne est l’affaire de tous les Libyens. Le deuxième point, c’est que le dénouement de la crise libyenne sera l’œuvre d’un processus électoral. Troisième point qui nous relie, la nécessité de mettre fin aux interférences étrangères », a-t-il poursuivi à cette occasion.

Parlant des relations d’amitié et de coopération entre son pays et le Congo, Ahmed Attaf a indiqué que celles-ci se portent bien dans l’ensemble des secteurs concernés notamment, l’énergie, les mines, la géologie ainsi qu’en termes de formation. « Et il y a des perspectives qui sont actuellement examinées comme, par exemple, la réouverture de la ligne aérienne qui est sur notre agenda et à propos de laquelle nous avons des discussions entre nos ministères concernés », a annoncé l’homme d’état algérien.

La reprise des vols directs Alger-Brazzaville, initialement prévue pour le second semestre 2024, mais avortée, facilitera non seulement les échanges commerciaux mais aussi les contacts entre entrepreneurs et institutions des deux pays.

Les défis de l’Union africaine en cette année 2025 ont, également, été au cœur des entretiens entre le président Denis Sassou N’Guesso et le ministre d’État Ahmed Attaf. Il s’agit notamment de la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et de la représentativité de l’Afrique au sein du Conseil de sécurité de l’ONU.

Une fois mise en service, la ZLECAF pourrait ouvrir de nouvelles perspectives pour intensifier les échanges commerciaux entre le Congo et l’Algérie. Les volumes commerciaux estimés, actuellement, à 150 millions de dollars annuels, pourraient significativement augmenter grâce à ce cadre favorable.

Roch Bouka/Correspondant de la RTGA Wo

rld au Congo.




Caracas très engagée dans la lutte contre le fascisme 

En marge de la grandiose cérémonie d’investiture du Président Nicolas Maduro Moros du 10 janvier 2025, Caracas, capitale de la République Bolivarienne du Venezuela, a abrité le Festival Mondial de l’Internationale Antifasciste qui s’est tenu du 9 au 11 janvier 2025.

Au cours de ces assises, plusieurs résolutions d’importance capitale pour l’avenir du mouvement antifasciste international ont été prises.

Il est à noter que plus de 2 000 dirigeants de mouvements sociaux, de partis politiques, d’organisations culturelles et populaires, d’intellectuels, de peuples autochtones, de jeunes , étudiants, travailleurs, femmes, parlementaires, communicateurs et personnalités, venus de 125 pays de la planète ont courageusement exprimé leur ferme reconnaissance et leur soutien au Président constitutionnel de la République, le Bolivarien du Venezuela, Nicolás Maduro Moros, à l’occasion de son investiture en tant que leader légitime pour la période 2025-2031.

Parmi les résolutions votées, il y a lieu de retenir celles-ci pour l’année 2025 :

* Continuer à avancer dans l’organisation et la consolidation des sections de l’Internationale Antifasciste dans les pays, régions et continents pour articuler les luttes contre le fascisme depuis les territoires vers une plate-forme mondiale de lutte.

* Lancer le « Groupe de réflexion de l’Internationale antifasciste » appelé Forum de Caracas qui sera convoqué au cours du premier semestre 2025 en Grande Rencontre Mondiale des groupes de réflexion du Sud.

* Organiser le camp d’entraînement dit « Semilleros du Nouveau Monde », une initiative de mise en place d’École Mondiale approuvée lors de la Rencontre Mondiale des Jeunes Antifascistes. Ce programme vise à former les jeunes leaders engagés dans la construction d’un monde nouveau.

* Tenir une Rencontre internationale des écoles de formation politique du Sud.

* Lancer l’Internationale Féministe Antifasciste.

* Commémorer le 80e anniversaire de la défaite du nazisme en tant qu’occasion de réaffirmer la lutte pour la justice et l’autodétermination.

* Organiser le Congrès Antifasciste Mondial des Peuples Autochtones.

* Convoquer la Rencontre Mondiale des Juristes contre le fascisme en 2025, qui permettra d’établir des stratégies juridiques pour faire face au fascisme et à ses expressions similaires.

Comme on le constate, la République Bolivarienne du Venezuela est déterminée à vaincre définitivement le fascisme.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




Crise sécuritaire dans l’Est de la Rdc: Faut-il continuer à croire en l’Ouganda ?

C’est un secret de polichinelle dans le crise sécuritaire qui secoue l’Est de la République démocratique du Congo sur le rôle que joue le Rwanda aux côtés des terroristes du M23 de Bertrand Bisimwa et de AFC de Corneille Nangaa, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Kinshasa est donc en guerre contre le Rwanda qui a déployé ses troupes sur le sol congolais qui combattent aux côtés de la coalition M23- AFC.

Bien avant Kagame niait que son pays n’y était pour rien dans la crise sécuritaire dans l’Est de son voisin la RDC, quand bien même que cette dernière avait des preuves de la présence des troupes rwandaises sur son sol. Il a fallu que les experts des Nations unies le prouve dans plusieurs de leurs rapports pour que la communauté internationale sache que la République démocratique du Congo fait face à une agression rwandaise avant que les condamnations viennent de partout pour exiger à Paul Kagame de retirer ses troupes de la RDC.

Cependant, si pour le Rwanda les choses sont claires dans l’agression en RDC, ce n’est pas le cas d’un autre voisin de la RDC à savoir l’Ouganda, dont l’implication dans la déstabilisation de l’Est de la RDC est jusqu’à ce jour sujet à discussion.

Résultats mitigés pour l’opération Shujaa

En effet, dans le cadre de relations de bon voisinage, la République démocratique du Congo a toujours noué de bonnes relations avec l’Ouganda au regard des liens historiques que ces deux pays partagent depuis de longues années. C’est dans ce cadre que pour faire face à la menace commune qui guette leurs deux Etats, la RDC et l’Ouganda ont lancé depuis novembre 2021 l’opération conjointe au niveau de leurs armées respectives « Shujaa » qui vise à traquer et à neutraliser les forces démocratiques alliées des ADF, une rébellion ougandaise qui a élu domicile dans la région de Beni et de l’Ituri, responsables de massacres de civils congolais et d’attentats en Ouganda depuis plus de 10 ans.

Cette opération qui est à sa quatrième phase depuis son lancement a pourtant un bilan mitigé. D’un côté, elle a permis une certaine accalmie dans le secteur de Ruwenzori et les chefferies des Bashu et Watalinga territoire de Beni, la neutralisation de certains commandants et combattants des ADF, la destruction de certains de ses bastions et la libération de plusieurs otages. De l’autre, cette opération militaire n’a pas empêché les ADF d’élargir leurs zones d’intervention. Les ADF sont toujours actifs dans les territoires de Beni, Irumu et Mambasa. Et depuis mai 2024, les ADF ont, pour la première fois mené des actions dans le territoire de Lubero et ont commis une première incursion en territoire de Bafwasende en province de la Tshopo.

Depuis le début de cette opération militaire, la stratégie appliquée sur terrain semble s’orienter dans le sens de repousser les combattants ADF loin de la frontière congolo-ougandaise. Cela a été fustigé par plusieurs acteurs de la société civile qui observaient le manque d’opérations terrestres de ratissage après les bombardements des positions des ADF. Ces bombardements ont plus contribué à la dispersion de ses combattants, qui poursuivent leurs massacres. Ce bilan a été confirmé par le dernier rapport des experts des nations qui ont noté qu’autant la traque des ADF a permis également détruit des camps stratégiques, perturbé les chaînes d’approvisionnement des ADF et réduit considérablement leurs capacités opérationnelles, autant ces avancées militaires ont provoqué des tactiques de survie du groupe armé.

Les ADF ont multiplié leur mobilité, regroupé leurs membres dans des méga-camps moins nombreux mais plus isolés, et intensifié leurs attaques contre les civils. Les experts onusiens ont aussi précisé qu’une augmentation des meurtres, enlèvements et pillages, ainsi que des agressions ciblées contre le personnel et les infrastructures médicales. Ces actions ont accentué la pression sur les populations civiles des provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.

Ambiguïté sur le rôle de l’Ouganda dans le conflit de l’Est de la RDC

Bien que l’Ouganda soit en accord militaire avec la République démocratique du Congo dans la traque et la neutralisation des ADF, des questions se posent sur la sincérité de ses relations avec son voisin la République démocratique du Congo. Plusieurs voix se lèvent pour dénoncer le double jeu que joue Kampala. D’une part il est avec la RDC dans l’éradication des forces négatives qui constituent une menace pour leur sécurité commune, et de l’autre part, l’on dénonce le rôle qu’il joue dans la déstabilisation de l’Est de la RDC en pactisant avec les rebelles congolais.

Le dernier rapport des experts des Nations unies publié la semaine dernière en dit beaucoup. Ce rapport révèle que Thomas Lubanga Dyilo, ancien chef de milice en Ituri et premier condamné de la Cour pénale internationale (CPI), présenté comme autorité morale de groupe Zaïre ADCVI et allié de AFC de Corneille Nangaa, aurait facilité des transferts d’armes, des formations dans des camps à Tchanzu au Nord-Kivu et en Ouganda, ainsi que le redéploiement des combattants pour des offensives contre les Forces loyalistes congolais.

Le rapport indique que Lubanga s’est installé à Kampala, en Ouganda, en juillet 2024, où il a rencontré Corneille Nangaa, chef de l’AFC-M23, et d’autres responsables. La ferme d’Yves Khawa, située dans le district de Hoima (Ouganda) près du lac Albert, a été identifiée comme un point de transit pour les combattants et les armes. Ces activités incluent des formations militaires, dispensées par des instructeurs ougandais et rwandais, et l’organisation de mouvements logistiques à travers le lac Albert.

Par ailleurs, les experts rapportent que Lubanga a envoyé des émissaires pour réconcilier différentes factions armées en Ituri, notamment le groupe MAPI et le Zaïre/ADCVI. Bien que le MAPI ait choisi de maintenir son indépendance, il a accepté de collaborer avec la coalition AFC-M23. Ce rapprochement a permis de structurer une stratégie offensive commune visant les FARDC et de coordonner des activités dans les territoires de Djugu, Mahagi et Aru.

Les Nations unies soulignent que cette mobilisation, facilitée par des réunions régulières en Ouganda et le soutien logistique des réseaux régionaux, constitue une menace majeure pour la stabilité de l’Ituri et du Nord-Kivu. Le rapport met également en lumière le rôle d’Innocent Kaina, alias India Queen, un commandant influent du M23, qui collabore étroitement avec Lubanga depuis Kampala pour coordonner les activités des groupes armés. Bien avant, il a été démontré que l’occupation de la cité stratégique de Bunagana en 2022 a bénéficié d’un apport considérable de Kampala. Les experts onusiens sont désormais plus catégoriques, et ont attesté « du passage régulier de troupes, de véhicules et de matériel militaire du M23 et de la RDF sur le territoire ougandais ».

Kinshasa, naïf ?

A ce jour, le soutien ougandais au M23 est qualifié « d’actif ». « Des sources de renseignement et des personnes proches du M23 ont confirmé la présence d’officiers de renseignement militaire ougandais à Bunagana depuis au moins la fin de l’année 2023 pour assurer la coordination avec les chefs du M23, fournir de la logistique et transporter les chefs du M23 vers les zones contrôlées par le M23 », pointe le rapport. Les principaux leaders du M23, dont son chef militaire, Sultani Makenga « se sont rendus à Entebbe et à Kampala en violation de l’interdiction de voyager ». Il en est de même pour Corneille Nangaa, patron de l’Alliance fleuve Congo (AFC), la branche politique du M23, qui habitait récemment à Kampala et a « tenu des réunions avec des représentants de groupes armés congolais et des individus très proches du M23 ».

Pour de nombreux observateurs, les autorités congolaises ont été « naïves » d’avoir laissé entrer les troupes ougandaises à l’Est, sachant notamment que cette décision braquerait Kigali. Il est donc temps que Kinshasa puisse revoir, au-delà de sa coopération militaire dont les résultats sont mitigés, ses relations avec l’Ouganda qui semblent jouer le jeu de l’ennemi.

 

RSK