23 mars 2009-23 mars 2023 : 15 ans d’une guerre injuste des terroristes du M23

Ce jour-là… 23 mars 2009, le Gouvernement de la Rdc et la rébellion du CNDP [de Nkunda] signent, à Goma, l’Accord dit du “23 mars”, trouvant un terrain d’entente après plusieurs mois de combats. Sa non-application aboutira, 3 ans après, à la création d’une nouvelle rébellion, le “M23”.

Cet accord était le résultat de longues et âpres négociations menées tour à tour à Nairobi et à Goma, indique un récit fait le journaliste Freddy-Noel Tshiyoyo, qui souligne que ce fut le point d’orgue de plus de 2 ans de guerre au Nord et Sud-Kivu. L’accord fut signé à Goma sous la double facilitation de Olusegun Obasanjo et de Benjamin William Mkapa.

Les 2 personnalités chapotaient aussi le “Comité international de suivi” de la mise en œuvre dudit Accord. L’Accord de paix comportait 16 articles articulés autour de plusieurs principaux points, dont “La transformation du CNDP”, “La libération des prisonniers politiques”, L’érection du Nord-Kivu et du Sud-Kivu en zones sinistrées”, “La réforme de l’armée et des services de sécurité”, “La prise en charge par le gouvernement des blessés de guerre, des veuves et orphelins des ex éléments du CNDP”, etc.

Après signature de cet accord, le CNDP se transforma en parti politique et, en 2010, intégra l’Alliance pour la Majorité Présidentielle (AMP), jusqu’à son retrait en mai 2012. C’est en référence à cette date du 23 mars que fut créé en mai 2012, le Mouvement du 23-mars (M23)

Le M23 était essentiellement composé d’ex-rebelles du CNDP réintégrés dans l’armée congolaise, mais qui avaient estimé que le gouvernement congolais n’avait pas respecté les clauses de cet accord, signé le 23 mars 2009. A ce jour, les revendications sont restées les mêmes.