26 février 1885-26 février 2024 : 14 siècle de système de prédation instauré à la Conférence de Berlin, 139 ans de coalition mondiale contre le Congo
À l’initiative du chancelier Otto von Bismarck, s’est tenue à Berlin du 15 novembre 1884 au 26 février 1885, la Conférence de Berlin dont l’objectif principal était d’établir des règles officielles pour l’exploitation des richesses du bassin du Congo ainsi, que de l’Afrique de l’ouest par les puissances européennes. L’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, la Belgique, le Danemark, l’Empire ottoman, l’Espagne, la France, le Royaume-Uni, l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la Russie, la Suède-Norvège et les États-Unis ont donc participé à l’instauration d’un système dont la dernière phase se manifeste par l’actuel génocide des congolais perpétré par le bras de Kagame et qui a fauché plus de 12 millions de vies des congolais voici trois décennies.
La conférence de Berlin aboutit à la signature de nombreux traités européens qui délimitèrent les territoires coloniaux et influencèrent profondément l’histoire du continent africain. Durant cette période, les puissances européennes qui se disputaient les richesses et les territoires africains, stimulées par la découverte de ressources insoupçonnées, mirent sur pied le système de prédation en vigueur jusqu’à nos jours. .
Cela marqua l’organisation de la collaboration européenne pour le partage et le pillage de la richesse ainsi que la division de l’Afrique. Depuis, 139 ans jour pour jour ce 26 février 2024, ce système demeure en vigueur. Il ne semble donc pas logique d’attendre de la communauté internationale (États-Unis, France ou Russie pour ne citer que ces 3 pays), l’éradication de ce système dont ils sont tous bénéficiaires et initiateurs.
Il y a 139 ans, le 26 février 1885, par la création de l’Etat indépendant du Congo (EIC), la communauté internationale par la conférence de Berlin, livraient le Congo au roi des Belges. Considéré par les puissances mondiales de l’époque comme une terre sans maître, le bassin du Congo (à l’ottoman de l’immense continent noir qui a été partagé comme un vulgaire gâteau… « Sans que les habitants, pas plus que le ‘gâteau’, aient leur mot à dire ».
Scandale géologique aux richesses naturelles immenses, le Congo fait objet de toutes les convoitises de puissances mondiales
Arrosé par l’un des plus longs et plus puissants fleuve au monde avec un vaste bassin hydrographique, le bassin du Congo abrite 60% des forêts tropicales d’Afrique et est doté de l’une des plus riche biodiversité au monde ; 10% d’eau douce du monde, des lacs les plus poissonneux, les richesses du Congo ne pouvaient que susciter envie convoitise.
Une dizaine d’années avant la convocation de la Conférence de Berlin qui fut un moment clé dans l’histoire de la colonisation africaine, marquant le début d’une vague de signatures de traités et de l’installation durable de la présence européenne sur le continent, le roi Léopold II avait organisé à ses frais une conférence géographique à Bruxelles en vue de faire le point sur l’exploration de l’immense bassin du Congo, au centre de l’Afrique équatoriale.
Ce territoire aussi vaste que les Indes, était encore l’un des rares espaces de la planète encore libres de toute ingérence européenne, considéré comme terra nullius (« terre sans maître »).
Le roi belge ne songe à rien de moins que de s’approprier et coloniser ce territoire. Toutefois, les Français aussi avaient des visées sur lui surtout que Savorgnan de Brazza avait déjà conclu le 10 septembre 1880 un premier traité avec un chef de la rive droite du fleuve Congo. Au sud, les Britanniques et les Portugais sont en bisbille à propos de l’arrière-pays des implantations portugaises d’Angola et du Mozambique. Ces implantations médiocres contrarient le projet britannique de relier Le Cap au Caire par un ensemble continu de colonies…
Pour ne rien arranger, les Allemands eux-mêmes commencent à s’intéresser à l’Afrique noire, avant tout pour des questions de prestige. Le 24 février 1884, le Reich (Gouvernement Allemand)place sous sa protection les implantations allemandes du Sud-Ouest africain.
Deux jours plus tard, le gouvernement de Londres signe avec Lisbonne un traité par lequel il reconnaît la souveraineté du Portugal sur l’embouchure du Congo. Tollé chez les marchands anglais et protestations de Léopold II.
Le 24 avril 1884, le chancelier Bismarck s’entretient de l’Afrique avec l’ambassadeur de France Alphonse Chodron de Courcel et, pour la première fois, évoque une concertation internationale sur le sujet afin de mettre tout le monde d’accord.
Ainsi donc, pour réguler les pillages du bassin du Congo, la Conférence de Berlin a fait don de l’Etat indépendant du Congo au Roi Léopold II pour gérer en faveur de la Communauté internationale le bassin du Congo. Instaurant ce 26 février 1885 le système de prédation qui se perpétue à nos jours par le biais des organisations internationales, des bras séculiers dans les pays voisins ainsi que des vassaux internes constitués des traitres affairistes politico militaires.
Ainsi donc, tant que l’« Acte général » de la Conférence de Berlin ne sera pas abolis par les signataires à savoir Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Danemark, Empire ottoman( Turquie actuelle), Espagne, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Pays-Bas, Portugal, Russie et Suède, le système de prédation demeurera en vigueur.
Il est donc temps que les congolais se prennent en charge et comprennent que la liberté ne se donne pas mais s’arrache. Le congolais doit aussi comprendre pourquoi la phase actuelle de l’holocauste congolais (après les bras coupés de Léopold II et ses deux millions de morts) se perpétue dans l’inaction des USA, de la Russie, de la Grande Bretagne, de la France, de la Belgique etc… La raison est simple, ce sont eux qui ont instauré ce système et le perpétue par le bras séculier de Paul Kagame et autres traitres internes. 139 ans après, il est temps d’éradiquer ce système de prédation pour la renaissance d’un nouveau Congo.
Extrait de l’Acte général de la conférence de Berlin de 1885 qui instaura le système de prédation du bassin du Congo
« Au nom de Dieu Tout-Puissant, Sa Majesté l’Empereur d’Allemagne, Roi de Prusse, Sa Majesté l’Empereur d’Autriche, Roi de Bohème, etc., et Roi apostolique de Hongrie, Sa Majesté le Roi des Belges, Sa Majesté le Roi de Danemark, Sa Majesté le Roi d’Espagne, le Président des États-Unis d’Amérique, le Président de la République Française, Sa Majesté la Reine du Royaume-Uni de la Grande-Bretagne et d’Irlande, Impératrice des Indes, Sa Majesté le Roi d’Italie, Sa Majesté le Roi des Pays-Bas, Grand Duc de Luxembourg, etc., Sa Majesté le Roi de Portugal et des Algarves, etc., Sa Majesté l’Empereur de toutes les Russies, Sa Majesté le Roi de Suède et Norvège, etc., et Sa Majesté l’Empereur des Ottomans,
Voulant régler, dans un esprit de bonne entente mutuelle, les conditions les plus favorables au développement du commerce et de la civilisation dans certaines régions de l’Afrique, et assurer à tous les peuples les avantages de la libre navigation sur les deux principaux fleuves africains qui se déversent dans l’océan Atlantique; désireux, d’autre part, de prévenir les malentendus et les contestations que pourraient soulever à l’avenir les prises de possession nouvelles sur les côtes de l’Afrique, et préoccupés en même temps des moyens d’accroître le bien-être moral et matériel des populations indigènes, ont résolu, sur l’invitation qui leur a été adressée par le gouvernement impérial d’Allemagne, d’accord avec le Gouvernement de la République Française, de réunir à cette fin une Conférence à Berlin, et ont nommé pour leurs plénipotentiaires, savoir :
(Signe) V. BISMARCK, BUSCH, V. KUSSEROW, SZECHENYI, Comte AUGUSTE VON DER STRATEN PONTHOZ, Baron LAMBERMONT, E. VIND, Comte DE BENOMAR, JOHN A. KASSON, H. S. SANFORD, ALPH. DE COURGEL, EDWARD B. MALAY, LAUNAY , F.-P. VAN DER HOEVEN, Marquis de PENAFIEL, H. DE SERPA PIMENTEL, Comte P. KAPNIST, GILLIS BILDT.
26 février 1885 – 26 février 2024, cela fait donc aujourd’hui 139 ans jour pour jour que dure ce système de prédation et le pillage des richesses du Congo, arrosant la prospérité des multinationales et les économies des grandes puissances avec le sang des congolais. Kagame n’est qu’un garçon de course que le commanditaire peut changer à tout moment pour pérenniser le pillage. Il est temps de dire : CA SUFFIT !
Willy Makumi Motosia