9ème jeux de la Francophonie: Ultimes assurances de Muyaya, Kabulo et Kwandja

Comme annoncé par M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias, un Briefing Presse a eu lieu ce mardi 18 juillet 2023 sur le site des Jeux de la Francophonie au stade des Martyrs de Kinshasa. « Kinshasa prête pour les neuvièmes Jeux de la Francophonie » était le thème abordé à cet effet. Pour ce faire, M. Claude-François Kabulo Mwana Kabulo et Isidore Kwandja Ngembo, respectivement ministres des Sports et Loisirs, ainsi que le Directeur du Comité national de l’organisation des IXèmes Jeux de la francophonie (CNJF) étaient devant la presse pour donner l’évaluation et rassurer ainsi les uns et les autres.

Dans son intervention luminaire, M. Isidore Kwandja Ngembo, Directeur du Comité national de l’organisation des IXèmes Jeux de la francophonie (CNJF) a rappelé à l’intention du public qu’on est à 10 jours de l’organisation par la Rdc des 9è jeux de la Francophonie. « Nous nous attelons à mettre en place la logistique nécessaire en termes de l’accueil, l’hébergement, la restauration, le transport, etc. des jeux. Le Cnf a pour travail de lettre en place la logisti6necessaire: accueil, hébergement, restaurant, etc… », dit-il, avant d’ajouter qu’à ce jour, les infrastructures sont là pour accueillir les jeux.

Pour tous les autres aspects, indique-t-il, on a pris des dispositions nécessaires: le transport, aussi bien des athlètes que des différentes délégations. Pour la restauration, explique-t-il, on a installé un grand chapiteau et c’est là qu’on va organiser la cuisine pour les athlètes.

Il a rassuré aux uns et aux autres que les jeux ont déjà commencés. Et de poursuivre qu’on a déjà accueilli près de 200 athlètes qui sont logés à l’Université de Kinshasa. Par rapport à certains désagréments renseignés dans les réseaux sociaux, Isidore Kwandja rappelle que ça fait plus de deux ans que l’Unikin n’était pas habitée, à cause des travaux. C’est normal qu’il y ait des réglages à faire par-ci, par-là. Voilà pourquoi il souhaite que la population congolaise soit rassurée que la Rdc s’est préparée et est prête à accueillir les athlètes qui viennent des plusieurs pays francophones.

Dans son intervention, François Kabulo, ministre des Sports et loisir a rassuré les uns et les autres que les jeux auront bel et bien lieu à Kinshasa et que l’étape des inquiétudes est dépassée. Il a informé que dans quelques jours, la délégation congolaise va aller à l’Unikin, site désigné comme village de la Francophonie où elle sera logée.

« Le morale est très haut et les athlètes sont fiers de porter le drapeau national. Je vous confirme que les frais de participation sont en bonne voie. Il n’y a pas d’inquiétude. Toutes les dispositions sont prises et il n’est pas normal d’organiser les jeux sans y prendre part », rassure le ministre des Sports et loisir.

Et d’insister que c’est pour la première fois qu’on ait des telles infrastructures et cela ouvre la voie pour l’organisation d’autres compétitions. « Nous avons le gymnase omnisport, Tata Raphaël, l’Aréna… Même si on va glaner des médailles, mais on aura gagné en infrastructures. Maintenant, les portes sont grandement ouvertes pour tous les sportifs du continent et nous aurons la possibilité de récupérer les talents congolais», affirme-t-il.

Le Tata Raphaël est-il en quarantaine ?

En répondant à cette question, Isidore Kwandja, Directeur du Comité national de l’organisation des IXèmes Jeux de la francophonie (CNJF) affirme que le site Tata Raphaël est en train de se transformer du jour au jour. Ujana est un devenu un complexe sportif avec plusieurs activités : restauration et cuisine, centre d’accréditation, etc. A l’en croire, cet environnement est devenu un quartier sportif vivable.

A côté, ajoute-t-il, il y a le village lui-même qui va servir à d’autres activités. Le stade Tata Raphael n’est pas mis en quarantaine, mais est transformé. Le quartier Tata Raphaël est devenu un quartier sportif vivant. Les seules infrastructures que nous n’aurons pas à utiliser, c’est le village. Le gymnase sera utilisé, de même que la cuisine… Il y a le dispensaire pour ceux qui auront des problèmes de santé. Et Kabulo d’ajouter que le stade Tata Raphael va abriter le tournoi qualificatif, pendant que la finale se jouera au stade des Martyrs.

Dossier Chérubin Okende : Des journalistes inquiétés !

Le ministre Patrick Muyaya n’a pas du tout échappé à cette question qui intéresse tant les journalistes. Il s’agit de leur sécurité et de la protection des sources d’informations, dans un contexte particulier. En effet, certains parmi eux sont invités par des auxiliaires de la justice, pour des motifs divers. Parmi eux, il y a le journaliste Peter Tiani, dont on soupçonne qu’il sera interrogé au sujet de ses communications autour de l’assassinat de Chérubin Okende.

« Je n’ai pas été saisi ni par une institution ni par un journaliste. Il y a des journalistes qui sont aujourd’hui dans le viseur, parce qu’ayant annoncé l’enlèvement de Chérubin Okende ou le kidnapping. Il ne faut pas avoir peur, car nous voulons la manifestation de la vérité. Peut-être qu’un journaliste peut être considéré comme renseignant ! Il faut arriver à retracer les faits selon leur chronologie », explique Patrick Muyaya.

Lorsque j’ai vu le message, explique-t-il, j’ai contacté les respos6de de tous les services de sécurité. « J’ai reçu une réponse qu’on n’avait aucune trace. Et le matin, in a eu la mauvaise nouvelle annoncée aussi par les journalistes. Dans le souci de l’enquête, il est possible de demander la source… Depuis que je suis au ministère, la protection du journaliste est un pilier majeur », dit-il.

Et le ministre de la Communication et médias d’informer que les enquêtes ont commencé dès qu’on a commencé la découverte de la voiture. L’instruction a lieu au Parquet. Un Procureur de charge, l’auditorat militaire mis à contribution. Le président de la République a à ce sujet échangé avec le Premier ministre belge. Samedi matin, Rose Mutombo a saisi son collègue belge. Il est question de quelques formalités pour venir se joindre à l’équipe du Parquet. Tous ceux qui pensent qu’ils ont des éléments pour faire éclater la vérité, ils peuvent voir le Parquet et vous serez utile à l’enquête en cours.

La Rdc n’a pas de restaurants capables de nourrir 4.000 personnes dans une semaine ?

Avant de trouver un prestataire extérieur, indique Clause-François Kabulo pour nourriture 4.000 personnes pendant 14 jours. Dans l’organisation des jeux, il y a des dispositions prises en ce qui concerne la restauration qui est capital pour les athlètes.

Il faut se rassurer que la nourriture répond aux conditions exigées’, souligne-t-il, avant de préciser que nous avons l’obligation de nous rassurer si la nourriture plaît à tout le monde. La décision a été prise après consultation avec le comité. Si un athlète mangé quelque chose et a faut la diarrhée, il est éliminé et c’est la responsabilité collective. Il a aussi informé comment il a entamé la démarche avec un restaurateur sur place. Il n’avait pas suffisamment du matériel et il ne pouvait pas servir plus de 3.000 personnes par jour »

Au sujet des Assurance, M. Claude-François Kabulo Mwana Kabulo et Isidore Kwandja Ngembo, respectivement ministres des Sports et Loisirs a répondu que le système d’assurances dans notre pays est libéralisé et on va chez le mieux offrant, surtout qu’on n’est pas dans un système de monopole.

L’eau et l’électricité ne sont pas négligées et l’on apprend que Regideso a mis des gens là-bas jusqu’à la fin, de même pour l’électricité. Nous avons augmenté le nombre des citernes d’eau, de telle sorte que même s’il n’y a pas l’eau qui coule dans les robinets, que nous ayons de l’eau.

Concernant les équipements, il affirme que tout est là. « On a pris toutes les dispositions, mais aussi pour la restauration. A part les athlètes qui seront nourris par Vivendi, nous avons aussi un restaurateur local qui va s’occuper d’autres personnes au stade tata Raphaël.

Pour une appropriation des jeux

Un journaliste est revenu sur les stages des athlètes promis par le ministre des Sports, mais qui n’a pas eu lieu. « Il est vrai que nous avions prévu des stages bloqués dans le seul objectif de créer un esprit d’équipe », car on regroupe les athlètes pour leur permettre de se connaître, échanger et se fréquenter.

« On a voulu les placer à Abidjan, on a pris contact avec le centre sportif de Kintele. Ce vœu ne s’est pas concrétisé pour certaines raisons logistiques. Les fédérations ont continué à entraîner leurs sportifs. Nous avons entraîné les moins de 20 ans à Venus Hôtel. Les dispositions ont été prises pour que les Léopards s’entraînent. Il y a du matériel en route. Ils ne seront pas nus, mais habillés, précise-t-il.

François Kabulo a martelé que ce sont les jeux de la Rdc. « Vous devez vous approprier ces jeux et ne l’as avoir un esprit négatif. Tous ces jeunes gens sont déterminés à porter haut le drapeau de la RDC. La Francophonie sont les jeux de la jeunesse. C’est la relève que nous préparons. Soutenons la RDC pour améliorer le bilan. En Cité d’Ivoire, on avait gagné deux médailles. N’oublions pas que nous avons passé beaucoup de temps sans infrastructures. Maintenant que la RDC se réhabilite, la participation de la Rdc sera toute autre », pense-t-il.

Soulignons que les jeux de la Francophonie est un projet de développement, une responsabilité partagée. Il revient à la jeunesse d’utiliser à bon escient toutes ces infrastructures. Après les jeux, le comité a 6 mois pour préparer la transition et remettre les infrastructures au ministère des Sports. La maintenance des infrastructures, c’est aussi vous. Libérez cet espace réservé aux sportifs, interpelle le ministre.

Isidore Kwandja n’a pas un compte à la Banque centrale du Congo (BCC)

Un journaliste a voulu faire croire à la presse que c’est parce qu’on a retiré la signature du Directeur Isidore Kwandja Ngembo, que les travaux sont en train de patiner. « Je n’ai pas un compte à la BCC, mais le Cnjf à un compte dans une banque privée », rétorque-t-il. Et d’expliquer que lorsqu’on pays accepte d’organiser les jeux, il signe un cahier des charges et créé le Cnjf qui est l’intermédiaire entre le gouvernement hôte et l’Organisation internationale de la francophonie.

Il a l’obligation de rendre compte au gouvernement et à l’OIF. Chaque trois mois, il y a un auditaire qui passe pour auditeur. Après les jeux, on fera un bilan… Quand je suis arrivé au CNJF, j’ai demandé qu’on m’affecte les inspecteurs de l’Igf qui sont là jusqu’à aujourd’hui. Ma gestion est transparente. Ma rigueur a fait qu’il y ait ces infrastructures, se vante-t-il.