À Durban : Me Didier Mazenga prend part à la réunion bilatérale Rdc-Afriqeu du Sud et à la table-ronde ministérielle d’Indaba 2023
Me Didier Mazenga Mukanzu, l’homme choisi judicieusement par Félix Tshisekedi pour présider aux destinées du Secteur du Tourisme congolais, s’est rendu à Durban, en Afrique du Sud, précisément dans la Province de Kwazulu Natal depuis le samedi 06 mai 2023, pour représenter la Rdc à ces assises énumérées ci-haut. Dès son arrivée, il a de prime à bord, pris part à une réunion bilatérale entre la Rdc et la République Sud-Africaine, dans les installations d’ICC, salle Arena, à Durban. De là, le patron du tourisme congolais a rencontré Mme le ministre du Tourisme Sud-Africain, Patricia de Lille MP pour élucider les contours de ce secteur attractif. À l’en croire, « sa présence aux assises d’Indaba 2023 témoigne clairement de l’intérêt particulier que le Gouvernement congolais accorde au Tourisme, devenu de nos jours, un secteur essentiel à la promotion des économies mondiales.
Après leur tête-à-tête de près d’une heure, Me Didier Mazenga a fait savoir que leurs échanges ont tourné autour du protocole axé sur la promotion du Tourisme africain, lequel signé entre la Rdc et la RSA en 2016 et dont le Comité technique mixte a tenu sa 1ère réunion au mois de décembre dernier à Johannesburg. L’examen de ces matières issues de cette réunion permettra aux 2 parties de jeter les nouvelles bases solides de coopération, notamment dans le domaine du tourisme.
Me Didier Mazenga a tenu à souligner que le développement du tourisme durable ne rime pas avec l’insécurité. Sur ce, tout le monde sait que la partie Est de la Rdc, laquelle regorge de sites touristiques très attractifs, est tellement menacée par l’insécurité due à l’agression rwandaise.
C’était pour le Ministre congolais du Tourisme l’occasion de saluer la position favorable des hautes Autorités Sud-Africaines s’agissant la pacification de cette partie, poumon touristique de la Rdc qui va certainement booster les échanges dans ce secteur entre les 2 États. Pour lui, les échanges de ce jour permettront aux Experts des 2 États de se mettre résolument à l’œuvre afin d’assurer la mis en œuvre effective du protocole.
2ème temps fort
Me DMM a profité de l’occasion pour livrer la teneur du message de la Rdc à l’occasion de la Table -Ronde Ministérielle d’INDABA 2023.
Après avoir remercié vivement le Chef de l’État Félix Tshisekedi pour sa vision éclairée en matière du tourisme, il a salué l’initiative des échanges combien importants, lesquels ont permis aux participants de réfléchir ensemble sur l’avenir du tourisme africain.
De prime abord, il a apprécié, à juste titre, l’excellence des relations diplomatiques existantes entre la Rdc et la République Sud-Africaine.
Selon lui, leurs échanges ont tourné essentiellement autour de la question suivante : « Que peut faire l’Afrique pour relever son profil touristique et accroître le tourisme en améliorant le marketing des destinations et en investissant dans les infrastructures touristiques et l’accès aérien qui peuvent créer des emplois et stimuler la croissance dans les marchés émergents comme les pays des BRICS ? ».
Et d’ajouter que nul n’ignore que, du point de vue touristique, l’Afrique est un Continent d’avenir. Car, l’Afrique joue un rôle prépondérant sur l’échiquier international, ceci du fait que surtout de ses atouts et paysage touristique attractif et emblématique partant de son sous-sol, de son sol, de sa faune et de sa flore en passant par sa population très jeune.
Il a interpellé les siens en ces termes : « l’expérience de Covid-19 qui a failli paralyser le secteur touristique africain, pousse les parties à compter sur elles-mêmes par la mutualisation des forces.
La consolidation du tourisme domestique, la promotion et le développement des circuits intra régionaux intégrés sont des pistes qui devront guider le tourisme. Sans vouloir négliger le tourisme international qui dicte, en ce moment, sa loi sur le marché du tourisme, il devient impérieux, voir urgent d’asseoir les fondamentaux qui feront de l’Afrique une destination de choix.
Pour ce faire, il y a lieu de penser notamment ;- à la préparation du produit touristique africain, tout en se posant toujours les questions ci-après :-À quoi pense un touriste étranger quand il entend parler de l’Afrique? -À quel produit pense-t-il, à l’éco-tourisme? Au tourisme culturel ? Au tourisme gastronomique ? Au tourisme religieux?
Cette série de questions constituent les défis que l’Afrique est appelée à relever. Et pour cela, ils appartiennent aux décideurs africains de définir et améliorer les conditions d’accueil des touristes en vue de présenter au monde une meilleure offre africaine, et aussi en racontant l’histoire africaine aux autres. Me Didier Mazenga a clos son mot en invitant les participants à préparer de recevoir les touristes dans des conditions concurrentes et idéales et ce, en investissant dans les infrastructures d’accueil, dans l’aménagement des Sites tout en conservant l’originalité africaine. Enfin, il a invité les siens à réussir l’intégration régionale par une connectivité aérienne assurée. Selon lui, l’aboutissement du projet de l’UNIVISA contribuera sans nul doute, à cette intégration régionale tant voulue. En outre, toutes ces stratégies une fois bien agencées, favoriseraient la croissance économique, la création d’emplois et la lutte contre la pauvreté des populations africaines.
Ainsi, les marchés émergents des BRICS, bénéficiaires des retombées pourraient donc produire des effets induits sur l’ensemble du continent africain a-t-il conclu sur un ton rassurant.