A Kinshasa : Jean- Lucien Bussa lance les travaux de la 29ème Assemblée générale de l’Organisation africaine de normalisation
M. Jean- Lucien Bussa, ministre du Commerce extérieur, représentant le chef de l’État, a lancé ce mercredi 5 juillet au Fleuve Congo Hôtel, les travaux de la 29ème Assemblée générale de l’Organisation africaine de normalisation. Ces travaux qui se focalisent sur le thème : « Accélération de la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine » ont pour finalité d’atteindre une norme, un test, un certificat accepté par tous. Plus de 250 personnes prennent part à ces assises.
Disons qu’après les travaux des experts, les délégués des 43 pays membres de l’Association africaine de normalisation ont pris part au démarrage effectif des travaux de la 29ème Assemblée générale aux côtés des administrateurs de l’Office congolais de contrôle, du directeur général, le Dr Étienne Tshimanga, du Directeur général adjoint Christelle Muabilu, du Secrétaire général et du président de l’Arso ainsi que du ministre du Commerce extérieur Jean Lucien Busa, le représentant personnel du président de la République. Une occasion pour le patron de l’Occ de souhaiter la bienvenue à ses hôtes et de plancher sur les enjeux de cette rencontre.
Dans la foulée d’élocutions prononcées, le Secrétaire général et le président de l’Arso ont non seulement insisté sur la nécessité d’avoir des normes en Afrique, conformément à la volonté des pères fondateurs de l’Oua devenue aujourd’hui UA, mais également sur la nécessité de parvenir à une norme, un test, un certificat accepté partout.
En ouvrant les travaux au nom du président de la République Félix Antoine Tshisekedi, le ministre du Commerce extérieur Jean-Lucien Bussa a fustigé la faiblesse ou l’inexistence des normes en Afrique qui peut faire perdre un marché de 1 milliard 250 millions de consommateurs.
Et pour corser le partenariat dans le secteur de la normalisation, le Secrétaire général de l’Arso et le représentant de l’Institut britannique de normalisation ont signé un accord. Peu après, les participants ont visité les stands érigés sur place et qui exposent la variété des produits made in Africa, mieux fabriqués en RDC et qui nécessitent d’être commercialisés ailleurs.