A Kinshasa : La fondation Vodacom s’imprègne de l’évolution des femmes bénéficiaires du programme « je suis cap »

Lancé depuis 2022 par la fondation Vodacom, le programme « je suis cap » visant à promouvoir l’autonomisation des femmes vivant avec handicap grâce à M-pesa, le service financier mobile par excellence se porte à merveille et fait le bonheur des femmes bénéficiaires de ce projet. Plusieurs femmes sélectionnées par ce programme ont pu créer et gérer leurs petites entreprises avec plus de facilité et d’efficacité.

C’est dans le cadre de l’accompagnement et d’assurer la pérennité de leurs entreprises que la fondation Vodacom, actrice majeure dans le domaine de la transformation sociale a effectué ce mercredi 7 février 2024 une visite sur terrain pour évaluer les progrès des femmes bénéficiaires de ce programme « je suis cap ».

Anne Marie Itanda, une bénéficiaire de ce programme évoluant au croisement des avenues Kasavubu et Luozi dans la commune de Kalamu a été la première femme à bénéficier de cette visite. Après un échange fructueux avec la délégation de la fondation Vodacom, Anne Marie Itanda se dit avoir stabilisé son foyer grâce à ce programme.

« Depuis que j’ai bénéficié le financement de Vodacom, j’évolue très bien. Beaucoup de gens viennent faire leurs transactions chez moi et tout se passe bien. Nous, personnes vivant avec handicape, nous sommes fières de ce projet parce qu’aujourd’hui nous sommes autonomes. Nous ne dépendons de personne pour subvenir à nos besoins. Merci à Vodacom ».

Après la commune de Kalamu, la délégation de la fondation Vodacom s’est rendue dans la commune de Kasavubu au croisement des avenues Saio et Lenfu où une femme bénéficiaire de ce programme a été aussi visitée par la fondation Vodacom. Déborah Babapou Ntumba qui, après avoir accueilli la délégation avec joie, témoigne le bienfait de ce programme.

« C’était comme un rêve, mais aujourd’hui c’est devenu une réalité. Mes activités se déroulent bien. Grâce à Vodacom, je suis devenue indépendante et j’envisage d’ailleurs reprendre avec mes études universitaires. Ici, j’ai une forte clientèle. Je demande à Vodacom de m’appuyer davantage, car j’ai besoin d’aller plus loin avec mes activités.

Roliane Yulu, responsable de la fondation Vodacom s’est dite satisfaite de l’évolution de toutes les bénéficiaires de ce programme. « Je suis très fière de ces deux femmes que nous avons visitées aujourd’hui. Mais le but aussi de ces visites était de se rendre compte des difficultés qu’elles rencontrent au quotidien, pour savoir comment nous pouvons les aider à monter dans leurs business. Nous prévoyons d’ailleurs au courant de ce mois, la formation des femmes avec le FPM qui est aussi un grand partenaire qui voudrait vraiment nous accompagner dans ce projet et ensuite nous aurons la possibilité de leur rajouter un peu plus de moyens pour que leurs business arrivent à accroître », dit-elle.

Et d’ajouter que le programme « je suis Cap » concerne toute la Rdc. A Kinshasa, nous avons formé d’abord 500 femmes, au Katanga nous avons fait 100 femmes, 100 femmes au Maniema, 100 autres à Kolwezi, 100 à l’Equateur mais aussi 50 au Kongo Central. Nous allons faire la ronde de la RDC. Le but, c’est d’arriver à dire aux femmes qu’elles sont capables, qu’elles peuvent aussi exercer le même métier que tout le monde pourquoi ».

 

Et pour sa part, Anne Mubiala, Manager du projet « je suis cap » estime que les bénéficiaires de ce programme recevront une autre formation pour leur permettre comment gérer leurs affaires. « En tout cas, nous avons constaté que nos mamans évoluent avec leurs business. En tout cas leurs business prospèrent. Je suis vraiment contente parce que le projet que je gère en tout cas les mamans évoluent bien. Elles avaient commencé avec 275 dollars comme fonds de commerce, maintenant elles évoluent bien. On va continuer, on va faire la formation avec les mamans, leur apprendre comment gérer les finances qu’on met à leur disposition. La prochaine étape, on va faire la formation avec les femmes et à la longue prévoir un budget microfinance ».

Sachez que pour ce mercredi, plusieurs autres femmes concernées par ce programme « je suis cap » dans les communes de Ngiringiri, Limete et aussi ont aussi bénéficié de la visite de la fondation Vodacom.

Osée Kalombo