Accusé de meurtre de son épouse: Moussa Mondo condamné injustement

C’est par clameur publique des organisations féminines dans lesquelles appartiennent l’actuelle ministre de la Justice, que l’ancien vice-ministre aux Hydrocarbures a été appréhendé dans l’enceinte de CHIP peu après la mort de son épouse ce 14 avril 2024. Ses ennemis lui ont réglé les comptes en l’accusant faussement d’avoir tabassé et défiguré son épouse.

De son vrai nom Kradidja Malala souffrait du cancer de sang. Elle a été plusieurs fois transfusée de suite de cette maladie, comme l’atteste l’attestation de décès du médecin traitant.

Dans un pays où la justice est aux ordres d’un camp, le Ministère public qui le poursuivait en flagrance sans avoir la connaissance implicite des dossiers médicaux, s’est empressé de le condamner à 20 ans de prison pour n’avoir rien fait ni mis la main sur sa tendre épouse.

Voilà cette justice qui a fait taire tout le monde dans l’assassinat de Chérubin Okende où le témoin a révélé les noms de ses bourreaux mais, c’est auprès du PPRD que cette justice tribalisée s’est montrée prompte à condamner un innocent qu’on prive le droit de pleurer son épouse et de l’enterrer dignement.

Depuis l’avènement de l’UDPS, l’opinion nationale assiste à une justice de vengeance, de règlement des comptes, une justice cruelle contre la famille biologique de Joseph Kabila et contre les biens de la même famille, y compris ses frères et sœurs et d’autre part, une justice accommodante en faveur des véritables criminels et détourneurs de deniers publics. Une justice aphone aux mensonges d’Etat.

C’est ici l’occasion de solliciter de ce tribunal qui a rendu la sentence sans s’imprégner véritablement des dossiers médicaux de revoir cette peine aussi cruelle et injustifiée d’un homme qui n’a rien fait, qui a assisté son épouse pendant plusieurs mois de maladie. Cette justice devrait en réalité nous livrer les véritables assassins de Chérubin Okende qui se promènent librement plutôt que de montrer ses biceps à un membre et cadre du PPRD.

Oui ! Le pouvoir est éphémère, la justice de Dieu, la vraie justice rendra sa sentence même contre ceux à qui il a été donné le pouvoir de trancher équitablement et de manière impartiale.

Moussa Mondo pour ceux qui le connaissent, est incapable de lever la main sur cette créature qu’il a tant aimée. Hélas, au lieu d’être celle qui élève la nation, la justice congolaise malade dans le coma comme l’a si bien dit le Chef de l’Etat, nous offre un spectacle infernal et dégradant.

Oui ! Alexis Thambwe Mawamba n’avait-il pas raison lorsqu’il parlait de Trois V ? Voiture, Villas et Veste, entendue la corruption à grande échelle.

Le dossier Moussa Mondo atteste effectivement cet état de la maladie dont elle SOUFFRE. Sans s’imprégner au préalable du dossier médical, c’est la sentence cruelle qui est rendue dans une procédure d’urgence, sans même accès aux dossiers médicaux.

C’est ici qu’intervient la sagesse juridique du Roi Salomon : donner raison à celui qui en a, et condamner celui qui a tort. Malheureusement, en République Démocratique du c’est l’inverse au nom de trois V.

Libérez Moussa Mondo, il a la douleur de son épouse.

Pius Romain Rolland