Activités intenses aux Affaires étrangères
Rituel d’échanges entre la Ministre d’Etat, Ministre aux Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie. Thérèse Kayikwamba Wagner a échangé la semaine dernière, à l’hôtel du gouvernement, avec les ambassadeurs des pays membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
La Cheffe de la Diplomatie congolaise a fait le point de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC principalement.
Une question qui a été au centre de plusieurs événements récents, notamment la 6ème réunion ministérielle qui s’est tenue le 25 novembre dernier dans le cadre du processus de Luanda, la dernière visite du Comité des sanctions et la 1245ème du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine.
Elle a également évoqué la question du renouvellement du mandat de la Monusco et du retrait progressif de ses troupes de la RDC ainsi que le dernier sommet de la SADC.
Cette rencontre stratégique vise la mobilisation de la Communauté internationale dans ce processus de paix qui doit être suivi par tous afin d’intensifier les mécanismes d’alerte et de réactions rapides pour le bien-être des populations.
Ce même jour, la Ministre d’Etat a présidé une réunion ministérielle du Conseil de et de Sécurité par visioconférence en sa qualité de Présidente de cet organe pour le mois de Novembre 2024.
Cette réunion mensuelle qui avait comme thème « Débat sur les expériences et les enseignements tirés de la mise en œuvre du mandat du CPS » conformément à l’Acte constitutif de l’UA et au Protocole relatif à la création du CPS, a été ponctuée par une communication du Commissaire aux Affaires politiques, à la paix et à la Sécurité, BANKOLE ADEOYE.
Pour faire face aux défis actuels, le CPS doit s’inspirer des expériences et des enseignements tirés d’autres régions d’Afrique et doit pouvoir mettre en œuvre les différentes décisions prises.
Quatre principales recommandations ont été faites à savoir l’examen stratégique de la situation globale de paix et de Sécurité, la restauration de la primauté de la Diplomatie comme principal outil de règlement pacifique des conflits, la nécessité d’échanges réguliers entre le CPS et les autres interlocuteurs ainsi que la priorisation de l’alerte précoce et la réaction rapide.