Adieu chère Fatou Wembi

La mort, toujours elle, arrivant à pas de géant comme tout malheur du reste, vient de faucher à fleur d’âge, Fatou Wembi, la fille aînée de notre confrère, Steve Wembi. Ça toujours été très dramatique de perdre un être cher, de surcroit un enfant qu’on a engendré dans les conditions périlleuses de la Rdc. Ça toujours été une énorme souffrance de pleurer à distance le fruit de ses entrailles, lorsqu’on sait que certaines circonstances indépendantes de ta bonne volonté t’empêchent de descendre à Kinshasa. Car, chez vous, c’est chez vous, peu importe les conditions ! Que dire encore de cette peine, sinon, qui ne sait pas si la présence d’un père allait sauver la petite ? Que non, la jeune fille est partie si vite comme une flèche, et sans espoir de la retrouver un jour ! La petite est partie sitôt comme ce sacrifice suprême vécu par nombreux martyrs de l’intolérance politique.

Désormais, on ne verra plus Fatou Wembi et tous les projets qui étaient concoctés pour elle tombent dans l’eau. La mort étant irréversible, il ne nous reste plus qu’à encourager les vivants, notamment notre frère Steve Wembi et sa famille, qui ne pouvaient s’imaginer un tel drame en ce début de weekend. C’est ici que les chrétiens en profitent pour prévenir, mieux demander à quiconque d’être prêt, ne sachant ni l’heure, ni le jour où viendra le Seigneur. La nature elle-même n’a cessé de nous enseigner que la vie était trop courte et qu’il faut profiter de toutes les opportunités. Devant cette limite de la vie ou cette fatalité de la mort, faire du bien et vivre bien, c’est le conseil qui est donné à tous.

Comme l’a toujours si bien dit le pasteur François Mutombo Voici l’homme en reprenant des passages bibliques, dans la vie des chrétiens, il y a toujours des moments où vous pleurer et d’autres où vous êtes dans la joie. Difficile donc de dire que tel n’a jamais pleuré. Voilà qui doit interpeller tout le monde et le motiver à s’accrocher à Dieu qu’à autre chose. Et ce, conformément à Psaumes 84, 10 selon lequel : « Mieux vaut un jour dans tes parvis que mille ailleurs; Je préfère me tenir sur le seuil de la maison de mon Dieu, Plutôt que d’habiter sous les tentes de la méchanceté ».

Cher enfant Fatou Wembi, loin d’attrister les uns et les autres, ta mort doit offrir l’ouverture et beaucoup d’opportunités pour ta famille. Reposes dans la félicité céleste et que tes parents soient consolés !