Affaire invalidation des 81 candidats : “La Ceni n’a pas compétence d’invalider ou d’annuler les suffrages” (Cour Constitutionnelle)
C’est fini. Il n’y aura plus des jugements. Désormais ce dossier appartient au passé.
La Cour Constitutionnelle a finalement rendu jeudi 08 février, son arrêt sur les requêtes introduites par les candidats invalidés par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) à la suite du scrutin combiné du 20 décembre 2023.
La haute cour n’est pas restée indifférente face aux certaines déviations de la centrale électorale.
Lors de cette audience, la Cour a apporté quelques précisions.
“La Ceni n’avait pas compétence d’invalider les candidats ou d’annuler les suffrages, c’est la seule compétence des Cours et Tribunaux”.
Par ailleurs, la Cour Constitutionnelle a déclaré certains dossiers recevables mais non fondés et d’autres irrecevables. Elle a cependant confirmé l’invalidation des candidats dans les circonscriptions où les élections n’ont pas été annulées, car pour la Cour, l’on ne pourra plus organiser des nouvelles élections pour ces candidats.
“Ces candidats sont exemptés de toute poursuite judiciaire, simplement parce que les élections n’ont été annulées que dans les territoires de Masi-Manimba et Yakoma”, tranche la Cour constitutionnelle.
Les candidats invalidés, notamment, le Gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila peuvent exercer leurs fonctions ou postuler dans d’autres échéances électorales en toute quiétude, contrairement à des fausses informations que distillent certaines opinions d’éliminer dans la course le premier citoyen de Kinshasa, qui du reste , n’est pas condamné par la Cour Constitutionnelle.
Il faut dire qu’au total vingt-neuf (29) dossiers ont été déclarés recevables et non fondés. Pour d’aucuns, les candidats invalidés dont les dossiers ont été reçus, ont mérité d’être réhabilités d’où la Cour Constitutionnelle, qui s’est vue dans l’impossibilité d’ordonner la réorganisation des élections, a usé de sa sagesse pour laver malicieusement ces candidats invalidés irrégulièrement par la centrale électorale.
Jomik Wanga