Agression de la Rdc par le M23 : Thierry Tshia Mumayi Kabunda sensibilise la jeunesse à s’enrôler dans les Fardc
Face à l’agression de notre pays par les rebelles du M23 à l’Est de notre pays, l’ancien conseiller de Joseph Kabila en charge des Mines et énergie appelle la jeunesse à s’enrôler massivement dans les forces armées pour défendre la nation. Dans une interview accordée à Okapinews ce lundi depuis l’Europe, Thierry Tshia Mumayi Kabunda estime que le pays va mal avec cette agression de plusieurs pays voisins qui cherchent comment piller nos minerais.
« J’appelle la jeunesse de barrer la route à cette barbarie de nos voisins. Pour le faire, ils doivent s’enrôler dans l’armée car nous n’avons que le Congo comme pays. Nous ne pouvons jamais accepter une humiliation d’un petit pays comme le Rwanda durant plusieurs années comme si nous n’avons pas une jeunesse capable de faire face à cette agression sans raison. J’appelle aussi le gouvernement à mettre les moyens à la disposition de nos forces armées régulièrement, car l’unique solution doit être militaire et non diplomatique », a estimé le notable du Kasaï, Thierry Tshia Mumayi Kabunda.
Face à un faible pourcentage d’enrôlement des électeurs au Kasaï, Thierry Tshia Mumayi Kabunda estime que la population boude l’opération, car il n’a pas confiance à la Ceni qui selon lui depuis 2006 ne publie pas les personnes réellement élues dans plusieurs circonscription électorales. Je pense que la population est fatiguée des élections qui après publication, les personnes réellement élues ne sont pas proclamées, et les personnes proclamées ne rendent jamais compte à la population et personnes ne travaille pour leur intérêt, ajoute l’un des élus de 2018 malheureusement non proclamé par la Ceni.
Face à la détérioration du tissu environnementale à Tshikapa ville et Luebo, manque d’eau potable dans la colline de Kele, l’ancien proche de Joseph Kabila parle d’une mauvaise gestion de la population par les dirigeants sans conscience. Comment un gouvernement peut tolérer de laisser une partie de la population durant 2 ans sans l’eau potable ? Comment ont peu laisser un ravin menacer une partie de la route principale d’un chef-lieu de la province, alors que la province à une régie financière qui fait entrer l’argent régulièrement ? Priver l’eau à une partie de la population est un crime, car pour rétablir l’eau à Kele ça ne demande pas des millions, regrette l’homme de la popularité à Tshikapa, avant d’ajouter qu’avec son argent, il a réhabilité l’hôpital général de Dibumba, j’ai attaqué le ravin se Sokajik dans les années 1990, alors comment un gouvernement peut manquer le faire ? Il y a un manque de volonté, conclu Thierry Tshia Mumayi Kabunda.
Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville