Agression Rwandaise : Le MSF appelle à une aide humanitaire dans le Nord et Sud-Kivu.
Intensification des Violences au Nord et Sud Kivu, un besoin de l’aide humanitaire se fait sentir. Depuis le début de l’année, les affrontements armés entre les rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise, et les forces congolaises ont plongé les territoires de Masisi et Kalehe dans une crise humanitaire alarmante. Le Médecins Sans Frontières (MSF) fait état de plus de 270 blessés soignés en seulement deux semaines, tandis que l’accès aux soins se détériore gravement.
Les affrontements armés qui se sont intensifiés depuis le début de l’année dans les territoires de Masisi au Nord-Kivu et Kalehe au sud-Kivu ont gravement affecté la population civile et les activités médicales dans la région. En seulement deux semaines, Médecins Sans Frontières (MSF) a soigné plus de 270 blessés à l’hôpital général de référence (HGR) de Minova et au centre hospitalier (CH) de Numbi, au Sud-Kivu, selon un communiqué de l’organisation humanitaire.
Les combats entre les rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise (RDF), et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), accompagnées des patriotes resistants Wazalendo, se poursuivent dans ces zones, ce qui a poussé le MSF a réduire ses activités dans les deux structures médicales qu’elle soutient à Minova et Numbi, tout en maintenant un appui minimal au personnel du ministère de la Santé.
Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations-Unies (OCHA), au moins 113 blessés graves pris en charge à l’HGR de Minova ont été transférés à Goma pour des soins spécialisés.
Ces victimes proviennent principalement des affrontements à Lumbishi et dans les aires de santé voisines. Les violences ont également causé des pertes humaines à Chebumba, où des explosions le 19 janvier ont tué deux adultes et blessé quatre enfants.
Les combats ont vidé plusieurs localités de leurs habitants, notamment Numbi, Chambombo, Chebumba, Shanje et Ziralo.
La situation humanitaire, déjà précaire, est exacerbée par des restrictions d’accès et la destruction partielle des infrastructures sanitaires. L’acheminement de l’aide est également entravé par l’insécurité croissante.
Les autorités locales et les partenaires humanitaires soulignent l’urgence d’une réponse coordonnée pour répondre à l’afflux de déplacés et aux besoins médicaux croissants.
Mboshi