Antipas Mbusa Nyamwisi mandaté pour accueillir le Président Evariste Ndayishimiye à l’aéroport international de N’djili
M. Antipas Mbusa Nyamwisi, ministre d’État en charge de l’intégration régionale, a reçu mandat du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, pour accueillir, le 20 janvier 2024, le Président burundais Evariste Ndayishimiye, à l’aéroport international de N’djili pour le stade des Martyrs en vue de la cérémonie de prestation du serment de son homologue congolais.
Selon une dépêche parvenue à notre rédaction, Ndayishimiye comptait en effet parmi les 16 chefs d’État africains qui ont rehaussé de leur présence la cérémonie du jour, à côté des représentants de chefs d’État et de gouvernement occidentaux dont Joe Biden des USA. La diplomatie proactive congolaise imprimée par le chef de l’État a ainsi étalé à la face du monde tout son succès.
Le patron de la diplomatie régionale a ensuite accompagné son hôte burundais au dîner offert dans la salle de banquet du Palais du Peuple, aux chefs d’État et différentes délégations par Félix Tshisekedi qui a placé son second mandat sous le signe de la rupture avec les erreurs du passé. Pour sa part, Mbusa Nyamwisi, a décrié une certaine pratique qui s’est également répandue dans les médias consistant à lui prêter des propos qu’il n’a jamais tenus.
Le ministre d’État en charge de l’Intégration régionale et son collègue en charge de la Jeunesse ont co-animé avec le numéro un burundais, plébiscité champion de l’Agenda Jeune, Paix et Sécurité de l’Union africaine, une conférence, le dimanche 21 janvier, devant la jeunesse congolaise, à l’hôtel du Fleuve.
Le Président Evariste Ndayishimiye a, en effet, lancé un vibrant appel aux jeunes de la région à prendre leur destin en main pour la résidence socio-économique harmonieuse de la sous-région de Grands lacs. Et le chef d’État burundais de déclarer « le mal que nous avons dans nos pays vient des leaders ».
Commentant la crise avec Kigali qui a poussé Bujumbura à renvoyer dans leur pays les ressortissants rwandais, Ndayishimiye a expliqué, comme dans une parabole, que « quand on te ment une, deux fois, c’est de la faute du menteur. Mais se laisser berner une troisième fois, c’est de ta propre faute ! ». Le chef de l’État burundais s’est notamment félicité des convergences de vues entre Kigali et Bujumbura sur la région.