Après la société civile : La CENI convoque un autre cadre de concertation avec les partis et regroupements politiques et candidats indépendants

Le 1er Vice-Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Bienvenu Ilanga, a relevé la démarche commune aussi bien de l’institution que de l’ensemble des parties prenantes au processus d’aboutir à de bonnes élections, inclusives, transparentes et apaisées.

C’était au cours du cadre de concertation avec les partis et regroupements politiques ainsi que des candidats indépendants auquel prenaient part les membres du Bureau et de la plénière de la CENI qui s’est tenu à la salle des conférences internationales du ministère des Affaires étrangères.

Belle opportunité pour le représentant du Président Denis, Kadima (empêché) de dresser le tableau actuel du processus électoral en soulignant l’intérêt qu’a la CENI à tenir son engagement vis-à-vis du peuple congolais en exécutant son calendrier.

D’autant que, a martelé Bienvenu Ilanga sans la CENI point d’élections, de même que sans électeurs encore moins sans les candidats, elle ne saurait jamais les organiser. Relevant le lien étroit qui lie toutes les composantes de cette chaîne et la détermination de la Centrale électorale à relever le défi.

« Nous nous sommes réunis à nouveau pour une concertation entre la CENI, les partis et regroupements politiques ainsi que les candidats indépendants parce que nous avons une démarche commune, un intérêt commun de faire aboutir le processus électoral. Il n’y aurait pas eu élection sans la CENI, sans électeurs encore moins sans partis politiques, voire sans candidats. Nous souhaitons tous qu’il y ait de bonnes élections en République démocratique du Congo, notre pays. C’est pour cette raison que la CENI s’est engagée à organiser des cadres de concertation avec les différentes parties prenantes au processus électoral pour que nous ayons tous la même vision », indique-t-il.

Et d’ajouter que la rencontre de ce jour répond à cet impératif pour que nous puissions échanger les informations. Que nous de notre côté, nous vous disions à quel niveau nous nous trouvons aujourd’hui et que de votre côté, vous nous disiez les préoccupations que vous avez sur le processus électoral. Cela nous permettra de voir comment nous pouvons améliorer certaines choses, de part et d’autre, pour que nous avancions ensemble jusqu’au jour du scrutin même après pour les opérations post-électorales.

Revenant sur l’essentiel de ce qui a été entrepris par l’équipe actuelle de la Centrale électorale qui s’est appliquée à tout faire pour rattraper le retard avec lequel elle a été mise en place en tenant son engagement à respecter le délai constitutionnel dans l’organisation des élections générales.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« L’équipe de la CENI actuelle dirigée par le Président Denis Kadima avait pris ses fonctions avec un retard de 28 mois et si vous comparez à la durée d’un processus électoral de 5 ans, c’est deux ans et quelques mois, cela signifie qu’il nous restera encore presque autant pour organiser les élections. Au moment où cette équipe prenait les commandes, beaucoup nous ne donnait pas la chance d’organiser des élections dans le délai constitutionnel. Mais, cette équipe après avoir prêté serment devant la Cour constitutionnelle jurant de respecter les lois de la République démocratique du Congo donc elle ne pouvait pas trahir ce serment.

C’est pourquoi elle s’emploie absolument à respecter la loi fondamentale du pays, la Constitution, en ce qui ce qui concerne précisément le délai imparti pour organiser les scrutins. C’est ainsi qu’aussitôt installée cette équipe s’est organisée à mettre tout en œuvre pour essayer de rattraper le retard. Faisant d’abord l’état de lieux, l’autopsie de la maison et elle a mis en place un plan stratégique, opérationnel pour essayer refaire le retard et tenir l’engagement pris.

Organisant la révision de la cartographie opérationnelle, l’identification et l’enrôlement des électeurs, le dépôt et traitement des candidatures puis elle a publié les listes des candidatures à tous les niveaux (Présidentielle, législatives nationale et provinciale). Ce qui reste c’est au niveau communal dont la liste définitive est à publier incessamment. Bien avant tout cela, cette équipe a participé à la réforme de la loi électorale, celle portant identification et enrôlement des électeurs, sur la répartition des sièges. Le 19 novembre prochain, la campagne électorale sera lancée et se clôturera un mois après et le 20 décembre 2023 interviendront les scrutins », a soutenu le 1er Vice-Président.

Des défis logistiques, financiers que sécuritaires

Bienvenu Ilanga est revenu sur les différents défis aussi bien logistiques, financiers que sécuritaires qui rendent moins aisée la tâche de la CENI qui se présente tel un vrai challenge.

En rassurant que le déploiement du personnel et du matériel se poursuit sans discontinuer avant de mettre un accent sur les différents types de formations qu’acquièrent les employés de la CENI appelés à exécuter de multiples missions spécifiques dans la perspective des scrutins combinés à venir.

Introduisant ces instants d’échanges, le 2e Vice-Président Didi Manara a souligné le souci qu’a la CENI à multiplier des contacts de ce genre pour renforcer la crédibilité et consolider ses relations avec toutes les parties prenantes pour une plus grande confiance.

Rappelant le sens du même exercice que s’est imposé la CENI en ayant réuni, la veille, sous la direction du numéro un de la Centrale électorale l’ensemble des candidats Président de la République en vue de répondre à certaines de leurs préoccupations soulevées à cet effet.

L’assistance a suivi, tour à tour, avec une attention soutenue, les exposés des experts de la CENI sur des questions bien spécifiques.

Le Directeur de cabinet adjoint en charge des questions juridiques, Dave Banza, relayé par Eddy Kisile, Directeur juridique, Joseph Senda, Directeur des opérations ainsi que le Directeur informatique, Yves Kotha, ont abordé les questions en rapport avec le cadre juridique des scrutins, les opérations de vote et le dépouillement, la compilation et la publication provisoire des résultats.

Les participants ont eu droit à une démonstration du fonctionnement du Dispositif électronique de vote (DEV) a été faite assortie de la simulation d’une opération de vote avec de plus amples explications.

Comme de tradition, il s’en est suivi la partie interactive faite des questions et réponses qui a eu l’avantage d’apporter des éclaircissements sur les différentes préoccupations soulevées.