Après le concours d’éloquence et débat au niveau universitaire : La 4è édition au niveau secondaire baptisée ‘’Trophée Tshisekedi’’ fixée le 26 octobre au Salon Rouge du ministère des affaires étrangères

Le championnat national d’art oratoire ‘’Trophée Tshisekedi’’, c’est le nom que prend la 4ème édition du concours national d’éloquence et de débat.

Pour la petite histoire, le concours d’éloquence est une idée géniale qui a germé de la tête de Mukadi Manda, ancien champion du monde de boxe. Ce dernier est le président du comité d’organisation du Concours National d’éloquence et de débat ‘’CNED’’ qui n’est autre qu’une association de la fondation Mukadi Manda ‘’M.M’’ et du club culturel ’’New Harlem’’ de la faculté des lettres de l’université de Kinshasa.

Avec le principe ‘’Par la porte ou par la fenêtre’’, Mukadi Manda et ses compagnons s’arrachent les cheveux pour faire exister ce concours de haut niveau intellectuel qui sort des champions de la matière grise.

Malheureusement, les sponsors trainent les pas pour s’embarquer dans ce projet de haute portée nationale pour son sérieux, et c’est là où se situe notre regret pour avoir vécu personnellement toutes les éditions précédentes de ce concours.

Principalement fait pour le français et l’anglais, ce concours d’éloquence et de débat veut s’attaquer aux langues nationales par le fait d’inciter les jeunes à apprendre les langues des uns et des autres, la langue étant un fort élément de la fraternité.

Ce concours veut aussi encourager à parler les langues maternelles qui sont en perte de vitesse, en tout cas en voie de disparition. C’est une perte certaine du socle de notre culture.

Après trois éditions de ce concours au niveau universitaire, la quatrième tient à tenir compte des jeunes du niveau secondaire aussi.

Précisons que la 4è édition au niveau universitaire était parrainée par le Ministre de la jeunesse, Initiation à la nouvelle citoyenneté et cohésion nationale Yves Bunkulu. La finale était intervenue le jeudi 5 octobre 2023 dernier dans la salle des conférences du Ministère des Affaires étrangères, dans la commune de la Gombe. Absent sur le lieu, le ministre Yves Bunkulu était représenté par son éloquent Directeur de cabinet adjoint, Me Passy Mpayo. A noter que c’était la finale d’un concours commencé en ligne depuis plusieurs mois.

En ce qui concerne le jury du concours français, il était composé de : belge Pascal Talki, les congolais Jean Claude Kaninda (président du jury) et Innocent Mbaya.

Le jury du concours anglais était composé de : Madame Gisèle Palafio et messieurs Prince Lukusa et Christie Ngandu.

Ont été proclamés lauréats

Chez les Dames

  1. Mademoiselle Français/RDC : Priscille Lumbi
  2. 1ère Francophone/RDC : Judith Wany
  3. Mademoiselle Français Grand-Katanga : Marceline Kapend
  4. Mademoiselle Français Grand-Kivu : Sagesse Omari
  5. Mademoiselle Français Grand-Kasaï : Hélène Pala

Chez les messieurs, deux catégories étaient en lice notamment celle du français et celle de l’anglais

Pour le français

  1. Monsieur Français/RDC : Kanda Kanda
  2. 1er Francophone/RDC : Jean Pierre Okongo
  3. 2èmes Francophones/RDC : John Mukenge et Modeste Kamona
  4. 3èmes Francophones/RDC : Christian BDESI, Joël Kapenga et Jean Claude Nyandwe
  5. Monsieur Français Grand-Kasaï : Séraphin Mikobi
  6. Monsieur Français Grand-Katanga : Aurel Kiumbe

Pour l’anglais

  1. Monsieur Anglais/RDC : Benjamin Mulumba
  2. 1er Anglophone/RDC : Peniel Bosenga
  3. 2è Anglophone/RDC : Daniel Manako
  4. 3è Anglophone/RDC : Joseph Debo
  5. Monsieur Anglais/Grand-Katanga : Paul Kahozi.

Le Concours d’éloquence et débat au niveau secondaire fixé le 26 octobre

Après le concours au niveau universitaire, place aux candidats au niveau secondaire. Ça sera le jeudi 26 octobre 2023 dans la salle des conférences du Ministère des Affaires étrangères, à la Gombe. L’événement sera parrainé par le ministère de la jeunesse, Initiation à la nouvelle citoyenneté et cohésion nationale en soutien de la gratuité de l’ensemble par la qualité à travers le concours national d’éloquence et de débat.

Comme d’aucuns peuvent le remarquer, nous sommes  là en présence d’une activité qui mérite d’être prise en charge par le gouvernement congolais.

Antoine Bolia