Après le Grand Kasaï: François Rubota veut dupliquer le succès du PRISE dans le Grand Bandundu

Le go pour la deuxième phase du Projet PRISE est bel et bien donné. C’est le Vpm à l’Intérieur Daniel Aselo qui, au nom du chef de l’État, a procédé à son lancement en présence de plusieurs personnalités. Présent à la cérémonie, le ministre d’État en charge du Développement rural, le cerveau moteur dudit projet, a loué les actions réalisées sur terrain dans la première phase.
Après le succès enregistré dans le Grand Kasaï, indique une dépêche du ministère du Développement rural, cette fois-ci ce projet concernera le Grand Bandundu, les provinces du Maniema et du Haut- Uélé. Sans tergiverser, François Rubota martèle sur le fait que ces provinces retenues éprouvent quasiment les mêmes difficultés que le Grand Kasaï et l’Équateur.
” Le Président de la République et moi-même avons déjà effectué plusieurs déplacements dans l’espace Grand Kasaï et dans le Grand Bandundu. Je me suis rendu compte qu’il y a les difficultés semblables”.
Et d’ajouter : ” La deuxième phase vient aussi compléter le programme phare du Chef de l’État, celui de développement des 145 territoires. Celui-ci est un programme additionnel à l’endroit des populations qui vivent dans les milieux ruraux. Nous nous préoccupons de tout le pays dans son ensemble. Quand aura fini avec la deuxième phase, nous irons dans d’autres coins”.
Loin l’idée de verser dans la polémique qui prévaut actuellement dans le Grand Bandundu sur les actions du chef de l’État, indique la même source, le ministre d’État indique qu’il ne s’agit que de détracteurs. “Il y a de gens qui voient le noir à la place du blanc. Ceux qui sont en train de dire des choses à l’encontre de ce qui se fait ne sont que de détracteurs”.
Ci-dessous les résultats obtenus dans le Grand Kasaï
60 systèmes d’adduction d’eau potable, 505 latrines publiques, 60 écoles construites et équipés, 60 centres de santé construites et équipés, 1 centre multifonctionnel Genre, réhabilitation du système d’adduction d’eau potable de la ville de Mbuji-Mayi avec deux châteaux d’eau 1420 m3, travaux de lutte antiérosive.
Pour la deuxième phase : 22 Adduction d’eau potable avec mini- réseaux, 41 écoles à construire et à équiper, 40 centres de santé et à équiper, 40 espaces à vivre marchés, 88 latrines publiques et 2 régies de service provincial d’eau.
Il sied de noter que ce projet est né du partenariat entre le ministère de Développement rural et le Groupe de la Banque africaine de développement BAD). Il vise le développement des conditions de base des Congolais.
JMNK