Après le meurtre de Chérubin Okende : ESK en appelle à la communauté internationale pour sécuriser les opposants et acteurs de la société civile
Dans une déclaration, Pierre Lunda Mulongo et Pascal Kanonge, respectivement président et secrétaire de l’association sans but lucratif Eveil pour la solidarité katangaise (ESK), lisant de très près la succession des évènements sur la scène politique nationale, pensent que trop c’est trop, décident de hausser la voix en ce jour.
Après avoir alerté la communauté nationale et internationale sur les faits relevés précédemment dont : La politique de destruction de l’opposition orchestrée par le régime en place caractérisée par l’exclusion et la marginalisation de certains candidats déclarés anticipativement : La répression des manifestations pacifiques de l’opposition devenue ; Les arrestations arbitraires dont le cas de Salomon Idi Kalonda, conseiller du président du parti politique Ensemble pour la République et de Franck Diongo étaient des cas illustratifs.
« Nous revenons pour relever certains autres actions anti-démocratiques constatées ce dernier temps sur la scène politique nationale, la mort de Cherubin Okende est le cas échéant et nous oblige de nous prononcer sans peur d’être contredit que c’est un crime d’état qui va dans le sens de menacer l’opposition, confirmant la Menace exprimée par le président Tshisekedi lors de son récent séjour à Mbuji-Mayi promettant de traquer les opposants », indique la même déclaration.
C’est ainsi que ESK en appelle à la communauté internationale pour sécuriser les opposants et acteurs de la société civile, mais aussi aux comités de sanctions de J’Union européenne, États-Unis et Nations unies à prendre en compte les réalités de la dégradation de la situation politique au Congo.