Après le rendez-vous de Kinshasa: L’ONEC se met à la préparation des actes du congrès de Kinshasa
Benjamin Nzailu, président de l’Ordre national des experts comptables (ONEC)
Les rideaux sont tombés, ce 13 juillet 2024, sur le congrès des experts comptables, organisé par l’Ordre national des experts comptables (ONEC) et qui avait pour thème principal : « La Rdc face aux défis de la transparence financière ».
Sans nul doute, le choix de ce thème traduit l’ambition de l’ONEC de se positionner comme une des institutions majeures dans le processus d’amélioration du risque-pays de la Rdc tant il est vrai qu’au vu de son classement en matière de perception de la corruption, de transparence financière et de niveau du climat des affaires en général, des progrès significatifs et rapides sont plus que nécessaires.
Pour Benjamin Nzailu, président de l’Ordre national des experts comptables (ONEC), le thème principal du congrès était la transparence financière. Pour l’atteindre, il faut une interaction des parties prenantes. « Nous reconnaissons que c’est un enjeu important pour notre pays et la profession comptable peut jouer un rôle important : promouvoir et permettre cette transparence, améliorer la gouvernance au niveau du pays, un élément important pour le développement économique », explique-t-il.
Au sujet des sujets tels que la corruption et le détournement qui sont en vogue en Rdc, il précise que ce ne pas un problème de responsabilité. C’est le rôle que reconnait la communauté nationale à notre profession. « Regardez, notre pays a reconnu l’importance de la profession assez tardivement. Dans d’autres pays, l’ordre existe depuis 30 à 40 ans. Si vous allez dans les pays de vieille tradition, vous allez vous rendre compte que les ordres comptables ont une existence de 150 ans. Nous nous sommes dans notre première décennie, il faut considérer le tout en termes de maturité. Il faut que l’ordre croisse pour que son rôle soit bien compris et que même les membres de l’ordre soient plus compétents pour rendre des prestations professionnelles », indique-t-il.
Le président de l’Ordre national des experts comptables (ONEC) estime que ce ne pas seulement question des résolutions, mais il faut avoir un esprit pour que la confiance soit placée en la profession comptable et les membres doivent mériter cette confiance.
La prochaine étape, dit-il, c’est la préparation des actes du congrès que les idées peuvent circuler dans le pays, ce qui permettra aux autorités d’entrer en contact avec nos idées. Dans trois ans, on aura un congrès plus important qui va attirer beaucoup de gens. Il a terminé par dire qu’il veut une profession de qualité et nous avons besoins des partenaires techniques etfinanciers qui sont disposés à nous accompagner.
Les participants s’expriment
Venue du Nord-Kivu, Mme Douée a retenu de ce premier congrès de l’ONEC beaucoup d’éléments. « D’abord, on a commencé par nous rappeler ce que nous sommes, nos exigences liées à la compétence et à l’indépendance, sont les deux grands piliers d’un expert-comptable. Nous avons eu connaissance de tous les partenaires à notre activité, notamment les entreprises qui sont nos clientes publiques et privés, surtout quand on intervient soit comme commissaire aux comptes ou expert-comptable. Notre partenaire éternel qui est le gouvernement congolais, nous sommes sensé lui apporter le soutien pour la mobilisation des recettes en certifiant ses comptes régulièrement », révèle-t-elle.
M. Socrate Ibushi de Lubumbashi dans le Haut Katanga a retenu que la qualité du travail est un élément déterminant par rapport à la transparence, il faut aussi ajouter que dans la profession, il y a la notion de sincérité liée à la perfection des experts comptables. La compétence vient de la remise en question à tout moment.
JMNK