Au cours d’un point de presse numérique : Molly Phee, Judd Devermont et Johnnie Carson analysent les progrès réalisés au cours des six derniers mois dans la mise en œuvre des résultats du Sommet des dirigeants États-Unis–Afrique

« Sommet des dirigeants États-Unis–Afrique – Six mois de progrès », c’est le thème principal qui a été exploité ce mardi 13 juin 2023 à l’occasion d’un point presse numérique avec la secrétaire d’État adjointe du bureau des Affaires africaines du département d’État des États-Unis, Molly Phee, le directeur principal des affaires africaines au Conseil de sécurité nationale, Judd Devermont, et le représentant spécial du président pour la mise en œuvre du Sommet des dirigeants États-Unis–Afrique, l’ambassadeur Johnnie Carson.

La secrétaire adjointe Phee, le directeur principal Devermont et l’ambassadeur Carson ont discuté des progrès réalisés au cours des six derniers mois dans la mise en œuvre des résultats du Sommet des dirigeants États-Unis–Afrique et de la manière dont ces actions soulignent l’engagement des États-Unis envers le continent africain. Après une brève allocation d’ouverture, les intervenants répondront aux questions des journalistes participants.

 

Disons que Molly Phee, Secrétaire d’État adjointe du bureau des Affaires africaines du département d’État des États-Unis. Elle estmembre de carrière du corps diplomatique de haut rang avec le rang de ministre conseiller, a été assermentée en tant que secrétaire d’État adjointe aux Affaires africaines des États-Unis le 30 septembre 2021. Elle a récemment occupé le poste de représentante spéciale adjointe pour la réconciliation en Afghanistan.

 

Elle a été ambassadrice des États-Unis au Soudan du Sud de 2015 à 2017. Elle a précédemment occupé le poste de chef de mission adjointe à l’ambassade des États-Unis à Addis-Abeba, en Éthiopie, et celui de chef de cabinet au bureau de l’envoyé spécial des États-Unis pour le Soudan et le Soudan du Sud. En outre, elle a été secrétaire adjointe par intérim chargée des Organisations internationales, ainsi que coordinatrice adjointe du Conseil de sécurité à la mission des États-Unis auprès des Nations unies, chargée de l’engagement de l’ONU en Afrique et au Moyen-Orient pour les deux portefeuilles.

 

Plus tôt dans sa carrière, Mme Phee a fait partie du Conseil de sécurité nationale en tant que directrice pour l’Iraq et en tant que représentante civile principale de l’Autorité provisoire de la coalition dans la province de Maysan, en Iraq. Elle a commencé sa carrière à l’ambassade des États-Unis à Amman, en Jordanie, et a travaillé aux ambassades des États-Unis au Caire, en Égypte, et dans la ville de Koweït, au Koweït.

 

Originaire de Chicago, l’ambassadrice Phee est diplômée de l’université d’Indiana et a obtenu un master de la Fletcher School of Law and Diplomacy. Elle s’est vu décerner le Distinguished Honor Award, le Robert C. Frasure Memorial Award pour la résolution des conflits et le rétablissement de la paix, le Baker-Wilkins Award for Outstanding Deputy Chief of Mission, le Secretary of Defense Meritorious Civilian Service Award, et a été décorée de l’Ordre de l’Empire britannique et d’un Presidential Rank Award. Elle parle arabe.

 

De son côté, Judd Devermont, Directeur principal des affaires africaines au Conseil de sécurité nationale, est l’assistant spécial du président et directeur principal des affaires africaines au Conseil de sécurité nationale (National Security Council, NSC). Il a dernièrement occupé le poste de conseiller spécial pour la stratégie africaine au Conseil de sécurité nationale de 2021 à 2022. Avant le Conseil de sécurité nationale, il a été directeur du programme Afrique au Center for Strategic and International Studies (CSIS) de 2018 à 2021.

 

M. Devermont a précédemment occupé le poste de responsable national du renseignement pour l’Afrique de 2015 à 2018. À ce poste, il a dirigé les actions d’analyse de la communauté du renseignement des États-Unis sur les questions relatives à l’Afrique subsaharienne et a été le représentant personnel du DNI lors des réunions politiques interagences. M. Devermont a également été l’analyste politique principal de la Central Intelligence Agency pour l’Afrique subsaharienne de 2013 à 2015.

 

Avant d’occuper ce poste, il a été directeur du Conseil de sécurité nationale pour la Somalie, le Nigeria, le Sahel et l’Union africaine de 2011 à 2013. À ce poste, il a contribué à la stratégie des États-Unis envers l’Afrique subsaharienne, signée par le président Obama en 2012, et a géré le processus qui a abouti à la reconnaissance par les États-Unis du gouvernement somalien pour la première fois depuis 1991. M. Devermont a passé deux ans à l’étranger, travaillant à l’ambassade des États-Unis à Abuja, au Nigeria, de 2008 à 2010.

 

M. Devermont a vécu en Afrique du Sud et en Côte d’Ivoire et a effectué de nombreux déplacements sur le continent. Il est titulaire d’un master en études africaines de l’université de Yale et d’une licence en histoire de l’université de Californie à Los Angeles.

 

Pendant que Johnnie Carson, Représentant spécial du président pour la mise en œuvre du Sommet des dirigeants États-Unis–Afrique, a été nommé représentant spécial du président pour la mise en œuvre du Sommet des dirigeants États-Unis–Afrique en décembre 2022. Auparavant, il a été secrétaire d’État adjoint du bureau des Affaires africaines de mai 2009 à mars 2013. Auparavant, il était responsable national du renseignement pour l’Afrique au National Intelligence Council, après avoir été vice-président principal de la National Defense University à Washington (2003-2006).

 

Au cours de ses 37 années de carrière au corps diplomatique, l’ambassadeur Carson a notamment été ambassadeur au Kenya (1999-2003), au Zimbabwe (1995-1997) et en Ouganda (1991-1994). Il a également été premier sous-secrétaire adjoint aux Affaires africaines (1997-1999). Au début de sa carrière, il a été affecté au Portugal (1982-1986), au Botswana (1986-1990), au Mozambique (1975-1978) et au Nigeria (1969-1971). Il a également été chargé de mission à la section Afrique du Bureau de renseignement et de recherche de l’État (1971-1974), responsable du personnel auprès du secrétaire d’État (1978-1979) et chef du personnel auprès de la sous-commission Afrique de la Chambre des représentants des États-Unis (1979-1982).

Avant de rejoindre le Foreign Service, l’ambassadeur Carson a été volontaire du Corps de paix en Tanzanie de 1965 à 1968. Il est titulaire d’une licence en histoire et en sciences politiques de l’université de Drake et d’un master en relations internationales de la School of Oriental and Africa Studies de l’université de Londres.

 

L’ambassadeur Carson a reçu plusieurs Superior Honor Awards du département d’État et un Meritorious Service Award de la secrétaire d’État Madeleine Albright. Les Centres de contrôle des maladies lui ont remis leur plus haute distinction, le « Champion of Prevention Award », pour les mesures de prévention du VIH/sida qu’il a dirigées au Kenya pour le gouvernement des États-Unis.