Au quartier Pakadjuma, le burin se fait désormais dans le Kikosso sous lappellation « opération débout-débout »
Des potins les plus fous, croustillants et extravagants alimentent désormais lactualité au quartier Pakadjuma, situé dans la commune de Limete, le long du rail où passe le train urbain de lOnatra. Le burin sy fait désormais dans le Kikosso sous lappellation « opération débout-débout ».
En effet, confrontés à la crise financière qui leur colle à la peau, des Dons Juans ne trouvent désormais aucun inconvénient à assouvir leur bas instinct dans des Kikosso, ces salles de bain de fortune construites en rameaux ou en brindilles. Là au moins, avec 1.000 ou 2.000 fc, on règle laffaire à la va-vite. Très vite même.
Selon des témoins, si pas des habitués de cette affaire qui défraie la chronique dans ce quartier, « opération débout-débout » paie mieux que dans des maisons de passe. Des marchands et autres badauds de Ndolo Libongo racontent que cette manière particulière de faire le burin dans le Kikosso, à la dare-dare est dénommée « Opération débout-débout ». Vous voulez en savoir plus ? Suivez mon regard…
La pratique, très adulée par les chargeurs, les badauds et autres vendeurs ambulants paie désormais bien. Plus besoin de la nuit opaque qui enveloppe souvent ce quartier pour sadonner à cœur joie dans cet exercice toute particulière en pleine journée. Les tenanciers de Kikosso, argue-t-on, font de petites recettes, en attendant la nuit où les clients se comptent par vingtaine dans ces endroits.
Mais alors, pour bien happer des friands du burin, les fanatiques de grands travaux, pour ceux qui préfèrent la nuit opaque, la gente féminine a trouvé une particularité : brandir des impedimenta, des seins agressifs de manière rocambolesque. Aux atouts très attrayants, elles attendent « leurs clients » nues. Un topo payant et « plus rapide », précise-t-on.