Au regard de la crise au sein de l’Union sacrée: L’ANCL de Jules Bavon Muamba appelle le chef de l’État à travailler avec sa propre classe politique

C’est un coup de gueule du président de l’Alliance pour la nouvelle classe politique (ANCL) qui a refusé de se taire face à la crise qui sévit au sein de l’Union sacrée de la nation où les sociétaires de cette plateforme qui soutient le chef de l’État, Félix Tshisekedi sont en désaccord avec les membres de son présidium. Au cœur de ce discorde, la désignation de manière unilatérale du ticket pour l’élection des membres du bureau définitif de l’Assemblée nationale.

Sans user de la langue du bois et aller par le dos de la cuillère, Jules Bavon Muamba a d’emblée fustigé le processus qui a abouti à la désignation de ce ticket qui est aujourd’hui la pomme de discorde au sein de la famille politique, à savoir une démarche teintée de mépris et d’arrogance sans consulter les autres sociétaires de l’Union sacrée de la nation qui dans leurs actifs drainent derrière eux plusieurs députés nationaux , des sénateurs et unilatéralement ont décidé sur la tête de 100 millions des Congolais et de la manière la plus méprisable.

«  Nous remarquons dans cette démarche, du népotisme, de clientélisme et du favoritisme où clairement ça saute aux yeux que l’on se sert d’abord”, a dénoncé Jules Bavon Muamba. Selon lui, Mboso, Kamerhe, Bemba, Sama Lukonde, Bahati qui ont déjà pris Félix Tshisekedi en otage se sont désormais décidés de sacrifier son quinquennat, le dernier constitutionnellement. Et pourtant, ils devraient contribuer à l’amélioration de son bilan.

Cet allié de première heure de Félix Tshisekedi depuis le rassemblement regrette par le fait que la République démocratique du Congo qui regorge beaucoup d’intelligences malheureusement son peuple est en train d’assister à un système où certaines personnalités pensent qu’ils sont des héritiers de la RDC . Voilà pourquoi, Jules Bavon Muamba demande à Félix Tshisekedi en sa qualité d’Autorité de référence de l’Union sacrée et garant de bon fonctionnement des institutions de s’investir rapidement pour mettre de l’ordre au sein de l’Union sacrée de la nation.

Appel à travailler avec sa propre classe politique

A l’instar des autres sociétaires de l’Union sacrée de la nation, le président national de l’Alliance pour la nouvelle classe politique qualifie le ticket imposé par le présidium de toxique et de complot contre la République. Ainsi, tout en prenant le président de la République au mot lors de son discours d’investiture de son deuxième mandat, a savoir: ” Ne plus recommencer les erreurs du passé”. A cet effet, Jules Bavon Muamba l’encourage à travailler avec sa propre classe politique afin de lui permettre d’améliorer la gestion du pays.

«  Félix Tshisekedi travaille avec les personnalités qui ont été à côté de feu le Maréchal Mobutu, feu Mzee Laurent Désiré Kabila, et Joseph Kabila au moment où nous avions cru avec nos partis politiques , nous sommes allés nous allier avec l’UDPS et le Rassemblement de feu papa Étienne Tshisekedi. Nous avions cru en l’UDPS, nous sommes les disciples idéologiques de Félix Tshisekedi. Nous sommes beaucoup de partis politiques soumis à un silence parce qu’il est pris en otage par les Kabilistes.

Et voilà il y a des acteurs politiques menauposés qui méritent la retraite politique qui sont en train de l’induire en erreur parce qu’ils cherchent à améliorer leurs richesses à léguer à leurs familles”, a-t-il renchérit. Il n’a pas manqué de dénoncer le fait que Jean-Michel Sama Lukonde, un des membres du présidium se soit déjà autoproclamé candidat président du Sénat. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, Jules Bavon Muamba craint que ce spectacle désolant se répète au Sénat si l’affaire n’est pas bien gérée

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RSK