Autant de défis auxquels le PAM doit faire face

Les goulets d’étranglement aux douanes et le long des routes d’approvisionnement retardent la réponse humanitaire. La zone d’exclusion aérienne autour des zones contrôlées par le Mouvement du 23 mars (M23) et les risques connexes dans le Nord-Kivu empêchent les hélicoptères d’accéder aux populations touchées en dehors de Goma. Beni est également devenu un foyer de violence, où l’accès humanitaire est continuellement restreint.

Les problèmes de sécurité ont également entravé l’accès des populations affectées à l’aide. Les déplacements ont été limités, notamment par l’augmentation des taxes sur les routes menant aux terres agricoles ou aux marchés. Cela signifie que les familles ont parfois recours à des mécanismes de survie périlleux, entraînant souvent des risques de protection.

En outre, les questions de protection, telles que la violence basée sur le genre, constituent des défis supplémentaires pour les efforts de réponse. La protection des femmes et des jeunes filles lorsqu’elles ramassent du bois pour la cuisine reste une préoccupation maje

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