APPEL D’OFFRES

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

MINISTERE DE L’ENTREPRENEURIAT, DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

 

UNITE DE COORDINATION DU PROJET TRANSFORME/RDC

 

PROJET D’AUTONOMISATION DES FEMMES ENTREPRENEURES ET MISE A NIVEAU DES PME POUR LA TRANSFORMATION ECONOMIQUE ET L’EMPLOI

« TRANSFORME-RDC »

 

AVIS D’APPEL D’OFFRES INTERNATIONAL (AOI)
(Services physiques)

 

Sélection d’une Firme en charge de sensibilisation, communication, identification et enregistrement des femmes entrepreneurs bénéficiaires de la Formation en Initiative Personnel (FIP) dans les villes ciblées par le Projet TRANSFORM/RDC

 

 

N° Avis : ZR-TRANSFORME-333224-NC-RFB

Source de financement : Banque mondiale, Crédit n°7101-ZR & Don E0280-ZR

Date de publication : 26 juillet 2023

Date de clôture :  08 septembre 2023

 

  • Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a reçu un crédit et un don de la Banque Mondiale pour financer le Projet d’Autonomisation des Femmes Entrepreneures et mise à niveau des PME pour la Transformation économique et l’Emploi « TRANSFORME/RDC », et à l’intention d’utiliser une partie de ce crédit et don pour effectuer des paiements au titre du Marché « Sélection d’une Firme en charge de sensibilisation, communication, identification et enregistrement des femmes entrepreneurs bénéficiaires de la Formation en Initiative Personnel (FIP) dans les villes ciblées par le Projet TRANSFORME/RDC ».

 

  • L’Unité de Coordination du Projet d’Autonomisation des Femmes Entrepreneures et mise à niveau des PME pour la Transformation Economique et l’Emploi (UCP/TRANSFORME/RDC) sollicite des offres fermées de la part de soumissionnaires éligibles et répondant aux qualifications requises pour fournir les services ayant pour objectif : sensibilisation, communication, identification et enregistrement électronique des femmes entrepreneurs bénéficiaires de la Formation en Initiative Personnel (FIP).

 

  • Les services sollicités dans le cadre de cet avis d’appel d’offre international sont répartis en trois (3) LOTS DISTINCTS constituant trois (3) MARCHES DISTINCTS :
  • Lot 1 (Zone Ouest) : villes de Kinshasa et Matadi (cible : 15 000 femmes et durée : 90 jours, dont 45 jours par ville) ;
  • Lot 2 (Zone Centre) : villes de Mbuji-Mayi et Kananga (cible : 15 000 femmes et durée : 90 jours, dont 45 jours par ville) ;
  • Lot 3 (Zone Est) : villes de Goma, Bukavu et Bunia (cible : 20 000 femmes et durée : 120 jours, dont 40 jours par ville).

La cible totale est de 50 000 femmes et les prestations seront réalisées simultanément dans toutes les villes sélectionnées.

  • Les exigences en matière de qualifications sont : (i) Être une Firme (bureau d’études, cabinet d’enquête) ; (ii) Justifier au moins cinq (5) ans d’expérience avérée dans l’administration des enquêtes ; (iii) Disposer d’une plateforme d’enregistrement digital opérationnel de connexion ; (iv) Avoir au moins cinq (5) ans d’expérience en création et gestion des bases de données et de statistiques, avec une bonne connaissance des logiciels tels que : Survey CTO, Survey Solutions, Stata ou Kobotoolbox-collect, etc ; (v) Avoir réalisé au moins deux (2) missions d’enquête et de connexion des bénéficiaires au cours des dix (10) dernières années.

Le personnel clé doit disposer des personnes suivantes : Un directeur des opérations de l’enquête (chef de mission) et Un informaticien programmeur.

  • La procédure sera conduite par mise en concurrence internationale en recourant à un Appel d’Offres (AO) telle que définie dans le « Règlement de la Passation des Marchés pour les Emprunteurs sollicitant le Financement de Projets d’Investissement (FPI), publié par la Banque Mondiale, édition de juillet 2016, révisée en novembre 2017, juillet 2018 et en novembre 2020 »), et ouverte à tous les soumissionnaires de pays éligibles tels que définis dans le Règlement de passation des marchés.

 

  • Les Soumissionnaires intéressés et éligibles peuvent obtenir des informations auprès de l’UCP/ TRANSFORME-RDC, Monsieur le Coordonnateur National, Alexis MANGALA NGONGO, E-mail : transforme@transforme.cd ; cpm@transforme.cd et prendre connaissance des Documents d’Appel d’Offres à l’adresse mentionnée ci-dessous 9h00’ à 16h00’.

 

  • Le Dossier d’Appel d’Offres en langue française peut être acheté par tout Soumissionnaire intéressé en formulant une demande écrite à l’adresse ci-dessous contre un paiement non remboursable de 200 USD (Deux cents dollars américains). La méthode de paiement sera le dépôt direct au compte du Projet TRANSFORME/RDC logé à la RAWBANK, Intitulé du compte : Ministère des Finances v/c TRANSFORME-DAO, numéro du comte : 05100 – 05101 – 00003991006 – 61 (USD). Le Dossier d’Appel d’Offres sera envoyé par voie électronique ou téléchargé à partir d’un site web autorisé du Projet PADMPME « www.padmpme.cd ».

 

  • Les offres devront être remises à l’adresse ci-dessous au plus tard le 08 septembre 2023 à 14h00’ précises (heure locale de Kinshasa, TU+1). La soumission des offres par voie électronique « ne sera pas » autorisée. Toute offre arrivée après l’expiration du délai limite de remise des offres sera rejetée. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des soumissionnaires et des personnes présentes à l’adresse numéro ci-dessous.

 

  • Les offres doivent être accompagnées d’une Garantie de l’offre, pour un montant de :
  • Lot 1 (Zone Ouest) « Villes de Kinshasa et Matadi » : 15 000,00 USD ;
  • Lot 2 (Zone Centre) « Villes de Mbuji-Mayi et Kananga » : 15 000,00 USD ; et
  • Lot 3 (Zone Est) « Villes de Goma, Bukavu et Bunia » : 20 000,00 USD.

 

  • Veuillez noter que le Règlement de Passation des Marchés exige que l’Emprunteur divulgue les informations sur les propriétaires effectifs du Soumissionnaire attributaire, dans le cadre de l’Avis de Notification d’Attribution de Marché, en renseignant le Formulaire de divulgation des bénéficiaires effectifs inclus dans le Dossier d’Appel d’Offres ».

 

  • L’(les) adresse(s) auxquelle(s) il est fait référence ci-dessus est (sont) :

À l’attention : Monsieur le Coordonnateur National du Projet TRANSFORME

Unité de Coordination du Projet d’Autonomisation des Femmes Entrepreneures et mise à niveau des PME pour la Transformation Economique et l’Emploi « UCP/ TRANSFORME »

Sise, croisement des avenues Avenue Lemarinel et Kisangani n°9-11, Immeuble SOFIDE (en face du Collège Boboto)

Téléphone (+243) 81 87 24 937

Email : transforme@transforme.cd (avec copie à cpm@transforme.cd).

à Kinshasa/Gombe, en République Démocratique du Congo

 

 

Le Coordonnateur National

 

 




culte: Dieu n’est pas un homme pour mentir

 




culte voici l’homme




Mascotte des IXème jeux de la Francophonie

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Enrôlement des Congolais de la diaspora

La CENI recrute le personnel opérationnel temporaire devant travailler dans les Centres d’Inscription

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction et signé par Mme Patricia Nseya Mulela, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance de l’opinion publique que dans le cadre des préparatifs des opérations d’identification et d’enrôlement des Congolais résidant à l’étranger, elle procède au recrutement du personnel opérationnel temporaire devant travailler dans les Centres d’Inscription (CI) dans les pays suivants : l’Afrique du Sud, la Belgique, le Canada, les Etats-Unis d’Amérique et la France.

Pour être candidat au recrutement, précise le même communiqué, il faut être de nationalité congolaise, résidant dans l’un des 5 pays ci-dessus et répondant aux conditions exigées pour être électeur.

Le recrutement concerne les catégories du personnel opérationnel temporaire ci-après : Les Opérateurs de Saisie (OPS) ; Les Préposés Polyvalents (PP).

Ainsi, la CENI invite les candidats à manifester leur intérêt en adressant au Secrétaire Exécutif National de la CENI une lettre de motivation d’une page au maximum, un curriculum vitae détaillé, une photocopie du passeport congolais en cours de validité, une photocopie du titre académique ainsi qu’une copie du permis de séjour ou de la carte de résidant en cours de validité.

Les candidats intéressés sont invités à prendre connaissance des avis d’appels à candidature affichés dans les Ambassades de la République Démocratique du Congo dans les pays concernés ou les consulter à l’adresse suivante : https://recrutement.ceni.cd

Les dossiers de candidature doivent être envoyés en ligne à l’adresse indiquée ci-dessus au plus tard le 15 janvier 2023 à 16h30, heure de Kinshasa.

Les candidatures féminines sont vivement encouragées. Soulignons que seuls les candidats retenus à l’issue du traitement des dossiers de candidature seront invités à participer à la formation à l’issue de laquelle ils seront soumis aux tests d’évaluation en vue de la sélection.

JMNK




Parlons-En! : Plaidoyer pour Mbuji-Mayi, pierre angulaire de Tshilejelu.

C’est l’une des pages moins connues- on devrait dire méconnue – de l’Histoire des villes en République Démocratique du Congo. Page Mbuji-Mayi, ce « gros bidonville » à ne pas confondre avec la ville Miba (Minière de Bakwanga) bien urbanisée, elle, même si elle a vieillie.

Fait indéniable : Mbuji-Mayi n’avait pas d’existence légale au 30 juin 1960.

Déjà, son nom même (Mbuji = bouc ou chèvre) et Mayi (eau) lui enlève toute rationalité. « Ça n’a aucun sens», nous disait le patriarche Jonas Mukamba en 2000 lorsqu’il nous avait fait l’honneur d’une compagnie studieuse d’abord à la Démiap, ensuite au Cprk !

Le belge, qui ne voulait pas d’une présence populeuse dans l’hinterland de la Miba, avait préparé pour les autochtones, à plus d’une centaine de kilomètres, la ville de *Luluabourg*, actuellement Kananga, envisagée comme future capitale du Congo après Vivi, Boma et Léopoldville (Kinshasa).

C’est ainsi qu’à Mbuji-Mayi, on ne trouve trace du type de *lotissement urbain*  caractérisant tous les chefs-lieux des provinces, des districts, voire des territoires. Notamment avec des parcelles bien alignées, riveraines des artères aérées, des bureaux administratifs, des écoles, des centres médicaux, des parcs, des aires sportives, des centres culturels etc.

Quand on survole des cités comme Gungu dans le Kwilu ou Kamina dans le Lomami, on sent l’utilisation de la même latte, avec le même crayon, qu’à Mbandaka, Matadi, Kindu, Kisangani, Kolwezi ou Bumba.

En plus, dans sa majorité, l’ *élite Luba* n’avait pas été formée à Mbuji-Mayi mais plutôt dans l’actuelle province du Kasaï Central et ailleurs (Katanga, Kivu, Léopoldville…).

Les célébrités comme Albert Kalonji, Jonas Mukamba, Joseph Ngalula et autres  Etienne Tshisekedi avaient fréquenté les grandes écoles situées, entre autres, au Kasaï Central.

Les troubles ethno-tribaux survenus la veille et au lendemain de  l’indépendance seront à la base du retour *massif* et malheureusement *désordonné* des Baluba dans leurs terres ancestrales de l’actuel Kasaï Oriental.

Conséquence : Mbuji-Mayi est la *première ville fondée* après l’indépendance du Congo le 30 juin 1960 sans toutefois bénéficier,   à la différence notable de Gbadolite, des moyens de l’Etat en ressources humaines, financières et techniques à 100 %.

Elle sera livrée à la débrouillardise. Au moins, a-t-elle en elle l’esprit de l’ *auto-prise en charge.

Il est vrai que la politisation a énormément fait du tort à cette ville devenue, malgré elle, la concentration de toutes les frustrations rentrées des populations à l’égard des tenants du pouvoir surtout à partir des années 1980. Celles liées à la contestation du Mpr Parti-Etat. Donc à la naissance de l’Udps.

Mgr Tharcisse Tshibangu, dont on commémore l’an 1 de son décès survenu le 29 décembre 2021, avait en son temps interpellé le leadership kasaïen en lui posant cette question à la fois sincère et simple : « *Pourquoi vous ne vous sentez à l’aise qu’ailleurs ?* ».

Restée des années durant ignorée de sa « Diaspora étrangère et kinoise » qui préfère investir partout sauf  dans le Kasaï, et encore le Kasaï Oriental, Mbuji-Mayi a aujourd’hui *droit à la réparation*.

Après tout, elle voit comment d’autres « Diasporas » contribuent à la construction des villes modernes comme Goma, Boma, Bunia, Kalemie, Kolwezi etc. au travers de l’initiative privée.

Certes, l’ère de l’exploitation artisanale du diamant est vraisemblablement révolue. Mais, le Kasaï, ce n’est pas que le gemme. C’est aussi le *cuivre* et le *cobalt* comme au Katanga, le *fer* comme dans l’ex-Province orientale pour les minerais ; le *calcaire* , les *moellons* , l’ *argile* et le *bois* pour les Btp ; le *maïs*, le *manioc*, le *riz* , les *arachides* , la *pistache* , l *’igname* et les *noix de palme* pour l’agriculture, selon la très crédible Anapi.

Mbuji-Mayi est une ville appelée à être riche de par ses origines : la *volonté de survie de sa population*.

Elle est restée pauvre par du fait de son leadership condamné à se rattraper. Pour avoir inspiré *Tshilejelu*, c’est donc par elle que ce programme sera jugé.

Comprenne qui pourra !

Omer Nsongo die Lema




A l’arrêt depuis 12 ans La CINAT en voie d’être relancée

La situation conflictuelle qui prévaut actuellement à la Cimenterie Nationale a fait l’objet d’une réunion au Cabinet du Chef de l’État présidée par André Wamesso, Directeur de Cabinet adjoint du Président de la République.

Ensemble, députés provinciaux du Kongo Central, syndicalistes de la CINAT et les autres partenaires ont passé en revue tous les aspects liés à la relance de cette entreprise publique.
Après douze ans d’arrêt des travaux à la Cimenterie nationale (CINAT), un contrat d’amodiation avait été signé, entre l’État congolais, via le ministère du Portefeuille, avec le concours technique des ministres de l’Industrie et des Mines, et la firme indienne, Diamond Cement, pour la relance des activités.
Ce nouveau contrat qui pourtant présente des atouts, notamment sur les plans technique et social, a été à la base d’un conflit d’intérêts entre le comité de gestion la CODER (Commission pour le Développement Rural) et la population de Kimpese à travers leurs élus à l’Assemblée Provinciale du Kongo Central.
Le Directeur de Cabinet adjoint du Chef de l’État en charge des questions économiques et financières, André Wamesso a tenu à écouter les doléances des uns et des autres pour tenter de résoudre ce problème et accélérer le processus de relance de la CINAT.
Jadis fleuron de l’économie congolais, la cimenterie nationale basée à Kimpese dans la province du Kongo Central va bientôt renaître de ses cendres. Grâce à l’implication personnelle du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, la CINAT, dont la production est aux arrêts depuis plus de dix ans pourra bénéficier d’un souffle nouveau.
Au cours de cette réunion, il était question, pour toutes les parties prenantes, de formuler ensemble une proposition de sortie de crise.
Pour l’Assemblée Provinciale du Kongo central qui a constitué une commission valablement représentée à cette réunion, une réforme de la Cimenterie Nationale est plus qu’impérieuse. Pierre Muanda Mvumbi, Président de la Commission parlementaire mise en place, pour cette affaire, a remercié le Chef de l’État pour son implication personnelle à ce dossier.
Eugène Diomi Ndongala, Président de la CODER, se réjouit également de l’issue de cette confusion qui a longtemps régné, empêchant ainsi à la CINAT de redécoller.
Du côté de la délégation syndicale, présente à cette séance de travail, c’est une véritable bouffée d’oxygène pour la société CINAT. Ses délégués ne jurent que par la relance de cette usine de production du ciment gris en vue de soulager de nombreux agents impayés depuis plus de 120 mois.
Construit depuis 1974 par le Maréchal Mobutu, la CINAT n’a plus produit un seul sac de ciment depuis 2001. En attendant la finalisation du processus de sa relance qui passe par plusieurs préalables, le Directeur de Cabinet adjoint du Chef de l’État André Wamesso a exhorté toutes les parties prenantes à se mettre au travail afin de présenter des propositions concrètes pour permettre finalement à la CINAT de connaître un nouveau souffle.
JMNK




HCAF: Tenue de la conférence de presse par le SG avant le début de la competition

Le Secrétaire général de la Confédération Africaine de Football, le congolais Véron Mosengo Omba, accompagné du Président du Comité Local d’Organisation du Championnat d’Afrique des Nations, Algérie 2022, Rachid Oukali, ont tenu une conférence de presse, le mercredi 11 janvier 2023. C’etait dans la salle de conférence de presse du stade Nelson Mandela à Baraki.

Le Secrétaire général de l’instance faîtière du football africain a, de prime abord, adressé ses félicitations à l’Algérie, pays hôte du Championnat d’Afrique des Nations, dont le coup d’envoi sera donné, le vendredi 13 janvier, dans cette même enceinte.

« L’Algérie a gagné le pari des infrastructures », a déclaré Véron Mosengo, avant d’ajouter: « J’ai pu visiter les quatre sites qui seront dédiés au CHAN TotalEnergies, Algérie 2022. Ces stades sont d’un standing mondial, il n’y a rien à envier à ce qui se passe ailleurs ».

« Les principaux bénéficiaires de ces enceintes seront les clubs. Le développement du football sur le continent doit être dans la continuité des progrès qui sont autour du football mondial », a poursuivi le patron de l’administration de la CAF.

Hormis la qualité appréciée des infrastructures, le Secrétaire Général a également fait mentions des innovations de cette septième édition du CHAN, dont la captation télévisuelle lors des matches. Pour la première fois, 28 caméras capteront tous les moments sur le terrain et 66 pays vont diffuser ce tournoi. Un record, qui démontre l’intérêt suscité pour cette compétition.

Aussi, doit-on souligner l’avènement d’une nouvelle disposition technique mise en place comme celle de l’arbitrage qui sera disponible pour les 32 matchs, à l’instar de la dernière Coupe d’Afrique des Nations qui a eu lieu au Cameroun.

Le congolais a tout de même martelé sur ce qu’il appelle « une nouvelle génération d’arbitres talentueux » qui sera en vue lors de ce CHAN. « Nous les avons formés et préparés. Ils ont tous participé à des cours d’intégrité. Je tiens à saluer leur perspicacité et leur professionnalisme. Ce CHAN est également l’occasion de mettre en valeur notre savoir-faire « , a-t-il renchéri.

Quant au président du comité d’organisation, Rachid Oukali, il s’est apaisenti sur cette annonce du gouvernement algérien : « première compétition senior organisée sur le sol algérien depuis la Coupe d’Afrique des Nations 1990, nous constatons l’impatience qui gagne la population algérienne. Pour faciliter les déplacements des supporters de toutes les sélections, les autorités ont opté pour la gratuité des transports publics ».

Avant de mettre un terme à cet échange avec la presse, le comité d’organisation a présenté le ballon officiel de la compétition dénommé « Marhaba ».

Bref, le premier CHAN à 18 équipes aura, sans aucun doute, un impact sur l’économie du pays organisateur qu’est l’Algérie ce, au regard de la ferveur qui s’affiche dans le chef du peuple algérien.




Holocauste yaka à Kwamouth et à Bagata : Le défenseur Ngunza Mutshayil Chrétien dans l’œil du cyclone

Depuis un temps, un complot couve contre le peuple yaka. Il s’agit, comme le démontre le cours des événements, d’une élimination  du peuple yaka de la province voisine du Kwango, se trouvant pendant plusieurs années sur le sol des Teke dans la province de Maïndombe. Ceci expliquant cela, les tueries  dans le territoire de Bagata (province du Kwilu), ont démontré par leur mode opératoire que l’holocauste mijoté contre les yaka est une réalité.   

Sur ces entrefaites, le défenseur du peuple yaka dans le Kwamouth, NGUNZA MUTSHAYIL CHRETIEN a mis ses jours en danger. Cette triste réalité justifie l’adage selon lequel ‘’le malheur ne vient jamais seul’’. En effet, le défenseur susmentionné est recherché pour avoir dénoncé l’existence d’un complot entre un groupe de bandits et le chef de terre du village de Kinseke sur la route nationale numéro 1. Des voix s’élèvent pour qualifier d’injuste cette tendance à l’intimidation et au musèlement d’un défenseur qui n’a fait que son travail. Eh quoi donc ? Veut-on une chose et son contraire tandis qu’il y a péril en la demeure ? S’il est établi que la cohabitation pacifique entre les tribus est une exigence, et que tout le monde doit s’y investir, qu’est-ce qui expliquerait, la répression sournoise des acteurs bien intentionnés ?    Depuis le déclenchement de ce que certains médias ont appelé conflit communautaire dans le territoire de Kwamouth jusqu’à aujourd’hui, rien n’a filtré, à ce sujet,  de la réaction  des autorités locales. Il y a lieu, de rappeler, dans cet ordre d’idée, que lorsque les ennemis de la tranquillité intérieure agissent dans un contexte où la répression ne dissuade pas, la frayeur gagne le petit peuple. Puisque répression sans dissuasion, le bourreau bombe le torse même en situation d’arrestation précaire.

Il nous revient que le défenseur qui est dans l’œil du cyclone revendiquait ses droits et ceux de ses compères Yaka qui étaient marginalisés par le peuple teke. Pendant ce temps, les chefs de terres autochtones s’employant à jouer les complices par une attitude laisser-faire.

Quid de la tuerie du 24juillet 2022

En effet, la tuerie du 24 juillet 2022 s’était soldée par un bilan macabre de plusieurs morts et blessés. Des sources ont indiqué que le défenseur mis injustement dans l’œil du cyclone a compté parmi les morts son oncle et deux de ses cousines. ‘’Ces membres d’une même famille ont été sauvagement suppliciés alors qu’ils revenaient des champs.

Le chef de terre a étalé au grand jour sa complicité avec les assaillants du village, quand il a mis aux arrêts le défenseur NGUNZA MUTSHAYIL. Le pauvre a été torturé et humilié pendant que sa femme et ses deux enfants ne sont plus visibles à ses yeux. Donc famille disloquée !

Bien que minoritaire, le peuple Yaka n’a eu de cesse de revendiquer pour obtenir la libération de son ‘’leader’’ ployant sous dans les geôles du chef du village. Ce qui suit ressort d’un témoignage : Il sera libéré le quatrième jour et va se résigner à Kenge, chef-lieu de la province du Kwango. C’est là que le ’’rescapé’’, ayant humé l’air frais, va porter plainte contre le chef de terre qui poursuivait la marginalisation et l’injustice sur du peuple yaka à Kwamouth. Quelque temps après, l’intéressé ne sentant pas rétabli dans ses droits et se trouvant en insécurité du chef de terre qui le recherchait avec obstination et préméditation, il a décidé de quitter le milieu.