Kinshasa : L’effondrement d’un silo de Mino congo fait 3 morts

L’un des grands silos de la minoterie Mino congo, chargée de blé s’est effondré ce mercredi 15 Mai sur une maison voisine sur l’avenue Ntangu au quartier GB dans la commune de Ngaliema.

Le bilan humain fait état de 3 morts dont une grand-mère et son petit-fils ainsi qu’un agent de cette société.

Les corps des victimes qui étaient coincés dans les sons de blé ont été acheminés à la morgue. Cette citerne s’est effondrée déversant tout le blé sur une maison voisine de la minoterie.

Le bourgmestre de Ngaliema indique que près de 10 parcelles environnantes pourraient être évacuées après la création d’un périmètre de sécurité.

 

Loup solitaire




Inhumation des victimes du bombardement à Mugunga : Hommage national aux déplacés de guerre de Goma

Dans un acte solennel d’hommage et de compassion, les victimes du bombardement tragique du camp des déplacés de guerre de Mugunga à Goma seront inhumées ce mercredi 15 mai dans un mémorial spécialement construit pour elles dénommé “Genocost”.

 

Le gouvernement national a marqué sa présence à travers le déplacement du porte-parole, le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, qui s’est rendu à Goma pour participer à ces obsèques.

 

Dans une déclaration à son arrivée le mardi à Goma, le ministre Muyaya a exprimé les motivations derrière sa présence, affirmant : “Je viens moi-même en appui parce que c’est une journée de deuil, une journée de célébration pour tous ces compatriotes qui ont été blessés “, a-t-il déclaré.

 

Bien avant leur enterrement, une cérémonie solennelle aura lieu au stade de l’unité de Goma en présence des autorités socio-politiques du pays, les représentants des organisations humanitaires ainsi que les familles endeuillées.

 

L’attaque du camp de Mugunga a entraîné la perte tragique de 35 vies, parmi lesquelles figuraient des enfants et des femmes innocents, ainsi que 17 autres personnes grièvement blessées, suite au tir de roquette lancé par le M23.

 

 

Orchidée




La RPDC vient de légaliser sa nouvelle politique à l’égard de la Corée du Sud

Le Maréchal KIM JONG UN, Secrétaire Général du Parti du Travail de Corée (PTC; parti présidentiel depuis 1945, NDLR) et Président des Affaires d’Etat de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945;

  • Puissance nucléaire consacrée à garantir son droit à l’existence et au développement du Pays et à juguler une Guerre pour sauvegarder la paix et la stabilité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Hommes bienfaiteurs dont KIM JONG UN, NDLR),

a prononcé son discours-programme «Sur les tâches immédiates à réaliser pour le relèvement et le développement de la RPDC et l’amélioration du bien-être du Peuple» lors de la 10ème session (15/01/2024) de la 14ème Législature de l’Assemblée Populaire Suprême (APS) de la RPDC.

La Rédaction se contente de n’en présenter que les 3 parties en intégralité dont;

  • l’introduction
  • les relations internationales (surtout intercoréennes)
  • la conclusion.

 

Chers Camarades Députés Nationaux,

Respectés Camarades Président du Présidium et Président de l’APS,

Camarades Observateurs,

La 10ème session de la 14ème Législature de l’APS a lieu au moment important où l’on vient de;

  • dresser, fièrement, le bilan de 2023, année marquée de grands changements sur le trajet de notre Patrie la RPDC
  • entreprendre la marche de 2024 qui doit créer le gage réel de la réalisation du Plan Quinquennal (2021-2025) défini par le 8ème Congrès (05-12/01/2021) du PTC.

Comme tout le monde a pu l’éprouver, notre PTC, notre Gouvernement et notre Peuple viennent de passer une année inoubliable, en inscrivant des succès et événements importants dignes de fierté dans l’Histoire, forts d’une ardeur et d’un effort maximaux, malgré de multiples épreuves.

Rarement dans la longue Histoire de près de 80 années de notre RPDC, on a connu des progrès d’ensemble aussi certains dans l’accroissement du potentiel national et un rayonnement de la souveraineté et du prestige nationaux tel qu’en 2023. Inutile de mentionner, de nouveau, les réalisations accomplies l’an dernier dans tous les domaines, politique, économique, militaire et culturel parce qu’elles ont déjà;

  • fait l’objet d’un bilan
  • été appréciées lors de la 9ème session plénière (26-30/12/2023) du 8ème Comité Central (CC) du PTC.

Il faut mentionner, tout de même de façon claire, que le soutien actif apporté par tous les membres des organismes d’Etat à la direction du PTC et du Gouvernement a permis que l’opiniâtreté consentie pendant plusieurs années ait donné, finalement, des fruits merveilleux. Le PTC et le Gouvernement de notre RPDC ont;

  • défini, en temps opportun, la ligne et l’orientation politique pour un développement généralisé de l’édification du socialisme
  • maintenu, résolument, le trajet du développement de l’Etat en dépit de multiples difficultés et crises en réajustant, souplement et activement chaque année, la politique nationale
  • mobilisé l’ardeur patriotique et l’abnégation héroïque du Peuple entier, obtenant ainsi une tendance certaine à la croissance.

Ce sont les efforts consentis en 2023 qui l’attestent.

La frénésie d’affrontement des ennemis a aggravé la situation à l’extrême, mais les activités d’accroissement du potentiel d’autodéfense et les ripostes militaires plus courageuses effectuées en en tirant profit ont manifesté notre volonté de défense des intérêts nationaux et notre force absolue. Elles ont fait davantage;

  • sur le plan intérieur, elles ont stimulé la mentalité du Peuple entier et de tous les officiers et soldats des forces armées de notre RPDC
  • sur le plan extérieur, elles ont manifesté la réalité absolue, digne de respect d’une puissance militaire, et apporté des changements spectaculaires dans notre prestige national, mais encore dans la situation politique mondiale.

Ce qui vaut plus que tout, c’est que notre Peuple a pu réaffirmer la pertinence de l’œuvre d’édification d’une puissance qu’il a choisie et qu’il promeut avec dynamisme, reconnaître, grâce à la croissance du moment de notre Etat, le développement généralisé de l’édification du socialisme et se raffermir dans sa confiance.

Toutes ces précieuses performances témoignent, entre autres, des efforts opiniâtres consentis par les Camarades Députés pour un exercice et un développement corrects du Pouvoir d’Etat sans jamais oublier les attentes du Peuple.

Je vous remercie, Camarades Députés, vous qui êtes attachés à vous acquitter de vos responsabilités, forts de votre fidélité à la cause du PTC et de l’Etat et de votre abnégation pour le Peuple.

Camarades Députés,

Aujourd’hui, la présente session de l’APS a légalisé sa nouvelle politique à l’égard de la Corée du Sud, après avoir mis fin à l’histoire des relations intercoréennes d’environ 80 années et en reconnaissant les 2 Etats coexistant dans la Péninsule coréenne.

Comme la session plénière de Décembre 2023 a clarifié, notre PTC, notre Gouvernement et notre Peuple discutaient, à cœur ouvert avec les machins de la ROK (ou Republic of Korea ou République de Corée – créée, unilatéralement, un mois avant la RPDC dans le cadre de la division perpétuelle avec son côté Nord – qui tire son origine, avec siège à l’étranger, en 1919 sous la domination 1905-1945 du Japon, sans aucun pouvoir ni autorité restaurés en seule apparence par les USA ayant divisé la Péninsule coréenne en 1945 pour mieux régner, NDLR), sur la grande œuvre de réunification de la Patrie au cours de longues années, à partir du point de vue de Nation homogène et de Compatriotes, et faisant preuve de grande magnanimité, de patience constante et d’efforts de sincérité.

Or, l’Histoire amère des relations Nord-Sud donne une conclusion définitive que l’on ne peut pas marcher sur la voie de relèvement national et de réunification avec les espèces de la ROK qui ont établi, comme sa politique nationale, la confrontation totale avec notre RPDC en rêvant de;

  • la «chute du Régime (RPDC)»
  • l’«unification par absorption (de la RPDC par la ROK)»,

eux qui se montrent plus vicieux et plus arrogants, débarrassés de la conscience de Compatriotes et tombés dans la folie d’affrontement.

Les rapports Nord-Sud ne sont plus ceux entre Compatriotes et Homogènes, et sont transformés en ceux entre les 2 Etats antagonistes, entre les 2 belligérants (depuis la Guerre de Corée 1950-1953, NDLR). C’est l’aboutissement des manœuvres de confrontation scélérate et suicidaire de la ROK, groupe d’acolytes hors classe des forces extérieures, et la situation actuelle de la Péninsule coréenne dévoilée à la face du monde entier.

Dans la présente session de l’APS où l’on discute des lois de la RPDC, on a;

  • établi une nouvelle position en matière de relations Nord-Sud et de politique sur la réunification (la 1ère par le Royaume Coryo de 474 ans 918-1392, NDLR)
  • dissous toutes nos organisations mises sur pied en tant qu’institutions de solidarité pour la réunification pacifique.

C’est un processus indispensable à passer sans faille, peut-on dire.

Comme la ligne frontalière Sud de notre Etat a été tracée clairement, la Ligne de Limite du Nord (ou Northern Limit Line ou NLL située en Mer de l’Ouest de Corée et tracée, unilatéralement un mois après l’Accord -27/07/1953- d’Armistice de Coree, par le Général Mark Wayne CLARK 1896-1984, le tout dernier Commandant de l’US Army en Extrême-Orient et Commandant des Forces Onusiennes mais le tout 1er Commandant de l’Histoire US à avoir signé un armistice sans victoire pour dire: La victoire de l’Armée nord-coréenne est due au leadership éminent du Général KIM IL SUNG 1912-1994, NDLR) illégale et autres lignes de démarcation sont inadmissibles, et si la ROK ose envahir même d’un seul pouce le Territoire national, l’Espace aérien et les Eaux territoriales de notre Pays, nous le considérerons comme provocation de la Guerre.

A ce propos, j’aimerais aborder la nécessité de la révision de certains contenus de la Constitution de la RPDC. Dans la précédente session plénière (26-30/12/2023), j’ai rappelé que la Constitution de la ROK stipulait que le Territoire de la ROK abritait toute la Péninsule coréenne et les îles annexes. Ces derniers jours, j’ai examiné les Constitutions de quelques Pays étrangers qui stipulent, clairement, une définition politique et géographique des parties territoriales sous la juridiction légitime de l’Etat, plus précisément;

  • le Territoire national
  • les Eaux territoriales
  • l’Espace aérien.

La Constitution de notre Pays manque d’articles spécifiant de telles définitions. Du moment que notre RPDC a fini par définir la ROK comme Pays étranger et Etat le plus hostile, après avoir éliminé, complètement, le concept original contradictoire à la réalité, concept d’après lequel la ROK est le partenaire de la réconciliation et de la réunification aussi bien que les Compatriotes, il est nécessaire de prendre des mesures juridiques destinées à définir, correctement par voie légale, la sphère de l’exercice de la souveraineté de la RPDC, Etat socialiste indépendant. Je pense qu’il est important d’insérer, dans la Constitution, les clauses relatives à;

  • l’occupation complète de la ROK
  • la soumission et à la récupération de celle-ci
  • son annexion dans le Territoire de notre RPDC, cela en cas de guerre dans la Péninsule coréenne.

De même, il serait juste d’y spécifier des articles stipulant que l’on;

  • n’utilise pas, dans la vie politico-idéologique et la vie mentale et culturelle de notre Peuple, les débris de mots comme «fleuves et montagnes brodés dans la soie sur tout le Territoire de 300 lieues» et «80 millions de Coréens» qui interprètent mal le Nord et le Sud comme Compatriotes
  • intensifie l’éducation et la formation dans le sens que l’on considère la ROK comme Pays hostile N°1, ennemi juré invariable.

En outre, les expressions, telles que «moitié Nord» et «indépendance, réunification pacifique et grande union nationale», seront effacées dans la Constitution, je crois. A mes yeux, la Constitution de la RPDC doit être révisée, en tenant compte de ces questions, et discutée dans la future session de l’APS.

La révision de la Constitution sera accompagnée de la prise de mesures pratiques et promptes destinées à éliminer les restes du passé censés être considérés comme symboles de ces termes «la Corée du Nord et la Corée du Sud ayant des relations consanguines et homogènes», «entre-nous Coréens» et «Réunification pacifique».

Dans l’immédiat, nous devons appliquer des mesures rigoureuses par étape visant à barrer toutes les voies de communication Nord-Sud dans la région frontalière, y compris faire disparaître, complètement par les moyens physiques, le tronçon de notre côté de la Ligne ferroviaire Sin-uiju (ville frontalière d’avec la Chine et chef-lieu de la Province Phyong-an de la RPDC) et Séoul (Capitale de la ROK) qui existait comme symbole des échanges et de la coopération Nord-Sud, jusqu’à ce qu’il ne puisse jamais se rétablir.

Il est de nécessité de prendre d’autres mesures pratiques comme démolir le «Monument à la Triple Charte de la réunification de la Patrie», construction désagréable à voir, qui se dresse à la porte sud de Pyongyang (Capitale de la RPDC et source de la Civilisation Taedong-gang de 5.000 ans avec son 1er Etat Co-Joson ou Corée Antique, NDLR), pour éliminer parfaitement les concepts «réunification», «réconciliation» et «compatriotes» dans l’Histoire nationale de notre RPDC.

A cette occasion, je tiens à préciser, de nouveau, le caractère révolutionnaire du renforcement du potentiel national d’autodéfense auquel notre RPDC se livre, sans la moindre déviation malgré le changement de la situation, en le considérant comme vital. Je confirme encore une fois que notre force absolue parvenue à son paroxysme n’est pas le moyen d’attaque préemptive destiné à réaliser la «réunification recourant aux forces armées» unilatérale, mais, d’un bout à l’autre, la force de défense légitime relevant d’un droit d’autodéfense que nous sommes obligés à accroître à coup sûr pour nous protéger.

Dans le monde actuel où prédomine la Loi de la Force, et pour notre Etat situé au point chaud où le danger de la guerre règne en permanence depuis des dizaines d’années, l’obtention de la puissante force militaire est;

  • un processus de lutte inévitable à choisir obligatoirement pour défendre le destin du Pays et de la Nation
  • une tâche historique à accepter comme une fatalité.

Même dans la pire situation où perdurent les pressions et sanctions acharnées des ennemis, nous avons accru sensiblement le puissant potentiel national d’autodéfense et la force de dissuasion nucléaire sans la moindre hésitation. Ainsi, aucune force d’agression n’a osé opter pour le déclenchement d’une guerre, le pire choix, sur ce sol depuis longtemps.

Je précise une fois de plus que nous ne mènerons pas unilatéralement à la guerre tant que les ennemis ne nous provoquent pas. Ces derniers ne doivent pas se tromper en le considérant comme notre faiblesse. Pourtant, notre potentiel national d’autodéfense se limitera-t-il seulement à l’autodéfense comme à la prévention d’une guerre? Jamais de la vie!

J’ai déjà mentionné clairement, à part du devoir principal de notre force nucléaire, la dissuasion de guerre comme sa seconde mission.

A juger, avec lucidité, l’environnement spécifique où le Pays le plus hostile, la ROK, coexiste tout près de nous, et la précarité de la situation de la Région due à l’aggravation de la tension militaire sous la manipulation des USA (ou United States of America ou Etats-Unis d’Amérique; occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne dès 1945 jusqu’ici avec leurs 30.000 GI’s coiffés des Casques Bleues censées être ôtées depuis 1975 grâce à la Résolution № 3390B 18/11/1975 de l’Assemblée Générale de l’ONU mais toujours en vain, après leur fiasco dans la 1ère invasion de la Corée en 1866 bientôt recouvré par leur réussite dans la domination 1905-1945 de procuration de toute la Corée par le Japon à travers la collusion USA-Japon 29/07/1905, cela selon l’esprit de leur Destinée Manifeste de 1845, NDLR), le risque de la conversion d’un conflit physique en guerre augmente plus que jamais pour atteindre à un seuil critique.

Nous ne voulons pas la guerre, mais nous n’avons aucune intention de la fuir. Il n’y a aucune raison d’opter pour la guerre, et voire, aucune intention de la faire unilatéralement. Pourtant, si la guerre devient réalité devant nous, nous ne nous efforcerons jamais pour l’éviter, et nous nous engagerons, de façon impeccable et rapidement, à l’action perfectionnée pour sauvegarder notre souveraineté, la sécurité et le droit à l’existence du Peuple.

La guerre se soldera par l’extermination désastreuse et la fin complète de la ROK. Et, les USA subiront un malheur et une défaite inimaginables. Nos capacités militaires sont en mesure de les exécuter et connaissent une amélioration rapide. Si les ennemis provoquent une seule étincelle de la guerre, notre RPDC mobilisera toutes ses forces militaires y compris l’arme nucléaire pour les châtier sans merci.

Camarades députés,

L’indépendance anti-impérialiste est la justice et la vérité; et, la dignité, la souveraineté, la paix et la sécurité ne peuvent être défendues de pied ferme que sur cette voie. Préserver la justice et la paix, tendre au progrès et au développement et promouvoir l’amitié et la solidarité, c’est le principe de la politique extérieure à maintenir par notre PTC et notre Etat.

La RPDC, qui considère l’indépendance anti-impérialiste comme sa 1ère politique absolument invariable et constante;

  • ne tolérera jamais les actes d’atteinte à la souveraineté scélérats des USA qui s’acharnent à violer et à usurper, sans merci, la paix et la stabilité du monde par leurs 2 poids et 2 mesures illégitimes
  • luttera activement pour réaliser la justice internationale basée sur le respect de la souveraineté, la non-ingérence dans les affaires intérieures, l’égalité et la réciprocité et établir un nouvel ordre international.

Dans le domaine des affaires extérieures, on;

  • mènera, avec tact et activement, le travail visant à faire face de sa propre initiative à la situation politique internationale en évolution et au contexte de sécurité pour assurer les conditions et circonstances favorables à notre Révolution
  • ne tolérera aucune déviation ni aucune concession dans son principe de sauvegarder la souveraineté et les intérêts du Pays.

On devra se fixer, pour tâche primordiale, le développement des relations avec les Pays socialistes pour resserrer davantage la coopération bilatérale ou multilatérale, mener plus énergiquement l’action commune anti-impérialiste, la lutte commune, à l’échelle internationale. On s’unira et se coopérera en transcendant les différences d’idéologie et de régime avec tous les Pays et les Nations attachés à l’indépendance et à la justice pour apporter, ainsi, de nouveaux progrès dans le travail visant à élargir la sphère des relations extérieures du Pays.

Toutes ces tâches mentionnées constituent la politique essentielle à exécuter, dans l’immédiat et sans faute, par le Gouvernement de notre RPDC. La réussite des affaires sacrées à réaliser pour la dignité de l’Etat, le bien-être du Peuple et la marche victorieuse de l’édification du socialisme dépend, en grande partie, du rôle des organes du Pouvoir populaire.

Notre Pouvoir populaire est l’arme politique puissante de l’édification du socialisme et l’exécutant de la ligne et de la politique du PTC. Tous les organismes du Pouvoir populaire sont tenus de;

  • établir un système et un ordre du travail rigoureux pour rester infiniment fidèles à l’idée et à la direction du PTC
  • éliminer, complètement, l’attitude passive et contemplative
  • exécuter, avec le sens des responsabilités et la circonspection, les politiques du PTC assignées à leurs régions et à leurs unités d’activités.

Ils doivent faire montre de leurs responsabilités illimitées conformément à leur principe légitime d’exister et de servir pour le bien-être et les intérêts du Peuple pour que les mesures populaires du PTC et de l’Etat puissent profiter à tous nos enfants et à tous nos Citoyens; autant que les affaires consistant à résoudre les problèmes relatifs à la vie de la population produire leurs effets favorables à leur vie, sans se faire remarquer par l’autrui.

Ils conviennent de se charger volontiers des tâches nécessaires à résoudre le problème économique du Pays, notamment la relance de l’économie locale, et de les réaliser coûte que coûte pour contribuer efficacement au développement du Pays.

Ils doivent jouer un rôle qui leur revient pour sauvegarder et consolider le Régime socialiste. Dans le trajet de l’organisation et de la direction des activités de toutes les unités et des habitants, il est important de;

  • s’intéresser toujours à consolider l’unité monolithique et à mettre en jeu le patriotisme du Peuple
  • rester absolument fidèle au caractère socialiste de notre société
  • garantir ainsi le fonctionnement régulier de l’Etat à l’aide d’un contrôle et d’une gestion intransigeants.

La mission et le rôle qui reviennent aux Députés sont d’une importance constante dans la marche de la nouvelle année pour le progrès et le développement durables de l’édification du socialisme et l’amélioration du bien-être du Peuple.

Les Députés aux assemblées populaires à tous les échelons, notamment ceux à l’APS, élus sous le soutien du Peuple, sont les militants politiques qui, engagés directement dans les affaires nationales, reflètent les volontés et les exigences du Peuple dans la politique du Gouvernement, et les conduisent à une bonne exécution et recommandent de prendre des mesures promptes pour remédier à des déviations révélées.

Les Députés doivent être bien conscients de leurs position et fonction et s’acquitter de leurs devoirs en tant que représentants du Peuple. C’est ainsi seulement que le PTC, le Gouvernement et le Peuple s’uniront en une entité organique, l’ensemble des activités étatiques et sociales prendront en vivacité, et les lignes et politiques seront réalisées parfaitement au profit de la population. Ils n’ont pas droit à céder à la tentation de l’indolence ou de l’entretien de leur propre santé, mais doivent garantir l’exécution de la politique de l’Etat par leurs actions actives et efficaces.

Camarades Députés,

Je veux souligner encore que si notre Etat, fier de sa célébrité et de son prestige non négligeables par le monde, est parvenu à voir, avec certitude, son avenir radieux de la prospérité généralisée, cela est redevable à des sacrifices et à des efforts dévoués consentis par notre grand Peuple qui a donné le meilleur de lui-même pour la victoire de l’œuvre du socialisme, en se fiant entièrement au PTC et au Gouvernement de la RPDC même dans les pires adversités.

Les succès obtenus d’aujourd’hui ne sont pas à la hauteur des attentes de notre Peuple qui soutient absolument la politique de notre PTC et du Gouvernement de la RPDC et l’applique avec sincérité, et nous n’avons pas le droit à laisser perdre le dévouement et les efforts du Peuple qui se consacrait en supportant toutes les épreuves et difficultés.

Plus le potentiel national et la confiance en soi augmentent, plus nous redoublerons d’ardeur sans jamais oublier même un instant le trajet parcouru par notre Peuple, trajet plein d’épreuves; et, nous devons inaugurer, sans faillir, l’ère de la prospérité et de la haute civilisation, chose promise avec lui. Il nous reste encore bien d’obstacles et épreuves à surmonter. Pourtant, notre idéal et notre œuvre sont la vérité et la science, et nous débordons de cran et de confiance en la victoire.

Luttons tous avec plus d’énergie que jamais, étroitement unis sous la bannière du patriotisme!

Pour la prospérité éternelle de notre Etat digne de respect!

Pour le bonheur et la gloire de notre grand Peuple!

Pour le développement généralisé du socialisme à la coréenne!

Vive la RPDC, notre grand Etat!




Pour le Directeur général adjoint de l’UNICEF: La situation humanitaire à l’est de la Rdc a atteint un point critique

Le Directeur général adjoint du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) pour l’action humanitaire et les opérations d’approvisionnement, Ted Chaiban, a conclu une visite de cinq jours dans l’est de la République démocratique du Congo, où il a rencontré les autorités et a été le témoin direct de l’impact dévastateur de l’escalade du conflit sur les populations vulnérables, en particulier les femmes et les enfants.

« L’ampleur du conflit dans l’est du pays a atteint de nouveaux sommets, déplaçant des millions de personnes et créant la pire crise humanitaire dans le pays depuis 2003 », a déclaré Monsieur Chaiban, avant de souligner ceci : « Les enfants sont tués, mutilés, enlevés et recrutés par les groupes armés, les violations graves vérifiées étant les plus nombreuses jamais enregistrées ; leurs droits à l’éducation et à une enfance sûre ont été anéantis ».

Le Directeur général adjoint de l’UNICEF, a visité les sites de personnes déplacées de Bulengo et de Lushagala, à la périphérie de Goma, où vivent plus de 36 500 familles. « L’intensification des combats au cours des derniers mois a aggravé la situation déjà précaire des enfants et des familles dans les camps », a souligné Monsieur Chaiban.

Il a également rencontré des familles déplacées à Minova, où l’accès est de plus en plus restreint et où l’afflux récent de plus de 250 000 personnes fuyant les conflits a ajouté une pression immense sur des communautés d’accueil déjà vulnérables.

« La seule façon de réduire ces souffrances est de redoubler les efforts des acteurs régionaux et de la communauté internationale pour négocier une solution politique au conflit, y compris le processus de Luanda, le dialogue de Nairobi et d’autres efforts diplomatiques ».

« La détérioration de la situation sécuritaire dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu et de l’Ituri a un impact significatif sur l’acheminement de l’aide humanitaire », a souligné Ted Chaiban.

« Nous condamnons fermement les bombardements de la semaine dernière sur trois sites pour personnes déplacées dans les quartiers de Lac-vert, Lushagala et Mugunga près de Goma, qui ont entraîné la perte tragique de 35 vies et fait plus de 20 blessés, principalement des femmes et des enfants. L’UNICEF demande instamment à toutes les parties de maintenir les installations, les armes et les opérations militaires à l’écart des zones civiles.

L’UNICEF réaffirme la nécessité d’accorder une place centrale à la protection dans cette crise. « L’UNICEF reste déterminé à faire en sorte que le droit de chaque enfant à la santé, à l’éducation et à la protection soit respecté », a réitéré le Directeur général adjoint de l’UNICEF.

Avec la baisse des fonds humanitaires, les interventions humanitaires menées par l’UNICEF se concentrent sur les plus vulnérables. « Répondre à l’ensemble des besoins et apporter des solutions durables ne peut se faire que si le gouvernement prend la responsabilité principale de fournir des services de base dans ces contextes difficiles, avec notre soutien collectif ».

« Le soutien aux systèmes gouvernementaux pour que les communautés soient plus résilientes est le seul moyen de réduire les besoins humanitaires », a déclaré Ted Chaiban, soulignant l’importance d’un financement flexible comme l’un des principaux catalyseurs. L’UNICEF travaille en étroite collaboration avec le PAM, la FAO et d’autres agences pour améliorer la résilience et la cohésion sociale, en liant les interventions humanitaires au développement et à la paix.

Ted Chaiban a visité des réseaux d’eau dans le territoire de Rutshuru, montrant que les solutions durables sont la façon dont nous pouvons et devons travailler, même dans les zones de conflit et les camps de personnes déplacées, comme l’extension du réseau d’eau de Goma à Kanyaruchinya.

Le monde a besoin d’un Congo pacifique et productif qui, avec sa forêt tropicale et ses minéraux verts, est essentiel à la lutte contre le changement climatique mondial. Avec le soutien de la communauté internationale, le Congo peut devenir le pays de la solution.

Prince Yassa




Plan d’Alliance d’élimination du VIH/SIDA pédiatrique: Le PNLS a organisé un atelier d’évaluation à mi-parcours

Le Programme national de lutte contre le VIH/SIDA (PNLS) a organisé un atelier de deux jours sur l’évaluation à mi-parcours de l’exécution du Plan d’Alliance globale pour l’élimination du VIH pédiatrique d’ici à 2030. C’était avec l’appui du Programme commun des Nations contre le VIH/SIDA (ONUSIDA) et du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF).

D’après le Docteur Freddy Salumu, chargé de la santé à l’UNICEF, il était question d’évaluer les différentes réalisations durant ces deux dernières années avec les experts du PNLS, de la Société civile et les partenaires techniques et financiers sur l’exécution de l’Alliance globale, qui est une stratégie mondiale visant à éliminer le VIH/SIDA chez les enfants.

«  Nous voulons évaluer ce qu’a été les réalisations durant ces deux premières années du Plan de l’Alliance, voir les gaps et les défis qu’on a pu constater dans la mise en œuvre et vouloir anticiper pour les années qui restent d’ici 2030. Améliorer les goulots d’étranglement qu’on a pu déceler et faire des projections par rapport au futur pour les activités non encore démarrées et les activités en cours mais qui demeurent encore faibles à ces jours », a indiqué ce médecin, spécialisée en santé au bureau de l’UNICEF.

A l’en croire, le Plan de l’Alliance globale fait aussi encrage avec les Objectifs du Développement durables (Odd) d’ici 2030 où la République démocratique du Congo devra être au rendez-vous. Aussi cela est en articulation avec les différents documents stratégiques que le pays a élaborés.

Et par rapport à ça, il estime que cet atelier à mi-parcours va baliser le chemin pour les futures années qui vont se pointer à l’horizon afin de permettre de résoudre les différents défis qui sont constatés dans le cadre de l’élimination du SIDA pédiatrique. «  Aussi, il faut dire que la Rdc a l’opportunité de la gratuité de la maternité. Et donc, nous pourrons aussi tabler sur ça pour voir comment intégrer dans le paquet de soins gratuits tout ce qui est problématique de la PTME et du VIH pédiatrique », a ajouté le Docteur Freddy Salumu.

S’exprimant à cet effet, la Directrice-Pays du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA) en Rdc, le Docteur Susan Kasedde, a salué le travail réalisé par ce groupe restreint réuni pendant deux jours, soit du 08 au 09 mai dans les installations de l’Unicef.

Et donc, pour elle, c’est un travail qui est important pour le pays. Car pour nous, dit-elle : «  (…) l’analyse qui est en cours est très importante, parce que chacun d’entre nous représente quelqu’un qui a la possibilité d’influencer l’action à un certain niveau. J’apprécie le chemin que nous avons suivi pour arriver ici avec déjà l’appréciation des priorités que nous sommes en train de regarder ensemble pour comprendre l’évolution de notre programme (…) Je remercie tout le monde pour la participation. Nous comptons sur vous pour continuer cet engagement, parce que nous avons fait des efforts…. ».

A côté de ces progrès, il reste encore beaucoup à faire. Et pour y arriver, la Directrice-Pays de l’ONUSIDA a recommandé à l’assistance de pas lâcher l’énergie, de maintenir cette collaboration. « Nous comptons sur tout le monde pour la réflexion, l’analyse et pour la mobilisation aussi », avait-elle lâché, avant de rassurer les participants de l’appui de sa structure.

Même son de cloche pour la Conseillère régionale de l’UNICEF, Docteur Mireille Tribie, qui estime que la Rdc occupe une position importante à aider les autres pays et pour servir d’exemple à changer la donne.

«  (…) Pour arriver à l’élimination du VIH pédiatrique, nous avons aussi besoin de partager notre expérience avec les autres pays de la région. Les résultats de cet exercice serviront également comme des pistes, des pratiques à partager avec toute la région pour que nous arrivions à éliminer le VIH/SIDA pédiatrique à l’horizon 2030. Ce que j’apprécie vraiment c’est cette collaboration entre organisation, la société civile et le gouvernement », a-t-elle indiqué, avant de recommander la prise en compte du secteur privé dans les prochaines rencontres.

Au nom du Directeur du Pnls, le Docteur Ilo Ilunga Bulaya, chef de Division en charge de la Prévention de la transmission Mère à l’enfant (PTME) s’est réjoui de l’apport de l’ONUSIDA mais aussi de l’UNICEF dans le traitement de deux thématiques, à savoir : le VIH/SIDA pédiatrique et la PTME. A l’en croire ce sont ces deux thématiques qui tirent le Programme vers le bas. Et donc avec ces mots clairs, il a loué cette collaboration avec la société civile et les autres, avant de promettre de continuer cet exercice au niveau du Programme et que toutes les informations qui en découleront seront partagées.

La République démocratique du Congo fait partie de douze pays africains éligibles de l’Alliance globale pour l’élimination du VIH pédiatrique d’ici à 2030, dont le lancement était intervenu le mardi 1er février 2023 à Dars es Salam en Tanzanie.

Prince Yassa




“IRA Beauté Plus” s’ouvre aux Kinois

Un nouveau-né dans l’univers de la beauté à Kinshasa. Une nouvelle adresse pour se faire encore plus belle et jolie, le salon de coiffure IRA Beauté a ouvert ses portes le weekend à Kinshasa dans la cité Mama Mobutu dans la commune de Mont-Ngafula. Ce salon mixte qui va désormais offrir des différents services de beauté aux kinoises et kinois, vient ajouter une touche spéciale par la technicité de son personnel plus qualifié dans ce domaine.

C’était au cours d’une grande cérémonie organisée à l’occasion du lancement de ses activités que IRA Beauté Plus a ouvert ses portes le weekend à Kinshasa à la cité Mama Mobutu dans la commune de Mont-Ngafula, l’un des quartiers hyper de la capitale.

IRA Beauté vient s’imposer dans l’univers de la beauté en y ajoutant une touche particulière, un style élégant grâce au savoir-faire de son personnel plus expérimenté et qualifié. Ce salon mixte à vocation de développement en faveur de la jeunesse congolaise est l’œuvre de la journaliste Irène Musune Muya, sa patronne.

Son inauguration hors pairs s’est déroulée dans une ambiance festive et inédite en présence de plusieurs invités, collègues, membres de l’association TPM, famille, amis et connaissances proches de la patronne de cette nouvelle maison de beauté.

Après la coupure du ruban symbolique par son initiatrice et promotrice Mme Irène Musune Muya, l’occasion avait été offerte à tous les convives de visiter le salon IRA Beauté Plus désormais dédié aux hommes et femmes qui aiment la classe et la différence, surtout plus de professionnalisme pour leur beauté. Plusieurs services seront mis à la disposition de tous les clients à savoir : les soins capillaires, maquillage Make up, tissage, manucure, pédicure, soins de visage, tresse et autres.

« Je dis d’abord un grand merci à mon Dieu qui m’a fait grâce de monter cette affaire et de me plonger, aujourd’hui dans ce monde de l’entrepreneuriat dans la filière de la beauté. IRA Beauté Plus c’est un nouveau-né dans l’univers de la beauté. Nous venons nous ajouter à ceux-là qui veulent promouvoir le bien-être sur le plan anatomie, physique capillaires. Aujourd’hui sans doute l’art de la beauté, la mode est dans une nouvelle dynamique, c’est le vécu quotidien de tout le monde. La mode, c’est une passion qui m’animait depuis mon enfance malgré que je n’ai pas eu cette opportunité de passer par les études de l’esthétique, mais j’avais l’art de la beauté dans le sang », a dit la patronne de IRA Beauté Plus.

A noter que IRA Beauté Plus qui a un caractère d’une ONGD est en train de former la jeunesse dans l’art de la beauté, à promouvoir son talent et l’aider à s’auto-suffire.

Osée Kalombo




Réadmission de la Rdc à l’AGOA: Afrewatch appelle à l’accroissement et à la diversification des importations vers USA

C’était à travers un atelier organisé ce mardi 14 mai à l’hôtel Memling de Kinshasa que Afrewatch African Ressources Watch (Observatoire Africain des Ressources Naturelles) a tenu à faire la présentation aux parties prenantes des constats , conclusions et recommandations de l’étude sur l’impact de l’AGOA en RDC. Cette présentation qui intervient après que la RDC ait été réadmise à l’AGOA (l’African Growth and opportunities Act) une loi américaine sur la croissance et les opportunités en Afrique du 18 mai 2000 qui court jusqu’en 2025 avec possibilité d’extension, dont l’objectif est d’aider les pays d’Afrique subsaharienne à accroître leur accès au marché américain, en franchise des droits de douane et d’entrée dans le respect des exigences et critères d’éligibilité y relatifs, 4 ans après la levée de sa suspension avait pour but de faire un état des lieux sur la mise en œuvre de l’AGOA en RDC , évaluer le rôle de chacune des parties prenantes et les impacts de cette réadmission et aussi les défis à relever par la RDC.

Dans son mot, le directeur exécutif de Afrewatch, une ONG de promotion et de protection des droits humains œuvrant dans le secteur de ressources naturelles, Emmanuel Umpula Nkumba a souligné que cette réadmission, 4 ans après, n’a pas réalisé les résultats reluisant. « La participation et la présence de la RDC dans toutes les activités de l’AGOA au niveau régional et international n’est pas suivie d’initiatives et mesures appropriées, tendant à saisir les opportunités et avantages liés à son éligibilité. Toutefois, l’éligibilité de la RDC à l’AGOA reste un facteur important pour exiger du gouvernement congolais, les efforts permanents dans la surveillance et l’amélioration, de la situation des droits de l’homme dans le pays, du climat des affaires et de la gouvernance économique », a-t-il indiqué.

De son côté, le représentant du ministre de Commerce extérieur Jean-Lucien Bussa empêché, le conseiller Henry Limbaka a précisé que depuis les 4 ans de cette réadmission, malgré les faiblesses constatées, il y a eu aussi des efforts engagés et les points positifs, ce qui permet petit à petit à la RDC de se relancer. ” Nous invitons les opérateurs économiques à pouvoir produire et profiter de tous ces avantages de l’AGOA. Depuis que la RDC était écartée de l’AGOA, rien n’a été fait mais depuis 2021, il y a eu 21 millions de dollars américains d’exportation pour le pays. C’est déjà un bon départ pour permettre au gouvernement de travailler davantage et de pouvoir accompagner les opérateurs économiques dans cette voie », a-t-il fait savoir.

Après avoir accompagné la RDC dans cette lutte pour la réadmission, du côté de la société civile, beaucoup reste encore à faire dans ce domain. C’est ce qu’a dit le révérend docteur Milende Mwenelwata, vice-président de l’Afrique francophone. C’était avant de marteler sur ceci: « Nous travaillons beaucoup pour que la population congolaise puisse bénéficier des avantages de l’AGOA. On a fait un travail impeccable, la nation connaît les efforts que nous avons fournis. Cela nous encourage d’aller de l’avant. Concernant l’impact de cette réadmission, rien n’est encore fait pour la RDC, le cas est général. Presque pour tous les pays de l’Afrique subsaharienne boîtent et se recherchent encore. Le Congo n’a pas eu le résultat probant suite aussi à la situation sécuritaire du pays. On doit engager plus d’efforts pour que la RDC bénéficie des avantages de l’AGOA », a-t-il rapporté.

Après cette étape, les participants composés pour la plupart de membres de la société civile et quelques cadres du ministère de l’Industrie et du Commerce extérieur ont soulevé quelques précautions par rapport à l’impact de l’AGOA sur l’économie congolaise. Les intervenants ont eu les soins de répondre à toutes les questions posées. C’était avant de promettre à l’assistance que cette rencontre ne sera pas la dernière, car une forte sensibilisation doit être faite auprès des opérateurs économiques congolais même ceux qui sont dans les fins fond du pays.

Osée Kalombo




Ouverture de la session inaugurale: Pascal Kinduelo prend les commandes du bureau provisoire au Sénat 

Les choses sont allées si vite à la chambre haute du Parlement après l’organisation de l’élection et la publication des résultats provisoires par la Commission électorale nationale indépendante.

En effet, après deux jours d’enregistrement de nouveaux sénateurs, le Secrétaire général de la chambre de cette institution, Jean Mukwala, les a convoqués hier pour la session inaugurale ou session extraordinaire de la quatrième législature de la troisième République. Ainsi, quatre points figureront dans l’ordre du jour de cette session. Il s’agit de l’installation du bureau provisoire, la validation des pouvoirs des sénateurs, l’élaboration et l’adoption de règlement intérieur et l’élection et l’installation du bureau définitif du sénat. Et ce, conformément à l’article 114 de la constitution.

Au cours de la séance inaugurale, le bureau provisoire composé du doyen d’âge et de deux benjamins, a été installé. Ainsi, l’homme d’affaire congolais et fondateur de la Banque internationale de crédit (BIC) actuelle First Bank Pascal Kinduelo Lumbu, âgé de 85 ans et le plus âgé de tous les sénateurs et élu de la circonscription électorale de Kongo Central a été désigné Président du bureau provisoire de la chambre haute du parlement. Il est assisté de sénateurs Ivan Kazadi Kankonde ,31 ans et élu de la circonscription électorale de Kinshasa et de sénateur Moïse Epumbu, 30 ans et élu de la circonscription électorale de Tshuapa.

Dans son adresse, le président Pascal Kinduelo, au nom de tous les sénateurs, a remercié le personnel administratif du Sénat pour l’accueil chaleureux à leur égard, ce qui témoigne leur accompagnement dans l’exercice de leur mission. A ses collègues sénateurs, il s’est dit rassuré et convaincu de la qualité, de l’expertise et de la disponibilité de chacun d’eux pour être à la hauteur de ce que le pays attend d’eux. «  La plupart des catégories socio- professionnelle et pas de moindre sont ici. Je suis convaincu que vous donnerez le meilleur de vous-même en vue de l’accomplissement heureux des tâches qui nous attendent et dans le stricte respect du délai constitutionnelle », a-t-il déclaré.

Début des audiences sur les contentieux électoraux à la Cour constitutionnelle

L’ouverture de la session extraordinaire au Sénat a coïncidé avec l’ouverture le même jour des audiences sur les contentieux électoraux à la Cour constitutionnelle. Il s’agit de l’examen des requêtes en contestation des résultats provisoires publiés par la Commission électorale nationale indépendante introduites par les candidats malheureux à ce scrutin. Selon l’extrait de rôle de la Cour constitutionnelle, il y a au total 20 affaires à traiter et examinés par la haute Cour. Parmi ces affaires, il y a par exemple le ministre sortant du développement rural, François Rubota qui conteste l’élection de la sénatrice Astrid Bulakali au Sud Kivu, proclamée élue sur la liste de UDPS/ Tshisekedi. Pascal Omana, vice-ministre du plan, proclamé élu au Maniema est contesté par un autre candidat de regroupement AA- UNC de Vital Kamerhe. La Cour constitutionnelle dispose de 60 jours, soit du 8 mai au 6 juillet 2024 pour le traitement des recours en contestation.

Rappelons qu’ils sont au total 84 sénateurs proclamés élus par la Commission électorale nationale indépendante pour cette législature, au terme de l’élection de 29 avril dernier pour 20 provinces. Les 24 autres sénateurs rejoindront les autres après la tenue de l’élection dans les provinces de Kwilu, Ituri, Nord- Kivu, Nord Ubangui, Maï Ndombe et Équateur.

RSK




Bureau définitif de l’Assemblée nationale: Le présidium de l’Union sacrée de la Nation désavoué

L’union sacrée de la nation, cette méga plateforme électorale puis devenue plateforme politique qui a porté Félix Tshisekedi au pouvoir pour son deuxième mandat est en train de traverser la zone de turbulence à cause de l’ouragan qui la secoue au lendemain de la publication de son ticket pour le bureau définitif de l’Assemblée nationale.

Des déclarations et des contestations fusent de partout pour dénoncer la dictature de cet organe de son présidium au sujet de la gestion des ambitions des membres et de la conduite de l’Union sacrée de la nation. Alors que l’on pensait que ces divergences seraient gérées à l’interne sous l’arbitrage de l’Autorité de référence qui est le président de la République, Félix Tshisekedi, malheureusement c’est à la place publique que les «  linges sales » se lavent au sein de cette famille politique qui depuis lors était caractérisée par la discipline de ses sociétaires.

Les frustrations à l’interne , il y en avait , mais la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, c’est le ticket à présenter au scrutin du bureau définitif de l’Assemblée nationale prévu le samedi 18 mai prochain. En effet, sans se référer aux partis et regroupements politiques conformément à la charte qui la régit, le présidium de l’Union sacrée de la nation composé de Augustin Kabuya de l’UDPS, Modeste Bahati de AFDC-A, Vital Kamerhe de UNC, Christophe Mboso de CRD, Jean-Michel Sama Lukonde de ANB et Jean-Pierre Bemba du MLC, a plutôt imposé son ticket.

Si la candidature de Vital Kamerhe à la présidence du bureau définitif de la chambre basse du parlement et elle de Jean-Claude Tshilumbayi de l’UDPS n’ont pas été sujet à contestation, par contre les autres candidatures ont été rejetées par les sociétaires. Sur les 6 postes à pouvoir au bureau définitif, deux aires géographiques se tapent la part du lion. Il s’agit du grand Équateur qui s’offre deux candidats à savoir Jacques Djoli, élu de la Tshuapa, proposé Candidat rapporteur et Caroline Bemba, petite sœur biologique de Jean-Pierre Bemba, élu de Gemena, proposée candidate questeure adjointe.

Aussi, une province appartenant à l’aire géographique Grand Kivu, le Sud-Kivu, se voit aussi attribuée deux candidats. Il s’agit de Vital Kamerhe, élu de Walungu et proposé Candidat Président et Serge Bahati, fils de Modeste Bahati et élu de Kabare, proposé Candidat questeur de la chambre. Aussi, Christophe Mboso, membre du présidium, président du bureau provisoire et candidat malheureux aux primaires organisées, s’est tapé la candidature au poste de deuxième vice-président alors que politiquement, son regroupement politique ne pèse pas.

Quant aux autres provinces, elles ne sont pas représentées au bureau selon le ticket proposé par le présidium. D’où la contestation totale et l’on a crié à la prise en otage du chef de l’État par le présidium. D’autres sociétaires ont crié au népotisme, au favoritisme et au clientélisme qui le caractérise.

Aller au vote en ordre dispersé

Pour n’avoir pas été consulté et n’avoir pas vu leurs desiderata pris en compte au sujet du ticket de l’Union sacrée de la nation au bureau définitif de l’Assemblée nationale, les sociétaires ont décidé eux aussi de déposer leurs candidatures à tous les postes qui leur reviennent. C’est ainsi que hormis le poste de président, tous les autres postes ont plus d’un candidat.

Par exemple, Ngoy Kasanji a déposé sa candidature au poste de 1er vice-président en concurrence de la candidature de Jean-Claude Tshilumbayi de l’UDPS. Dhédhé Mopasa du regroupement politique de Fifi Masuka, A24 sera candidat questeur où le présidium a placé Serge Bahati. Jacques Djoli candidat rapporteur sera en lice avec plusieurs candidats dont Willy Mishiki. Quant à Christophe Mboso, il sera aux prises avec Antipas Mbusa Nyamuisi,etc .. pour ne citer que ceux-là.

Les députés «  frondeurs » promettent de faire échec et barrer la route au ticket imposé par le présidium lors de scrutin. «  Nous allons leur démontrer que c’est nous qui détenons le vrai pouvoir au sein de l’Union sacrée de la nation. Il sera question d’un véritable vote sanction contre le présidium qui veut nous prendre comme des garçons de course », a lâché un député national.

Pétition contre le présidium de l’Union sacrée

Constitué de 233 membres dits nationalistes, un groupe des députés nationaux a initié une pétition contre le présidium de l’Union sacrée de la nation. A en croire le député national , Willy Mishiki, il est reproché au présidium l’échec dans la gestion de la famille politique du chef de l’État. D’où il exige sa démission immédiate et sans condition pour avoir violé intentionnellement les articles 30, 31 et 32 de la charte de l’Union sacrée de la nation.

«  C’est le congrès composé des présidents des regroupements politiques et partis politiques qui sont appelés à statuer sur les matières importantes sous la direction de la haute autorité. Aucun élu n’a été élu sur la liste de l’Union sacrée. Toute candidature qui serait présentée sous le label de l’Union sacrée sera écartée d’autant plus qu’elle a violé la loi électorale ainsi que le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Il est inadmissible qu’une province en guerre comme le Nord-Kivu qui a presque 9% des élus nationaux, ne puisse pas faire partie du bureau définitif de l’Assemblée nationale », a fustigé l’élu de Walikale.

D’autres députés nationaux appellent Christophe Mboso à se déporter de son poste de président du bureau provisoire d’autant plus qu’il est lui-même organisateur de l’élection et candidat à ce scrutin. Il ne peut pas être juge et partie au même moment. Il doit se faire remplacer par le député le plus âgé après Christophe Mboso pour organiser en toute transparence ce scrutin.

Gare à l’implosion de l’Union sacrée de la nation

Censée incarner le renouveau politique, la cohésion nationale selon le vœu de son initiateur, le Président de la République, Félix Tshisekedi, l’Union sacrée de la nation est ainsi mise à rude épreuve et à la croisée de chemin. Les aspirations et les espoirs suscités au lendemain de sa mise en place dans le chef de la population, ont cédéé place à une oligarchie. A voir toutes les contestations suscitées au lendemain de la publication du ticket de l’Union sacrée de la nation au bureau de l’Assemblée nationale, plus d’un observateur averti voit déjà le décor de la rupture planté et on tend vers une rébellion en son sein.

L’Autorité de référence de l’Union sacrée de la nation doit ouvrir l’œil et le bon en battant le rappel des troupes pour calmer les ardeurs des uns et des autres. Il doit se mettre au-dessus de la mêlée. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, ce qui se passe à l’Assemblée nationale doit servir des leçons au Sénat qui doit aussi dans les jours à venir mettre en place son bureau définitif. Déjà il faut que les sociétaires de “l’Union sacrée s’y penchent pour ne pas revivre le même scénario. Car, Gouverner, c’est prévoir”, dit-on.

RSK

 




Elections des sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs :  La MOE Regard Citoyen regrette le recul constaté dans la représentativité de la femme

Au milieu, M. Paul Kabeya, Porte-parole de la MOE Regard Citoyen (Ph. d’archives)

Dans un communiqué de presse parvenu au journal “Le Quotidien”, la Mission d’Observation Électorale (MOE) Regard Citoyen informe l’opinion publique nationale et internationale qu’elle a déployé 104 observateurs de long terme, sur toute l’étendue du territoire national. Ils ont observé le déroulement de la campagne électorale, les scrutins. Cette observation se poursuit pour le contentieux des résultats des élections des sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs conformément au cadre légal national et aux instruments régionaux et internationaux qui organisent les élections en RDC.

La MOE Regard Citoyen se réjouit de l’organisation, par la CENI le 29 avril 2024, des élections indirectes dans 20 provinces. Toutefois, elle note, avec regret, que ces scrutins ne seront organisés qu’ultérieurement dans les provinces de l’Equateur, Ituri, Kwilu, Maï-Ndombe, Nord-Kivu et Nord- Ubangi.

La Mission note également que la situation sécuritaire en Ituri et au Nord-Kivu, en état de siège, fait ombrage à l’organisation des élections des Gouverneurs et vice-gouverneurs.

Pour M. Paul Kabeya, Porte-parole de la MOE Regard Citoyen, le vœu le plus cher de Regard Citoyen est de voir la paix et la sécurité, tant attendues, revenir en Ituri et au Nord-Kivu. Regard citoyen présente ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes du camp des déplacés de Mugunga.

Cette déclaration présente le cadre légal des élections des sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs ainsi que les constats préliminaires du déroulement de la campagne électorale, des opérations de vote, du dépouillement et elle formule des recommandations. Regard Citoyen précise donc que la présente déclaration ne porte pas sur le contentieux des résultats en cours et sur lequel il se prononcera ultérieurement.

Du cadre légal des élections des sénateurs, des gouverneurs et vice-gouverneurs

Les élections des sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs sont régies par la Constitution (en ses articles 104, 105, 106 et 198), la loi électorale révisée et ses mesures d’application. La loi électorale, en ses articles 128 à 142, et 158 à 173 organise respectivement les élections des sénateurs, des gouverneurs et vice-gouverneurs. Elle fixe la durée du mandat, détermine la circonscription électorale et la proclamation des résultats. En outre, elle détermine le mode des scrutins, le corps électoral, les conditions d’éligibilité, la déclaration des candidatures et le déroulement de la campagne électorale.

La MOE Regard Citoyen a observé que les activités de campagne électorale se sont déroulées conformément au cadre légal. Toutefois, elle a constaté une campagne électorale précoce dans toutes les provinces et surtout dans la ville province de Kinshasa. En effet, certains candidats sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs ainsi que certaines formations politiques n’ont pas attendu le 25 avril 2024, date du début de campagne, pour poser leurs affiches, organiser des caravanes motorisées ou des meetings. La Mission fustige, par rapport à la campagne précoce, l’attitude de l’autorité compétente en la matière, en l’occurrence le CSAC.

Les observateurs de la Mission ont renseigné 90% d’activités de campagne électorale qui ont porté sur les caravanes mobiles, les points de presse et les meetings. Ils ont aussi observé qu’au cours de cette période, la majorité des candidats sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs ont présenté aux députés provinciaux, dans une ambiance généralement conviviale, leurs programmes. Ils ont tous mis l’emphase sur les offres politiques notamment : la construction des infrastructures « routes et hôpitaux », la création des emplois et la réduction de la pauvreté dans les provinces, la sécurité mise en mal par les kuluna, le chômage des jeunes, la vie chère.

La mission constate avec grande satisfaction que 99% des rapports des activités de campagne observées ne font pas mention des discours de haine, des propos diffamatoires ou injurieux. Ces rapports informent que les activités de campagne ont été pacifiques et encadrées par les forces de sécurité.

Par rapport au caractère pacifique des activités de campagne, Regard Citoyen a noté les efforts de la CENI pour éradiquer, de la campagne électorale des élections indirectes, les discours de haine, les propos injurieux ou diffamatoires susceptibles d’inciter au mépris envers les tiers, à la haine, au racisme, au tribalisme ou à tout autre fait répréhensible par les lois de la République. La Mission se réjouit de cette sensibilisation faite par la Centrale électorale afin de moraliser et de pacifier les activités de campagne. Cependant, les observateurs de la Mission ont noté l’utilisation des ressources de l’Etat dans 2% des activités de campagne observées.

La MOE Regard Citoyen observe avec regret un recul de la représentativité de la femme candidate aux élections des sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs.

De l’observation du jour des scrutins

Les rapports des observateurs de la Mission précisent que l’environnement des lieux de vote était calme dans 83% des bureaux de vote observés. Les tensions entre partisans à l’extérieur des bureaux de vote étaient observées dans 10% des cas. De plus, la présence du personnel chargé de la sécurité était discrète dans 90% des cas et envahissante dans 10% des lieux de vote observés.

La Mission a noté que les observateurs et les témoins ont été autorisés à faire leur travail dans 91% des bureaux de vote. Tous les bureaux de vote étaient équipés des matériels de vote avant le début des scrutins.

Regard Citoyen se réjouit du fait que les rapports des observateurs affirment que les observateurs à l’intérieur des bureaux de vote étaient en mesure d’accomplir leur mission; les députés étaient tenus de présenter une pièce d’identité; les président des bureaux de vote et les électeurs se sont assurés que les urnes sont vides et scellées; les électeurs présents et inscrits avaient tous votés.

Regard Citoyen note dans 100% de cas que les bureaux de vote étaient aménagés de façon à faciliter le dépouillement des bulletins et son observation ; le nombre de bulletins était égal au nombre d’électeurs inscrits ayant effectivement voté ; les scellés des urnes ont été jugés adéquats et que leurs numéros ont été vérifiés ; le dépouillement s’est déroulé sans aucune ingérence et conformément aux procédures ; les procès-verbaux ont été rédigés et signés par les membres du bureau de vote à la fin du dépouillement.

Toutefois, la Mission constate que, contrairement aux procédures les résultats n’ont pas été affichés à l’attention du public dans 30% des bureaux de vote observés; tous les témoins des candidats ou des formations politiques n’ont pas reçu une copie du procès-verbal.

 

Recommandations

Au regard de tout ce qui précède, la MOE Regard Citoyen recommande au Gouvernement de mettre tout en œuvre pour que la paix revienne dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu pour faciliter l’organisation des élections.

Pour sa part, le Parlement doit inscrire à l’ordre du jour de cette législature la question de la réforme de la loi électorale sur les cumuls aux postes électifs, la problématique de la suppléance et le mode des scrutins des sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs.

La Commission électorale nationale indépendante est appelée à continuer avec la sensibilisation et la moralisation des députés provinciaux afin de contribuer à l’éradication de la culture de la corruption aux élections des sénateurs, des gouverneurs et vice-gouverneurs.

De son côté, le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication, de veiller au respect, par les candidats et les formations politiques, de la période consacrée aux activités de campagne par le calendrier électoral afin de garantir l’équité entre les candidats aux élections des sénateurs, des gouverneurs et vice-gouverneurs.

Les Cours d’appel devront dire le droit pour rétablir la vérité des urnes tout au long du contentieux des résultats des sénateurs, des gouverneurs et vice-gouverneurs. Les partis politiques ne sont pas en reste. Ils doivent aligner les candidatures des femmes aux élections des sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs pour augmenter la chance des femmes candidates d’être élues.

Concernant les députés provinciaux, ils doivent faire toujours preuve du sens de responsabilité, d’intégrité et de représenter avec dignité les intérêts du peuple congolais afin de contribuer à la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit en RDC ;

La société civile, de se mobiliser pour obtenir des reformes du cadre juridique des élections des sénateurs, des gouverneurs et vice-gouverneurs. Pendant que la population est appelée à être vigilante et de se mobiliser contre la culture de corruption des grands électeurs qui ternit de plus en plus l’image des élections des sénateurs, des gouverneurs et vice-gouverneurs.