Julien Paluku instruit la DGDA de ne traiter que les dossiers qui sont passés par le SEGUCE

Le Ministre du Commerce Extérieur invite les opérateurs économiques d’utiliser le Guichet Unique Intégral du Commerce Extérieur (SEGUCE-RDC) qui vient de consolider la dématérialisation des documents et procédures des exportations et importations, ce qui réduit très sensiblement le temps pour le traitement des dossiers et les tracasseries administratives avec des taxes toxiques pour ainsi maximiser les recettes publiques

La Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA) est instruite de ne traiter que les dossiers qui sont passés par le Guichet Unique Intégral du Commerce Extérieur (SEGUCE), a déclaré Julien Paluku Kahongya, ce mercredi à Kinshasa à l’issue de sa visite au Guichet Unique Intégral du Commerce Extérieur (SEGUCE).

Au cours de cette descente, le Ministre du Commerce Extérieur a encouragé les agents et cadres pour le travail abattu tout en leur rassurant de son accompagnement.




Coopération : Judith Suminwa obtient l’engagement du Canada à soutenir le retour de la paix en Rdc 

La série de rencontres entre la Première Ministre et les autorités canadiennes s’est poursuivie le mardi 19 novembre 2024. Cette fois, la Cheffe du Gouvernement a été reçue par la Ministre des Affaires mondiales, Mélanie Joly. La Ministre canadienne s’est félicitée de rencontrer pour la première fois la Première Ministre de la RDC.

«On est très contents de recevoir la Première Ministre. Nous avons discuté du renforcement des liens entre nos pays par le biais de notre prochaine Stratégie Canada-Afrique.»

Dans le cadre de cette nouvelle stratégie justement, les deux personnalités ont estimé qu’il fallait améliorer la fréquence des rencontres et des échanges.

Un engagement ferme pour la paix dans l’Est de la RDC

Les conflits dans la partie Est de la RDC, alimentés par la présence des troupes rwandaises, ont fait l’objet des discussions franches entre Judith Suminwa et Mélanie Joly.

«Nous avons eu l’occasion d’avoir des discussions sur plusieurs sujets, notamment les investissements, les infrastructures et comment on peut renforcer les relations entre le Canada et la RDC. Mais aussi comment on peut améliorer la situation sécuritaire, notamment dans l’Est du pays, et le rôle positif que peut jouer le Canada afin de ramener la sécurité, la paix et la stabilité dans la région», a révélé la Ministre canadienne.

La Ministre canadienne s’est dite préoccupée par les violences persistantes en RDC, particulièrement les violences sexuelles et les violations des droits de l’homme.

Pour sa part, la Première Ministre Judith Suminwa a sollicité une plus grande implication du Canada. Saluant des échanges fructueux, la Première Ministre s’est montrée optimiste sur le règlement des conflits dans l’Est et croit en l’amélioration de la coopération entre le Canada et la RDC, deux pays liés par des liens très solides.

«La Ministre comprend bien l’environnement politique dans lequel la RDC se trouve actuellement. Nous allons continuer d’améliorer nos échanges, que ce soit au niveau économique ou diplomatique», a promis Judith Suminwa.

La mission du ministère des Affaires mondiales est de diriger les relations diplomatiques et consulaires, d’encourager le commerce international du pays et de mener des efforts du Canada en matière de développement international et d’aide humanitaire.

En accord avec sa Politique d’aide internationale féministe, le Canada met également en œuvre un programme de développement en RDC qui priorise 3 piliers, à savoir : l’égalité des genres et la lutte contre les violences sexuelles et fondées sur le genre ; la santé; ainsi que la gouvernance inclusive et la protection des enfants.

Soulignons également que la RDC est le 6ème plus grand bénéficiaire de l’aide canadienne pour le développement.




Selon des projections: Un avenir difficile attend les enfants en 2050 dans un monde transformé par les crises climatiques extrêmes, les mouvements démographiques et les disparités technologiques 

L’enfance est en péril à moins que des mesures urgentes ne soient adoptées pour protéger l’avenir des enfants du monde entier, d’après un nouveau rapport de l’UNICEF.

L’avenir de l’enfance pourrait basculer à moins que des mesures urgentes ne soient prises pour préserver les droits de l’enfant dans un monde en pleine mutation, alerte l’UNICEF dans son nouveau rapport phare publié aujourd’hui à l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance.

Ce rapport, intitulé La Situation des enfants dans le monde 2024 : L’avenir de l’enfance dans un monde en mutation, examine la manière dont trois grandes tendances, à savoir trois forces puissantes observées à l’échelle mondiale, affecteront la vie des enfants d’ici aux années 2050 et au-delà. Ces grandes tendances, à savoir les changements démographiques, la crise climatique et environnementale, et les technologies d’avant-garde, fournissent des indications clés sur les défis et les possibilités qui attendent les enfants dans le monde de demain.

« Des chocs climatiques aux dangers en ligne, les enfants sont confrontés à une myriade de crises vouées à s’intensifier au cours des années à venir », indique Catherine Russell, Directrice générale de l’UNICEF. « Les projections présentées dans ce rapport montrent que le monde que nous léguerons aux enfants sera façonné par les décisions que les dirigeants mondiaux prennent, ou ne prennent pas, aujourd’hui. L’imagination ne suffira pas à leur offrir un avenir meilleur. Il faut agir. Des décennies de progrès, en particulier pour les filles, sont menacées. »

La crise climatique est au rendez-vous

La crise climatique nous frappe déjà de plein fouet, l’année 2023 ayant été la plus chaude jamais enregistrée. Or, selon ce rapport, les aléas climatiques et environnementaux devraient s’intensifier partout dans le monde au cours de la période 2050-2059. Ainsi, huit fois plus d’enfants devraient être exposés à des vagues de chaleur extrêmes par rapport aux années 2000, trois fois plus à des inondations fluviales extrêmes, et près de deux fois plus à des feux incontrôlés extrêmes.

Les répercussions de ces aléas climatiques sur les enfants dépendront de plusieurs facteurs : l’âge des enfants touchés, leur santé, leur situation socioéconomique et leur accès aux ressources. Ainsi, les enfants ayant accès à un abri résistant aux changements climatiques, à des infrastructures de refroidissement, à des soins de santé, à une éducation et à de l’eau salubre seront plus susceptibles de survivre aux chocs climatiques que les autres. Le rapport souligne donc le besoin urgent de prendre des mesures environnementales ciblées pour protéger tous les enfants et atténuer les risques auxquels ils font face.

D’après les projections, l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud devraient compter le plus grand nombre d’enfants dans les années 2050. Leur population devrait toutefois vieillir, comme dans toutes les régions du monde. À titre d’exemple, en Afrique, la proportion d’enfants au sein de la population générale devrait rester élevée mais passer en dessous de 40 % (contre 50 % dans les années 2000). En Asie de l’Est et en Europe de l’Ouest, elle devrait passer en dessous de 17 %, alors que les enfants représentaient respectivement 29 % et 20 % de leur population dans les années 2000.

Ces évolutions démographiques soulèvent plusieurs défis pour les pays, qui seront soumis à la pression d’élargir l’offre de services visant à répondre aux besoins d’une population d’enfants de plus en plus importante ou, au contraire, d’une population vieillissante.

Parallèlement, le rapport reconnaît que les technologies d’avant-garde, telles que l’intelligence artificielle, sont à la fois porteuses de promesses et de dangers pour les enfants, qui interagissent déjà avec l’IA intégrée dans les applications, les jouets, les assistants virtuels, les jeux et les logiciels d’apprentissage. La fracture numérique reste toutefois béante. À l’heure actuelle, plus de 95 % des habitants des pays à revenu élevé sont connectés à Internet contre 26 % dans les pays à revenu faible.

Le rapport remarque en outre qu’une importante proportion de jeunes dans les pays à revenu faible et intermédiaire ont des difficultés à acquérir des compétences numériques, ce qui influera sur leur capacité à utiliser de manière efficace et responsable ces outils technologiques durant leurs études et leur vie professionnelle à venir. Les obstacles auxquels ils se heurtent sont souvent liés à leur situation économique et à leur genre, ainsi qu’à des questions de langue et d’accessibilité.

Le rapport renferme toutefois de bonnes nouvelles. Selon les projections, l’espérance de vie à la naissance devrait augmenter. Les progrès enregistrés en matière d’accès à l’éducation au cours de la dernière décennie devraient également s’intensifier : près de 96 % d’enfants à travers le monde devraient achever au moins l’enseignement primaire dans les années 2050, contre 80 % dans les années 2000. De même, les résultats pour les enfants pourraient s’améliorer considérablement en augmentant les investissements en faveur de l’éducation et de la santé publique et en renforçant la protection environnementale. De telles mesures permettraient notamment de combler l’écart entre les genres concernant le niveau d’instruction et de réduire l’exposition aux aléas environnementaux.

Placer les droits de l’enfant au cœur de la stratégie

La Situation des enfants dans le monde 2024 souligne enfin l’importance de placer les droits de l’enfant, tels qu’énoncés dans la Convention relative aux droits de l’enfant des Nations Unies, au cœur de l’ensemble de nos stratégies, de nos politiques et de nos mesures. Il nous appelle à saisir les possibilités et à relever les défis inhérents à ces trois grandes tendances en : Investissant en faveur de l’éducation, de services et de villes durables et résilientes pour les enfants ; Renforçant la résilience aux changements climatiques des infrastructures, des technologies, des services essentiels et des systèmes d’aide sociale ; Fournissant une connectivité et des conceptions sûres à tous les enfants.

Cette année, la Journée mondiale de l’enfance, la journée annuelle d’action de l’UNICEF pour les enfants, portera sur le thème « Écoutons l’avenir ». Dans le cadre de cette campagne, l’UNICEF a demandé aux enfants d’écrire des lettres sur le monde qu’ils aimeraient voir en 2050. Les réponses ont afflué du monde entier, de la ville de Gaza à Haïti en passant par la Tanzanie, et les enfants ont exprimé leurs souhaits d’être en sécurité, en bonne santé et instruits, en plus d’être protégés contre la guerre et les aléas climatiques. Vous pouvez consulter ces lettres ici.

« La Journée mondiale de l’enfance constitue une occasion pour les dirigeants de démontrer leur engagement à l’égard des droits et du bien-être de chaque enfant », conclut Catherine Russell. « Nous pouvons bâtir un avenir meilleur pour les enfants de demain, mais nous devons nous y atteler dès aujourd’hui. »




Les populations doivent être au centre des solutions climatiques

Nini travaille sur un site de réhabilitation de mangroves en Indonésie. Nini travaille sur un site de réhabilitation de mangroves en Indonésie, un projet soutenu par la Banque mondiale et qui accroît la séquestration du carbone et améliore les moyens de subsistance des populations des communautés côtières. Photo : Timur Angin/Banque mondiale.

Le changement climatique est une crise de l’humanité qui exige une action urgente. Depuis 2022, 400 millions d’élèves (a) du monde entier ont vu leurs écoles fermées en raison de conditions météorologiques extrêmes, une situation qui entraîne une perte moyenne de 18 jours d’école chaque année dans les pays à faible revenu. Et d’ici 2050, les coûts sanitaires de l’inaction climatique (a) pourraient excéder 21 000 milliards de dollars dans les pays à revenu faible et intermédiaire.

Si le changement climatique est un phénomène mondial, ses effets se font sentir à l’échelle locale. À mesure que les températures de la planète augmentent, les autorités locales, les collectivités et les ménages sont face à des risques climatiques plus fréquents et plus graves, en particulier des ouragans, des sécheresses et des vagues de chaleur. Ces évènements dévastent les communautés, déplacent les familles, endommagent les infrastructures et pèsent sur les ressources publiques et les budgets locaux.

Pour faire face à ces situations d’urgence, il faut adopter une approche centrée sur les populations, qui responsabilise les individus, donne la priorité à des politiques de résilience et d’adaptation et mobilise les communautés pour qu’elles s’adaptent et conduisent des changements positifs.

Investir dans les populations pour favoriser la résilience et les solutions climatiques

L’investissement dans le capital humain — les connaissances, les compétences et la santé des individus — est l’un des outils les plus efficaces pour renforcer la résilience, l’adaptabilité et le développement durable.

Un nouveau rapport du Groupe de la Banque mondiale, intitulé en anglais People in a Changing Climate: From Vulnerability to Action, s’appuie sur les rapports nationaux sur le climat et le développement (a) qui couvrent aujourd’hui plus de 70 pays et économies. Il démontre que l’investissement dans les populations renforce considérablement les capacités des communautés et jette les bases d’un avenir bas carbone. En Angola (a) par exemple, les investissements dans la santé et la nutrition protègent les populations contre les chocs climatiques, en particulier les familles les plus vulnérables qui sont en butte à l’insécurité alimentaire. De leur côté, les Philippines (a) ont fait de l’éducation un outil de lutte contre le changement climatique en imposant aux écoles d’enseigner des compétences écologiques et d’intégrer l’adaptation dans les programmes de formation à la santé, aux sciences et aux études sociales.

De tels investissements sont très rentables. La Banque mondiale estime qu’un investissement unique de 18,51 dollars par enfant peut atténuer les impacts climatiques, améliorer les infrastructures scolaires, assurer la continuité de l’apprentissage et donner aux élèves et aux enseignants les moyens d’être des agents du changement pour une planète vivable.

Quand les individus sont au cœur des politiques climatiques, tout le monde y gagne

Les politiques climatiques centrées sur les populations profitent à la fois aux individus et à la planète. Par exemple, quand elles sont bien conçues, ces politiques peuvent ouvrir de nouvelles perspectives, notamment pour les travailleurs affectés par la transition vers une économie verte. Au Vietnam (a), l’objectif de zéro émission nette devrait entraîner la création de près d’un million d’emplois d’ici 2040, les programmes de développement des compétences jouant un rôle clé dans la préparation des travailleurs aux emplois des industries vertes. En Asie du Sud (a), le déploiement de mesures de gestion de la qualité de l’air — qui va de pair avec la lutte contre la crise climatique — pourrait réduire d’environ 750 000 le nombre annuel de décès prématurés dus à la pollution atmosphérique, avec notamment une diminution de 67 % au Népal (a).

Investir dans des infrastructures résilientes au climat, en particulier pour les systèmes de santé, d’éducation et de transport, est aussi un moyen de garantir l’accès aux services essentiels en cas de chocs climatiques, de réduire les émissions et de permettre aux populations de rester en bonne santé, éduquées et productives.

Mobiliser les communautés autour de l’action climatique

L’action locale est essentielle pour renforcer la résilience au climat. Les démarches communautaires permettent de fonder les politiques climatiques sur les connaissances et les besoins locaux, de mettre en place des institutions infranationales et locales qui appuient la préparation aux risques et le relèvement en cas de catastrophe, et d’investir dans des solutions climatiques correspondant aux situations et aux besoins particuliers. Ainsi, aux Maldives (a), la formation des communautés au changement climatique et à la gestion des risques de catastrophe permet d’intégrer l’adaptation dans la planification locale, tandis que les stratégies nationales s’appuient sur ces connaissances locales pour concevoir des solutions pratiques et efficaces.

De nombreux pays investissent dans le renforcement des institutions locales pour soutenir l’adaptation et la résilience. Les autorités locales et infranationales assument souvent des responsabilités importantes en matière d’adaptation au climat et d’atténuation des émissions. Le renforcement de leurs capacités et de leur financement peut stimuler les démarches locales en faveur de l’action climatique et de la résilience. Au Kenya, le projet pour le financement de l’action climatique locale, lancé en 2021, a pour but d’aider le gouvernement à traduire son ambitieux programme climatique en actions à grande échelle sur le terrain. Il s’agit de la première initiative de la Banque mondiale promouvant sur un modèle de financement climatique décentralisé à l’échelle d’un pays.

Dans des pays d’Amazonie, d’autres exemples mettent en évidence le rôle joué par les peuples autochtones dans la conservation des forêts et la gestion des terres, sachant que leurs territoires couvrent plus de 30 % du couvert forestier.

Les solutions communautaires s’attaquent également aux facteurs sociaux sous-jacents de la vulnérabilité climatique, tels que la pauvreté et l’exclusion. Dans les Balkans occidentaux (a), où de nombreuses familles roms vivent dans des logements précaires très exposés aux chocs climatiques, le fait d’intégrer des groupes vulnérables et menacés dans les registres sociaux améliore la réponse aux catastrophes et l’efficacité des programmes de protection sociale adaptative.

Soutenir la réponse climatique des pays

La Banque mondiale accompagne les pays dans la mise en œuvre d’une réponse climatique centrée sur les populations. Conformément à sa volonté d’étendre les services de santé de qualité et abordables à 1,5 milliard de personnes d’ici 2030, la Banque mondiale a lancé son programme Climat et santé (a) dans le but d’aider les pays à évaluer leurs vulnérabilités climatiques et sanitaires, d’investir dans des systèmes de santé résilients au climat et de travailler avec des partenaires pour mobiliser davantage de financements, collecter des données factuelles et encourager l’action collective. Au Nigéria (a), la Banque mondiale soutient le déploiement de plans d’adaptation climat-santé à l’échelle nationale et à celle des États, en renforçant les services de santé primaires, en développant les capacités du personnel et en élargissant la protection financière pour les populations exposées aux risques climatiques.

L’ambition de la Banque mondiale qui vise à étendre les programmes de protection sociale à au moins 500 millions de personnes d’ici 2030 accroîtra également la résilience aux évènements climatiques, tout en s’attaquant à la pauvreté, à la faim et à la perte de moyens de subsistance résultant de tels chocs. Aujourd’hui, la vie de 1,2 milliard de personnes dans le monde est exposée à au moins un risque climatique sévère. En outre, les rapports nationaux sur le climat et le développement mettront de plus l’accent sur les disparités entre les femmes et les hommes face au changement climatique et proposeront des solutions pour promouvoir l’égalité des sexes. L’approche centrée sur les populations sera toujours une priorité dans les futurs rapports nationaux sur le climat et le développement.

Nous pouvons bâtir un avenir durable, sobre en carbone et résilient en donnant la priorité au capital humain, à l’emploi et aux moyens de subsistance, ainsi qu’aux capacités institutionnelles. Une approche de l’action climatique axée sur les personnes renforce les communautés, stimule la croissance économique et permet aux pays de s’adapter et de prospérer en dépit d’un climat qui change.

À l’occasion de la COP29 (a), nous vous invitons à nous rejoindre pour une série d’évènements organisés par la Banque mondiale le 18 novembre, la journée du capital humain (a), qui démontreront comment l’investissement dans les populations contribue à la préservation d’une planète vivable.




La Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, Maroc 2025 : un final haletant pour un casting prestigieux

Les grandes puissances du football africain en tête d’affiche. Le retour attendu de sept nations sur la scène continentale. L’édition Maroc 2025 prête à établir de nouveaux standards.

La liste définitive des 24 nations qualifiées pour la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, Maroc 2025 a été officiellement entérinée à l’issue de la sixième et dernière journée des éliminatoires, disputée mardi soir.

La compétition se déroulera sur le sol marocain du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, promettant un spectacle de haut vol.

La dernière journée des qualifications a tenu toutes ses promesses, offrant un véritable condensé de drames, de suspens et de moments exaltants. Cette édition regroupera les dix meilleures nations du classement FIFA en Afrique, à savoir le Maroc, le Sénégal, l’Égypte, le Nigeria, l’Algérie, la Côte d’Ivoire, la Tunisie, le Cameroun, le Mali et la RD Congo.

Des nations illustres, auréolées de gloire lors des précédentes éditions, telles que le Cameroun, la RD Congo, le Nigeria, la Tunisie, la Zambie et l’Afrique du Sud, ont confirmé leur présence, garantissant un plateau de premier ordre pour cette édition marocaine.

Parmi les qualifications mémorables, le Botswana, représentant de l’Afrique australe, a créé la surprise en validant son ticket à la faveur d’un nul héroïque (1-1) face à l’Égypte. Classée troisième de son groupe avant cette rencontre décisive, l’équipe botswanaise a déjoué les pronostics et obtenu une qualification historique.

Le Zimbabwe, absent de la compétition depuis 2021, renoue également avec la CAN après s’être adjugé la deuxième place derrière le Cameroun dans le groupe J.

Les Comores, symbole de persévérance et de combativité lors de l’édition 2021 de la CAN CAF TotalEnergies au Cameroun effectuent un retour remarquable, témoignant une fois encore de leur esprit de conquête.

Cette édition 2025, s’inscrivant dans la continuité du succès retentissant de l’édition ivoirienne de 2023, marque également le retour en scène de plusieurs nations emblématiques : le Bénin (2019), le Botswana (2012), le Gabon (2021), l’Ouganda (2019) et le Soudan (2021).

Considérée comme l’une des vitrines les plus prestigieuses du football mondial, la Coupe d’Afrique des Nations 2025 promet une alchimie unique entre les grandes puissances du continent et des équipes montantes aspirant à briller sur cette scène légendaire.

Les éliminatoires ont par ailleurs mis en lumière la détermination de plusieurs habitués de la compétition, tels que l’Angola, le Burkina Faso, le Mozambique et la Tanzanie, qui se sont également qualifiés pour cette grand-messe du football africain.

Nations qualifiées pour la CAN CAF TotalEnergies Maroc 2025

Maroc (hôte), Algérie, Angola, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Cameroun, Comores, Côte d’Ivoire, RD Congo, Égypte, Guinée équatoriale, Gabon, Mali, Mozambique, Nigeria, Sénégal, Afrique du Sud, Soudan, Tanzanie, Tunisie, Ouganda, Zambie, Zimbabwe.

Les informations complémentaires relatives à l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, Maroc 2025 seront communiquées en temps voulu.

Pour plus de détails sur la compétition, consultez www.cafonline.com.




Pour le Pape, la guerre en Ukraine est «une catastrophe honteuse» 

«Mille jours de souffrance, mille jours d’amour». Le Pape François est revenu lors de l’audience générale ce mercredi matin place Saint-Pierre sur la guerre en Ukraine. Dénonçant «une catastrophe honteuse pour toute l’humanité», il a renouvelé son appel à la paix et à demeurer aux côtés du «peuple ukrainien martyrisé». Il a lu aux fidèles la lettre d’un jeune Ukrainien l’implorant de parler de sa foi et de son amour qui donnent un sens à ses blessures.

Après sa lettre au nonce apostolique à Kiev, dans laquelle il écrivait vouloir étreindre tous les Ukrainiens où qu’ils soient, le Pape François a évoqué longuement cette guerre à l’occasion des mille jours de «l’invasion de l’Ukraine», «un anniversaire tragique pour les victimes et pour les destructions causées». Le Saint-Père l’a décrite comme «une catastrophe honteuse pour l’humanité entière» «qui ne doit pas nous dissuader de demeurer aux côtés du peuple ukrainien martyrisé, d’implorer la paix et d’œuvrer pour que les armes cèdent la place au dialogue et l’affrontement à la rencontre».

Le Souverain pontife a ensuite lu la lettre reçue deux jours auparavant d’un étudiant ukrainien qui le prie, à l’occasion de ce «millième jour de cette terrible guerre», de ne pas parler seulement des souffrances des Ukrainiens, mais d’être le témoin de leur foi. «Même imparfaite, écrit ce jeune, sa valeur ne diminue pas, elle peint avec des traits douloureux le tableau du Christ Ressuscité».

«Ces jours derniers, poursuit la lettre, il y a eu trop de morts dans ma vie. Vivre dans une ville où un missile tue et blesse des dizaines de civils, être témoin de tant larmes est difficile. J’aurais voulu fuir, j’aurais voulu redevenir un enfant étreint par sa maman, j’aurais voulu honnêtement être silencieux et plein d’amour mais je remercie Dieu parce qu’à travers cette douleur, j’apprends à aimer davantage.»

La douleur, signe d’amour

Le Pape a poursuivi sa lecture: «La douleur n’est pas seulement un chemin vers la colère et le désespoir; si elle se fonde sur la foi, c’est un bon maître d’amour». «Mon père, interpelle l’étudiant, si la douleur qui fait mal signifie que tu aimes, alors quand vous parlerez de notre douleur, quand vous rappellerez ces mille jours de souffrance, souvenez-vous aussi les mille jours d’amour parce que c’est seulement l’amour, la foi et l’espérance qui donnent un vrai sens aux blessures».

Les fidèles rassemblés sur la place Saint-Pierre ont accueilli par un profond silence ces mots venus directement d’Ukraine, touchés par cette lecture faite en présence d’Olena Zelenska, l’épouse du président ukrainien, qui a été reçue auparavant par le Pape, avant de rendre visite dans la journée à l’hôpital pédiatrique du Bambino Gesù, à Rome.

Xavier Sartre – Cité du Vatican




A l’UPC : Me Guy Loando présente les innovations de la Loi sur l’Aménagement du Territoire

Le Ministre d’État, Ministre de l’Aménagement du Territoire, Maître Guy Loando Mboyo, a animé ce jour une conférence-débat à l’Université Protestante du Congo (UPC) sur le thème : « La Loi sur l’Aménagement du Territoire : Quelles innovations et perspectives pour une gestion durable des espaces en République Démocratique du Congo ? »

Lors de cet échange intellectuel, le Ministre d’État a présenté les grandes lignes de cette réforme législative historique, adoptée récemment par le Parlement. Ce texte novateur offre une réponse adaptée aux enjeux actuels de désorganisation spatiale et de conflits d’usages, tout en proposant une vision claire pour le développement harmonieux du territoire national.

Les points saillants de cette réforme incluent : La création d’outils de planification tels que le Schéma National d’Aménagement du Territoire (SNAT) et les Plans Provinciaux et Locaux ; L’instauration d’organes techniques et financiers comme l’Agence Nationale d’Aménagement du Territoire et le Fonds National d’Aménagement du Territoire ; L’adoption de principes fondamentaux pour une gestion durable des ressources naturelles et une justice territoriale équitable.

Le Ministre d’État, Maître Guy Loando Mboyo, a également salué la vision stratégique de Monsieur le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et l’engagement du Gouvernement dirigé par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, pour avoir fait de l’aménagement du territoire une priorité nationale.

Cette conférence s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le Ministère pour sensibiliser les différents acteurs à la nécessité d’une gestion optimale de l’espace national, en faveur du bien-être des populations et d’un développement inclusif.




*KIM JONG UN: « Se prouvent, réellement, la justesse et les perspectives d’avenir de la Ligne et de la Politique de notre PTC visant à réaliser un développement simultané, équilibré et notable du Pays entier .»

Ce mardi 19 novembre, le Maréchal KIM JONG UN, Secrétaire Général du PTC (Parti du Travail de Corée, existant le plus longtemps au Pouvoir socialiste dans le monde, NDLR) et Président d’Etat de la RPDC (République Populaire Démocratique de Corée, sise au nord de la Péninsule coréenne, créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et émergée Superpuissance:

  • militaire consacrée à défendre, avec sûreté, non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts, son honneur mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier vu son potentiel nucléaire
  • politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée notamment avec la gratuité du logement, de l’enseignement et des soins médicaux, sous le grand Bienfaiteur KIM JONG UN, sosie politique des Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, NDLR),

a visité le chantier de construction des usines d’industrie locale dans l’Arrondissement Songchon de la Province Sud-Phyongan:

  • accompagné des cadres importants du Comité Central (CC) du PTC
  • accueilli, sur le terrain, par les responsables des organismes du PTC, de l’administration et de l’économie de la Province et les commandants de l’Unité de l’Armée Populaire de Corée, engagée dans les travaux de construction.

Faisant le tour du chantier, KIM JONG UN:

  • s’est montré très satisfait, en disant: Cette année où l’on a défini (15/01/2024) une nouvelle politique du PTC annonçant une nouvelle Epoque du développement provincial et s’est engagé dans la lutte de la 1ère année pour sa mise en exécution, les 20 villes et arrondissements ont déjà connu les succès sûrs pour l’application des Décisions du PTC; la justesse et les perspectives d’avenir de la Ligne et de la Politique de notre PTC visant à réaliser un développement simultané, équilibré et notable du Pays entier se prouvent réellement.
  • s’est informé de l’état de fabrication et d’assemblage des machines et équipements fabriqués dans le Pays, de la marche des travaux d’architecture, de la préparation de matières 1ères et matériaux nécessaires, de la formation des ouvriers qualifiés et d’autres, pour donner ses instructions-programme concernant la gestion et l’administration des usines d’industrie locale, ainsi que l’orientation de leur développement prospectif
  • a indiqué notamment: La session plénière du CC du PTC prévue en décembre 2024 devra faire un bilan précis des activités de la 1ère année pour l’application de la Politique 20×10 de Développement des Provinces (consistant à construire, chaque année, les usines d’industrie locale modernes dans les 20 arrondissements du Pays pour porter à un palier supérieur, en 10 ans, la vie matérielle et culturelle élémentaire de la population des villes et arrondissements, cela en priorisant les habitations évidemment, NDLR), politique digne d’être mentionnée dans l’histoire de développement global du socialisme à la coréenne, et procédera, avec un sens de responsabilités, au travail visant à étendre, à un rythme accéléré, les expériences et les réalisations accumulées.
  • a fait mention des exigences de l’Epoque, celle de la Révolution du BTP (bâtiment et travaux publics) ininterrompue qui s’oriente, toujours, vers une nouvelle civilisation socialiste pour la créer, et des tâches prioritaires et essentielles qui s’imposent pour déployer, avec dynamisme, d’énormes travaux de construction
  • a insisté sur la nécessité d’étudier les moyens pour y parvenir et de délibérer, au cours de la session plénière du CC du PTC, des dispositions à prendre par l’Etat
  • a dit que la fin de l’année allait venir bientôt, pour noter les problèmes à ne pas négliger afin de conclure, impeccablement, les travaux de construction des usines d’industrie locale impulsés cette année dans les 20 villes et arrondissements, et pour donner ses directives d’importance consistant à élaborer un Plan 2025 du BTP dans les provinces.



Lutte contre la Mpox: La Directrice régionale de l’OMS satisfaite du fonctionnement du COUSP

La Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), en séjour en République démocratique du Congo s’est imprégnée du fonctionnement du Centre des opérations d’urgence en santé publique (COUSP) de l’Institut national de santé publique (INSP).

Lors d’une séance de travail, organisée dans les installations de l’INSP, le Docteur Matshidiso Moeti Rebecca, accompagnée par le Directeur-Pays de l’OMS, et du Directeur de l’INSP, le Docteur Dieudonné Mwamba, s’est réjouie du travail capital que le réalise COUPS, et a promis tout son appui et ceux des autres partenaires afin de permettre à cette institution de continuer à travailler au grand bonheur des Congolais.

« Je tenais à visiter le COUSP parce que c’est une institution très importante, qui concerne la préparation et la réponse aux épidémies et autres germes (…) Nous sommes un partenaire de COUSP depuis que ca commencé avec d’autres partenaires comme Africa CDC. C’était un grand plaisir pour moi d’entendre comment l’institution a très rapidement développé ses capacités, qui sont en train mises en œuvre et donne les réponses aux épidémies y compris la Mpox. J’ai appris beaucoup d’informations sur son fonctionnement. Nous sommes là, et continuons à appuyer le pays à travers le COUSP, parce que c’est une institution qui développe les capacités sanitaires du pays pour que dans le futur le Congo soit mieux préparée et soit capable de répondre efficacement et rapidement à toutes les urgences sanitaires. Donc, j’ai une évolution très rapide et impressionnante (…) », a déclaré la Directrice régionale de l’OMS, visiblement satisfaite de ces échanges, qui lui ont permis de tout comprendre sur le COUSP.

« J’ai beaucoup d’espoir que dans le futur, le pays sera capable de faire face aux urgences sanitaires et sera notre fierté, comme l’OMS et avec d’autres partenaires d’avoir été là quand cette institution a été établie pour appuyer le pays », a ajouté le Dr. Matshidiso Moeti Rebecca.

Le COUSP sert de plaque tournante pour la coordination de la préparation, la réponse et le rétablissement après les urgences de santé publique. Et donc, selon son coordonnateur, le professeur Christian Ngandu, le COUSP a plusieurs piliers d’interventions dont la recherche. S’agissant justement de ce pilier, il faut retenir que ; « c’est un pilier qui permet qu’on ne fasse pas la recherche pour la recherche. Mais qu’on fasse la recherche pour améliorer la réponse ». C’était avant de signifier à cette hôte de marque que la République démocratique du Congo a eu à organiser plusieurs activités par rapport à cela, précisant que le COUSP travaille beaucoup plus, en 95% sur la préparation.

En plus de la recherche, un autre pilier de taille sur lequel travaille le COUSP, c’est le système d’information.

Revenant sur la recherche, le Directeur général de l’INSP, le Docteur Dieudonné Mwamba, a fait savoir que la recherche ne se fait pas seulement avec l’Institut national des recherches biomédicales (INRB). Il existe toute une coordination avec tous les programmes spécialisés. Quelques exemplaires du Plan du Centre des opérations d’urgence en santé publique (COUPS), produit au mois d’avril de cette année, ont été remis à la Directrice régionale de l’OMS.

Soulignons que ces échanges étaient précédés dans l’avant-midi par une riche visite, effectuée dans le Centre de Traitement de Mpox (CtMpox) Vijana, situé dans la commune de Lingwala.

Ici, la Directrice régionale de l’OMS a soutenu les patients avec 50 tonnes de kits PCI et Kits de prise en charge pour 2000 patients dans le contexte de la réponse à la Mpox.

Prince Yassa




Assemblée nationale: Satisfaction de Vital Kamerhe sur rapport de la mission de Kampala

Une mission parlementaire de l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo a séjourné à Kampala, du 12 au 18 Novembre 2024, pour échanger avec les Autorités Politiques Ougandaises et le groupe d’amitié RDC-Ouganda sur le renforcement de la diplomatie constructive pour la paix entre les deux Nations Africaines.

Conduite par le député Lambert Mende Omalanga, la délégation des députés Nationaux congolais qui ont participé à cette mission, a présenté son rapport le mercredi 19 novembre 2024, au président de l’Assemblée nationale, le Professeur Vital Kamerhe, avant de faire le même exercice très prochainement devant la plénière.

 

Echanges entre délégations

Cette mission dont l’objet était essentiellement parlementaire, a échangé, tour à tour, avec la commission Affaires étrangères et la commission défense du parlement ougandais, avant d’être reçue par la présidente du Parlement, Anita Annet Among.

A travers la délégation congolaise, cette dernière a annoncé à son homologue Vital Kamerhe, qu’elle va, dans les prochains jours, conduire personnellement une mission à Kinshasa pour faire suite aux échanges entamés avec la mission parlementaire Congolaise qu’elle a reçu à Kampala.

Bien avant de quitter la Capitale ougandaise, la délégation des élus nationaux congolais conduite par l’honorable Lambert Mende Omalanga, a eu l’honneur d’échanger longuement avec le Président ougandais, Yoweri Kaguta Museveni, qui s’est dit très satisfait de cette passerelle établie entre les parlements de deux pays. Il leur a montré l’intérêt majeur que la RDC et l’Ouganda partagent, en ayant une collaboration parlementaire et une coopération bilatérale permanente pour la paix et la sécurité de leurs frontières.

Très satisfait, le Président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a félicité le travail abattu par cette délégation. Il a précisé que des missions pareilles seront envoyées dans plusieurs autres pays avec lesquels la République Démocratique du Congo veut renforcer la Coopération parlementaire et bilatérale.

 

Le Quotidien