Football / 6è journée Eliminatoires CAN Maroc 2025: Les Léopards terminent sur une note négative battus par l’Ethiopie 1-2 ce mardi

La 6ème et dernière journée des éliminatoires pour la CAN Maroc 2025 groupe H a vu l’équipe des Léopards remaniée perdre 1-2 face à l’Ethiopie, ce mardi 19 novembre 2024 au stade des martyrs.

Dominateurs dans le jeu sans réussir à marquer, les Léopards ont encaissé à la 36ème contre le cours du jeu. But de Desta. 0-1 score à la mi-temps.

A la reprise, malgré les changements apportés par sélectionneur Sébastien Dessabre, les fauves congolais vont courir derrière le score jusqu’aux minutes additionnelles pour voir Dylan B. égaliser de la tête.

Ayant dégarnis les lignes arrière ils sont surpris par le but de Nassir esseulé à l’aile gauche. Son tir n’a laissé aucune chance à Mpasi qui n’a fait que constater les dégats. Ainsi, les Léopards terminent mal ces éliminatoires avec deux défaites successives.

Il faut signaler que les Taifa Stars de la Tanzanie ont arraché le 2ème ticket qualificatif. Ils ont battu au stade Benjamin Mkapa le Syli de la Guinée 1-0. But de Simon Msuva 61’.

Classement Groupe H, 1.RDC 12 points, 2.Tanzanie 10 points, 3.Guinée 9 points et 4. Ethiopie 4 points.

De Bonsambo




Impudicité musicale : de la révolte

Yolande Elebe Mandebo, ci-devant ministre de la Culture, a fort à faire avec les cris et chansons obscènes diffusées dans les médias et autres plates-formes qui pullulent en République Démocratique du Congo. Elle a fort à faire avec ces artistes-musiciens congolais, dont les clips et chansons obscènes sont diffusées à longueur de journée dans certains supports de la nouvelle technologie de l’information et de la Communication.

En effet, il devient imprudent pour les parents de la RDC de suivre la télé ou la radio dans leurs foyers. Du fait que des clips, des chansons et des cris obscènes y sont balancés, sans foi, ni recours à la loi. Le plus cocasse dans ce feuilleton est qu’en privé comme en officiel, certains musiciens n’hésitent plus à démontrer « leurs talents » qui sortent de l’ordinaire, de vertus cardinales et de bonnes mœurs.

L’on se souvient de ce clip balancé lors des états généraux de la justice en fin de semaine dernière. Les participants à ces travaux ont été ahuris d’assister à un clip dans lequel une danseuse, à moitié vêtue, n’a pas hésité à brandir ses rombières, du reste, au pas des danses érotiques, assaisonnés des pamphlets sexuels qui ont publiquement choqué le moral des participants. Et ce sont ces spectacles, au contenu inapproprié, que les enfants sont habitués à suivre sous cape, en présence ou en absence de leurs parents à la maison.

Pourtant, il existe une Commission dite de censure des chansons et des spectacles où les artistes doivent, en principe, déposer leurs supports des clips et chansons pour validation avant toute diffusion dans les médias. Malheureusement, les agents de cette Commission se plaisent à se « rincer l’œil » et se délecter, faisant de cette pratique une norme sociale admise, alors qu’elle est une anti-valeur à s’en débarrasser.

Comme la plupart de ces artistes-musiciens sont à court d’inspiration de haute facture, ils ont désormais du mal à exploiter des thématiques et des œuvres musicales de qualité, débarrassées de toute obscénité.

Des langues affirment, la main sur le cœur que cette impudicité musicale qui se corse en RDC, est la résultante de l’absence d’un vrai Conseil national de censure musicale qui aurait pour mission principale, d’arrêter ces grossièretés et ces digressions qui enlèvent de ces chansons leur « valeur éducative », en les appauvrissant par des paroles sales.

L’éducation de la jeunesse étant entamée, l’honneur des parents écorchée, il est grand temps que le Gouvernement, à travers le ministère de la Culture et des Arts, ainsi que celui de la Communications et Médias, d’arrêter cette hémorragie qui se perpétue et porte préjudice à l’éducation de la jeunesse, l’avenir de demain.

La balle est donc du côté des autorités musicales, car si cette situation perdure, la perversion deviendra un code. La révolte des parents se lit au quotidien. Trop, c’est trop !

Willy Kilapi




Assemblée nationale : Vital Kamerhe donne des directives claires à la commission ad hoc salubrité et constructions anarchiques  

Au cours de la plénière du 7 Novembre dernier consacrée à l’examen de la demande de la prorogation de l’état de siège en Ituri et au Nord-Kivu, suite à la motion d’information de l’honorable Matata Ponyo Mapon, la chambre basse du parlement avait décidé de la mise en place d’une commission ad hoc qui va étudier et faire des propositions sur l’éradication de l’insalubrité, des constructions anarchiques et des embouteillages dans la ville province de Kinshasa.

Présidée par l’honorable Matata Ponyo Mapon, cette commission a échangé le mardi 19 Novembre avec le Président de l’Assemblée nationale, le Professeur Vital Kamerhe, pour lui Présenter son cahier des charges afin de lui permettre de décider sur les Termes de Référence qui va conduire leur mission.

«Il s’agit de la commission qui a été décidée par la plénière de l’Assemblée nationale et dont la mission est de pouvoir mener des travaux sur la salubrité de la ville de Kinshasa, sur les constructions anarchiques mais aussi sur la question des embouteillages. Comme vous les savez, la ville de Kinshasa vit ces trois phénomènes de manière cruciale pour le moment. Il est donc question que des facteurs causaux, des conséquences, tout comme des propositions des solutions, à court – moyen –long terme soient formulées afin que l’honorable Président de l’Assemblée Nationale puisse transmettre les recommandations de cette commission au pouvoir exécutif”, a déclaré l’honorable Matata Ponyo.

Au cours de cet entretien, la commission a présenté l’ébauche des Termes de Référence élaborée à l’issue des premiers travaux de ladite commission.

Le Président, Vital Kamerhe a approuvé ces Termes de Référence en y apportant ses ajouts à travers des directives inclusives et claires et les a appelés à travailler d’arrache-pied avec la ville de Kinshasa et l’Assemblée Provinciale de Kinshasa pour pouvoir délivrer les résultats bien avant la fin de cette session.

La question de la salubrité de la ville de Kinshasa, des constructions anarchiques, tout comme les embouteillages, ne concernant pas uniquement la ville de Kinshasa, l’honorable Président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe a approuvé que les résultats de cette commission soient élargis à l’ensemble du Pays, dont les villes connaissent aussi ces mêmes types des problèmes.




Est du pays : L’armée rwandaise et ses supplétifs terroristes M23 butés à la résistance farouche des FARDC

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a présenté la situation opérationnelle et sécuritaire, particulièrement dans la partie Est du pays.

Il a signalé qu’au cours de la semaine qui s’achève, des actes de provocation de l’armée rwandaise et ses supplétifs terroristes M23 ont été signalés dans quelques zones. Ils ont été butés à la résistance farouche des Forces Armées de la République Démocratique du Congo qui, à l’occasion, ont reconquis et contrôlent jusqu’à ce jour l’ouest de la localité de Peti et son pont sur la rivière Luhulu dans la province du Nord-Kivu.

L’incursion des miliciens CODECO dans les localités de Dzango et Lumia a été déjouée par nos militaires en territoire de Djugu, en province d’Ituri. Entre-temps, la traque des terroristes ADF/MTM se poursuit en territoire de Lubero au Nord-Kivu.

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a réitéré la détermination de nos Forces Armées à rétablir la paix et à répondre à toute menace sécuritaire dans toutes les zones de défense.




Pour Jacquemain Shabani, la mise en place par le Rwanda et son supplétif du M23 d’une administration parallèle confirme leur volonté de procéder à l’épuration ethnique

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a présenté au Conseil, le rapport sur l’état et l’administration du territoire national.

L’état d’esprit de la population au cours de la semaine qui s’achève demeure calme et a été marqué par : l’attente des retombées des états généraux de la Justice ; la tenue de la dixième édition du forum économique « Makutano ».

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a aussi évoqué la mise en place, par le Rwanda et son supplétif du M23, d’une administration parallèle à Bunangana, Kiwanja, Rubare, Nyamilima, Kibirizi, Mweso et Nyanzale depuis le 13 novembre 2024. Après les nominations des autorités coutumières, cette mise en place confirme la volonté affichée du Rwanda à procéder à l’épuration ethnique.

Dans le volet politique, il a fait état de la surchauffe des esprits autour des débats politiques sur la révision ou le changement de la Constitution. Pour toutes les activités ou manifestations allant dans ce sens, la Police Nationale a été instruite pour assurer le plein exercice des droits et libertés fondamentaux.

Le Ministère de l’Intérieur renouvelle en même temps son appel aux leaders des partis politiques d’assurer un encadrement citoyen de leurs membres qui parfois confondent débats politiques et confrontations abjectes.

Sur un autre registre, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a informé le Conseil de la problématique de la constitution du fichier général de la population et de la délivrance de la carte nationale d’identité.

Il a indiqué que les travaux préparatoires à l’identification de différentes couches de la population pourront bientôt atteindre la phase de l’opérationnalisation. Au stade actuel, l’ONIP a déjà produit le Cahier des charges en 5 modules, et la feuille de route de différentes opérations à mener dans les prochains jours.

Pour terminer, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a motivé la nécessité de la mise en œuvre du plan opérationnel de lutte contre la criminalité urbaine, les embouteillages et l’incivisme des motocyclistes tel qu’élaboré par la Police Nationale Congolaise.

A l’approche de la fin de l’année, il entend poursuivre, en collaboration avec le Ministère de la Défense, celui de la Justice ainsi que le Conseil Supérieur de la Magistrature, la tenue des audiences foraines consacrées à la lutte contre le banditisme urbain, à Kinshasa et en provinces.




Coopération Rdc-FMI : Judith Suminwa insiste sur la mise en œuvre des différentes réformes 

Dans sa communication au conseil des ministres, la Première Ministre a évoqué les conclusions positives de la mission du Fonds Monétaire International (FMI). Elle a félicité de manière particulière le Ministre d’Etat, Ministre du Budget et le Ministre des Finances ainsi que la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo qui, pendant plusieurs mois, ont piloté les négociations qui ont abouti à cet accord de services.

Des félicitations ont également été adressées à tous les autres membres du Gouvernement qui ont pris part à ces consultations.

En perspective de l’approbation de cet accord de services par le prochain Conseil d’administration du Fonds Monétaire International, elle a insisté sur la nécessité pour le Gouvernement de mettre en œuvre des différentes réformes pour lesquelles notre pays s’est engagé dans le cadre de ce nouveau programme.

Il s’agit, notamment : du strict respect de la chaîne de la dépense publique ; de l’opérationnalisation de la DGTCP et de la mise en place du C.U.T ; de la déconcentration progressive de l’ordonnancement ; du passage à un cadre budgétaire hors ressources extractives; de l’augmentation des ressources publiques ; de la lutte contre la corruption et la fraude douanière ; de l’amélioration du climat des affaires ; de l’intégration des considérations climatiques dans la gestion des investissements publics.

La Première Ministre a invité à ce propos tous les membres du Gouvernement à prendre les dispositions nécessaires pour la mise en œuvre de ces réformes, chacun dans son secteur.

Enfin, elle a félicité et remercié le Président de la République pour sa vision, son leadership éclairé et son accompagnement sans lesquels notre Gouvernement n’aurait pu atteindre cet objectif qui nous permettra un accès à d’importantes ressources budgétaires pour la mise en œuvre de notre programme quinquennal.

Elle a terminé son intervention en revenant sur les discussions en cours entre la commission paritaire Gouvernement – Intersyndicale de l’administration publique en leur recommandant de privilégier l’intérêt général.

Avant de conclure, le Président de la République a tenu à féliciter particulièrement l’équipe qui a conduit les discussions avec le Fonds Monétaire International (FMI) notamment le Ministre d’Etat, Ministre du Budget, le Ministre des Finances, les autres membres du Gouvernement qui ont participé aux travaux et la Gouverneure de la Banque Centrale du Con

go (BCC).




Bakou : La Première ministre exige la juste rétribution des efforts et engagements de la Rdc

Dans la suite de la communication du Président de la République, la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement est revenue sur sa participation, du 11 au 13 novembre 2024, à Bakou, en Azerbaïdjan, à la Conférence des Parties sur le Changement Climatique (COP 29), qui a réuni plus de 60 Chefs d’Etat et de Gouvernement.

Avec son profil de « Pays Solution », et au regard de son potentiel dans l’enjeu climatique, la République Démocratique du Congo a porté plusieurs messages notamment autour de la problématique de la juste rétribution de nos efforts et engagements, d’une part, et du difficile accès aux promesses de financement des pays développés et grands pollueurs, d’autre part. Entretemps les engagements pris en 2015 à Paris sont dépassés, les pays du Groupe Afrique ont fixé à 1.300 milliards USD par an l’objectif d’ici à 2030.

Les encouragements reçus de la part des différentes parties prenantes qui constatent que, chaque jour, notre pays s’affirme et s’assume pleinement dans sa posture de « Pays Solution. » Ce qui est de nature à galvaniser le moral de nos négociateurs, restés au front, et qui se sentent ainsi soutenus comme jamais auparavant.

La Première Ministre a aussi eu à participer à d’autres sessions de haut niveau sur des thématiques d’intérêt vital pour notre pays, notamment sur : le financement de la transition énergétique de manière juste et équitable, et la valorisation du potentiel de nos ressources naturelles pour en faire un vrai levier de financement de nos économies.

Elle a eu également l’occasion d’échanger avec plusieurs haut-fonctionnaires autour de notre programme d’actions du gouvernement 2024-2028 et de la stratégie d’approche.

La Première Ministre a demandé à chacun, plus d’abnégation, pour enfin peaufiner notre feuille de route pour Belém 2025 au Brésil. Cette feuille de route nous permettra de bâtir un large consensus au niveau national et de mobiliser plusieurs autres partenaires sur notre agenda CLIMAT.

Elle a en outre exprimé toute sa gratitude au Président de la République pour son engagement personnel sur la question du climat et pour cette détermination à porter plus haut la voix de la République Démocratique du Congo.




Tshisekedi condamne la méthode utilisée pour l’interpellation de Delly Sesanga

Depuis le 14 novembre 2024, une vidéo devenue virale sur la toile, montre des policiers se saisir de manière peu recommandable de l’acteur politique Delly Sesanga.

Des informations parvenues au Président de la République font état d’une interpellation de ce dernier lors d’une activité de sensibilisation contre la révision ou le changement de la Constitution.

Il a rappelé qu’aux termes de l’article 23 de la Constitution, toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit implique la liberté d’exprimer ses opinions ou ses convictions, notamment par la parole, l’écrit et l’image, sous réserve du strict respect de la loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs.

Peu importe le motif d’interpellation de cet acteur politique, la méthode utilisée par les éléments de la police pour le conduire à leur poste ne devrait nullement s’apparenter à des voies de fait traduites par une brutalité qu’il a déplorée et condamnée.

Dès lors, indépendamment des mesures déjà préconisées à l’encontre des policiers auteurs de la bavure décriée, le Président de la République a engagé le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières à prendre des dispositions préventives nécessaires quant à l’encadrement des manifestations publiques afin que pareil dérapage ne se reproduise plus dans les rangs de la Police Nationale Congolaise.




Lutte contre les embouteillages : Tshisekedi exige l’application des sanctions à tous les contrevenants 

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a présidé, au Centre Financier de Kinshasa, la vingt-deuxième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 15 novembre 2024.

Par souci de résorber les embouteillages dans la ville de Kinshasa, le Président de la République a noté qu’il y a peu que certaines mesures ont été prises pour assurer la fluidité du trafic routier principalement sur les artères qui mènent vers le centre-ville.

Dans le cadre de sa descente sur terrain, le 14 novembre 2024, il a personnellement constaté qu’en dépit de l’existence desdites mesures, il s’est installé un dysfonctionnement qui rend la circulation très difficile à certains endroits.

A ce propos, le Président de la République a rappelé que toute société fonctionne selon les normes et le non-respect de celles-ci implique des sanctions prévues au cas par cas.

Au regard du constat qu’il a juste fait en arpentant un bon parcours du tronçon Kintambo-Magasin jusqu’au Rond-point Socimat, le Président de la République a attiré l’attention de tous les Agents régulateurs de la circulation routière sur la responsabilité leur incombant de mettre l’accent sur l’application des sanctions pour les contraventions et infractions au Code de la route.

Cela nécessite une application équitable des sanctions, peu importe le statut ou le rang social du contrevenant. En instaurant une réelle dissuasion, cette mesure pourrait contribuer à améliorer l’observance des règles de circulation et à favoriser une fluidité sur les routes de Kinshasa.

Par ailleurs, il a souligné l’importance de veiller aux conditions de travail des policiers qui ont été commis à cette tâche. Celles-ci devraient être améliorées (Primes, boissons et équipements adéquats pour leur permettre de lutter contre les intempéries, etc.). Il faille aussi veiller à les relever, suivant les vacations prévues, pour obtenir un rendement plus optimal. Il sied, en outre, de veiller à ce que les effectifs de ces policiers soient suffisants pour réussir le pari de la gestion de ces embouteillages.

Le Président de la République a insisté pour que les policiers commis à la sécurité des particuliers, qui ne sont ni des Institutions encore moins des hautes personnalités, soient tous rappelés pour servir à leur fonction initiale et essentielle.

Ainsi, il a enjoint le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement ainsi que le Gouverneur de la ville de Kinshasa à sensibiliser tous les services concernés à veiller à l’application stricte des mesures prises pour lutter contre les embouteillages et ce, sans dérapages.

Au demeurant, le Président de la République a invité les autorités initiatrices de ces mesures de décongestionnement routier, à améliorer l’initiative pour une circulation plus aisée.




Sommet 2024 du G20 : L’Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté, une priorité (Auteur : Karim Badolo)

La ville pittoresque de Rio de Janeiro au Brésil est l’hôte du Sommet 2024 du G20. Les dirigeants du G20 se réunissent les 18 et 19 novembre autour du thème « Construire un monde juste et une planète durable ». Durant ces deux jours de travaux, trois sessions principales vont plancher sur l’inclusion sociale et la lutte contre la faim et la pauvreté, la réforme des institutions de la gouvernance mondiale et le développement durable et la transition énergétique.

Sur la question de l’inclusion sociale et la lutte contre la faim et la pauvreté, les dirigeants du G20 ont échangé sur des thématiques clés telles que la lutte contre les inégalités, l’inclusion sociale et financière, la coopération fiscale internationale et la sécurité alimentaire.

Dans ce volet précis, il y a lieu de créer une véritable synergie dans l’élimination des inégalités, la lutte contre la pauvreté, le combat contre la discrimination et l’exclusion sociale. En tant que pays hôte du présent sommet, le Brésil met un point d’honneur à ce que le projet d’Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté, proposé par le président brésilien Lula, soit une réalité. Comme il l’avait mentionné, la faim n’étant pas « un phénomène naturel », il faut « une décision politique » pour l’éradiquer de la planète. Pour joindre l’acte à la parole, le Brésil s’engage à financer la moitié des coûts administratifs de l’Alliance jusqu’à 2030. Sur cette lancée, tous les pays du monde et les organisations internationales devront mobiliser les efforts nécessaires pour bouter la faim et la pauvreté hors de notre planète d’ici à l’horizon 2030. À l’ouverture du G20, l’Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté a été lancée, avec 82 pays signataires.

Au sein de cette Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté, la Chine a une grande expérience à partager, d’autant plus qu’elle a contribué à près de 75 % à la réduction de l’extrême pauvreté dans le monde au cours des quatre dernières décennies et sorti 800 millions de Chinois de la pauvreté, selon les statistiques de la Banque mondiale. En 2021, la Chine a éradiqué l’extrême pauvreté sur son territoire. Dans le cadre de la coopération Sud-Sud, la Chine est également engagée aux côtés de l’Afrique qui concentre le plus grand nombre de pays en développement pour lutter contre la pauvreté à travers des initiatives majeures dans divers secteurs comme l’agriculture et la formation professionnelle. Les succès engrangés par la Chine dans la lutte contre la pauvreté sonnent donc comme une note d’optimisme dans la mise en place de cette nouvelle initiative mondiale. Comme le président chinois Xi Jinping a déclaré lors de la première session du 19e sommet du G20 sur la lutte contre la faim et la pauvreté : « Le chemin que la Chine a parcouru démontre que les pays en développement sont en mesure d’éliminer la pauvreté et que les oiseaux faibles peuvent s’envoler tôt et haut, tant qu’ils ont la ténacité, la persévérance et l’esprit entreprenant qui font que l’eau creuse goutte à goutte la pierre et que les perspectives deviennent réalité. Si la Chine peut le réussir, les autres pays en développement le peuvent aussi. Voilà ce que la lutte chinoise contre la pauvreté apporte au monde. »

L’autre enjeu de ce sommet est de voir dans quelle mesure l’actionnariat du FMI et de la Banque mondiale devrait être davantage ouvert aux pays émergents. Il faut le dire, l’avènement d’une mondialisation économique universellement bénéfique et inclusive est l’alternative crédible pour un développement durable profitable à tous. La multipolarité du monde, chère au Sud global, passe également par une réforme de la gouvernance économique mondiale. La lutte contre les inégalités appelle nécessairement à une inclusion sociale et financière. Dans ce nouveau contexte où se dessinent à l’horizon de probables tensions géopolitiques, les dirigeants du G20 devront s’accorder un certain nombre de priorités communes pour un monde juste.

Une planète durable suppose la prise en compte de la transition écologique pour un développement durable. Le sommet du G20 devra sonner encore la mobilisation du changement climatique, l’efficacité énergétique et la transition vers les énergies renouvelables. La mise en œuvre du Programme de développement durable d’ici 2030 mérite une attention particulière à mesure que l’échéance approche. Il faudra donc s’accorder sur certains points. Sur le défi du changement climatique, le G20 avait annoncé en octobre dernier sa volonté d’abandonner les énergies fossiles en vue de l’atteinte de la neutralité carbone d’ici à 2050. Vivement que les bonnes intentions convergent dans le sens des meilleures décisions, puisqu’il y va de la sauvegarde la planète.

Le G20 est un forum international de coopération économique qui se réunit une fois par an, au cours d’un sommet des chefs d’État et de gouvernements. À cette occasion, ils échangent sur les orientations économiques des membres. Le G20 comprend 19 États membres, l’Union européenne (UE), et l’Union africaine (UA).