Furaha Kathungu appelle des partenaires privés et publics à appuyer la 3ème édition du « Trophée M.T Kasalu, Femme d’honneur »

La ministre de la Culture, Arts et Patrimoines Catherine Furaha Kathungu a échangé avec les potentiels partenaires publics et privés ce mardi 24 janvier au Musée National à Kinshasa. Et ce, pour solliciter un accompagnement multiforme dans le sens de contribuer à la réussite de la troisième édition du « Trophée M.T Kasalu, Femme d’honneur » prévue le 24 mars prochain à Kinshasa.

A en croire Catherine Furaha Kathungu, ministre de la Culture, Arts et Patrimoines, cette récompense initiée par la Ligue de la Zone Afrique pour la Défense des droits des Enfants et des Élèves (LIZADEEL) est une partie de l’identité des congolais.

« Nous vous avons invité pour vous sensibiliser sur cet événement qui est à sa troisième édition. Nous vous parlons de ceci car nous avons besoin de votre accompagnement et l’appui par rapport aux activités à poursuivre. Mais aussi l’ampleur que nous voulons donner à ce trophée. Nous avons voulu toucher à vos cœurs sur la valeur symbolique de notre trophée, qui puise dans notre patrimoine culturel congolais. Le gouvernement congolais s’est impliqué, car il a considéré qu’il était temps de mettre des patrimoines qui vont perdurer des générations en générations. Nous avons signé un protocole avec la LIZADEEL qui a été sanctionné par un Arrêté reconnaissant ce trophée comme un patrimoine culturel national. Donc, ce trophée qui est une richesse pour nous doit être vulgarisé et accompagné par tous “, a expliqué la ministre Catherine Furaha Kathungu.

Dans le même ordre d’idées, ce membre du gouvernement a informé à ses invités également que le ” Trophée M.T Kasalu, Femme d’honneur ” valorise l’institution mariage.

« Lorsque la femme est primée, c’est une reconnaissance de ses efforts et peines endurées aux côtés de son mari dans le mariage.  Aujourd’hui, on a besoin des moyens nécessaires notamment humains, financiers, matériels, logistiques et techniques pour que l’action puisse porter. C’est une occasion pour nous de remercier l’UNESCO pour son accompagnement. La LIZADEEL va s’occuper des modalités de souscription pour l’appui des partenaires privés et publics ».

Au cours de ce rendez-vous, Joseph Godé Kayembe, président du Conseil d’administration de la Ligue de la Zone Afrique pour la Défense des droits des Enfants et des Élèves (LIZADEEL), initiatrice du trophée, a expliqué à l’assistance le bien-fondé de la création de ce prix.  Selon lui, le ” Trophée M.T Kasalu, Femme d’honneur”,  doit avoir la même ampleur que le prix Nobel.

Parmi des invités présents à cet échange, il y avait notamment les représentants de l’ambassade des États-Unis, la SONAS, du FPI, de l’UNESCO et tant d’autres institutions privées et publiques.

Jean-Luc Lukanda




L’engagement ferme du Maroc dans la lutte contre la corruption, réaffirmé devant le COREP de l’Union africaine

L’engagement ferme du Maroc à poursuivre ses efforts inlassables dans la lutte contre la corruption, conformément aux Hautes Directives de SM le Roi Mohammed VI, a été réaffirmé par l’Ambassadeur, Représentant Permanent du Royaume auprès de l’Union africaine (UA) et la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi, devant le Comité des Représentants Permanents de l’UA (COREP), qui poursuit à Addis-Abeba les travaux de sa session préparatoire au prochain Sommet de l’Union.

Le diplomate marocain qui intervenait lors de l’examen du 14ème Rapport du Conseil Consultatif de l’UA sur la Corruption, a fait savoir que le Maroc a ratifié la Convention de l’UA sur la prévention et la lutte contre la corruption (AUCPCC) et a déposé son instrument de ratification auprès de la Commission de l’UA en avril 2022.

  1. Arrouchi a réaffirmé que la Constitution de 2011 est venue consacrer le processus de réformes globales, lancé par le Souverain, afin de consolider les principes de la bonne gouvernance, de l’intégrité et de la transparence.

En effet, depuis 2005, le Maroc s’est doté du premier plan d’action gouvernemental de lutte contre la corruption. En mai 2007, le Maroc est devenu Etat Partie à la Convention des Nations Unies Contre la Corruption (CNUCC), tout en établissant, la même année, l’Instance nationale de probité, de prévention et de lutte contre la corruption (INPPLC), a rappelé le diplomate marocain.

Le Maroc a également établi, depuis 2016, une Stratégie nationale de lutte contre la corruption qui s’articule autour de cinq piliers qui sont la gouvernance, la prévention, la répression, la communication et la formation, a relevé M. Arrouchi, notant que cette stratégie nationale préconise des mesures concrètes pour lutter contre la corruption en traçant des objectifs stratégiques couvrant plusieurs programmes thématiques mis en œuvre sur une période de dix ans (2016-2025).

La Commission Nationale de Lutte Contre la Corruption (CNAC), établie en 2017, vise, quant à elle, à améliorer l’intégrité et à lutter contre toutes les formes de corruption. Elle est présidée par le Chef du gouvernement, et compte parmi ses membres un ensemble de départements ministériels, d’instances nationales en plus de la société civile et du secteur privé, a souligné le diplomate marocain.

C’est dans le cadre de cette vision intégrée et globale qui repose sur les efforts concertés de toutes les parties prenantes que le chantier de lutte contre la corruption se poursuit en vue d’éradiquer ce fléau et répondre aux attentes sociétales à cet égard, a-t-il noté.

Le diplomate a rappelé que le Maroc n’a eu de cesse de réitérer l’impératif de veiller au respect des principes de la bonne gouvernance, administrative et financière, ainsi que de garantir la crédibilité du processus intergouvernemental en vue de renforcer l’efficacité et l’efficience de l’action africaine commune.




Sahara marocain : Les Etats-Unis réitèrent leur soutien au plan d’autonomie

La secrétaire d’Etat adjointe américaine chargée des organisations internationales, Michele Sison, a réitéré, mercredi à Rabat, le soutien des Etats-Unis au plan marocain d’autonomie comme solution sérieuse, crédible et réaliste au différend autour du Sahara.

“Les États-Unis continuent de considérer le plan d’autonomie présenté par le Maroc comme sérieux, crédible et réaliste”, a indiqué Sison lors d’un point de presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

“La priorité des États-Unis est de soutenir un processus crédible menant…à une solution digne et durable au conflit du Sahara, qui bénéficie du soutien de la communauté internationale”, a poursuivi la responsable américaine.

Cette rencontre a également porté sur le soutien continu des États-Unis à Staffan de Mistura dans son rôle d’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, a-t-elle fait savoir.

“Nous avons discuté de notre ferme soutien aux efforts de maintien de la paix de la MINURSO et de son importance pour préserver les conditions du processus de paix sous l’égide de l’ONU”, a, par ailleurs, affirmé Sison.




Espagne : Felipe VI appelle à ne pas négliger “les liens étroits” avec le Maroc

Le Roi Felipe VI d’Espagne a appelé, mercredi à Madrid, à ne pas négliger « les liens étroits » avec le Maroc, notant que la prochaine Réunion de Haut Niveau (RHN) entre les deux pays permettra d’approfondir « les vastes relations bilatérales ».

S’exprimant lors d’une réception accordée au corps diplomatique accrédité en Espagne, dont l’ambassadeur du Maroc, Karima Benyaich, le Souverain espagnol a estimé que « cette rencontre, qui n’a pas eu lieu depuis 2015, nous permettra d’approfondir nos vastes relations bilatérales, afin de travailler ensemble sur des bases plus solides ».

Rappelant que Rabat et Madrid ont entamé une « nouvelle phase » dans leur relation bilatérale, Felipe VI a relevé que la RHN « s’inscrit dans le cadre de la feuille de route convenue en avril dernier », à l’occasion de la visite du président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, au Maroc, à l’invitation du Roi Mohammed VI.

« Le voisinage naturel de l’Espagne et les liens très étroits qui nous unissent dans différents domaines ne doivent pas être négligés », a de même soutenu le Roi d’Espagne.

Pour rappel, sur la base de leur nouvelle feuille de route, le Maroc et l’Espagne se sont engagés, entre autres, à traiter les sujets d’intérêt commun dans un « esprit de confiance et dans la concertation », tout en réactivant les groupes de travail créés entre les deux pays pour relancer la coopération bilatérale multisectorielle.

A noter que la réunion de haut niveau prévue entre le Maroc et l’Espagne aura lieu les 1er et 2 février 2023, avait annoncé le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, indiquant que le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, se rendra au Royaume en compagnie d’une douzaine de ministres pour assister au sommet.

La « relation étroite, importante et solide » qui unit l’Espagne et le Maroc sera renforcée lors de la prochaine réunion de haut niveau (RAN), a-t-il dit, soulignant que « bon nombre d’accords » seront signés lors de cette visite.

Cette réunion de haut niveau, a affirmé Alberes, représente « un nouvel accomplissement » de la feuille de route adoptée entre le Maroc et l’Espagne le 7 avril, lors de la visite au Maroc du président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, sur invitation du Roi Mohammed VI.




Washington salue le rôle du Roi dans le soutien à la paix et à la sécurité dans la région

La secrétaire d’Etat adjointe américaine chargée des organisations internationales, Michele Sison, a salué, mercredi à Rabat, le rôle du Roi Mohammed VI dans le soutien à la paix et à la sécurité dans la région MENA et dans le monde entier.

« Nous apprécions grandement le rôle de Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans le soutien à la paix et à la sécurité au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, et dans le monde entier », a déclaré Sison lors d’un point de presse, à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

« Cette réunion a également été l’occasion de discuter de la récente élection du Maroc au Conseil des droits de l’homme des Nations unies ainsi que de l’importance des droits de l’homme », a-t-elle ajouté.

Elle a annoncé une prochaine rencontre avec l’Équipe de pays de l’ONU en vue de discuter de la façon dont les programmes de l’organisation soutiennent le développement économique régional, des moyens de subsistance des femmes et des jeunes, ainsi que de l’aide aux réfugiés et aux migrants irréguliers.

Il s’agit de questions qui sont « prises très au sérieux par nos partenaires marocains », a-t-elle affirmé.

La responsable américaine a, par ailleurs, salué les contributions du Maroc aux missions de maintien de la paix de l’ONU dans le monde, notamment la MONUSCO et la MINUSCA, les déploiements en cours en République démocratique du Congo et en République centrafricaine.

Sison a, en outre, présenté ses sincères condoléances aux familles des Casques bleus marocains qui ont fait « le sacrifice ultime » au cours de ces missions.




Nord-Kivu : La Rdc lance une vaste campagne de vaccination contre le choléra

La République démocratique du Congo a lancé aujourd’hui une vaste campagne de vaccination réactive contre le choléra visant à protéger plus de 364 137 personnes âgées d’un an et plus, réparties dans les différents sites des déplacés internes de la zone de santé de Nyiragongo, ainsi qu’une aire de santé également touchée de la zone de Karisimbi. Depuis le 14 décembre 2022, les autorités provinciales du Nord-Kivu ont officiellement déclaré l’épidémie de choléra dans la zone de santé de Nyiragongo, abritant des camps des déplacés internes, poussés à l’exode à la suite des violents affrontements armés dans le territoire de Rutshuru, plus au nord de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu.

« Se faire vacciner contre le choléra, c’est vraiment efficace, mais nous devons également renforcer les mesures d’hygiène individuelle et collective dans tous les sites qui hébergent nos frères et sœurs déplacés afin de leur permettre d’y vivre en toute sécurité et en bonne santé », a déclaré M. Modeste Mutinga Mutuishayi, ministre des Affaires sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale.

Depuis début mi-décembre 2022, le choléra a coûté la vie à 16 personnes parmi les déplacés internes et dans la communauté, tandis que le nombre total de cas enregistrés s’élève à 3 706.  Cette campagne de vaccination à dose unique, qui durera jusqu’au 30 janvier, bénéficie du soutien technique et financier de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), de Gavi, l’Alliance du vaccin et du Groupe international de coordination (ICG). « Notre priorité est de protéger toutes les personnes déplacées en situation de vulnérabilité. Cette campagne cible essentiellement les communautés de déplacés qui vivent déjà dans des conditions difficiles dans le territoire de Nyiragongo », a indiqué le Lieutenant-Général Constant Ndima Kongba, Gouverneur militaire du Nord-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).

« Nous sommes très heureux aujourd’hui de constater que la RDC a pu bénéficier de ces vaccins oraux qui sont une composante majeure dans notre lutte contre le choléra, en dépit du contexte actuel des pénuries mondiales de ces vaccins », a déclaré le Dr Amédée Prosper Djiguimdé, Chargé du Bureau de l’OMS en RDC. Il a ajouté : « les vaccins oraux sont une mesure d’urgence vitale pour sauver des vies, mais ils ne suffiront pas à eux seuls pour enrayer l’épidémie en cours ; l’aspect le plus important consiste en l’amélioration de la situation en matière d’eau potable pour tous et au renforcement de l’engagement communautaire, pour permettre un accès aux services de santé aux plus vulnérables, afin de leur éviter le choléra ou d’autres maladies d’origine hydrique ».

Environ 614 agents de la vaccination – trois pour chaque équipe dont deux vaccinateurs et un mobilisateur social – sillonneront les différents sites abritant les déplacés internes pour leur administrer le vaccin oral jusqu’au 30 janvier.

Grâce au financement rendu disponible par le Fonds central pour les interventions d’urgence des Nations unies (UNCERF), et en coordination avec les autorités nationales et provinciales, l’OMS a intensifié ses efforts pour contrôler le choléra à Nyiragongo et une partie de la zone de santé de Karisimbi, en fournissant trois structures sanitaires d’urgence (unités de traitement du choléra) à MEDAIR pour la prise en charge médicale des patients atteints par le choléra ou d’autres maladies d’origine hydrique. Ces unités de traitement de choléra ont été érigées au site de Bushagara, permettant de désengorger les autres sites comme Kanyaruchinya, en surpeuplement.

Le choléra est endémique dans les provinces orientales de la RDC (Nord-Kivu, Sud-Kivu, Tanganyika etc.), avec des flambées épidémiques régulières. En 2022, la RDC avait enregistré un total de 17 355 cas suspects dont 285 décès (létalité de 1,6 %) dans 98 zones de santé appartenant à 17 divisions provinciales de la santé (DPS).




Beni : deux civils condamnés à 20 ans de SPP pour détention illégale d’arme et munitions de guerre

Le Tribunal militaire de garnison de Beni a prononcé sept jugements dans l’audience tenue ce mercredi 25 janvier 2023 à l’Auditorat militaire de garnison de Beni. Parmi les prévenus, deux civils  ont été condamnés chacun à 20 ans de servitude pénale principale pour détention illégale d’arme et munitions de guerre. Pendant ce temps, le Tribunal a aussi rejeté la demande de la mise en liberté provisoire formulée par le conseil du prévenu Kasongo Mwana Kasongo Adan, chef de bureau au Tripaix poursuivi pour évasion de détenu, outrage à l’armée et trahison.

Les prévenus qui ont écopé la peine la plus lourde, soit chacun 20 ans de prison, il s’agit de Kambale Mupini Moïse et Muhindo Mbafumoja Jean-Pierre, déclarés coupables de détention illégale des munitions de guerre et détention illégale d’arme de guerre.  Ces civils ont été également sommés à payer chacun 300.000 francs congolais des frais d’instance.

Dans d’autres dossiers, le soldat de première classe Kasereka Sondrire Sylvain a écopé 10 ans de Servitude pénale principale pour tentative de désertion à l’étranger. Ce militaire FARDC devra aussi payer 300.000 FC des frais d’instance.

Quant au soldat de première classe Kangela Ngumba Asumani, le Tribunal militaire l’a condamné à 3 ans de prison et au payement de 400.000 FC des frais d’instance pour violation des consignes.

Le Tribunal de séant a aussi condamné Mumbere Masimengo Asifiwe à 2 ans de prison pour vol qualifié. Il devra aussi payer 300.000 Fc de frais d’instance. Deux autres prévenus ont été acquittés au motif d’insuffisance des preuves sur les faits mis en leur charge. Il s’agit de Kasereka Kilaho Kulutu prévenu d’homicide preterintensionnel et Kambale Kisutshira Kahambu poursuivi pour meurtre. Les condamnés ont été mis à la disposition du Ministère public.

Le juge président les a toutefois rappelés qu’ils ont quelques jours pour interjeter appel, s’ils ne sont pas satisfaits du présent jugement. Par ailleurs mardi dernier, le Tribunal militaire a rejeté la demande de mise en liberté provisoire pour le prévenu Kasongo Mwana Kasongo Adan, chef de bureau au Tribunal de paix de Beni poursuivi pour évasion de détenu, outrage à l’armée et trahison.

Milan Kayenga




Vulgarisation de la nouvelle politique de défense de la Rdc : Gilbert Kabanda communie avec ses homologues du Burundi, de la RCA et du Cameroun

Docteur Gilbert Kabanda Kurhenga, ministre de la Défense nationale et des anciens combattants, se déploie, lui-même, sur le terrain, dans le cadre de la campagne de vulgarisation de la nouvelle politique de défense de la RDC. A chaque rencontre avec différentes personnalités nationales et étrangères, responsables dans les instances de prise des décisions au sein des armées comme aussi dans les administrations civiles, le numéro un de la Défense nationale ne rate aucune occasion de mettre en valeur les différents enjeux de ce document.

Dans le même élan et dans le même ordre d’idées, le patron de la Défense congolaise a partagé ses préoccupations de l’heure avec ses homologues de la République du Burundi, de la RCA et du Cameroun.

L’immeuble intelligent a servi de cadre pour ces différents échanges, et cela en marge de la 10eme session extraordinaire des travaux des ministres de la Défense et des experts sectoriels ; travaux préparatoires au sommet des chefs d’Etat des pays membres de la CEEAC.

Tour à tour, d’abord avec le ministre camerounais délégué à la présidence de la République Unie du Cameroun en charge de la Défense, Joseph Bati Assomo. Pour lui, la RDC et le Cameroun vivent une situation sécuritaire similaire.

En outre, Gilbert Kabanda a échangé avec le ministre burundais de l’Intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, honorable Niteretse Martin. Les deux hommes ont échangé sur l’évaluation des avancées du projet de partenariat pour la sécurisation des frontières de deux pays.

Enfin, c’était le tour du ministre centrafricain de la Défense, Rameau Claude Bireau d’être reçu par le docteur Gilbert Kabanda. A en croire le ministre centrafricain de la Défense, leurs échanges ont tourné autour de la mutualisation des efforts des deux États afin de relever les défis auxquels ces deux pays sont confrontés.

A l’intention de ces trois hôtes de marque, le ministre de la Défense nationale et anciens combattants a mis l’accent sur fond de la nouvelle politique de défense, sur cette autre initiative qui lui tient à coeur à savoir, la mutualisation des forces armées entre les différents pays de la CEEAC, rapporte sa cellule de communication.

De même, pour l’installation des industries militaires dans tous ces pays selon la stratégie initiée par la RDC qui regorge suffisamment des matières premières conséquentes et très compétitives ; histoire de réduire sensiblement sinon de mettre fin à la dépendance extra africaine dans ce domaine.

BM




La CAF pleure le décès du Vice-Président de la Fédération Mauritanienne de Football, Pape Amghar Dieng

La CAF pleure le décès soudain et inattendu du Vice-Président de la Fédération mauritanienne de football, Pape Amghar Dieng.

M.Dieng est décédé dans la nuit du mardi 24 janvier 2023 en Algérie après la victoire historique (1-0) de la Mauritanie contre le Mali à Oran.

Il a été salué pour sa contribution au sein d’un collectif de dirigeants qui a mis le football mauritanien sur la voie du succès.

Nos pensées et nos prières vont à la famille de la Fédération Mauritanienne de Football sous la direction d’Ahmed Yahya, à la famille de M. Dieng ainsi qu’aux Mauritaniens en ce moment difficile et triste.  Sincères condoléances à la famille du football mauritanien.




Que retenir du sommet Dakar 2

La deuxième édition du sommet sur l’alimentation en Afrique (Dakar 2) s’est focalisée sur trois thèmes : Diversifier la production alimentaire pour le monde, libérer le potentiel alimentaire et agricole de l’Afrique et intensifier les succès :  les pactes de livraison de produits alimentaires et agricoles.

Diversifier la production alimentaire pour le monde

À l’échelle mondiale, 828 millions de personnes souffrent de la faim, l’Afrique représentant 249 millions, soit un tiers du nombre de personnes souffrant de la faim dans le monde. La réalisation de l’objectif de développement durable numéro 2 sur la faim zéro ne peut être atteinte que si elle est atteinte en Afrique. Les Nations Unies ont noté que l’Afrique doit être au centre des préoccupations, où « le nombre de personnes sous-alimentées augmente plus rapidement que partout ailleurs dans le monde ».

Nourrir le monde exige donc que les systèmes alimentaires mondiaux soient modifiés pour libérer pleinement le potentiel de production alimentaire de l’Afrique. C’est le même appel lancé par les Nations Unies : « Un changement profond du système alimentaire et agricole est nécessaire si nous voulons nourrir plus de 828 millions de personnes qui souffrent de la faim aujourd’hui et les 2 milliards de personnes supplémentaires que le monde aura d’ici 2050. L’augmentation de la productivité agricole et la production alimentaire durable sont cruciales pour aider à atténuer les dangers de la faim ». Les pénuries alimentaires peuvent causer de graves problèmes sociaux et politiques. Comme l’a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, « les gouvernements doivent soutenir la production agricole et investir dans des systèmes alimentaires résilients qui protègent les petits producteurs alimentaires. « Si nous ne nourrissons pas les gens, nous nourrissons le conflict ».

Libérer le potentiel alimentaire et agricole de l’Afrique

Bien qu’il dispose de 65% des terres arables restantes pour nourrir 9 milliards de personnes dans le monde d’ici 2050, le continent importe plus de 100 millions de tonnes métriques de nourriture au coût de 75 milliards de dollars par an. L’Afrique a le potentiel de se nourrir et de contribuer à nourrir le monde. Ses vastes zones de savane sont estimées à elles seules à 400 millions d’hectares, dont seulement 10% (40 millions d’hectares) sont cultivés.

Investir dans l’augmentation de la productivité agricole, soutenir les infrastructures, les systèmes agricoles intelligents face au climat, avec des investissements du secteur privé tout au long de la chaîne de valeur alimentaire peut aider à transformer l’Afrique en un grenier pour le monde. Pour atteindre l’objectif Faim Zéro en Afrique, il faudra entre 28,5 et 36,6 milliards de dollars par an. Avec la suppression des obstacles au développement agricole facilitée par de nouveaux investissements, on estime que la production agricole de l’Afrique pourrait passer de 280 milliards de dollars par an à 1 billion de dollars d’ici 2030.

Pour diversifier davantage les sources d’approvisionnement alimentaire pour le monde, au milieu des effets persistants de la guerre en Ukraine et de ses effets systémiques à l’échelle mondiale, et pour assurer l’approvisionnement  alimentaire de l’Afrique, il est maintenant essentiel de soutenir les efforts visant à libérer le potentiel agricole de l’Afrique, pour une production alimentaire durable. L’Afrique a tout à gagner, et le monde a tout à gagner d’un tel effort concerté.

Intensifier les succès :  les pactes de livraison de produits alimentaires et agricoles

Il est maintenant temps de libérer pleinement son potentiel agricole.

La forte volonté politique des chefs d’État africains, la disponibilité des technologies et des plates-formes pour fournir désormais des technologies agricoles intelligentes face au climat à l’échelle de millions d’agriculteurs, les succès incroyables de certains pays dans l’autosuffisance dans certaines cultures en très peu de temps, tout cela montre que l’Afrique peut atteindre les objectifs de la faim zéro. Ils montrent également que le moment est venu pour une coalition mondiale d’efforts autour de l’Afrique de libérer son immense potentiel agricole pour devenir une destination mondiale pour faire face aux pénuries croissantes d’approvisionnement alimentaire dans le monde.

Cela nécessitera des efforts concertés pour obtenir des résultats mesurables. Pour assurer la responsabilisation en vue d’obtenir des résultats, les systèmes de recherche-développement, les systèmes alimentaires et agricoles nationaux seront structurés autour de l’élaboration de « pactes de livraison des produits alimentaires et agricoles ».

JMNK