RPDC: « Le Japon doit bien savoir que notre Etat n’est nullement un Pays faible qu’il a su coloniser autrefois !»

Le Japon (le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer avec sa 1ère invasion 1592-1598 de la Péninsule coréenne – sa plus voisine géographique – et stigmatisé Etat hostile ou antagoniste par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes immoraux les plus graves contre l’Humanité commis pendant sa domination 1905-1945 de la Corée occupée sous la collusion USA-Japon 29/07/1905, tels que le kidnapping et la réquisition forcée de 8.400.000 de jeunes et adultes coréens comme pare-balles et pour les travaux forcés, le massacre atroce de 1.000.000 des Coréens et le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200.000 Coréennes, etc.: les dommages et intérêts dûs aux criminalités contre la RPDC s’estiment à plus de 30 milliards de $US depuis 1905 jusqu’ici, NDLR) qui avait fait flèche de tout bois pour coloniser toute la Corée (ou Joson ou Pays du «matin calme ou frais avec le soleil brillant», désignée sous le nom des «fleuves et montagnes brodés dans la soie» ou de la «Nation orientale du décorum», et fière de sa Civilisation de 4.357 ans dont plusieurs étaient voués à l’invasion armée par les Pays étrangers comme les USA et le Japon, etc., tous convoiteux de la qualité et la quantité respectives des ressources humaines et naturelles, de la spécificité géopolitique et du paysage éblouissant du terrain, et surtout l’objet de la partition artificielle et déplorable en 1945 par les Puissances dont les intérêts égoïstes visaient la stratégie ambitieuse ou avide de la division pour mieux régner, vue la faiblesse du potentiel militaire du Pays d’alors, au lieu de choisir le Japon en Asie comme l’Allemagne était admise docilement ou fatalement en Europe, NDLR) s’acharna de plus belle à cette fin dès 1905.

 

Arrivé à Keijo ou Hanseong (Capitale de l’Empire de Corée ou l’Empire de Daehan 13/10/1897 – 29/08/1910) en novembre 1905, en qualité d’envoyé spécial de l’Empereur du Japon (Meiji Tenno ou Mutsuhito 1852-1912), Ito HIROBUMI (1841-1909; 4 fois 1er Ministre japonais et le tout 1er Résident-Général de Corée assassiné 26/10/1909 par un patriote coréen, NDLR) tenta de faire croire, à l’opinion internationale, que les Coréens faisaient au Japon la «pétition» d’un «protectorat». Ce complot étant confronté à une opposition catégorique, il pénétra en plein jour dans le Palais impérial de la Corée à la tête de ses troupes d’agression et imposa à l’Empereur Kojong (1852-1919; le 26ème et le dernier Roi de la Dynastie, et le tout 1er Empereur, NDLR) la conclusion d’un Traité en lui transmettant la Lettre personnelle de l’Empereur du Japon. Pourtant, Kojong rejeta la demande du Japon visant à usurper la souveraineté de la Corée. Alors, Ito HIROBUMI:

  • ordonna au Commandant général (Hasegawa) des troupes japonaises stationnées en Corée, de faire encercler, complètement, le Palais impérial
  • fit irruption, de nouveau, dans la chambre de Kojong
  • força le dernier à accepter, sans condition, le projet du Traité qu’il lui présentait.

Comme Kojong refusait toujours sa demande, Ito HIROBUMI:

  • fit bloquer, le 17 novembre, le Palais impérial
  • convoqua, à sa guise, une réunion des Ministres du Gouvernement coréen (Or, certains d’entre eux aussi s’opposèrent, résolument, à la conclusion du Traité.)
  • introduisit, à 23h, les soldats japonais dans la salle de réunion
  • interrogea les Ministres coréens l’un après l’autre
  • eut le toupet de déclarer, unilatéralement, la conclusion du Traité, malgré une opposition manifeste de HAN Kyu Sol, (1848-1930), Chef du Gouvernement a.i., et des autres
  • apposa, lui-même au bas du texte du Traité, le sceau du Ministre des Affaires Etrangères, qu’il avait fait voler à ses hommes.

Fut forgé d’une telle manière on ne pouvait plus brutale et frauduleuse le «Traité en 5 points de l’An Ulsa (1905)» dont l’original ne portait même pas la signature de l’Empereur ni le sceau de l’Etat ni le titre du document. Ayant privé ainsi la Corée de sa souveraineté, le Japon la colonisa et infligea, au Peuple coréen pendant 40 ans, les malheurs et souffrances incommensurables. Cependant, au lieu de faire son mea-culpa pour ses crimes passés, le Japon cherche à réaliser, à tout prix, son ambition d’une nouvelle agression contre la RPDC (République Populaire Démocratique de Corée, sise au nord de la Péninsule coréenne, créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et émergée Superpuissance:

  • militaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier vu son potentiel nucléaire
  • politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée notamment avec la gratuité du logement, de l’enseignement et des soins médicaux, sous le grand Bienfaiteur KIM JONG UN, sosie politique des Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, NDLR).

Le Japon devrait bien savoir que la RPDC n’est nullement un Pays faible qu’il a pu coloniser autrefois en s’emparant de sa souveraineté à coups de fusil et de baïonnette.




CLOTURE DE SERVICE: LES ALLIANCES CACHEES DE NOS FAMILLES ET LEURS CONSEQUENCES/DIMANCHE 17 NOV 2024




Ligue des Champions Féminine : Thina, Lamia et Mbayang ouvrent la voie à un nouvel essor du football féminin

Pendant que la Ligue des Champions Féminine de la CAF 2024 se déroule au Maroc, trois entraîneuses remarquables attirent l’attention, non seulement pour leur savoir-faire tactique, mais aussi pour leurs parcours inspirants qui les ont menées au sommet du football africain. Thinasonke “Thina” Mbuli, Lamia Boumedhi et Mbayang Thiam ont vu leur vie transformée grâce au football, et aujourd’hui, elles motivent leurs équipes à relever les défis sur la plus grande scène. Leurs histoires illustrent la résilience, la vision et une profonde passion pour le football féminin en Afrique.

Thinasonke “Thina” Mbuli (Afrique du Sud) – University of the Western Cape

Thina Mbuli, connue sous le diminutif affectueux “Thina”, est l’entraîneure de l’University of the Western Cape. Elle a débuté son parcours sportif au niveau local et représente l’excellence du sport universitaire en Afrique du Sud. Sa carrière d’entraîneure a débuté en 2008, période durant laquelle elle a approfondi ses compétences et sa passion pour le jeu. Actuellement, elle occupe le poste d’entraîneure principale de l’équipe féminine de l’University of the Western Cape et est entraîneure adjointe de Banyana Banyana depuis 2017.

Thina affirme : “Si nous avons la conviction de ce que nous entreprenons, nous pouvons atteindre tous nos objectifs. Peu importe ce que pensent les autres, si vous êtes persuadé de vos ambitions, vous vous investirez pleinement pour les réaliser. L’acharnement est la clé. Dans le domaine du football en Afrique, qui reste largement masculin, les femmes entraîneurs doivent sans cesse prouver leur compétence et leur valeur.”

Sous sa direction, l’équipe de l’University of the Western Cape a régulièrement surpassé les attentes, s’imposant comme une véritable référence en matière de football féminin en Afrique du Sud. L’approche de Thina allie stratégie et empathie, un aspect fondamental qu’elle a intégré durant son expérience avec l’équipe nationale aux côtés de Desiree Ellis. “En tant qu’entraîneur, il est crucial de maintenir un équilibre dans la relation entre joueuses et entraîneure. Parfois, il est difficile pour les joueuses de distinguer les moments de travail des moments de camaraderie. Mon équipe, qui se connaît bien, sait qu’en dehors du terrain, nous pouvons être amies, mais quand il s’agit de travailler, nous nous concentrons. Je passe en mode professionnel, et même le personnel technique est conscient de ce changement,” explique-t-elle. Ses joueuses lui attribuent souvent le mérite d’avoir instauré un esprit d’unité et d’objectif qui stimule leurs performances tant sur le terrain qu’en dehors.

Mbayang Thiam (Sénégal) – Aigles de la Médina

Le parcours de Mbayang Thiam, qui est passé de joueuse à entraîneuse, illustre sa passion et sa résilience. Ancienne joueuse au niveau national, elle a su opérer une transition fluide vers l’entraînement, menant les Aigles de la Médina du Sénégal à se qualifier pour les qualifications de l’Union de Football de l’Afrique de l’Ouest (UFOA) A, ce qui témoigne de ses compétences en leadership et en tactique.

« Au départ, je n’avais pas du tout l’ambition de devenir entraîneur de football », raconte Mbayang. “Toutefois, en voyant un entraîneur exemplaire s’occuper de nous, je n’ai réalisé que nous, les filles, pouvions également relever ce défi. Malgré son épuisement dû à ses nombreuses responsabilités et aux problèmes constants qu’il rencontrait, j’ai pris la décision de devenir entraîneur. Je n’ai jamais regretté ce choix.” Ses joueuses la décrivent comme une personne disciplinée et motivante, capable de faire ressortir le meilleur de chacune d’elles.

L’entraînement de Mbayang a profondément transformé le paysage du football féminin sénégalais, car il stimule à la fois le développement personnel et l’esprit de compétition au sein de son équipe. Lorsqu’on lui demande ses aspirations, Mbayang déclare sans hésitation : “Mon rêve est de voir mes joueuses réussir et exprimer leur bonheur en atteignant de nouveaux objectifs. Je souhaite créer un héritage, et non seulement une liste de victoires.” Elle ajoute également à celles qui envisagent de devenir entraîneuses : “Je commencerai par les motiver, car ce n’est pas une tâche facile, mais il est essentiel de croire et de persévérer. Actuellement, il existe de nombreuses opportunités pour les entraîneuses. Elles savent bien évaluer les talents des joueuses et comprennent la psychologie du sport. Elles peuvent vraiment apporter une contribution significative tout en jouant le rôle d’entraîneuse, de mère et de grande sœur, favorisant ainsi les carrières professionnelles des joueuses.”

Lamia Boumedhi (Maroc) – Tout Puissant Mazembe (RD Congo)

Ancienne capitaine des Lionnes de l’Atlas, le parcours de Lamia Boumedhi dans l’entraînement a été une révolution. Après avoir été entraîneure de l’équipe U17 féminine du Maroc, elle a relevé le défi unique de diriger les TP Mazembe de la République Démocratique du Congo. Son parcours se caractérise à la fois par son succès en tant que joueuse et son engagement à repousser les limites en tant qu’entraîneur. « Depuis toujours, ma passion pour le football est présente. À mon époque, le sport n’avait pas encore cette dimension professionnelle. Nous jouions simplement pour le plaisir. Cependant, à l’âge de 26 ans, suite à une grave blessure aux ligaments croisés, le médecin m’a annoncé que je ne pouvais plus pratiquer. Refuser cette réalité était impensable pour moi, car je chéris le football. J’ai donc choisi de demeurer sur le terrain, mais cette fois en tant qu’entraîneur. Pour moi, l’entraînement signifie aider les jeunes talents et rendre au sport qui m’a tant donné », explique Lamia. « Actuellement, avec TP Mazembe, je me focalise sur l’élaboration d’une équipe compétitive qui incarne l’esprit du football congolais. Nous avons investi beaucoup de temps sur le terrain pour établir une école sport-études. Ce centre est unique en RDC, car il propose un programme de formation pour les jeunes talents féminins, couvrant diverses tranches d’âge. Je me sens honorée de participer à ce projet et j’ai hâte de voir les prochaines éditions arriver. » Ses joueuses la décrivent souvent comme une stratège méticuleuse, sachant insuffler un sens de la responsabilité à son équipe. Lamia voit son rôle comme un lien entre les nations, les cultures et les différentes visions du football. « Entraîner dans un pays différent a été un véritable cadeau », confie-t-elle. « Cela m’a dévoilé l’incroyable diversité du football africain. Peu importe nos origines, nous partageons tous une passion pour ce jeu et une volonté de le promouvoir. »

Ouvrir la voie

Pour Thina, Mbayang et Lamia, la Ligue des Champions Féminine de la CAF Maroc 2024 est plus qu’un tournoi : c’est une plateforme pour inspirer le changement, briser les barrières et montrer la force des femmes africaines dans le football. Elles sont plus que des entraîneures ; elles sont des modèles, guidant la prochaine génération de joueuses et ouvrant la voie à de futurs leaders du football féminin. Et avec des leaders comme elles sur les lignes de touche, le football féminin africain a assurément un avenir radieux.




Les banques multilatérales de développement vont intensifier les efforts sur le financement climatique

À l’occasion de la COP29, les banques multilatérales de développement (BMD) ont publié aujourd’hui une déclaration présentant les grandes orientations de leur soutien financier et autres initiatives destinées à aider les pays à atteindre des résultats climatiques ambitieux.

Selon leurs estimations, les BMD porteront leurs financements climatiques en faveur des pays à revenu faible et intermédiaire à un montant total de 120 milliards de dollars par an d’ici 2030, dont 42 milliards de dollars consacrés à l’adaptation, tandis qu’elles prévoient de mobiliser 65 milliards de dollars auprès du secteur privé.

Leur effort collectif en direction des pays à revenu élevé devrait atteindre 50 milliards de dollars par an, dont 7 milliards de dollars destinés à l’adaptation, auxquels devraient également s’ajouter 65 milliards de dollars mobilisés auprès du secteur privé.

Les BMD ont largement dépassé les projections de financement climatique ambitieuses qu’elles avaient établies en 2019 pour l’horizon 2025, avec une augmentation de 25 % des financements directs en faveur de l’action climatique et une multiplication par deux des montants mobilisés au cours de l’année écoulée.

« Si le volume des engagements financiers pris par les BMD joue un rôle essentiel, leur impact le plus significatif réside dans leur capacité à impulser des changements transformateurs », indique la déclaration. Et de poursuivre : « Comme l’ont souligné les dirigeants des BMD dans une récente note intitulée MDBs Working as a System for Impact and Scale, nous nous attachons à amplifier notre effet catalyseur en renforçant les résultats et l’impact de nos financements, en approfondissant notre collaboration avec les pays par le biais de plateformes, en soutenant les ambitions climatiques de nos clients et en augmentant la mobilisation du secteur privé. »

« Faisant leur l’appel à une action urgente sur le climat, les BMD reconnaissent l’importance capitale de l’adoption d’un nouvel objectif collectif quantifié (NCQG) pour le financement climatique lors de la COP29 à Bakou », dit la déclaration. « Il est essentiel de définir un objectif solide et ambitieux pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris, et nous exhortons les Parties à parvenir à un consensus fort sur cette question. »

Reconnaissant que la qualité et l’impact systémique doivent se fonder sur les résultats, les BMD ont publié en marge de la COP29 un rapport consacré à l’état d’avancement des indicateurs sur lesquels repose leur nouvelle approche commune pour la mesure des résultats climatiques. Cette approche commune, rendue publique en avril, est le premier cadre commun permettant de définir, mesurer et relier les progrès mondiaux en matière d’atténuation et d’adaptation au changement climatique aux résultats climatiques des activités des BMD.

Les BMD ont également publié une déclaration relative au projet de plateformes nationales pour l’action climatique, dans laquelle elles réaffirment leur soutien conjoint aux efforts visant à promouvoir la collaboration entre les pays bénéficiaires, les BMD, les bailleurs de fonds et le secteur privé. Dans le cadre de cette démarche, axée sur la demande émanant des pays, les BMD soutiendront le lancement de nouvelles plateformes en s’inspirant d’expériences réussies et approfondiront leur collaboration avec des partenaires, dont notamment le Fonds monétaire international.

Les signataires de la déclaration sont la Banque africaine de développement, la Banque asiatique de développement, la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures, la Banque de développement du Conseil de l’Europe, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, la Banque européenne d’investissement, la Banque interaméricaine de développement, la Banque islamique de développement, la Nouvelle Banque de développement et le Groupe de la Banque mondiale.




L’IA générative va-t-elle compliquer encore davantage l’accès à des emplois de qualité ?

Le chômage et le sous-emploi frappent de plus en plus de jeunes dans le monde entier, et parmi eux en particulier les diplômés universitaires. Les jeunes sont de plus en plus nombreux à faire des études supérieures : les taux d’inscription dans les universités ont été multipliés par trois dans les dernières décennies, pour passer de 14 % en 1990 à 42 % en 2022. C’est le résultat de longues années d’investissement de la part des familles, portées par des aspirations de carrière dans des domaines nécessitant des compétences et des connaissances pointues, du droit à la diplomatie, en passant par la banque et l’ingénierie. Hélas, pour de nombreux jeunes, ces ambitions ne se sont pas concrétisées. En 2023, un jeune sur cinq dans le monde n’était ni en emploi, ni en études, ni en formation, les femmes représentant les deux tiers de ces jeunes sans activité (a). Aux États-Unis, plus de la moitié des fraîchement diplômés occupent des emplois qui ne nécessitent pas de diplôme universitaire (a).

Mais c’est surtout dans les économies en développement que le manque d’emplois en « col blanc », productifs et stables, est particulièrement aigu. Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire inférieur, plus d’un cinquième des moins de 30 ans titulaires d’un diplôme d’études supérieures sont au chômage, soit un taux bien supérieur à celui observé chez les personnes ayant un niveau d’éducation de base (a). En Afrique subsaharienne, près de trois jeunes adultes sur quatre âgés de 25 à 29 ans exercent une activité précaire, soit qu’ils travaillent pour leur compte, soit qu’ils occupent des emplois temporaires (a). Dans le monde arabe et en Afrique du Nord, un jeune actif sur trois est au chômage (a). La Chine a également connu ces dernières années une hausse significative de son taux de chômage officiel chez les jeunes, qui dépassait 20 % en juin 2023.

C’est dans ce contexte de crise qu’un nouvel acteur a fait irruption sur le marché du travail : l’intelligence artificielle générative (IAG). Sera-t-elle la solution tant espérée ou au contraire un facteur aggravant d’une situation déjà très difficile ? Dans un document de travail récent (a), nous examinons la manière dont cette nouvelle donne pourrait affecter l’économie : quel sera son impact sur la croissance, sur la transformation structurelle et sur les modèles de production internationaux ? Voici ce qui en ressort, dans les grandes lignes :

1. L’IAG accroît principalement la productivité dans les services très qualifiés

L’IAG devrait particulièrement toucher les emplois de cols blancs dans les services très qualifiés, qui sont généralement occupés par des personnes ayant une formation universitaire. Alors que les vagues de technologies numériques précédentes ont essentiellement permis d’accélérer les tâches routinières ou de fournir des prévisions basées sur des modèles de données, l’IAG a la capacité de synthétiser et de générer des idées et du contenu, ce qui recouvre une partie importante des tâches accomplies par les cols blancs. Plusieurs études indiquent invariablement que les emplois les plus exposés à l’IAG sont concentrés dans les professions hautement qualifiées de services (Eloundou et al., 2023 ; Gmyrek, Berg et Bescond, 2023 ; World Economic Forum, 2023 ; Melina et al., 2024). Notre analyse révèle que les secteurs les plus vulnérables face à l’IA générative sont la finance et l’assurance, les services TIC et les services professionnels, soit des métiers hautement qualifiés, très rémunérateurs et fortement numérisés.

2. Les pays en développement peinent à créer des emplois de qualité

Alors que l’automatisation éloigne les perspectives de croissance tirée par l’industrie manufacturière, de nombreux pays à revenu faible ou intermédiaire fondent leurs espoirs sur les services à haut niveau de qualification. Or ces secteurs ont beaucoup de mal à offrir de véritables possibilités d’emploi à une jeunesse en plein essor. Après un boom impulsé par l’accélération de la transformation numérique, les services très qualifiés sont en perte de vitesse dans plusieurs pays, y compris aux États-Unis, qui en sont le premier exportateur au monde.

Dans des pays à revenu faible et intermédiaire comme le Mexique, la Türkiye, la Bolivie, les Philippines et le Viet Nam, la part de l’emploi dans les services très qualifiés a également stagné ces dernières années. Ces secteurs emploient entre13 et 20 % de la main-d’œuvre des pays à revenu élevé, mais cette proportion est de 6-10 % seulement dans les pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure et n’excède pas 4 % dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire inférieur. Et même en Inde et aux Philippines, deux pays qui se distinguent dans l’exportation de services hautement qualifiés, ce secteur ne contribue qu’à hauteur de 3 % à l’emploi total.

3. L’IAG : moteur de croissance ou risque de déprofessionnalisation prématurée ?

Notre article quantifie l’impact potentiel de l’IA au moyen de simulations qui font apparaître des résultats surprenants et préoccupants.

Si l’IA n’est pas largement adoptée dans l’ensemble des secteurs et si elle n’est pas porteuse d’innovations transformatrices qui modifient définitivement les préférences des consommateurs, ses bienfaits sur la croissance à court terme ne seront probablement pas à la hauteur des attentes.

La part de l’emploi dans les services très qualifiés pourrait à terme stagner ou diminuer, suivant une courbe en bosse semblable à celle de l’industrie manufacturière. Un revenu plus élevé augmente la demande de services très qualifiés, mais les progrès de l’IA pourraient réduire les besoins de cols blancs et déplacer la concentration de l’emploi vers des services peu qualifiés.

L’IA pourrait limiter davantage les possibilités de création d’emplois de qualité dans les services très qualifiés, en particulier dans les pays en développement. Selon un processus analogue à la désindustrialisation prématurée, l’IA pourrait conduire à une « déprofessionnalisation prématurée » : la part de l’emploi dans les services très qualifiés atteindrait son pic plus tôt et à des niveaux de PIB plus faibles.

Les pays à revenu faible et intermédiaire se trouvent à un tournant critique. S’ils ne parviennent pas ou tardent à embrasser l’IA, ils risquent de voir s’éroder leurs avantages comparatifs acquis dans les services hautement qualifiés et l’industrie manufacturière ou d’entraver leur essor. Ces pays se retrouveraient alors cantonnés à leur place d’exportateurs de produits de base, avec une forte concentration des emplois dans l’agriculture et les services peu qualifiés. À l’inverse, une adoption rapide et réussie de l’IA pourrait catalyser le développement de nouveaux avantages concurrentiels dans le secteur des services très qualifiés ou l’industrie manufacturière.

La voie à suivre

Les pays en développement doivent de toute urgence apprivoiser l’IA pour gagner en compétitivité dans des secteurs plus complexes et porteurs de croissance. L’IA n’en est qu’à ses débuts, et son essor entraîne pour l’instant des besoins croissants dans les fonctions de services à haut niveau de qualification. Mais cela ne durera pas éternellement.

L’enjeu de ce virage est immense pour les pays en développement. Ceux qui tardent à adopter l’IA risquent d’avoir plus de difficultés à créer des emplois de qualité, ce qui aura pour effet de faire basculer les jeunes dans le piège du chômage et du sous-emploi, en les privant de la possibilité d’améliorer leur niveau de vie. Au cours de la prochaine décennie, les pays du Sud global devront offrir des perspectives à 1,2 milliard de jeunes qui atteindront l’âge de travailler. C’est ni plus ni moins l’avenir du travail et les aspirations de milliards d’individus qui se jouent aujourd’hui.

Yan LiuChristine Zhenwei Qiang




Xi Jinping à Joe Biden : « Contenir la Chine est imprudent, inacceptable et voué à l’échec »

Le Président Chinois Xi Jinping s’est entretenu le samedi 16 novembre avec son homologue américain Joe Biden. C’était en marge du sommet de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (APEC) qui se tient à Lima, capitale du Pérou.

Les deux dirigeants des deux super puissances ont au cours de cette rencontre, ont passé en revue les expériences des quatre dernières années.

Le numéro 1 chinois a notamment énuméré quatre (4) éléments dont, une perception stratégique correcte, a prévenu que les tentatives de l’occident de contenir sont « imprudentes, inacceptables et voués à l’échec ».

Xi Jinping a rappelé qu’il était important pour les deux Nations de se traiter sur un pied d’égalité. Selon lui, la question de Taïwan, la démocratie et les droits de l’homme, le chemin et le système de la Chine et le droit de développement de la Chine constituent quatre lignes rouges pour son pays qui ne doivent pas être mis au défi.

« En tant que deux grands pays, ni la Chine ni les États-Unis ne devraient chercher à remodeler l’autre selon leur propre volonté, à supprimer l’autre de la soi-disant « position de force » ou à le priver de son « droit légitime au développement » maintenir son statut de leader ». a-t-il martelé.

Le dialogue et la coopération saine entre les deux parties, ont été préconisés par le président Chinois afin de garantir le développement des intérêts communs entre la Chine et les États-Unis.

« Les deux parties devraient étendre la liste de la coopération et faire un plus grand tarte de coopération pour obtenir un résultat gagnant-gagnant » note Xi Jinping.

Et d’ajouter :

« Lorsque les deux pays se traitent comme un partenaire et recherchent un terrain d’entente pendant les différences de rayonnage, leur relation fera des progrès considérables. Mais s’ils se considèrent comme rivaux et poursuivent une concurrence vicieuse, ils feront le tour de la relation ou même le régleront. L’humanité est confrontée à des défis sans précédent dans ce monde turbulent souffrant de conflits fréquents. La concurrence du pays majeur ne devrait pas être la logique sous-jacente de l’époque; Seule la solidarité et la coopération peuvent aider l’humanité à surmonter les difficultés actuelles ».

Le président Xi a souligné que sa position de sauvegarder résolument les intérêts de la souveraineté, de la sécurité et du développement de la Chine mais aussi son désir de faire avancer l’amitié traditionnelle entre les peuples chinois et américains restent inchangés.

« La Chine est prête à s’engager dans le dialogue, à élargir la coopération et à gérer les différences avec les États-Unis afin de soutenir l’élan durement gagné vers la stabilité en Chine-États-Unis » a rassuré Xi Jinping.

Le président Américain a pour sa part, indiqué que la relation entre les États-Unis et la Chine est la plus importante au monde, non seulement pour les deux peuples, mais aussi pour l’avenir du monde. Joe Biden a aussi rassuré que son pays restera attaché à la politique d’une seule Chine.

« Les États-Unis ne cherchent pas à déclencher une nouvelle guerre froide, ils ne cherchent pas à changer le système chinois, leurs alliances ne sont pas dirigées contre la Chine, ils ne soutiennent pas « l’indépendance de Taiwan », ils ne cherchent pas à entrer en conflit avec la Chine et ils ne voient pas l’émergence d’un conflit avec la Chine. La partie américaine restera attachée à la politique d’une seule Chine ».

 

Sachez qu’au cours des quatre dernières années, les relations sino-américaines se sont multipliées. Sous la direction des deux présidents, plus de 20 mécanismes de communication ont été relancés ou établis, et des progrès positifs ont été réalisés dans des domaines tels que la diplomatie, la sécurité, l’économie, le commerce, les affaires fiscales, les finances, l’armée, la lutte contre les stupéfiants, l’application de la loi, l’agriculture, le changement climatique et la communication entre les citoyens.

 

Derick Katola depuis Beijing capitale de la Chine.




Les Edo Queens éliminent les championnes en titre, le FC Masar entre dans l’histoire

Samedi à Casablanca, les Edo Queens ont anéanti les espoirs de doublé des Mamelodi Sundowns Ladies en s’imposant 2:1 après avoir été menés au score, ce qui leur a permis non seulement de se qualifier pour les demi-finales, mais aussi d’éliminer les championnes en titre.

Après un but de Melinda Kgadiete à la 24e minute sur une passe de Karabo Dlamini, les Sundowns ont conservé leur avance jusqu’aux derniers instants du match avant qu’Emem Essien n’égalise dans le temps additionnel de l’arbitre.

Les Edo Queens n’avaient besoin que d’une victoire pour assurer leur qualification.

Le clou a été officiellement enfoncé dans le cercueil des championnes en titre lorsque Mary Mamudu a profité d’une défense douteuse sur un coup de pied arrêté pour donner l’avantage aux Nigérianes et sceller une victoire inoubliable sur les championnes en titre dans les dernières secondes du temps additionnel.

Dans le Groupe B, le FC Masar, autre club débutant, a également remporté sa victoire sur la Central Bank of Ethiopia lors de son dernier match de groupe, décrochant ainsi son billet pour les demi-finales.

Le conte de fées des Egyptiennes se poursuit dans la Ligue des champions féminine de la CAF, avec une qualification historique pour les demi-finales qui leur permettra de rester en lice pour un titre continental de rêve.

Après une entame difficile, les Egyptiennes ont pris l’avantage grâce à Sandrine Niyonkuru à la 24e minute.

Samedi, dans un match simultané du Groupe B, le FC Masar, autre club débutant, s’est également imposé face à la Central Bank of Ethiopia lors de son dernier match de groupe, décrochant ainsi son billet pour les demi-finales.

Le conte de fées des Egyptiennes se poursuit dans la Ligue des champions féminine de la CAF, avec une qualification historique pour les demi-finales qui leur permettra de rester en lice pour un titre continental de rêve.

Masar a ensuite creusé l’écart dans les dernières minutes grâce à un but de Yassmine Zezo à la 85e minute, qui a scellé la victoire de l’équipe académique.

Les CBE ont trouvé un but de consolation dans le temps additionnel de l’arbitre, Senaf Wakuma trouvant le fond des filets dans les dernières secondes du match.

L’AS FAR, hôte du tournoi, et le TP Mazembe ayant tous deux obtenu leur place vendredi, les victoires respectives de Queens et de Masar marquent officiellement les lignes de combat pour les demi-finales de la compétition, qui auront lieu le mardi 19 novembre.

Les Edo Queens donneront le coup d’envoi des demi-finales en affrontant le TP Mazembe, avant qu’une bataille nord-africaine entre les hôtes, l’AS FAR et le FC Masar ne vienne clore les demi-finales pour désigner les deux dernières équipes encore en lice dans la compétition.

Demi-finales de la Ligue des champions féminine de la CAF

Mardi 19 novembre :

16h00 | Edo Queens vs TP Mazembe

19h00 | AS FAR vs FC Masar




La CENI valide les recommandations de l’atelier d’évaluation à mi-parcours du processus électoral 2021-2024 

Sous la supervision et la coordination du Président Denis Kadima Kazadi, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a tenu, du 15 au 16 novembre 2024 à Béatrice Hôtel, une Assemblée plénière consacrée à l’adoption et la validation des recommandations formulées lors de l’atelier d’évaluation à mi-parcours du processus électoral 2021-2024.

Dans son mot de clôture, le Président Denis Kadima s’est félicité du fait que la CENI a réussi à organiser les élections dans le délai malgré les contraintes qui ont caractérisé ce processus.

“L’évaluation à mi-parcours a consisté à recueillir les avis de nos démembrements jusqu’au niveau de l’Exécutif National. Un exercice complexe, mais que nous avons bien mené.

Lorsque nous avons publié la feuille de route et le calendrier électoral, plusieurs contraintes avaient été soulevées. Cependant, en dépit de toutes ces contraintes, nous avons organisé des scrutins à la bonne date, avec un niveau de transparence amélioré grâce à l’innovation du Centre Bosolo, qui nous a permis de publier les résultats des élections en temps réel, bureau de vote par bureau de vote, ainsi que sur notre site internet”, a-t-il déclaré.

Pour le président Denis Kadima, au cours de cette évaluation, nous ne nous sommes pas limités uniquement au jour des élections. Nous avons débuté l’évaluation à partir de notre prise de fonction à la tête de la CENI, en passant par les différentes étapes du processus électoral, notamment le plan stratégique et opérationnel, la cartographie, l’enrôlement des électeurs, le repérage des sites de vote, les scrutins, les contentieux électoraux et toutes les innovations, car il y en a eu beaucoup.

Toutefois, explique-t-il, nous avons également parlé sans tabou de nos faiblesses, car nous estimons qu’une Commission Électorale doit toujours se remettre en question pour réfléchir à la qualité de son travail en vue de l’améliorer davantage. Nous sommes au service de la nation, nous devons répondre à ses attentes, et nous estimons être sur la bonne voie.

Disons que cet atelier qui s’est déroulé sur trois jours à l’Hôtel Platinum, avait pour objectif principal d’évaluer le processus électoral en cours, d’en identifier les forces et faiblesses, et de formuler des recommandations concrètes pour renforcer la gouvernance électorale dans la perspective des scrutins à venir.

Sept sous-commissions ont été constituées pour travailler sur des thématiques clés comme le cadre légal et réglementaire, la sensibilisation électorale, la communication, la révision du fichier électoral, la campagne électorale, la réception et le traitement des candidatures, la formation et le déploiement des agents électoraux, les finances et l’administration, l’informatique, la logistique et la sécurisation électorale.

Chaque sous-commission, dirigée par un membre du bureau de la CENI avec l’appui d’un membre de la Plénière, a présenté ses conclusions en séance plénière, permettant une adoption unanime des recommandations.

Les discussions ont porté notamment sur l’évaluation de l’efficacité des dispositions légales et réglementaires, les innovations récentes dans la loi organique, les capacités logistiques et techniques, ainsi que la sécurisation des opérations électorales.

Avec un mandat courant jusqu’en 2027, cette évaluation de mi-parcours marque une étape cruciale pour tirer les leçons nécessaires et optimiser les préparatifs des prochaines échéances électorales.




Félix Tshisekedi : « Personne ne changera mon avis sur la question de révision ou du changement de la constitution » 

Arrivé ce samedi en début de soirée à Lubumbashi, chef-lieu du Haut-Katanga, le Président de la République Félix Tshisekedi entame une itinérance dans le Grand Katanga. À l’aéroport international de la Loano, le Chef de l’État a été chaleureusement accueilli par la notabilité locale avec en tête, le gouverneur de province Jacques Kyabula Katwe.

Après l’effervescence de l’aéroport, le Président Tshisekedi, accompagné de la Distinguée Première Dame Denise Nyakeru, s’est adressé à la population Lushoise massée à la Place Moise Tshombe au centre-ville de Lubumbashi.

L’emploi des jeunes, la situation sécuritaire du pays et la question de la révision ou du changement de la constitution ont été largement abordés. Au sujet de l’emploi des jeunes, le Chef de l’État a rappelé les six engagements de son deuxième quinquennat qui accordent une place de choix aux jeunes.

Le Président Félix Tshisekedi s’est longuement attardé sur la guerre d’agression menée par le Rwanda. Le garant de la nation a dénoncé la complicité de certains fils du pays « qui ont vendu leur âme au diable », a-t-il souligné.

« Soyez très vigilants parce que l’une des provinces visées par ces ennemis du peuple congolais est celle du Haut-Katanga », a averti le Président. Et de poursuivre : « ne permettez à personne de vous manipuler à cause des frustrations issues des élections qu’ils ont perdues ou boycottées », a précisé le chef de l’État.

Interpellé par la population qui scandait à haute voix « révisons la constitution », le Président de la République est resté très ferme à ce sujet. “ Je réitéré mes propos tenus à Kisangani au sujet de la constitution de notre pays. »

« Je fustige le discours de manipulation de certains ministres de Dieu au sujet de la constitution” a dit le Chef de l’État. « Quel est ce peuple qui n’a pas le droit de mettre en question sa constitution », a lancé le père de la nation à la population.

Dans le même chapitre, le Président Tshisekedi a précisé : « ce que j’ai dit à Kisangani n’a rien à voir avec un troisième mandat. » Il a par ailleurs informé : « je viens de clôturer les états généraux de la magistrature où les 5 000 participants ont demandé la révision de deux articles de l’actuelle constitution. »

« Je confirme que l’année prochaine, je mettrai en place la commission chargée de réfléchir sur la constitution », le magistrat suprême. “ Nous consulterons le Peuple congolais pour une révision ou un changement de la constitution “a-t-il conclu.

Au passage, le Chef de l’État a mis en garde contre tous ceux qui manipulent la population. “ J’admets le débat mais pas la manipulation », a-t-il dit à ce sujet.

Sur le plan socio-économique, le Président de la République a annoncé publiquement la reprise de la production du Zinc, 33 ans après, avec l’usine de Kico qu’il va inaugurer ce dimanche à Kipushi. Il a aussi félicité le gouverneur Jacques Kyabula pour ses nombreux projets d’infrastructures, ce que ses prédécesseurs ayant longtemps géré cette province dans son ancienne configuration n’ont pas fait.




Budget 2025 : Godé Mpoyi conseille une discipline managériale

Dans un message sur son compte X, le professeur Godé Mpoyi s’est appesanti sur les principaux chiffres du budget 2025. Dépenses de personnel (Rémunération administrations +institutions): 22,5%. Fonctionnement (Administrations +Institutions): 5,12%. Investissements (équipements+ constructions..): 49,9%.Transferts et interventions de l’Etat: 18,2%. Dette publique : 3,69%. Frais financiers : 0,72%. Contrairement au boniment qui circule, les institutions consomment moins de 12% du budget et non 70%. 17% seront affectés à l’éducation et 13% à la santé.

Pour atteindre ces objectifs, pense-t-il, la discipline managériale s’impose: Systématisation de la patrouille financière de l’IGF, redynamisation de la Cour des comptes, mise en mouvement de l’ANR et autres services de contrôle, protection des opérateurs économiques contre les rétro-commissions, créer des nouveaux emplois, éviter de recrutements et nominations non budgétisés et concevoir des politiques économiques et financières cohérentes.

Pour que l’Etat avance, martèle-t-il, ses hommes d’Etat doivent avoir la profondeur historique : Allier l’expertise à l’expérience positi ve.