La CENI valide les recommandations de l’atelier d’évaluation à mi-parcours du processus électoral 2021-2024 

Sous la supervision et la coordination du Président Denis Kadima Kazadi, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a tenu, du 15 au 16 novembre 2024 à Béatrice Hôtel, une Assemblée plénière consacrée à l’adoption et la validation des recommandations formulées lors de l’atelier d’évaluation à mi-parcours du processus électoral 2021-2024.

Dans son mot de clôture, le Président Denis Kadima s’est félicité du fait que la CENI a réussi à organiser les élections dans le délai malgré les contraintes qui ont caractérisé ce processus.

“L’évaluation à mi-parcours a consisté à recueillir les avis de nos démembrements jusqu’au niveau de l’Exécutif National. Un exercice complexe, mais que nous avons bien mené.

Lorsque nous avons publié la feuille de route et le calendrier électoral, plusieurs contraintes avaient été soulevées. Cependant, en dépit de toutes ces contraintes, nous avons organisé des scrutins à la bonne date, avec un niveau de transparence amélioré grâce à l’innovation du Centre Bosolo, qui nous a permis de publier les résultats des élections en temps réel, bureau de vote par bureau de vote, ainsi que sur notre site internet”, a-t-il déclaré.

Pour le président Denis Kadima, au cours de cette évaluation, nous ne nous sommes pas limités uniquement au jour des élections. Nous avons débuté l’évaluation à partir de notre prise de fonction à la tête de la CENI, en passant par les différentes étapes du processus électoral, notamment le plan stratégique et opérationnel, la cartographie, l’enrôlement des électeurs, le repérage des sites de vote, les scrutins, les contentieux électoraux et toutes les innovations, car il y en a eu beaucoup.

Toutefois, explique-t-il, nous avons également parlé sans tabou de nos faiblesses, car nous estimons qu’une Commission Électorale doit toujours se remettre en question pour réfléchir à la qualité de son travail en vue de l’améliorer davantage. Nous sommes au service de la nation, nous devons répondre à ses attentes, et nous estimons être sur la bonne voie.

Disons que cet atelier qui s’est déroulé sur trois jours à l’Hôtel Platinum, avait pour objectif principal d’évaluer le processus électoral en cours, d’en identifier les forces et faiblesses, et de formuler des recommandations concrètes pour renforcer la gouvernance électorale dans la perspective des scrutins à venir.

Sept sous-commissions ont été constituées pour travailler sur des thématiques clés comme le cadre légal et réglementaire, la sensibilisation électorale, la communication, la révision du fichier électoral, la campagne électorale, la réception et le traitement des candidatures, la formation et le déploiement des agents électoraux, les finances et l’administration, l’informatique, la logistique et la sécurisation électorale.

Chaque sous-commission, dirigée par un membre du bureau de la CENI avec l’appui d’un membre de la Plénière, a présenté ses conclusions en séance plénière, permettant une adoption unanime des recommandations.

Les discussions ont porté notamment sur l’évaluation de l’efficacité des dispositions légales et réglementaires, les innovations récentes dans la loi organique, les capacités logistiques et techniques, ainsi que la sécurisation des opérations électorales.

Avec un mandat courant jusqu’en 2027, cette évaluation de mi-parcours marque une étape cruciale pour tirer les leçons nécessaires et optimiser les préparatifs des prochaines échéances électorales.




Félix Tshisekedi : « Personne ne changera mon avis sur la question de révision ou du changement de la constitution » 

Arrivé ce samedi en début de soirée à Lubumbashi, chef-lieu du Haut-Katanga, le Président de la République Félix Tshisekedi entame une itinérance dans le Grand Katanga. À l’aéroport international de la Loano, le Chef de l’État a été chaleureusement accueilli par la notabilité locale avec en tête, le gouverneur de province Jacques Kyabula Katwe.

Après l’effervescence de l’aéroport, le Président Tshisekedi, accompagné de la Distinguée Première Dame Denise Nyakeru, s’est adressé à la population Lushoise massée à la Place Moise Tshombe au centre-ville de Lubumbashi.

L’emploi des jeunes, la situation sécuritaire du pays et la question de la révision ou du changement de la constitution ont été largement abordés. Au sujet de l’emploi des jeunes, le Chef de l’État a rappelé les six engagements de son deuxième quinquennat qui accordent une place de choix aux jeunes.

Le Président Félix Tshisekedi s’est longuement attardé sur la guerre d’agression menée par le Rwanda. Le garant de la nation a dénoncé la complicité de certains fils du pays « qui ont vendu leur âme au diable », a-t-il souligné.

« Soyez très vigilants parce que l’une des provinces visées par ces ennemis du peuple congolais est celle du Haut-Katanga », a averti le Président. Et de poursuivre : « ne permettez à personne de vous manipuler à cause des frustrations issues des élections qu’ils ont perdues ou boycottées », a précisé le chef de l’État.

Interpellé par la population qui scandait à haute voix « révisons la constitution », le Président de la République est resté très ferme à ce sujet. “ Je réitéré mes propos tenus à Kisangani au sujet de la constitution de notre pays. »

« Je fustige le discours de manipulation de certains ministres de Dieu au sujet de la constitution” a dit le Chef de l’État. « Quel est ce peuple qui n’a pas le droit de mettre en question sa constitution », a lancé le père de la nation à la population.

Dans le même chapitre, le Président Tshisekedi a précisé : « ce que j’ai dit à Kisangani n’a rien à voir avec un troisième mandat. » Il a par ailleurs informé : « je viens de clôturer les états généraux de la magistrature où les 5 000 participants ont demandé la révision de deux articles de l’actuelle constitution. »

« Je confirme que l’année prochaine, je mettrai en place la commission chargée de réfléchir sur la constitution », le magistrat suprême. “ Nous consulterons le Peuple congolais pour une révision ou un changement de la constitution “a-t-il conclu.

Au passage, le Chef de l’État a mis en garde contre tous ceux qui manipulent la population. “ J’admets le débat mais pas la manipulation », a-t-il dit à ce sujet.

Sur le plan socio-économique, le Président de la République a annoncé publiquement la reprise de la production du Zinc, 33 ans après, avec l’usine de Kico qu’il va inaugurer ce dimanche à Kipushi. Il a aussi félicité le gouverneur Jacques Kyabula pour ses nombreux projets d’infrastructures, ce que ses prédécesseurs ayant longtemps géré cette province dans son ancienne configuration n’ont pas fait.




Budget 2025 : Godé Mpoyi conseille une discipline managériale

Dans un message sur son compte X, le professeur Godé Mpoyi s’est appesanti sur les principaux chiffres du budget 2025. Dépenses de personnel (Rémunération administrations +institutions): 22,5%. Fonctionnement (Administrations +Institutions): 5,12%. Investissements (équipements+ constructions..): 49,9%.Transferts et interventions de l’Etat: 18,2%. Dette publique : 3,69%. Frais financiers : 0,72%. Contrairement au boniment qui circule, les institutions consomment moins de 12% du budget et non 70%. 17% seront affectés à l’éducation et 13% à la santé.

Pour atteindre ces objectifs, pense-t-il, la discipline managériale s’impose: Systématisation de la patrouille financière de l’IGF, redynamisation de la Cour des comptes, mise en mouvement de l’ANR et autres services de contrôle, protection des opérateurs économiques contre les rétro-commissions, créer des nouveaux emplois, éviter de recrutements et nominations non budgétisés et concevoir des politiques économiques et financières cohérentes.

Pour que l’Etat avance, martèle-t-il, ses hommes d’Etat doivent avoir la profondeur historique : Allier l’expertise à l’expérience positi ve.




Dg de la DGRAD: Etienne Utshudi Lutula annonce les couleurs

Devant les directeurs de la DGRAD, cette équipe avec laquelle il compte relever le défi en termes d’assignations des recettes, le nouveau Directeur général de la DGRAD, Etienne Usthudi Lutula leur a demandé de remettre les agents sous leur direction au travail. Voilà pourquoi il leur a demandé de prêcher par l’exemple dans l’accomplissement et dans le suivi des tâches confiées aux collaborateurs.

C’est dans une ambiance électrique agrémentée par les combattants de l’UDPS et d’autres groupes folkloriques, que le Directeur général de la DGRAD, Etienne Utshudi Lutula a pris les commandes de cette importante régie financière du pays. La pluie diluvienne qui a baigné la ville de Kinshasa ce vendredi 15 Novembre, n’a pas du tout démobilisé les foules. Au contraire, elle aura été un ingrédient nécessaire pour démontrer le soutien de la base à cette nouvelle équipe conduite par un fils maison.

C’était en présence de Mme Christine Epuluke Bombula et Kamuena Lubamba, respectivement DG chargée des questions administratives et financières, et DGA chargé des questions techniques et réformes.

« Écoutez, nous avons deux ou trois points de communication avec vous. Le premier point est celui de vous remercier de votre présence à ce jour de la remise et reprise, à ce jour de prise de fonctions du Directeur général et des directeurs généraux adjoints de la Dgrad. Avec vous les directeurs, nous formons inévitablement une équipe appelée à relever le défi en termes d’assignation de recettes », a indiqué dans son discours, M. Etienne Usthudi, nouveau Directeur général de la DGRAD.

En deuxième lieu, le DG a demandé de remettre les agents sous leur direction au travail. Et pour ce faire, les uns et les autres doivent prêcher par l’exemple dans l’accomplissement de leurs tâches et dans le suivi des tâches confiées aux collaborateurs. A l’en croire, si nous on ne le fait pas, s’il y a un laisser-aller, cela aura effectivement des répercussions sur les recettes auxquelles la régie est appelée à recouvrer.

Et le Directeur général de révéler qu’après consultation avec les directeurs généraux adjoints, outre les états de lieux qu’ils ont déjà envoyés à la Direction générale, la haute direction s’organisera pour recevoir chaque directeur. Ainsi, chaque directeur devra nous dire quelles sont les réformes, quelles sont les stratégies qu’il met en place au sein de sa direction pour doubler les recettes.

Toute à l’heure, dit-il, j’étais en train d’échanger avec le Directeur général en charge des questions techniques. Il m’a dit qu’il n’y avait pas suffisamment de recettes, mais qu’il allait faire tout ce qu’il pouvait. Il a donc dit que le mot d’ordre c’était de faire doubler les recettes.

C’est ainsi qu’il leur a demandé de faire de leur mieux pour que ce que vous réalisez soit le double des recettes que vous faites dans les mois qui nous restent pour la fin de l’année 2024 et les douze mois à venir pour les assignations de l’année 2025.

« Vous devez réformer, vous devez élaborer des stratégies moi je viens de l’école de la réforme. Et donc des réformistes. Nous devons imaginer, nous devons chercher où se trouvent les niches de recettes. Je n’ai pas d’autres discours à donner que celui-là. Nous allons organiser au courant de la semaine prochaine la première réunion des recettes et même le roulement de cette réunion-là va être régulier et la méthodologie de travail doit être différente quand même », a mentionné le Directeur général Etienne Usthudi.

Il a insisté sur le fait que la mise en place qui a été faite ne doit pas être prise à la légère. Il faut que le ministre des Finances se dise, voilà il a fait un bon choix en opérant cette mise en place et en proposant les dirigeants qui sont devant vous.

Qui est le DG Etienne Usthudi ?

Né à Kindu dans la province du Maniema, le 24 octobre d’une certaine année, Etienne Usthudi Lutula est un juriste et gestionnaire congolais dont la carrière est jalonnée de responsabilités dans le domaine des finances publiques. Nommé Directeur général de la Direction générale des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participations (DGRAD) par le président de la République Félix Tshisekedi, il se prépare à relever le défi de la mobilisation des recettes non fiscales pour soutenir la politique de développement du Gouvernement congolais.

Suite à sa nomination, Etienne Usthudi Lutula a exprimé sa gratitude en déclarant : « Je manque des mots pour rendre grâce à Dieu tout puissant qui a touché les cœurs de leurs Excellences Monsieur le président de la République, Félix Tshisekedi et le ministre des Finances, M. Doudou Fwamba Likunde pour qu’ils jettent leur dévolu à ma modeste personne pour diriger la DGRAD.

Je mesure l’ampleur de la tâche, mais je sais qu’avec l’aide de Dieu, l’accompagnement des Autorités ci-haut citées et le concours des cadres et agents de la DGRAD, il est possible de gérer autrement et de redresser cette régie financière. A Dieu seul soit la gloire ».




Lutte contre la sous-alimentation :   Marie Olive Lembe, championne de la production alimentaire made in Congo   

On peut tout dire, tout penser, rien ne saura effriter la passion de la famille Kabila pour la République Démocratique du Congo. Nouvelle illustration de cette affection démesurée, la ferme Espoir qui s’étend sur plusieurs hectares au fin fond de la province du Kongo Central.

Marie Olive Lembe Kabila s’y est rendue dans le cadre d’un voyage d’inspection. Membres de famille, et autres collaborateurs ont été comptés parmi les invités à cette extraordinaire expédition.

Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, on y découvre Marie Olive Lembe et des centaines de têtes de vache. Difficile de les compter. Le troupeau s’étend à perte de vue. Visiblement bien nourris, ces vaches sont soignées, élevées par une équipe expérimentée.

Interrogée sur l’importance de cette femme, Marie Olive Lembe fait savoir que l’idée principale est d’aider à la lutte contre la famine et la sous-alimentation. ” Sur le plan alimentaire, nous importons presque tout. Pourtant nous pouvons avec un peu de volonté, nourrir notre population avec une production locale », laisse-t-elle entendre.

En tant que responsable de cette ferme, elle venait se rendre compte du déroulement des activités, mais aussi rassurer les travailleurs de son engagement à continuer à apporter le financement nécessaire.

Passionnée de la terre, femme philanthrope, Maman wa Rohoo, les qualificatifs ne manquent pas pour désigner celle qu’on appelle aussi, la première dame rurale. Dans cette ambiance de l’inspection de sa ferme Espoir, l’ex-first Lady entourée de ses travailleurs de l’usine de fabrication d’huile de palme a lancé un appel aux patriotes congolais en ces termes : Moi, je lutte contre la famine.

Oui ! Elle lutte contre la famine, nous avait-elle annoncé il y a de cela 6 ans. Elle avait outre expliqué que la République Démocratique du Congo allait connaître une grande famine si l’on ne prenait pas conscience de l’importance de la terre. Aujourd’hui, les réalités sont palpables et perceptibles. La famine a commencé par la sous-alimentation gagne du terrain.

L’épouse du Sénateur à vie qui elle, a par contre pris la menace de la disette au sérieux, s’est tournée vers la terre. Bovin, plantation, pêche, agriculture sont ses passions pour lesquelles, elle se bat pour sauver un tant soit peu ses compatriotes.

« Moi, je me bats contre la famine, vous avez tout compris. Je suis en train de faire un inventaire de routine. Comme vous savez, nous avons foi en ce pays, la République Démocratique du Congo malgré tout ce que nous suivons bien sûr de prêt ou de loin », a-t-elle dit pour justifier le travail pour lequel Marie Olive Lembe Kabila affectionne.

 

Ceci justifie le qualificatif de la première dame rurale. En outre, elle indique qu’au-delà du travail quotidien, il faut d’abord aimer ce métier de fermier, d’éleveur ou d’agriculteur.

« Avant de gérer les affaires, il faut en avoir une connaissance puis faire le suivi au quotidien par la présence physique soit du promoteur, du gérant soit d’un responsable de sorte que les subalternes qui sont à sa charge soient rassurés. C’est une occasion de communier avec les employés, les travailleurs, échanger avec eux afin de leur assurer de notre soutien, de notre implication, et de notre amour dans cette activité champêtre », a souligné Marie Olive Lembe Kabila.

Marie Olive Lembe Kabila ne délecte pas, ne néglige jamais ce secteur aussi important qui est de l’agriculture, de l’élevage pour combattre la famille ce, bien que son mari n’est plus au pouvoir. Marie Olive Lembe Kabila est passionnée de la terre, car, pour elle, après le pouvoir il y a la vie. Cette vie est merveilleuse, dit-elle tout en révélant le secret de la vraie vie en ce que rien n’est facile dans la vie. Cependant, il faut d’abord éprouver de l’amour, de la passion à ce métier, à s’impliquer davantage.

À l’occasion, Marie Olive Lembe Kabila exhorte tout leader d’opinion, tout responsable politique à s’intéresser dans ce domaine de la production puisque, en ce moment en République Démocratique du Congo la majorité de la consommation est tournée vers l’importation. Ce, à quoi elle invite ses compatriotes à emboîter ses pas dans la lutte contre la famine, qui est son cheval de bataille. D’où, l’auto-prise en charge prônée par M’zée Laurent Désiré Kabila, son beau-père et défunt président de la République.

Pius Romain Rolland et Adam Shemisi




Validation de la feuille de route des réformes gouvernementales du climat des affaires

La feuille de route des réformes gouvernementales du climat des affaires a été validée vendredi 15 novembre dernier, après un long processus qui, lentement mais sûrement, approche le bout du tunnel. Cette feuille de route est subdivisée en 3 matrices principales, à savoir : la matrice des mesures urgentes : mesures urgentes et prioritaires à mettre en œuvre dans un délai d’une année au maximum ; la matrice des réformes à court-terme : réformes prioritaires à initier dans un délai d’une année au maximum; et la matrice des réformes à moyen et long-terme : réformes à initier dans un délai de plus d’une année. Après la validation de la présente Feuille de Route par le Comité de Pilotage, le processus va se poursuivre jusqu’à son adoption par le Conseil des Ministres. Dès lors, les différentes Matrices de réformes seront transformées en “assignations sur le climat des affaires” à la charge des Ministères Réformateurs.

Dans son mot de bienvenu, le Directeur général de l’ANAPI, le professeur Bruno Tshibangu Kabaji, a planté le décor, disant que c’est consécutivement aux instructions promulguées par le Président de la République à la deuxième réunion du Conseil des ministres du 21 juin 2024, ainsi que par rapport au programme du gouvernement de la République, que la réunion du Comité de pilotage du groupe thématique climat des affaires, partenariat public-privé, promotion des investissements et de l’emploi s’est tenue pour valider le projet de la feuille de route des réformes gouvernementales du climat des affaires.

Il a par la suite rappelé les tâches dévolues au comité : redéfinir le chronographe de la mise en œuvre de certaines réformes et actions contenues dans la feuille de route en fonction des nouvelles avancées, enrichir la feuille de réformes gouvernementales sur le climat des affaires et préalablement des actions à mettre en œuvre en vue de l’atteinte de résultats, identifier les différentes contraintes rencontrées dans la mise en œuvre de réformes et proposer des stratégies efficaces pouvant permettre la matérialisation effective, examiner les différentes plaintes formulées par le secteur privé, identifier les actions à assigner en priorité aux différents ministres réformateurs consécutivement à la recommandation du Président de la République, etc.

17 réformes proposées

Compte-tenu de l’évolution de la société et de nouveaux facteurs qui influencent le climat des affaires, quelques nouvelles réformes, dix-sept au total ont été proposées par les experts attitrés présents à la retraite de Mbuela Lodge, dans la Province du Kongo-Central, présidée par M. Guylain Nyembo, Vice-Premier ministre, ministre du Plan et de la Coordination de l’aide au développement du 12 au 17 août 2024, avec l’appui financier du Projet TRANSFORME de la Banque mondiale.

L’évaluation de la feuille de route des réformes gouvernementales sur le climat des affaires a fait ressortir un taux faible de réalisation globale de 21% pour les 3 Matrices des Réformes Gouvernementales du Climat des Affaires, très loin de l’ambition du Gouvernement de la République de faire de la République Démocratique du Congo une terre attractive pour les investissements.

Le VPM Guylain Nyembo pointe du doigt la faible appropriation institutionnelle des réformes ; Le faible Dialogue Public-Privé, Public-Public, Privé-Privé ; Le faible appui financier du Gouvernement dans la mise en œuvre des réformes identifiées ; Les conflits de compétence entre Ministères et services réformateurs qui non sans compromettre l’opérationnalisation de certaines réformes ; Les contraintes opérationnelles qui limitent le niveau de performance des réformes ; La faible appropriation et coordination institutionnelles des réformes ; La non-implantation des unités de suivi de mise en œuvre des réformes au sein des Ministères et Services Réformateurs, etc.

Il a terminé son allocution par annoncer que, consécutivement à ce premier volet de l’Instruction du Président de la République, le deuxième volet consistant en l’élaboration d’un Plan stratégique Pluriannuel du Climat des affaires, est déjà amorcé et va se poursuivre sans désemparer; l’objectif étant de déployer le maximum d’énergies, avec rationalité et pragmatisme, dans un esprit de solidarité entre les parties prenantes, pour enfin offrir aux investisseurs un environnement des affaires effectivement rassurant. L’Exécutif dont le Ministère du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement est le répondant dans ce secteur précis va tout mettre en œuvre pour faire aboutir ce processus avec succès et redorer l’image de notre pays.




Province de Lomami : Noël Tshiani parle d’une population abandonnée 

« Où allons-nous ? », c’est la question  que s’est posée le Professeur Noël Tshiani Muadiamvita, avant de s’exprimer : franchement, je n’ai jamais vu un pays où tous les officiels sont en concurrence pour voyager à l’étranger. Tous les chefs des institutions sont toujours en voyage, mais sur le terrain, rien de bon n’est palpable.

« Je viens de rentrer d’un court voyage dans la province de la Lomami où je constate qu’il y n’y a aucune initiative de développement d’envergure depuis 2019. Actuellement, j’ai très mal au dos parce que la route Mbuji-Mayi-Ngandajika est tellement mauvaise que la voiture 4×4 a mis 4 heures et demi pour une distance de 90 kilomètres. Voyager par route est un cauchemar dans une province à vocation agricole pendant que le gouvernement se réjouit d’importer des sacs de farine ou de maïs de la Zambie, alors qu’on pouvait cultiver pour produire le maïs localement », témoigne-t-il.

Et de poursuivre que l’impression est que la population est abandonnée à son triste sort et ne sait plus à quel saint se vouer malgré les slogans et les discours des officiels qui semblent distraits par autre chose.

Est-ce que la RDC sait ce qu’elle fait ou veut réellement? La patrie d’abord ! La patrie avant tout ! La patrie ou la mort !




Tensions géopolitiques mondiales : le Maroc réaffirme sa résilience face aux conjonctures fluctuantes (M. Lekjaa)

Le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, a affirmé, vendredi à la Chambre des Représentants, qu’en dépit des tensions géostratégiques mondiales, génératrices d’incertitude économique, “le Maroc ne cesse de démontrer sa capacité à s’adapter aux conjonctures fluctuantes, illustrant ainsi la résilience de son tissu économique et social”.

En réponse aux interventions des députés lors d’une séance plénière consacrée à la discussion et au vote du projet de loi de finances (PLF) de l’année 2025, M. Lekjaa a souligné que “le caractère politique” de ce projet réside dans l’équilibre entre les contraintes imposées par la réalité et les réponses envisageables, notant que cette approche est encadrée par des dimensions constitutionnelles, au cœur desquelles figure le rôle stratégique des Hautes Orientations Royales, suivi de celui du modèle de développement et du programme gouvernemental.

Il est évident que les Hautes Orientations Royales jouent un rôle central en tant que garant et protecteur de l’orientation générale, quelles que soient les circonstances émergentes, a-t-il relevé, mettant en avant les profondes transformations accomplies sous le règne de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Il a également fait remarquer que cela se résume à la place qu’occupe désormais le Maroc sur la scène internationale, ainsi qu’au niveau de modernisation global qu’a connu le Royaume, mettant en lumière “la force de la vision de SM le Roi, qui sert de référence pour les PLF, aux côtés d’autres éléments de référence que sont le Nouveau modèle de développement, le programme gouvernemental, les ajustements nécessaires face aux transformations internes et externes actuelles, ainsi que l’émergence de priorités imprévues, dictées par des circonstances exceptionnelles urgentes”.

Dans son rapport présenté jeudi à la Chambre des Représentants, lors d’une séance plénière consacrée à l’examen et au vote de la première partie du PLF 2025, la Commission des finances et du développement économique a fait état de divergences parmi les députés lors des discussions sur ce projet.

Ces débats ont révélé des opinions contrastées concernant les hypothèses sous-jacentes au projet et les prévisions de croissance économique.

Tandis que certains parlementaires ont estimé que ces hypothèses étaient “réalistes et adaptées au contexte”, d’autres les ont jugées “excessivement optimistes et irréalistes”.

Dans ce contexte, le rapport a souligné que certains députés ont exprimé leur satisfaction quant à l’offre gouvernementale accompagnant ce projet de loi, en particulier sa cohérence et sa continuité avec les réalisations du gouvernement au cours de la première moitié de son mandat, ainsi que sa vigilance et sa prudence face aux défis, transformant ces derniers en réelles opportunités pour un développement inclusif.

En revanche, d’autres députés ont estimé que le projet “ne répond pas aux attentes pour restaurer la confiance et qu’il n’aborde pas de manière adéquate les enjeux politiques et économiques actuels”.




Chine: Le Maroc remporte le bronze lors de la Compétition internationale du meilleur carreleur

Bilal Benhammou, lauréat de l’édition 2024 du concours “Master Zlayji”, a remporté la médaille de bronze lors de la Compétition internationale du meilleur carreleur (Global Tiler Competition), organisée à Shanghai en Chine par Sika BFM Chine.

La Chine a été couronnée championne de cette compétition, suivie de l’Équateur et du Maroc, indiquent Super Cérame et Sika Maroc dans un communiqué conjoint.

La compétition s’est déroulée en deux étapes: une épreuve théorique le 8 novembre, suivie d’une épreuve pratique le 9 novembre, précise le communiqué.

Bilal Benhammou a su se hisser sur le podium grâce à ses performances exceptionnelles, confirmant l’étendue de la maîtrise et de l’expertise marocaine dans l’art de la pose de céramique, face à 56 participants issus de 13 pays en lice pour les premières places.

Le Maroc participe à ce prestigieux concours pour la deuxième fois, une initiative rendue possible grâce aux cycles de formation complets combinant théorie et pratique offerts par Super Cérame, filiale de Ynna Holding, leader national dans la fabrication de carreaux de céramique, et Sika Maroc, acteur incontournable du secteur du BTP (bâtiment et travaux publics).

Ces deux entreprises se sont unies pour organiser “Master Zlayji 2024”, un concours national unique, dédié aux poseurs de céramique marocains et visant à promouvoir l’excellence dans ce secteur.

L’édition 2024 de “Master Zlayji” a rassemblé 1.500 participants, établissant un nouveau record et triplant le nombre d’inscriptions par rapport à la première édition.

Ce succès témoigne de l’intérêt croissant des professionnels du secteur pour cet événement désormais incontournable, et reflète l’engagement de Super Cérame et de Sika Maroc en faveur du soutien et de la valorisation des talents nationaux.

“Je tiens à exprimer ma gratitude envers Super Cérame et Sika Maroc pour la mise en place du projet “Master Zlayji”, qui valorise et récompense le savoir-faire des carreleurs marocains”, a déclaré Bilal Benhammou, cité dans le communiqué.

“La compétition au Maroc n’a rien à envier à celle internationale. L’événement national a été organisé avec autant de soin et de professionnalisme que celui en Chine”, a-t-il ajouté.

Depuis plus de 50 ans, Super Cérame se positionne comme un acteur majeur de l’économie marocaine, avec quatre sites de production, cinq showrooms et un réseau de 5.000 références.

L’entreprise forme chaque année plus de 1.000 poseurs et, grâce à une production quotidienne de 120.000 m², se classe parmi les 20 premiers producteurs mondiaux de carreaux céramiques.

Présent depuis 1979, Sika Maroc propose des solutions chimiques pour la construction et l’industrie, couvrant tous les aspects, de la fondation à la toiture.

Disposant de cinq usines à travers le Maroc, l’entreprise se distingue par sa qualité et son engagement en faveur de la durabilité, collaborant étroitement avec les professionnels pour rehausser les standards du secteur au Royaume.




Éliminatoires CAN-2025: C’est une bonne prestation face au Gabon, mais il reste encore du travail à faire (Walid Regragui)

En dominant le Gabon par 5 buts à 1 lors du match disputé, vendredi soir, au stade de Franceville, pour le compte de la 5-ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2025), l’équipe nationale a livré une bonne prestation, a affirmé, le sélectionneur national, Walid Regragui, estimant que les Lions de l’Atlas ont “encore du travail à faire”.

“C’est une bonne victoire, nous voulons finir premier du groupe et c’est ce qu’on va confirmer lundi” face au Lesotho pour le compte de la 6è journée des éliminatoires de la prochaine CAN-2025, a déclaré Walid Regragui, lors de la conférence d’après-match.

Exprimant sa satisfaction de la bonne prestation des Lions de l’Atlas lors de cette confrontation, le sélectionneur national a souligné qu’il y a encore du travail à faire”, “C’était un match à l’extérieur qu’on voulait tester. Nous avons eu le bon scénario d’être menés pour savoir comment réagir”, a-t-il ajouté.

“Nous avons encaissé un but dès le début de match mais on a réagi comme une grande équipe et on a vite égalisé”, a expliqué Walid Regragui, notant que les coéquipiers d’Achraf Hakimi ont ensuite cherché le deuxième et puis le troisième but.

“J’ai de la chance d’avoir un banc de qualité et de très bons joueurs d’avenir”, s’est-t-il félicité relevant que l’équipe nationale a été un peu plus solide défensivement, tout en gardant la même cadence du dernier match sur le front offensif.

Pour Walid, cette rencontre a été également une bonne occasion pour donner plus de confiance et de valeur au duo défensif Nayef Aguerd et Jamal Harkass, notamment avec le retour de Noussair Mazraoui.

À l’issue de cette journée, le Maroc conforte sa place en tête du groupe B avec 15 points obtenus en cinq victoires, devançant le Gabon, qui a validé sa qualification pour la CAN (7 unités). Le Lesotho est troisième avec 4 points, alors que la Centrafrique occupe la quatrième et dernière place avec 3 points.

Lundi prochain, le Maroc affrontera le Lesotho au stade d’honneur d’Oujda, pour le compte de la 6è et dernière journée des éliminatoires de la prochaine CAN, qui aura lieu du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc.