En quoi les financements du FMI peuvent-ils aider ?

Les financements du FMI donnent aux pays une marge de manœuvre suffisante pour ajuster leurs politiques publiques de manière ordonnée, créant ainsi des conditions propices à une économie stable et à une croissance durable. Les ajustements à apporter à l’action des pouvoirs publics dépendent de la situation de chaque pays.

Par exemple, un pays confronté à une brusque chute des prix de ses principales exportations peut avoir besoin d’une aide financière tandis qu’il prend des mesures pour renforcer son économie et diversifier ses exportations. Un pays confronté à de fortes sorties de capitaux peut avoir besoin de rétablir la confiance des investisseurs en traitant les problèmes à l’origine de ces fuites : il se peut que les taux d’intérêt soient trop bas, que le déficit budgétaire et l’encours de la dette augmentent trop rapidement, ou que le système bancaire soit inefficace ou mal réglementé.

Sans un financement du FMI en temps opportun, le processus d’ajustement du pays pourrait se révéler plus brusque et plus difficile. Par exemple, si les investisseurs ne sont pas prêts à accorder de nouveaux financements, le pays pourrait subir une douloureuse contraction des dépenses publiques, des importations et de l’activité économique. Les financements du FMI facilitent un ajustement plus progressif.

Dans la mesure où ils sont d’ordinaire assortis de mesures correctrices, les prêts du FMI apportent la garantie que des politiques publiques judicieuses sont mises en œuvre, ce qui encourage le retour des investisseurs privés. Avec le principe de conditionnalité, les prêts du FMI visent également à protéger les tranches les plus vulnérables de la population. Dans les pays à faible revenu, les prêts du FMI ont généralement pour objectif d’encourager d’autres bailleurs de fonds et partenaires pour le développement à apporter leur concours financier.

Les modalités des prêts du FMI sont souples. Les pays qui tiennent leur engagement à appliquer des politiques économiques bien conçues peuvent parfois accéder aux ressources sans être assujettis à des conditions ou en n’étant assujettis qu’à des conditions limitées. Il en va de même pour ceux qui ont des besoins urgents et immédiats couverts par des instruments de financement d’urgence.




Quel type d’aide financière le FMI offre-t-il ?

Contrairement aux banques de développement, le FMI n’accorde pas de prêts pour des projets spécifiques. Il apporte aux pays touchés par des crises le ballon d’oxygène financier dont ils ont besoin pour mettre en œuvre des politiques publiques destinées à rétablir la stabilité économique et la croissance.

Il accorde également des financements à titre de précaution pour aider les pays à prévenir les crises. Les instruments de prêt du FMI sont en constante évolution pour répondre aux besoins changeants de ses pays membres.




Pourquoi des crises se produisent-elles ?

Les crises ont des causes variées et complexes, qui peuvent être d’origine intérieure, extérieure, ou les deux à la fois.

Les facteurs intérieurs sont, notamment, des politiques budgétaires et monétaires inadaptées, qui peuvent être à l’origine de déficits budgétaires et courants considérables, ainsi que de niveaux d’endettement public élevés ; la fixation du taux de change à un niveau inadéquat, qui peut éroder la compétitivité et engendrer la perte de réserves officielles ; ou un système financier précaire, qui peut se traduire par l’alternance de phases d’essor et d’effondrement de l’activité. L’instabilité politique et la faiblesse des institutions peuvent aussi provoquer des crises.

Les facteurs extérieurs comprennent divers types de chocs, tels que des catastrophes naturelles ou de fortes fluctuations des cours des produits de base, qui sont fréquemment à l’origine de crises, en particulier dans les pays à faible revenu. Avec la mondialisation de l’économie, les sautes d’humeur du marché peuvent rendre les flux de capitaux volatils. Même les pays dotés de solides paramètres fondamentaux peuvent être durement touchés par des politiques et des crises économiques émanant de l’extérieur.

La pandémie de COVID-19 constitue un exemple de choc extérieur touchant des pays sur toute la planète. Le FMI a réagi avec un concours financier d’envergure inédite pour aider les pays à protéger les plus vulnérables et à jeter les bases de la reprise économique.




Judo : Les ½ finales et la finale de l’Eujk-Est auront lieu le 5 février 2023

A l’Entente Urbaine de Judo de Kinshasa Est ‘’Eujk-Est’’ on est désormais fixé quant à l’organisation de l’étape des ½ finales et de la finale.

En effet, ces étapes cruciales du championnat de cette entité vont se dérouler le 5 février 2023 certainement au studio Mama Angebi de la RDC.

Combinaisons de Demi-finales

  1. Sokashi vs Océan :
  2. Kalamu vs Sen No Sen :

Les vainqueurs de se deux joutes s’affronteront en finale.

Rappelons que les résultats ci-après étaient enregistrés à l’étape des ¼ de finales :

Lundi 16/01/2023

  1. Mombele vs Sen No Sen : 1-4
  2. Océan vs Cekam : 3-1

Mardi 17/01/2023

  1. Sokashi vs Police : 4-1
  2. Kalamu vs Essende : 3-1

Antoine Bolia

 




Cyclisme : Kitata Kenaya, une volonté inébranlable d’atteindre le sommet

La Ligue Provinciale de Cyclisme de Kinshasa ‘’Liprocykin’’ que préside Mme Maria Tsakou et où votre serviteur assume la fonction de Secrétaire provincial, est fière de compter dans ses rangs d’une jeune génération des cyclistes aux talents éprouvés. L’un d’eux n’est autre que Kitata Konde Kenaya que nous faisons découvrir.

Fiche Signalétique

Nom : Kitata

Postnom : Konde

Prénom : Kenaya

Lieu et date de naissance : Kinshasa, le 25/08/2005

Fils de : Cédric Kitata Kidimbu

& de : Diana Ramazani

Taille : 1,67 m

Poids : 48 kg

Etudes Faites : Finaliste de la section Scientifique. Option : Bio-chimie

Carrière

Débute avec le cyclisme le 27 novembre 2020 à Kinshasa. Et au fur et à mesure dans la pratique, ce jeune talent a donné la mesure de son talent lors des compétitions organisées par la Liprocykin. Il fait partie des jeunes sur qui la ligue compte. Il a toujours figuré parmi les meilleurs dans la catégorie junior. Pour tout dire, c’est l’un des espoirs du cyclisme à Kinshasa. Malgré son caractère un peu bouillant, Kitata Kenaya est un jeune qui est réceptif aux conseils des ainés et qui est toujours animé de la volonté d’aller plus loin dans sa carrière. Toujours serviable, ce jeune n’hésite jamais de venir aider le secrétaire de la ligue dans ses travaux d’archivages des documents.

Idole ou vedette préférée en cyclisme : Christophe Froume

Discipline préférée : cyclisme

Couleur préférée : jaune

Aime manger à table : tous les mets succulents

Rêve ou ambition : atteindre le sommet sur le plan local, national et international.

Antoine Bolia 




Judo : La Commission nationale des arbitres en réunion avec la CONAJU ce jeudi au siège de la Conaju

La Commission Nationale des Arbitres de la RDC avait invité tous les arbitres présents sur place à Kinshasa, à une importante réunion qu’elle a organisé le mercredi 25 janvier 2023 au siège de la Conaju situé au numéro 172 Bis de l’avenue Nyangwe à son croisement avec l’avenue des Huileries. Cfr Immeuble Fecodi au 1er Niveau, local C.

Ordre du jour prévoyait :

  1. Echange des vœux pour la nouvelle année 2023
  2. Cas de corruption présumé des arbitres
  3. Divers.

Me Lukusa Kasenda Victor, arbitre continental et rapporteur de la Commission Nationale des arbitres de la RDC nous a confirmé de la tenue effective de la réunion qui s’est tenue ce jeudi 26 janvier 2023 au siège de la Conaju entre sa commission et la Coordination Nationale des Activités de Judo en RDC ‘’CONAJU’’. Rien n’a filtré de cette réunion.

Antoine Bolia




En prévision du championnat du monde de boxe à Marrakech : Les Léopards s’entrainent désormais au Palais du Peuple

Les Léopards/Boxe préparent fiévreusement leur participation au championnat du monde, pré qualificatif aux éliminatoires des Jeux Olympiques Paris 2024 dans la ville marocaine de Marrakech, du 02 au 12 février 2023. Suite à l’indisponibilité du stade des Martyrs réquisitionné pour la visite du Pape François, ils ont délocalisé leur lieu d’entrainement.

En effet, ils s’entrainent désormais de 6h30 à 9h00 sur le boulevard Triomphal justement à l’entrée du Palais du Peuple. C’est le Directeur Technique National Adjoint Toussaint Lofanga qui supervise les entrainements.

Il nous revient que les boxeurs congolais pourraient quitter le pays le dimanche 29 janvier 2023 direction Marrakech.

Antoine Bolia




Mouvement sportif, Me Morel Ntalani va animer une formation en ligne avec comme thème : ‘’Contrôler son côté émotionnel’’

Me Ntalani Kitombodi Yonnel Morel, CN 5è Dan en taekwondo et  expert en arts martiaux de l’Association Congolaise des arts martiaux de Congo/Brazzaville ‘’A.C.AM’’, homme aux multiples facettes, a résolu d’assurer des formations en ligne d’une importance capitale pour les sportifs (coaches ou entraineurs, athlètes et autres). La première commence le Dimanche 19 février 2023 à 19h00à GMT. ID et Code : Disponible 24 h00. ‘’La Découverte et la connaissance du Police Taekwondo’’ au courant de février. Va suivre ‘’Déontologie Sportive’’ Sous thème : Maîtriser les notions éthiques et Déontologiques du sport’’, Dimanche 26 mars 2023 et ‘’Les Différentes étapes de la Réanimation’’, Dimanche 30 avril 2023.

A dire vrai et ayant vu à l’œuvre l’expert Me Morel Ntalani à Kinshasa lors de la formation de Protaekwondo et ITF, nous pouvons affirmer que cette formation vaut son pesant d’or pour tous ceux qui voudront participer. Si le Comité Olympique Congolais peut suggérer à Me Morel Ntalani d’assurer ces formations pour l’ensemble du mouvement sportif de la RDC, ça serait vraiment très bénéfique. Pour donner un peu plus d’éclairage, nous avons contacté Me Morel Ntalani pour nous en dire plus. Dans les lignes qui suivent, Me Morel éclaire sur le contenu de cette formation.

Quid de cette formation ?

Me Morel : ‘’J’ai résolu d’assurer des formations en ligne  afin de permettre à ceux qui ne peuvent pas suivre en live comme j’ai l’habitude de le faire lors des séminaires que j’anime souvent au niveau de Congo/Brazzaville sur la gestion mentale et psychologique de l’athlète’’.

Quelle est la spécificité de cette formation ?

Me Morel Ntalani : ‘’Là, j’ai voulu aborder un côté spécifique sur la gestion du côté émotionnel. En même temps profiter des atouts cognitifs du cerveau. Parce que nous savons que tout se passe dans la tête’’. Et Me Morel de renchérir : ‘’Aujourd’hui, quand les entraineurs sont bien outillés dans ce sens, ils peuvent facilement accompagner les athlètes sur ce côté-là. Et si eux-mêmes peuvent également croire à ce qu’ils font, ça leur permet de transmettre cette flamme là également aux athlètes et permettre aux athlètes de se surpasser’’.

Que doit faire le coach ou l’entraineur pour bien communiquer ?

Me Morel : ‘’Pour être en mesure de mieux communiquer avec les athlètes sur le côté émotionnel, il faut que d’abord que l’entraineur ou le coach soit soi-même bien formé, qu’il ait les éléments ou ressources nécessaires pouvant permettre à ce qu’on puisse avoir la matière nécessaire pour communiquer avec l’athlète parce que lorsqu’on est responsable, avant tout les athlètes nous prennent pour des modèles. Et si nous on ne sait pas transmettre tout ce qu’il y a des positifs en nous, pour permettre à ce que l’athlète puisse croire en nous, puisse se surpasser, puisse atteindre un certain niveau des potentialités, il faut que nous soyons formés pour que nous ayons des mots justes pour amener quelqu’un à se surpasser. Il y a des moments parfois nos athlètes perdent tout simplement parce que nous avons un mauvais sens de coaching. Nous avons un mauvais sens de la lecture parfois de la fragilité émotionnelle que peut constituer un athlète’’.

Que conclure ?

Me Morel : ‘’ Donc, cette formation permettra à ces entraineurs, à ces athlètes et tous ceux qui participeront de sortir là avec vraiment avec un plus’’.

Antoine Bolia




Karaté : Clôture ce jeudi 26 janvier des dépôts de candidatures à la Fékaco

En prévision des élections attendues à la Fédération de Karaté Do du Congo ‘’Fékaco’’, la clôture des dépôts de candidatures au niveau des différents postes est intervenue ce jeudi 26 janvier 2023.

Il nous revient que Me Freddy L’A Kombo, président sortant a déposé sa candidature pour sa réélection au même poste de président. Me Bienvenu Ikuku a déposé sa candidature au poste de Trésorier Général. Notre confrère Alain Mbaka a déposé sa candidature pour sa réélection au poste de Secrétaire Général. Freddy Kapumba a déposé sa candidature au poste de Secrétaire Général adjoint.

Par ailleurs, Dethou Katuta, président de la Ligue de Karaté-Do du Haut-Katanga n’est pas candidat à un quelconque poste au niveau fédéral. Il annonce qu’il ne sera pas non plus candidat à sa propre succession au niveau de la ligue provincial dont le comité sera bientôt fin mandat.

Antoine Bolia




Au Kongo Central : Tony Mwaba au front pour le réveil de la trilogie de l’Inspection scolaire

Boma, première capitale de l’Etat Indépendant du Congo, où s’est tenue la réunion présidée par le professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, à l’attention du corps inspectoral scolaire de la Province administrative du Kongo-Central, réunissant toutes les trois provinces éducationnelles.

Témoins de l’événement, Mme Christine Nepa Nepa, M. Jacques Odia Musungayi, Mme Carole Kiatazabu Itambo et M. Papy Mangobe, respectivement, Secrétaire général, Inspecteur général de l’EPST, ministre provinciale en charge de l’Education du Kongo-Central et Directeur national du SECOPE.

Premier à prendre la parole, le Maire de Boma, M. Mbutuyibi Kuakula Senghor, qui a tenu à souhaiter la bienvenue à la délégation du ministre Tony Mwaba Kazadi, avant de lui présenter la carte postale de ce qui a été la première capitale de ce pays en 1885.  La Ville de Boma est constituée de 3 communes, 17 quartiers dont la population au 31 mars 2022 est estimée à plus de 400.000 habitants.

Ensuite, c’est l’Inspecteur général de l’EPST, M.  Jacques Odia Musungayi qui  a de prime abord souhaité au nom du corps inspectoral du Kongo-Central la bienvenue et les meilleurs voeux pour la nouvelle année 2023.

Ensuite, il a peint un tableau peu reluisant du corps inspectoral du Kongo-Central qui n’est pas présentable au point où l’on a trouvé dans une école un Chef d’établissement, Médecin de son état, qui est Préfet des études.

Jacques Odia a également déploré la situation non viable des infrastructures scolaires, la fusion des classes dont les élèves sont de différentes filières, manque des rapports des Inspecteurs, déficit d’équipements et matériels scolaires ou didactiques, la sous qualification des enseignants…

Face à toutes ces difficultés, Jacques Odia, s’adressant au ministre a indiqué :”La stratégie face à tout ce tableau peint reste entre vos mains. Voilà pourquoi je vous remets la parole pour nous entretenir”.

Du réveil de la trilogie inspectorale

Prenant le dernier la parole, le ministre Tony Mwaba Kazadi a rappelé le périple qui l’a conduit au Grand Kasaï, Grand Équateur en passant par Kinshasa avant de venir au Kongo Central dans sa thématique :”Le réveil de la trilogie inspectorale”, étant donné que cette année scolaire a été dédiée à l’Inspection scolaire, a rappelé le professeur Tony Mwaba Kazadi.

”J’ai tenu seul à présider cette séance, parce que le réveil du sommeil dans la vie d’un homme, c’est une seule fois. Et lorsque quelqu’un resterait en sommeil après cette campagne de réveil, nous le mettrons dans le cercueil et le conduirons au cimetière qui signifie soit la retraite ou la révocation”, a déclaré le professeur Tony Mwaba Kazadi, avant d’entrer dans l’exégèse pour expliquer ce que dit la loi au sujet de l’Inspection scolaire qui est ”le bras séculier du ministre”. Cela veut dire, a-t-il expliqué, qu’il s’agit du reflet et de l’image du Ministre, a-t-il démontré.

Pas confondre la gratuité avec les conditions d’apprentissage

C’est là qu’il est revenu sur la gratuité de l’enseignement primaire qui n’est pas comprise par certaines personnes, voire les intellectuels.

Beaucoup confondent la gratuité de l’enseignement primaire avec les conditions d’apprentissage ou socioprofessionnelles des enseignants. La gratuité veut dire, a-t-il poursuivi, la suppression de tous les frais payés jadis par les parents pour la scolarité de leurs enfants au cycle primaire dans les établissements scolaires publics.

A côté de la gratuité, il y a la problématique de la qualité de l’enseignement. Et pour y veiller, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique ne dispose que d’un seul instrument. Il s’agit de l’Inspection scolaire qui a une triple mission : Former, contrôler et évaluer, a insisté Tony Mwaba Kazadi.

Pour lui, cette mission n’est pas remplie par les Inspecteurs scolaires. Pour preuves, a-t-il démontré :”Il suffit de voir comment les enseignants qui viennent manifester au Cabinet, de quelle manière ils s’expriment, a déploré Tony Mwaba Kazadi qui a du mal à trouver un enseignant capable de tenir dans un débat pendant plus de 2 minutes pour se rabattre en lingala.

De même, a-t-il ajouté, il faut regarder le niveau des finalistes qui sortent des humanités dont l’expression en français laisse à désirer. Pour le patron de l’EPST, c’est le produit du travail de l’Inspection qui n’est pas à l’oeuvre, a fustigé le n°1 de l’EPST.

Pour compter sur la qualité de l’enseignement, il faut que l’on ait le programme à jour, le contrôle, …

C’est ce qui arrivait dans le temps avec les anciens Inspecteurs, lors de leurs descentes dans les salles de classe, faisaient trembler les enseignants qui éprouvaient de la panique, une fois contrôlés par quelqu’un qui n’avait que son papier et son stylo.

Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui, où les Inspecteurs disent à leurs familles : ”Je ne vais pas au travail, mais je vais chercher l’argent ”. Raison pour laquelle, on a trouvé là où les Inspecteurs sont passés, l’absence des rapports ou les rapports trouvés, indiquaient ”Actualisés”.

A l’EPST, on n’a pas besoin de la police. L’EPST a sa police qui est l’Inspecteur scolaire, a indiqué le ministre, avant de préciser :”Ainsi, pour y arriver, je me rappelle de cet adage latin :”Il est de meilleure politique criminelle que la loi avertisse avant de punir”.

Voilà pourquoi, il est venu rencontrer son armée qui est l’Inspection scolaire pour lui dire :”Nous sommes en guerre et pour cela, vous devriez vous mettre debout pour combattre contre les antivaleurs. Parce que ne pas combattre les antivaleurs équivaut à une désertion punie en temps de guerre, comme une haute trahison, dont la peine est la peine capitale”.

Là-dessus, le ministre de l’EPST a rappelé que ”l’armée ne va jamais en grève. De même, à l’Inspection scolaire, on ne peut pas avoir des Inspecteurs qui vont de revendications en revendications jusqu’au point de grever. Or, à l’Inspection scolaire, c’est le sacrifice, la passion. Et c’est dans ces conditions que nous découvrons certains d’entre vous qui peuvent aller plus loin, contrairement à ceux qui ne veulent que de l’argent”, a rappelé le Ministre Tony Mwaba Kazadi.

A ce sujet, le professeur Tony Mwaba a rappelé dans quelles conditions, il a fermé une école à Kasa-Vubu, à Kinshasa pour non viabilité, alors que c’est le travail de l’Inspecteur.

Des constats

Avant de les réveiller, le professeur Tony Mwaba Kazadi est revenu sur quelques constats qu’il a faits :  très faible production des Inspecteurs dans tous les modules ; très faible contribution à la banque d’ITEMS à cause à cause de la faible maîtrise de la technique de composition et d’analyse des items ; tripatouillage des rapports d’inspection. Attiré par le moindre effort, l’Inspecteur reprend ses rapports d’il y a deux ans, trois ans derrière et leur donne la date du jour, comme s’ils venaient d’être produits; monnayage du contrôle des dossiers des finalistes; la tolérance des mercenaires dans les salles de l’Examen d’Etat ; favoriser la tricherie par la mise dans une même classe des élèves d’une même option pour collaborer ; absence de cotation des enseignants, l’absence du contrôle des documents administratifs et des dossiers pédagogiques des enseignants,…

A ce propos, le Ministre Tony Mwaba a appelé le corps inspectoral à se réveiller pour s’engager contre ces antivaleurs.

Comme père de famille, le Ministre Tony Mwaba a fait observer qu’il est conscient des difficultés que rencontrent les inspecteurs dans l’accomplissement de leurs tâches, notamment le problème de mobilité surtout dans les milieux ruraux.

 Là-dessus, il a déclaré s’être déjà engagé pour l’augmentation exponentielle de la prime pour fonctions spéciales dont l’engagement est effectué. D’ores et déjà, à partir du mois de mois d’avril, tout ceci sera pris en charge par l’Etat congolais.

A ce sujet, il a fait savoir que le ministère de l’EPST ne paie pas. Il a déjà engagé. Le dossier est déjà passé au ministère du Budget, il ne reste que sa liquidation au niveau du ministère des Finances. A Kinshasa, une partie a été payée et il reste l’arrière-pays, a-t-il rassuré.

D’ores et déjà, il a signalé la préparation de l’engagement de la prime d’itinérance dont les travaux seront finalisés sous peu par l’Inspecteur Général. Aussi, le Ministre entrevoit la revue à la hausse des frais de fonctionnement pour l’Inspection Provinciale Principale et l’Inspection de Pool actuellement plafonnés à actuellement, à 400.000 alors qu’ils étaient à 175.000 FC par mois.

Le Ministre a engagé également des démarches auprès des partenaires pour financer les moyens de locomotion. C’est notamment les démarches qui sont en voie d’être achevées avec le BeCeCO pour l’acquisition des motos.

Que les inspecteurs se mettent au travail

Il a exhorté tous les Inspecteurs à se mettre au travail en dépit des difficultés qui peuvent subvenir.

”Dès notre retour, il faut que les choses changent. Surtout avec la signature de la Nouvelle Convention scolaire signée avec les Confessions religieuses. Cette Convention a une disposition qui charge le PROVED qui, en cas de dérapage dans le chef des enseignants ou des Chefs d’établissements scolaires conventionnés, fait une réquisition qui, après 72 heures, si elle n’est pas observée par la Coordination, frappe. C’est justement pour rétablir l’autorité de l’État qui a la charge de la régulation de l’éducation dans notre pays.

Avant de conclure, le professeur Tony Mwaba Kazadi est revenu sur les innovations qu’il a apportées notamment en ce qui concerne l’identification des enfants, des établissements scolaires publics mécanisés et des établissements scolaires privés.

A l’issue de cette séance de travail et se livrant à la presse, le Ministre Tony Mwaba Kazadi a déclaré : ”l’objet de la rencontre d’aujourd’hui était de rappeler à l’Inspection scolaire sa mission qui se résume à la trilogie : former, contrôler et évaluer.

Si la qualité de l’enseignement est au rabais aujourd’hui, c’est parce que l’Inspection Scolaire ne fait pas son travail”, a-t-il déclaré avant d’insister sur le rôle de l’inspection scolaire qui est ” L’instrument entre les mains du Ministre qui permet de relever la qualité de l’enseignement et de veiller sur la consolidation et la pérennisation de l’enseignement primaire”.

 A ce sujet, il a indiqué :”Aujourd’hui même avec la gratuité, la police du respect des mesures de la gratuité, c’est l’Inspection”, a-t-il déclaré avant de rappeler :”Cette année scolaire à été dédiée à l’Inspection scolaire pour son réveil, et nous venions d’initier une série des rencontres avec les Inspecteurs pour qu’ils se réveillent et qu’ils accomplissent fidèlement et pleinement leurs missions et c’est le tour du Kongo-Central”.

En rapport avec ce qu’il reproche aux Inspecteurs, le ministre a répondu : « C’est la léthargie, ils ne font pas leur travail. Il faut les réveiller, les engager à lutter contre les antivaleurs, à travailler pour relever la qualité de l’enseignement dans nos écoles, à surveiller la mise en oeuvre de la gratuité de l’enseignement primaire dans leurs écoles”, a indiqué Tony Mwaba Kazadi.

Et en ce qui concerne leurs droits, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique répond : “Leurs droits, on en a parlé effectivement, comme on dit à chaque droit correspond un devoir. On leur a parlé de leurs missions et leurs devoirs. En ce qui concerne leurs droits, il faut reconnaître qu’ils ont besoin des moyens pour travailler. Il y a d’autres, on a déjà engagé, on attend qu’ils soient résolus et ce, avec la mise en pratique du budget 2023. Il y a aussi une équipe qu’on a mise sur place pour évaluer tous les besoins de l’Inspection scolaire de nos jours pour permettre à celle-ci d’accomplir toutes ses missions. Nous sommes en train d’y travailler dans le budget 2023. Nous allons nous battre pour améliorer aussi leurs conditions de travail”, a conclu le professeur Tony Mwaba Kazadi.

Poursuite des visites surprises

Rappelons qu’avant cette grande messe inspectorale, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi, a poursuivi avec ses visites surprises dans différents établissements scolaires de Boma après la cité côtière de Muanda, Province du Kongo-central.

Objectif, veiller sur la qualité de l’enseignement après avoir réussi la consolidation et la pérennisation de l’enseignement primaire.

Première étape, c’est le Complexe scolaire Makaya Lezi. Ici, c’est le Chef d’établissement qui l’accueille. Il est surpris de recevoir le patron de l’Epst à qui le Préfet Masuangi Musuangi Didier-Potain a présenté cette école qui organise trois cycles : maternel, primaire et secondaire.

Aux humanités, le Complexe scolaire organise les Options Latin-philo, Commercial et Gestion et Sciences.

Comme exercices, le ministre et son équipe se sont livrés au contrôle de la matière en cours d’enseignement, les documents administratifs d’agrément et de fonctionnement de l’école, les documents pédagogiques des enseignants et ceux scolaires des élèves, …

Là-dessus, Mme Christine Nepa Nepa et Monsieur Jacques Odia Musungayi, respectivement Secrétaire Général et IG de l’EPST ont fait quelques observations aux chefs d’établissements scolaires et aux enseignants qui n’étaient pas en ordre avant de leur donner des instructions précises dans le but de l’amélioration.

Des instructions pertinentes ont été également données au Directeur et sous-directeur de l’EPST Kongo-Central 1 et Boma pour poursuivre le contrôle de routine.

Deuxième étape, c’est le Lycée Technique Kyesse. Le Préfet Ndoki Ditia surpris pendant la récréation, a reçu la délégation du Ministre à laquelle il a présenté son école, fondée en 1935 par les Soeurs Franciscaines et organise deux options dont Technique Coupe et Couture et Technique Agricole et Nutrition.

Même exercice avec Mme le SG et l’IG de l’EPST. Un constat malheureux toutefois, les toilettes sont dans un état piteux. Et là, le patron de l’EPST a invité le Chef d’établissement pour qu’avec les frais de fonctionnement, qu’il s’organise pour mettre en état de propreté les lieux d’aisance.