A quelques jours de l’arrivée du Pape François : Sama Lukonde multiplie les réunions avec les responsables des différentes commissions impliquées

A ce stade, Monseigneur Donatien Nshole a demandé aux fidèles chrétiens, aux hommes de bonne volonté de ne pas hésiter de venir nombreux pour accueillir le Pape qui vient pour chacun d’eux, qui a un message pour chacun d’eux, et toutes les dispositions sont prises. « On est conscient qu’ils seront là de grand matin mais les dispositions sont prises pour qu’ils soient à l’aise », rassure-t-il.

Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a présidé une séance de travail technique, ce jeudi 19 janvier 2023, à l’immeuble du Gouvernement, en prélude de la visite du Souverain pontife prévue du 31 janvier au 03 février 2023, séance de travail à laquelle ont pris part les présidents des commissions préparatoires notamment ceux issus de l’Eglise catholique, de la présidence de la République, du Gouvernement ainsi que les experts impliqués dans l’organisation de cet évènement.

Selon Monseigneur Donatien Nshole, Secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et chapelain de sa Sainteté le Pape, la rencontre de ce soir, présidée par le Chef Gouvernement, est un grand signal que la préparation de la visite du Pape est à un niveau très avancé.

“C’est une confirmation que le Pape est attendu au sommet de l’État, c’est une confirmation que toutes les dispositions sont en train d’être prises pour que des milliers des fidèles qu’on attend à Ndolo puissent être à l’aise. Là c’était l’occasion de faire un tour de table pour vérifier tous les aspects parce que c’est une organisation complexe, vérifier tous les aspects et avoir des assurances et déjà le 25 janvier, l’essentiel sera fait. A ce stade, je demande aux fidèles chrétiens, aux hommes de bonne volonté de ne pas hésiter de venir nombreux pour accueillir le Pape qui vient pour chacun d’eux, qui a un message pour chacun d’eux, et toutes les dispositions sont prises. On est conscient qu’ils seront là de grand matin mais les dispositions sont prises pour qu’ils soient à l’aise. Il y aura tout ce qui pourra leur permettre de passer les quelques heures et la messe du Pape ne dure pas 1h45′ mais ils seront obligés de venir à temps pour des raisons de sécurité mais le plus intéressant c’est qu’on a tenu compte même de plus faible “, a dit en substance le chapelain du Pape.

Pour sa part, le Ministre de la Communication et Médias et Porte-parole du Gouvernement Patrick Muyaya a laissé entendre que c’est l’occasion de rappeler la nécessité pour chaque congolais de contribuer à écrire l’histoire car le passage du Pape en RD Congo est un moment important.

“Nous sommes à deux jours de l’événement, et d’ailleurs la nuit d’hier, le Premier Ministre lui-même était sur le coup de 00h00 sur le site pour voir comment les travaux évoluent. Ici, il était question à nouveau de nous réunir dans ce cadre avec l’église et toutes les commissions du Gouvernement qui travaillent à préparer cet évènement historique aux regards des différentes informations avancées par les services ici, nous sommes en droit de penser que d’ici quelques jours, le site sera prêt et nous pourrons procéder à des simulations. C’est l’occasion de rappeler la nécessité pour les congolais de contribuer à écrire l’histoire parce que le passage du Pape en République Démocratique du Congo surtout qu’il nous fera l’honneur de rester plus de 3 jours, c’est un moment important. Il faut bien que les congolais se mobilisent pour venir ce jour-là parce que toutes les dispositions exactement comme Monseigneur Nshole vous l’a dit tout à l’heure, sont prises pour assurer la sécurité, la mobilité sur le site pour que l’événement puisse être véritablement une fête en termes de réconciliation de tous les congolais suivant la thématique que nous avons choisie”, a déclaré  le porte-parole du Gouvernement.




JOURNÉE DES PRIÈRES INTENSES ET PROPHÉTIES AVEC PASTEUR FRANÇOIS MUTOMBO /VENDREDI 20 JANVIER 2023




A l’issue du face-à-face Julien Paluku-Émily Maltman : Le Royaume-Uni prêt à offrir des avantages à la Rdc à l’instar de l’AGOA

L’évaluation du sommet” Finacial Times Africa tenu du 18 au 19 octobre 2022 à Londres”, assises qui étaient focalisées sur les opportunités d’investissement en Afrique et les obstacles qui freinent les flux des investissements dans les secteurs de l’énergie, la technologie et l’agro-alimentaire, a été  au centre des échanges hier mercredi entre le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya et l’ Ambassadrice  de Grande Bretagne accréditée en République Démocratique  du Congo, Émily  Maltman.

Au cours de cette réunion, la diplomate britannique très attirée par les opportunités qu’offrent les Zones Économiques Spéciales en RDC a fait savoir au ministre de l’Industrie que son pays est disposé à signer un partenariat avec la Rdc qui pourra exporter ses produits vers le Royaume-Uni sans frais de douane, et ce, à l’instar de l’AGOA.

« J’ai rencontré le ministre de l’Industrie pour savoir comment avoir des relations commerciales, pour voir comment le Royaume-Uni peut augmenter les investissements en Rdc dans plusieurs secteurs comme l’énergie, surtout l’énergie renouvelable, le secteur minier, le secteur agricole, les infrastructures », explique-t-elle.

Et d’ajouter que nous avons échangé sur comment nous pouvons encourager les entreprises britanniques d’investir. Mais aussi travailler avec les entreprises congolaises pour exporter au Royaume-Uni. C’est une belle opportunité pour avoir des investissements dans les Zones économiques spéciales et comment nous pouvons encourager plusieurs entreprises britanniques d’en profiter.

JMNK




CENI : CENCO-ECC pour la prolongation de l’enrôlement

Comme promis, la Mission d’Observation Electorale des Eglises Catholique et Protestante, dénommée MOE CENCO-ECC a livré ce jeudi à Kinshasa les conclusions du déroulement des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs dans la première aire opérationnelle de la CENI. Plusieurs rapports notent une mauvaise gestion de la file d’attente ou encore le non-respect du périmètre de sécurité au point de constater plusieurs pratiques prohibées telles que l’achat de service pratique très courante surtout à Kinshasa. Au regard des enseignements tirés, la MO CENCO-ECC recommande à la CENI de prolonger la durée de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs dans les Cl ayant ouvert avec un retard et ceux ayant été victimes de cas des dysfonctionnements entrainant ainsi l’interruption de l’opération pendant des heures, des jours et des semaines. Ces prolongations devraient finir compte du temps perdu par chaque CI. Au Gouvernement et principalement au ministère de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, de se rassurer que les agents de l’ordre affectés dans les Centres d’inscription (CI) sont bien formés et assurent convenablement la sécurité du personnel et du matériel électoraux ainsi que des requérant des témoins, des journalistes, des Observateurs électoraux et de tout autre partie prenante intervenant dans le processus ; Aux partenaires techniques et financiers, de mettre à la disposition des organisations de la société civile des opportunités d’accès aux moyens techniques et financiers nécessaires pour une sensibilisation et une éducation civique et électorale accrues.

Ci-dessous, la déclaration à mi-parcours :

Jean-Marie Nkambua

DECLARATION A MI-PARCOURS DE LA MOE CENCO-ECC SUR LE DEROULEMENT DES OPERATIONS D’IDENTIFICATION ET D’ENROLEMENT DES ELECTEURS DANS LA PREMIERE AIRE OPERATIONNELLE (AO1) DE LA CENI

  1. Nous, CENCO/ ECC, Unies par la fol chrétienne, engagées dans la promotion de la dignité humaine qui passe notamment par la construction d’un État de droit et la consolidation de la démocratie, et fidèles à notre mission pastorale et prophétique, nous avons mis en place une plateforme durable d’observation de long terme pour accompagner un processus électoral inclusif, démocratique et apaisé en RD Congo “.
  2. Cette Mission d’Observation Electorale des Eglises Catholique et Protestante, dénommée MOE CENCO-ECC et confiée à leurs Structures techniques Justice et Paix, est une plateforme citoyenne porteuse d’une mission pastorale et prophétique visant de contribuer à la construction véritable d’un Etat de droit et démocratique ainsi que l’auto affirmation de l’identité congolaise. La MOE CENCO-ECC constate que la CENI a lancé les opérations de la révision du fichier électoral le 24 décembre dernier, conformément à son calendrier électoral et invite une fois de plus la population à se faire enrôler massivement.
  3. Au total, 196 Observateurs de Long Terme (OLT) de la MOE CENCO-ECC ont été recrutés, formés, accrédités par la CENI et actuellement déployés dans les 10 provinces de l’Aire opérationnelle 1 de la CENI pour collecter, sur base des formulaires et conformément à un échantillon statistique, les données relatives aux opérations d’identification et enrôlement des électeurs, à l’administration électorale et sécurité, à l’éducation civique ainsi qu’aux différents incidents liés aux opérations. Les données ainsi collectées sont évaluées sur base des standards et obligations internationaux acceptés par la RD Congo par voie de ratification ou autres, et du cadre juridique et réglementaire national en matière des élections démocratiques.
  4. Du 27 décembre 2022 au 13 janvier 2023, la MOE CENCO-ECC a reçu, de ses Observateurs de terrains. 1674 rapports contenant des faits observés dans les Centres d’inscription, dans les Bureaux des antennes ou Secrétariats Exécutifs Provinciaux de la CENI ainsi que les circonscriptions concernées par cette révision du fichier électoral.
  5. La MOE CENCO ECC a constaté qu’au niveau des antennes et SEP, plusieurs de ses observateurs, bien qu’accrédités, ont rencontré des cas de résistance, de méfiance et de refus de partage d’informations dans le chef des agents de la CENI. Cependant, la MOE CENCO-ECC apprécie et encourage le degré d’ouverture des Membres des Centres d’inscription à ce jour à l’endroit des Observateurs,
  6. En rapport avec le déroulement des opérations dans les centres d’inscription, plusieurs rapports de la MOE CENCO-ECC notent des cas de dysfonctionnements de kits d’enrôlement et de perturbation desdites opérations dus aux pannes, aux problèmes de recharge des batteries et aux arrêts intempestifs de la machine dans plusieurs Cl. Les données collectées Indiquent qu’il y a des Cl non ouverts et non opérationnels, voire inexistants bien que répertoriés dans la cartographie de la CENI. A d’autres Cl, les listes journalières des inscrits ne sont pas systématiquement affichées ou encore si elles le sont, elles sont arrachées. En outre, plusieurs électeurs se plaignent de la qualité du service au niveau des CL.
  7. Des données collectées, plusieurs rapports notent une mauvaise gestion de la file d’attente ou encore le non-respect du périmètre de sécurité au point de constater plusieurs pratiques prohibées telles que l’achat de service pratique très courante surtout à Kinshasa.
  8. La MOE CENCO-ECC fait état de quelques activités de sensibilisation durant cette période d’identification et enrôlement des électeurs. Ces activités sont menées par certains acteurs au parties prenantes, notamment, la Centrale électorale, quelques partis politiques, quelques organisations de la société civile, etc.
  9. Au regard de ce qui précède, la MOE CENCO-ECC formule les recommandations suivantes :
  10. a) Au Gouvernement et principalement au ministère de l’intérieur, Sécurité et Affaires coutumières

De se rassurer que les agents de l’ordre affectés dans les Centres d’inscription (CI) sont bien formés et assurent convenablement la sécurité du personnel et du matériel électoraux ainsi que des requérant des témoins, des journalistes, des Observateurs électoraux et de tout autre partie prenante intervenant dans le processus ;

  1. b) A la CENI

– De prolonger la durée de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs dans les Cl ayant ouvert avec un retard et ceux ayant été victimes de cas des dysfonctionnements entrainant ainsi l’interruption de l’opération pendant des heures, des jours et des semaines. Ces prolongations devraient finir compte du temps perdu par chaque CI ;

De renforcer la présence des Contrôleurs techniques dans les Cl afin qu’ils apportent un appui au personnel des Centres d’Inscription (CI) et assurent en plus le ravitaillement desdits Cl en matériels défectueux ainsi qu’en consommables en temps réels :

De mettre à la disposition des Partis politiques et des Organisations de la Société civile des outils de sensibilisation qu’elle a déjà produits ; De déployer les dispositifs d’accréditation dans toutes les antennes sur l’étendue du territoire national afin de faciliter l’accréditation des témoins, observateurs et journalistes ; D’avoir une communication claire, exhaustive et proactive sur les Innovations liées aux opérations électorales en cours afin de fixer les électeurs. A titre d’illustration, les électeurs devraient déjà être informés de la photo noire et blanc ayant remplacé celle en couleur dans les cartes d’électeurs

D’éclairer le public sur les cas des Cl non encore ouverts, non opérationnels ou non existants pour dissiper tout malentendu ; D’interpeller les Préposés à l’identification et les Agents de l’ordre commis pour la gestion des périmètres de sécurité des Ci afin qu’ils cessent de monnayer l’accès aux CI ;

  1. c) Aux partis, regroupements et Acteurs politiques

D’éviter tout discours d’incitation à la haine durant le déroulement de opérations électorales afin de favoriser l’inclusivité du processus e cours ; D’accentuer les activités de sensibilisation et d’éducation civique de leurs partisans par rapport aux opérations en cours et d’éviter de mobiliser les mineurs n’ayant pas atteint la majorité à se faire enrôler :

De déployer leurs témoins pour la surveillance des opérations de la Société civile des outils de sensibilisation qu’elle a déjà produits :

D’avoir une communication claire, exhaustive et proactive sur les Innovations liées aux opérations électorales en cours afin de fixer les électeurs. A titre d’illustration, les électeurs devraient déjà être informés de la photo noire et blanc ayant remplacé celle en couleur dans les cartes d’électeurs ;

D’éclairer le public sur les cas des CL non encore ouverts, non opérationnels ou non existants pour dissiper tout malentendu ; D’interpeller les Préposés à l’identification et les Agents de l’ordre commis pour la gestion des périmètres de sécurité des Ci afin qu’ils cessent de monnayer l’accès aux CL.

  1. d) Aux partenaires techniques et financiers

De mettre à la disposition des organisations de la société civile des opportunités d’accès aux moyens techniques et financiers nécessaires pour une sensibilisation et une éducation civique et électorale accrues :

  1. e) Aux Organisations de la société civile

D’accentuer les activités de sensibilisation et d’éducation électorale sur le déroulement des opérations en cours

– De déployer les observateurs dans les sites où se déroulent les opérations électorales pour ainsi contribuer à la transparence et à la crédibilité du processus électoral.

La MOE CENCO-ECC rassure la communauté tant nationale qu’internationale qu’elle poursuit son accompagnement du processus en cours par une observation électorale impartiale et objective. Un rapport proprement dit sur cette opération d’identification et d’enrôlement des électeurs dans l’Aire opérationnelle sera publié dans les semaines qui suivent.

Pour l’ECC

Révérend Éric NSENGA

Pour la CENCO

Mgr Donatien NSHOLE




Un scandale de corruption déguisé en ingérence : Les dessous de l’attaque du parlement européen contre le Maroc

En actant, ce jeudi 19 janvier 2023, une résolution appelant à la libération d’un journaliste condamné pour viol et en citant le Royaume dans des allégations de corruption, les voix extrémistes du Parlement européen créent un écran de fumée pour occulter des scandales plus grands concernant l’institution et attaquer un Maroc qui dérange. Analyse.

Les voix les plus extrémistes au sein du Parlement européen (PE) ont fini par obtenir leur petite victoire, et une résolution «d’urgence» clairement hostile au Maroc et interférant dans ses affaires intérieures a été votée ce jeudi 19 janvier 2023 en plénière à Strasbourg. Le PE y appelle à remettre en liberté des personnes inculpées dans des affaires de droit commun pour la simple raison qu’il s’agit de journalistes ou de «militants», citant principalement Omar Radi, mais aussi Toufik Bouachrine et Soulaimane Raïssouni. Les trois protagonistes sont accusés et condamnés pour des affaires de viol. Mais le PE n’en a cure et, preuve de l’acharnement des arrière-pensées, le Royaume y est également cité dans des allégations de corruption d’eurodéputés, dans le cadre du désormais célèbre Qatargate.

A la lecture de ladite résolution, une évidence saute aux yeux: son objectif n’est nullement de défendre une quelconque liberté de la presse ou d’opinion au Maroc. Sinon, et ce n’est là qu’un détail parmi tant d’autres, à quoi bon parler d’une «résolution d’urgence» sur des affaires jugées depuis fort longtemps et dont la plus «urgente» date d’au moins deux ans? Et comment peut-on forcer le passage du scandale du Qatargate, qui, lui, est bien récent, en impliquant le Maroc, si ce n’est que le PE court après une légitimité en ressortant de vieux dossiers, dans lesquels le Maroc fait office de solution de facilité?

Ecran de fumée

L’analyse du contexte actuel en dit long sur les véritables motivations d’une telle attaque et son caractère «urgent». Une source bien informée nous explique que celle-ci intervient justement au moment où des accusations graves de corruption pèsent sur un grand nombre d’eurodéputés. «Les milieux hostiles cherchent à créer un écran de fumée à travers une résolution revancharde, basée sur des narratifs réchauffés et largement fantasmés. Cette résolution est un étalage où tous les extrémistes et marginaux sont venus cracher leur venin et déverser leurs diatribes hystériques», affirme-t-elle.

Cette campagne de harcèlement et d’acharnement n’est pas nouvelle. Pour la seule année 2022, le Maroc a fait l’objet de 112 questions parlementaires depuis le début de cette législature, 18 tentatives d’amendement, 4 tentatives de résolution et 2 tentatives de nomination au prix Sakharov de personnes qui n’ont rien à voir avec les droits de l’homme. Pour le seul cas du dénommé Omar Radi et la liberté de la presse, 3 résolutions ont été avortées cette même année 2022.

L’avalanche d’attaques a néanmoins franchi un seuil inédit en ce début d’année. C’est toute une institution –le Parlement européen– qui se trouve prise en otage, en l’absence de la majorité de ses membres. «Le PE est entraîné par ses propres extrêmes aveuglés, sur des chemins de traverse, au détriment de ses propres intérêts et valeurs et au seul profit de certains groupes qui servent un agenda caché», souligne notre source. À l’arrivée, une institution qui se dit démocratique exerce volontairement une pression sur un Etat souverain et harcèle sciemment son système judiciaire en s’ingérant dans ses procédures et en lui dictant ses lignes de conduite.

Les champions de l’ingérence

Mieux, ceux qui agissent ainsi sont les premiers à crier au loup et à pointer du doigt le Maroc dans des soupçons d’ingérence dans une tentative d’intimidation d’un pays qui avance et qui, tout en consolidant sa coopération avec l’Union européenne (UE), est résolument tourné vers la diversification de ses partenariats (notamment avec les Etats-Unis, Israël et la Chine). «Et si le Parlement européen est à ce point perméable aux infiltrations d’un petit pays comme le Maroc, que dire alors des grandes puissances et, surtout, de ces grands groupes et multinationales qui en font leur terrain de jeu et de lobbying?», remarque notre interlocuteur.

Le lobbying des Etats dans le PE est epsilon comparé aux groupes industriels. Les remous suscités par l’admission des produits agricoles traités au chlordécone, un pesticide jugé dangereux, mais aussi l’inclusion du gaz et du nucléaire dans la liste des «énergies vertes» de l’UE et toutes les pressions exercées sur le PE sont encore vifs. Mais au lieu de se pencher sur des dossiers éminemment européens, certains préfèrent la fuite en avant, en épinglant cette fois le Maroc. «Ceux qui se plaignent de l’ingérence sont, en fait, les champions de l’ingérence», ironise une source au ministère des Affaires étrangères.

S’agissant du Maroc, il convient de rappeler que l’objet principal de cette résolution, Omar Radi, a été arrêté, poursuivi et condamné à 6 ans de prison pour viol et espionnage, des faits de droit commun incriminés par le Code pénal marocain, qui n’ont aucun rapport avec sa qualité de journaliste ni, de façon générale, avec son droit à la liberté d’expression et d’opinion. La qualité de journaliste ne saurait en soi l’exonérer de sa responsabilité pénale. Sa condamnation a été prononcée à l’issue d’un procès équitable durant lequel tous les droits de la défense ont été garantis, et ce, conformément aux dispositions du Pacte international relatives aux droits civils et politiques. Omar Radi a fait une victime qui, à ce jour, ne se remet toujours pas du choc qu’elle a subi. Cette victime a un nom: Hafsa Boutahar. Elle a une vie et un destin brisés à jamais. Le PE s’en soucie-t-il? Pas le moins du monde. Il lui préfère ce qui est plus rentable: un focus indu sur son ravisseur, dans une démarche cynique qui nie complètement les droits de la victime. La justice marocaine s’en est par contre occupée et c’est son devoir. Et une fois de plus, les procédures judiciaires enclenchées contre Radi n’ont aucun rapport avec sa qualité de journaliste.

Transparence? A la bonne heure

Forçant le trait, la «résolution» accuse le Maroc de mener des actions pour influencer les décisions européennes, notamment au sein du PE, sur les sujets en relation avec le Royaume (Sahara atlantique, accords commerciaux, droits de l’homme…). Tout est de savoir où est le mal dès lors qu’aucune attitude répréhensible, telle que la corruption, n’est établie. «A l’instar de tous les pays, le Maroc a toujours défendu ses intérêts dans le cadre de ses relations avec ses différents partenaires étrangers. L’UE est un partenaire stratégique du Maroc. Ils ont, depuis plus d’un demi-siècle, œuvré ensemble avec l’implication de toutes les institutions européennes pour le développement des relations bilatérales dans divers domaines dans l’intérêt des deux parties», indique notre source. Pour elle, ce sont les réalisations du Royaume, tant avec l’Union européenne qu’avec d’autres partenaires, qui incommodent certaines parties et qui provoquent des réactions et manœuvres inappropriées et incompréhensibles.

Rappelons, sur le registre de la transparence, que le Maroc a toujours appelé à travailler dans le cadre des institutions établies par les deux parties, y compris au sein du PE. Il a insisté à plusieurs reprises sur le renforcement du rôle de la Commission parlementaire mixte (CPM) pour éviter l’intervention de parties malintentionnées dans les dossiers liés aux relations Maroc-UE. Mais durant cette législature, la CPM a mis beaucoup de temps pour se mettre en marche en raison, d’ailleurs, des tergiversations côté européen. Elle est aujourd’hui opérationnelle pour traiter tous les sujets concernant le Maroc et son partenariat avec l’UE.

Pour le Maroc, le renforcement des règles de transparence au sein du PE ne peut être que bénéfique pour éviter certaines dérives, telles que la constitution d’un intergroupe «Sahara occidental» –créé par le Polisario et l’Algérie– et l’acharnement flagrant et non justifié de certains eurodéputés sur le Royaume sans aucun contrôle de la part du PE.

En attendant, le pays est doublement pénalisé: il y a, d’une part, cette campagne médiatico-politique injustifiée et, d’autre part, l’adoption de mesures telles que la résolution de ce jeudi par le PE qui le stigmatise à tort. Et c’est inacceptable.

Par Tarik Qattab




Minorités en Rdc : l’Allemagne piégée, elle aussi ?

Le tweet date du 12 janvier 2023. Emanant de l’ambassade de l’Allemagne en RDC, il est ainsi libellé : « Stop au discours de haine contre les rwandophones et à la chasse aux sorcières contre les rwandophones en #RDC ! J’ai assuré le VP Honoraire Ruberwa de mon soutien et de ma #solidarité avec les #Banyamulenge ». Sont concernés le ministre des Droits humains Fabrice Puela, la représentation de l’Union européenne en RDC et la Commission onusienne des Droits de l’homme. La photo d’accompagnement fait apparaître Azarias Ruberwa aux côtés de l’ambassadeur Olivier Schnakenberg.  Cette mise en garde est aussi dans la prise de position de l’Union européenne du 31 décembre 2022 et du Département d’Etat du 3 janvier 2023. L’autre dirait, non sans raison, « rien de nouveau sous le soleil ».

Pourtant, il y a quelque chose de nouveau sous le soleil en ce que l’Allemagne n’est pas n’importe quel pays par rapport à la communauté tutsi tout court, omniprésente au Rwanda et au Burundi, mais aussi en Ouganda et en RDC, bref dans la sous-région des Grands Lacs africains. Communauté qui serait même en Ethiopie, à Djibouti, en Somalie et au Kenya du fait d’être nilotique.

Pour l’Histoire, de la Conférence internationale de Berlin sur le partage de l’Afrique organisée à Berlin en 1885 d’ailleurs sous le chancelier Otto Bismarck, l’Allemagne avait obtenu le Togo, le *Cameroun* , le *Rwanda* , le *Burundi* , la *Tanzanie* et la *Namibie*.

Au lendemain de sa défaite lors de la Première guerre mondiale (1914-1918), elle se fit arracher ses colonies et protectorats. Ainsi, le Togo fut cédé à la France, le Cameroun à la France et à l’Angleterre, le Rwanda et le Burundi à la Belgique, la Tanzanie à l’Angleterre et la Namibie à l’Afrique du Sud.

Aujourd’hui, par la volonté des Etats-Unis, *l’Allemagne est redevenue la plaque tournante de la politique américaine pour l’Afrique. *

C’est ainsi que Stuttgart abrite *Africom*, Commandement militaire des USA pour l’Afrique.

Occasion pour « *BALISES* » de revenir sur le communiqué du 9 août 2022 lors de la prise de fonction du général Michael Langley.

« _Les trois dernières années ont été une éducation et l’Afrique est infiniment fascinante, le continent est grand, complexe et diversifié. L’Amérique ne peut pas se permettre d’ignorer l’Afrique – *la sécurité future de l’Amérique, et je crois que la prospérité – dépend d’une Afrique plus sûre et plus prospère*_ », avait déclaré le général Stephen G.Townsend le jour de la remise-reprise avec son successeur.

 *Cette Afrique plus sûre et plus prospère est en train de se redessiner justement en Allemagne dans une sorte de Berlin II virtuelle. *

C’est lors de sa visite en Allemagne en 2022 que l’archevêque de Bunia, Mgr Dieudonné Uringi, a découvert la nouvelle carte de la *RDC avec 4 Etats*. Le prélat avait été précédé par d’une délégation de la Société civile du Kivu « managée » pour accepter la création de la *République du Kivu*. Motif évoqué : Kinshasa serait trop loin pour une gouvernance conséquente.

L’Allemagne – on doit le lui reconnaître à son corps défendant – peine effectivement de la survenance du génocide rwandais 50 ans après le génocide juif. Cette double tragédie la touche du fond du cœur.

Aussi, est-elle devenue *sensible à la protection des minorités* , surtout celle à laquelle elle est liée par l’Histoire : la *communauté Tutsi*.

Il va sans dire que lorsque Olivier Schnakenberg, son ambassadeur en RDC, recommande aux autorités congolaises de la retenue dans la question ultrasensible de la protection des Rwandophones (en vérité des Tutsi), retenue à laquelle – c’est pourtant de notoriété publique – les officiels exhortent la population congolaise, c’est par rapport à son histoire coloniale certes, mais aussi au rôle délicat que lui fait jouer Washington.

Et lorsque Oliver Schnakenberg s’affiche avec Azarias Ruberwa dans son tweet, l’embarras de Kinshasa exprimé par le VPM Christophe Lutundula se comprend.

Faut-il encore que la *victimisation* cesse de nourrir des prétextes à des guerres.

Depuis une vingtaine d’années, l’insécurité à l’Est de la RDC s’explique par la *victimisation* . Conséquence tragique : des millions de congolais innocents perdent vie, membres du corps et biens pour cause des guerres cycliques. A un moment donné, il faut bien qu’on arrête de jouer ce jeu…

 Omer Nsongo die Lema

In LPDA du 18 janvier 2023




Haut Katanga : L’AVC salue la maturité de ses militants

Dans un communiqué de presse parvenu à notre rédaction, le parti politique Autre Vision du Congo (AVC), sous la conduite de Didier Budimbu, son Autorité morale, salue la maturité dont ont fait preuve ses militants en demeurant imperturbables face aux provocations de ceux qui souhaitent, d’une part, perturber la paix et d’autre part, se victimiser pour gagner la confiance des Katangais.

A l’évidence, indique la même source, cette situation est planifiée en vue de jeter le discrédit sur le processus et trouver un moyen de justifier leur échec sur l’ancrage de leurs formations politiques sur le terrain…

L’AVC met quiconque au défi de démontrer que son autorité morale a tenu des propos teintés de xénophobie ou à caractère tribal. L’AVC invite la population katangaise à rester focus sur le processus qui suit bien son cours.

 




Chaîne de valeur des batteries de véhicules électriques : Voici les détails de l’accord signé par les États-Unis, la Rdc et la Zambie

Le département d’État a publié aujourd’hui le protocole d’accord (MOU) sur les chaînes de valeur des batteries de véhicules électriques signé par les États-Unis le 13 décembre 2022 à l’occasion du Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique. Dans ce cadre, les États-Unis soutiendront l’engagement de la République démocratique du Congo (RDC) et de la Zambie en ce qui concerne le développement conjoint d’une chaîne d’approvisionnement pour les batteries de véhicules électriques.

Ce protocole d’accord s’inscrit dans la perspective de l’objectif de la RDC et de la Zambie de mettre en place une chaîne d’approvisionnement productive, de la mine à la chaîne de montage, tout en s’engageant à respecter les normes internationales pour prévenir, détecter et intenter des poursuites judiciaires pour lutter contre la corruption tout au long de ce processus.

La Rdc produit plus de 70 % du cobalt mondial. La Zambie est le sixième producteur mondial de cuivre et le deuxième producteur de cobalt en Afrique. Ces ressources et cet engagement en faveur de la coopération sont des éléments essentiels de la transition énergétique mondiale dont nous avons besoin de toute urgence.

Le plan de développement d’une chaîne d’approvisionnement de batteries électriques permettra des investissements ouverts et transparents pour construire une industrie à valeur ajoutée et durable en Afrique, au service d’une transition énergétique juste pour les travailleurs et les communautés locales.

Le secteur privé américain est une formidable ressource, à la fois en matière de connaissances techniques et de financement, pour le développement commercial à chaque étape du processus. Le gouvernement américain travaillera avec la RDC et la Zambie pour garantir le caractère équitable des conditions de la participation du secteur privé à ces projets.




Campagne “pas une école sans bancs » : Tony Mwaba visite trois ateliers de fabrication des 60.000 bancs

Au total, on aura 60.000 bancs, destinés pour la première phase, à 6 Provinces, en raison des 10.000 bancs par province. Ces bancs sont destinés aux écoles qui sont nécessiteuses pour permettre à ce que les enfants étudient dans des bonnes conditions. Pour Tony Mwaba, à côté de la gratuité, il y a la qualité de l’enseignement sur laquelle on devra veiller. Et les bancs permettront effectivement que les élèves soient dans de bonnes conditions d’enseignement et d’apprentissage.

Engagé pour la pérennisation et la consolidation de la gratuité de l’enseignement primaire, programme phare de la Vision du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le Professeur Tony Mwaba Kazadi ne se repose pas. C’est ce qui justifie sa descente sur terrain ce jeudi 19 janvier 2023 dans trois ateliers situés respectivement sur 2ème, 11ème et 15ème rue, dans la Commune de Limeté Industriel où sont fabriqués 60.000 bancs pour la première vague à destination des 6 Provinces, à raison de 10.000 bancs par province.

C’est la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) qui a mis à la disposition de l’Etat congolais ses ateliers pour la fabrication des bancs de qualité, dont le bois acheté sur le marché local pouvant avoir une durée de vie de plus des 50 ans.

L’Eglise catholique a confié ce travail de la fabrication des bancs, sur financement à 100% du Gouvernement congolais, à ses trois structures qui travaillent en collaboration parfaite. Il s’agit de Sœurs de Sainte Famille de Bordeaux, Caritas Idiofa et L’Asbl Adecco.

Accueilli d’abord à la 2ème rue, le professeur Tony Mwaba Kazadi, a été conduit dans une visite guidée par la Révérende soeur Gitoka, qui était accompagnée par différents architectes selon les trois différentes structures.

C’est ici que la sœur Elisabeth Gitoka a indiqué à l’attention du Ministre de l’EPST : ”Les bancs sont fabriqués ici à Kinshasa et dans quelques autres provinces. Nous avons réparti le travail de cette manière pour éviter la déforestation, étant donné que le bois de qualité est vendu ici à Kinshasa”, a-t-elle déclaré, avant de préciser que ”ce bois est acheté sur le marché local, privilégiant ainsi la qualité des bancs en termes de la durée de vie”, a souligné la Révérende sœur.

Elle a souligné que :”c’est un travail supervisé par la CENCO, qui est engagée résolument dans la vision du Chef de l’Etat à travers son programme de la gratuité de l’enseignement primaire surtout dans sa dimension de la qualité des conditions d’apprentissage ”, a fait savoir la Révérende sœur.

Le satisfecit de Tony Mwaba

Se livrant à la presse à l’issue de sa visite, le ministre Tony Mwaba Kazadi n’a pas manqué d’exprimer ses sentiments de satisfecit au regard du travail abattu :”Vous m’avez accompagné dans trois sites pratiquement, où on est en train de nous fabriquer des bancs. Au total, on aura 60.000 bancs, destinés pour la première phase, à 6 Provinces, à raison des 10.000 bancs par province”, a déclaré le patron de l’EPST avant de préciser la destination de ces bancs : « Ces bancs sont destinés aux écoles qui sont nécessiteuses pour permettre à ce que les enfants étudient dans des bonnes conditions”, a-t-il indiqué.

Là-dessus, le ministre a affirmé :”A côté de la gratuité, il y a la qualité de l’enseignement sur laquelle on devra veiller. Et les bancs permettront effectivement que les élèves soient dans des bonnes conditions d’enseignement et d’apprentissage.

Et nous veillons sur ça, sur instruction du Chef de l’Etat, Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, sous la coordination du Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, Chef du Gouvernement central au travers mon Ministère, qui a passé le contrat avec ces fournisseurs pour nous aider dans le cadre de la campagne :”Pas une école sans bancs”, avec la Direction des Infrastructures Scolaires de l’EPST, voilà le travail qui est en train d’être fait”, a précisé le professeur Tony Mwaba.

Il a signalé par la suite “mais déjà pour certaines provinces, on a fabriqué des bancs qui sont déjà partis à destination. La phase qui restera, c’est celle de distribution également. Nous allons nous organiser au sein du Ministère avec tous les Directeurs provinciaux qui vont nous donner les listes des écoles qui sont dans le besoin, nous allons essayer de faire parvenir ces bancs”, a-t-il fait savoir.

Quant à savoir les six premières provinces concernées, le Ministre n’a pas voulu indiquer la liste en faisant observer que :” nous avons des provinces qui sont déjà ciblées d’abord au nombre des six. Quand on aura fini, la deuxième phase, ça sera les autres provinces”.

Pour manifester son satisfecit, Tony Mwaba tance : « Ça, c’est du concret. Ce ne sont pas des discours. Ce ne sont pas des promesses comme on dit. Mais là, nous sommes en pleine exécution et réalisation du projet”.

Sensible à l’ouverture dont le Gouvernement est bénéficiaire de la part des Pères Spirituels à travers la CENCO, Tony Mwaba Kazadi a déclaré :”Je voulais de façon particulière, remercier la CENCO, parce que la production de ces bancs se fait dans les ateliers qui ont été disponibilisés par elle qui accompagne aussi la gratuité. Voilà pourquoi elle a manifesté ce soutien-là, en nous offrant les espaces non seulement pour fabriquer ; mais aussi à entreposer les bancs, en attendant que ça aille dans les écoles”.

 L’Architecte Armel Djamba, superviseur des travaux a indiqué que le projet est réalisé à ce jour à plus de 70% dont beaucoup de bancs ont été déjà évacués en provinces et l’on n’attend que le Gouvernement désigne les écoles bénéficiaires pour les distribuer”, a-t-il informé.

Enfin, la Révérende sœur Elisabeth Gitoka a confirmé que ces travaux sont réalisés dans les ateliers de l’Eglise :” On travaille en partenariat avec les Congrégations, les diocèses, les communautés religieuses et c’est comme ça que nous avons fait le tour de ces trois ateliers”, a-t-elle conclu.




Kinshasa : Sama Lukonde fait le suivi régulier de l’évolution des travaux dans différents chantiers

Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde ne veut ménager aucun effort pour suivre personnellement et de plus près l’évolution des travaux des différents chantiers des infrastructures routières, surtout les routes menacées par des têtes d’érosions qui ont été lancés par son Gouvernement, sous l’impulsion du Président de la République, à travers l’ensemble du pays en général et la ville de Kinshasa en particulier.

Ce jeudi 19 janvier 2023, bravant la pluie, le Chef du Gouvernement, avec à ses côtés le ministre d’Etat en charge des Infrastructures, le ministre des Transports et voies de communication ad. Intérim   le ministre des Affaires sociales et ainsi que quelques membres de son cabinet, a fait la ronde de quelques sites érosifs et points chauds de la capitale.

Concernant les sites érosifs, Jean-Michel Sama Lukonde s’est rendu notamment sur la Route nationale numéro 1 à Matadi Kibala, sur l’arrêt en vrac, où une tête d’érosion avait coupé en deux cette route de grand trafic entre Kinshasa et Kongo-Central. Où les travaux exécutés par l’entreprise SIC, sous la supervision du ministère des ITPR et sous le contrôle de l’Agence congolaise des grands travaux (ACGT), évoluent très bien, car le trafic a déjà repris et tout est mis en œuvre pour que les travaux soient complétements finis.

Le chef du gouvernement s’est rendu en suite sur la route Zamba Télécom, devenue praticable grâce aux travaux des remblaiement d’une érosion et de conduite d’eaux exécutés par l’entreprise (CGCD), sous la mission de contrôle du BTC.

Le Site de Kindele dont les travaux sont exécutés par la société chinoise SZTC était la troisième étape de cette visite d’inspection effectuée ce jour par Sama Lukonde qui a reçu par ailleurs les remerciements et le satisfecit de la notabilité de ce coin pour l’action salvatrice du gouvernement. Toutefois, une série des doléances ont été soumises au Premier Ministre qui a promis de s’y pencher le plus rapidement possible.

Sama Lukonde associe Modeste Mutinga à sa tournée

C’est par les sites de l’avenue Komorico et la place de la gare centrale que le chef du gouvernement a bouclé sa série de visite, tout en soulignant à la presse que cette descente s’inscrit non seulement dans le cadre du suivi régulier de l’évolution des travaux dans différents chantiers qui ont toujours attiré l’attention du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo mais aussi dans le cadre de la visite du Pape François qui pointe à l’horizon.

“Nous avons été d’abord sur la RN1 parce que c’est d’abord un site qui avait été fortement endommagé par cette tête d’érosion qui avait même coupé la ville de Kinshasa de la province du Kongo-Central et donc avec le ministre des ITPR, nous nous sommes rendus sur place, pour voir comment est- ce que ces travaux ont évolué surtout qu’ils avaient fait l’objet de l’attention de son Excellence Monsieur le Président de la République qui s’était aussi rendu sur le site.

Nous avons voulu aussi couvrir le volet humanitaire parce que nous avons une grosse crise du fait non seulement des pertes en vies humaines, mais aussi des pertes des biens des personnes. Et donc avec le ministre des Affaires sociales, nous y avons été aussi pour se pencher. Il était avec les services spécialisés, notamment la Croix rouge pour voir la suite à donner à ces problématiques que nous avons trouvées sur place et pour répondre à une autre question, nous avons tenu à être avec le ministre des transports intérimaire, dans le cadre des routes alternatives qui doivent être crées pour l’approvisionnement de Kinshasa.

C’était aussi l’occasion de visiter d’autres sites érosifs notamment de Kindele, parce que nous voulons ici prévenir c’est vrai que Kinshasa reste une ville à haut risque du point de vue des érosions mais nous ne voulons plus vivre ce que nous avions vécu la nuit du 12 au 13 avec ces pluies diluviennes”, a déclaré Jean-Michel Sama Lukonde.

Signalons que le Premier des warriors a aussi souligné l’importance de la sensibilisation à faire auprès des populations pour qu’elles ne puissent pas construire sur les zones non edificandies.

Cette visite a permis au chef du gouvernement de voir de près les têtes d’érosions qui sont déjà en présence et la manière dont elles sont prises en charge pour maintenir la fluidité du trafic dans la ville de Kinshasa. Une occasion aussi pour lui de s’assurer de la liberté de mouvement dans le cadre de la visite du Souverain pontife que le   pays connaîtra ce 31 janvier.