10ème édition Makutano : Judith Suminwa encourage les acteurs interafricains publics et privés aux partenariats équitables et durables

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a participé au déjeuner des femmes à l’occasion de la 10ème édition du Forum Makutano, le jeudi 14 novembre 2024, Kinshasa.

Promotion de l’entrepreneuriat féminin

Cette rencontre, réunissant des femmes d’affaires africaines, notamment de la RDC, dénommée Women House et initiée par Nicole Sulu, vise à promouvoir l’entrepreneuriat féminin pour le développement économique du pays.

Encouragement à l’égalité de genre

La Première Ministre a encouragé ces femmes à exceller dans leur domaine et à accélérer le processus d’égalité de genre en s’appuyant sur l’éducation et les nouvelles technologies dans toutes les provinces.

« Notre continent comptabilise les initiatives d’entrepreneuriat féminin les plus élevées du monde. Par exemple, de nombreuses femmes travaillent dans les secteurs agricoles, dans l’artisanat, ou en tant que commerçantes et/ou maraîchères. Nous devons soutenir les femmes désireuses d’entreprendre. Mon rôle, en tant que Cheffe du Gouvernement, est de mettre en place les mécanismes institutionnels qui instaureront un cercle vertueux pour toutes ces femmes, permettant l’insertion du système informel dans le système formel et productif, tout en assurant le respect de la législation pour garantir leur protection et leur insertion sociale », a déclaré la Cheffe du Gouvernement.

Sensibilisation et bonne gouvernance

Au cours des échanges, la Cheffe de l’Exécutif central a sensibilisé les femmes à la bonne gouvernance et les a encouragées à œuvrer pour l’émergence du continent africain.

« Notre continent doit occuper une place de choix dans la gouvernance mondiale, et le forum Makutano est le lieu idéal pour réunir les acteurs du secteur public et du secteur privé afin d’aboutir à des partenariats interafricains équitables et durables. À l’évidence, des disparités importantes persistent entre les femmes et les hommes en ce qui concerne leur participation à la vie politique, aux pôles de décision, et plus généralement dans tous les secteurs de l’économie », a-t-elle ajouté.

Le programme gouvernemental pour 2024-2028

Le premier pilier du Programme d’Actions du Gouvernement congolais prône la création de plus d’emplois, la protection du pouvoir d’achat des Congolais et l’assainissement du climat des affaires, avec comme instrument principal le dialogue permanent entre le secteur public et privé.

Pour rappel, le forum Makutano est un réseau des femmes et des hommes d’affaires créé à Kinshasa en 2014 pour se réapproprier le développement d’une région au potentiel exceptionnel.

Makutano 2024 a pour thème « Un New Deal pour une RDC et une Afrique fortes et prospères : des actions concrètes pour transformer le continent. » Il regroupe à Kinshasa, du 13 au 15 novembre, plus de 600 membres actifs issus des secteurs public, privé et de la société civile, ainsi que les leaders de l’écosystème économique de la République Démocratique du Congo et de ses voisins, facilitant des mises en relation à forte valeur ajoutée et des rencontres variées : déjeuners-débats, conférences, ateliers thématiques/sectoriels, dîners exclusifs autour d’un expert local, régional ou international, ainsi que des voyages d’affaires.




Insécurité à Luebo: Le député national Olivier Tombe plaide pour le rétablissement de la paix dans son territoire

Soucieux de voir ses électeurs vivre dans un climat de paix, le député national, élu du territoire de Luebo, Olivier Tombe a échangé avec le patron de la sécurité en RDC, pour lui informer de la situation sécuritaire qui prévaut dans sa circonscription électorale.

Touché par l’événement au regard du rapport reçu, le VPM de l’intérieur a promis de s’impliquer afin de rétablir la sécurité dans ce coin du pays, en mettant hors d’état de nuire, tous ces malfaiteurs qui viennent tourmenter la quiétude de la population du territoire de Luebo.

 

Avant de saisir les autorités du pays, le début national Olivier Tombe avait commencé d’abord par saisir les autorités provinciales, en mettant tout ce qui est à son pouvoir pour que la paix soit rétablie dans son territoire. Ceci dans l’objectif de favoriser le développement tant entendu par la population.

 

 

Jean-Luc Bakampenda




report reunion cpm du 07 novembre 2024.pdf




RPDC: la 1ère Journée des Mères et conférence de celles-ci

En RPDC (République Populaire Démocratique de Corée, sise au nord de la Péninsule coréenne, créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et émergée Superpuissance:

  • militaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier vu son potentiel nucléaire
  • politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée notamment avec la gratuité du logement, de l’enseignement et des soins médicaux, sous le grand Bienfaiteur KIM JONG UN, sosie politique des Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, NDLR),

le 16 novembre est la Journée des Mères et l’un des jours fériés de l’Etat. Le Décret en la matière a été proclamé en 2012. Le 16 novembre 1961, KIM IL SUNG avait honoré, de sa présence, la 1ère Conférence Nationale des Mères pour prononcer son discours «Les Tâches des mères dans l’éducation de leurs enfants».

 

La 4ème Conférence Nationale des Mères a eu lieu en novembre 2012. En tenant compte de la peine dont se donnaient les mères pour la Patrie, le Peuple, la société et la collectivité, le Maréchal KIM JONG UN, Secrétaire Général du Parti du Travail de Corée (PTC existant le plus longtemps au pouvoir socialiste dans le monde, NDLR) et Président d’État de la RPDC a veillé à ce qu’on organise, en grande pompe, cette conférence à l’occasion de la 1ère Journée des Mères:

  • Un jour du septembre 2012, il a visité un centre de recherches où il examinait de belles fleurs en plein épanouissement, disant: Comme l’Etat a promulgué la Journée des Mères, on achètera des fleurs ce jour-là pour les mères qui en seront contentes.
  • Un jour du novembre à la veille de cette 1ère Journée des Mères, il a dit, avec instance aux cadres responsables du Comité Central du PTC, la nécessité de bien fabriquer les cartes de vœux consacrées à ladite Journée pour les vendre à la population.
  • Grâce à sa sollicitude chaleureuse, a eu lieu, solennellement, la 4ème Conférence Nationale des Mères dans laquelle ont pris part les femmes exemplaires, dont mère de nombreux enfants, mère qui élevaient les orphelins, et innovatrice au travail. Parmi les mères de nombreux enfants, comptaient également les femmes venues avec leurs nouveau-nés. Alors, l’Etat a fait fonctionner une crèche en leur honneur pendant la réunion, un fait sans précédent.
  • Il a fait décerner aux déléguées les hautes décorations d’Etat, y compris le titre de Héroïne du Travail et remettre les cadeaux à toutes les participantes à la réunion. Loin de s’en contenter, il a bien voulu se faire photographier avec elles.

La 5ème Conférence Nationale des Mères tenue en décembre 2023 a conféré, à 20 femmes, le prix d’honneur de Mère Communiste nouvellement institué.




“La Fondation Vodacom annonce un partenariat stratégique avec Amazon Web Services (AWS)’’ 

La Fondation Vodacom est fière d’annoncer un partenariat stratégique avec Amazon Web Services (AWS), dans le but d’accélérer le développement numérique et d’améliorer l’accès aux nouvelles technologies en République Démocratique du Congo (RDC). Cette collaboration innovante vise à exploiter le potentiel des technologies cloud pour apporter des solutions concrètes aux défis locaux en matière d’éducation, de santé et d’entrepreneuriat.

Ce partenariat avec AWS permettra d’étendre les initiatives de la Fondation Vodacom en matière de transformation numérique et d’inclusion sociale. Grâce aux solutions cloud d’AWS, la Fondation Vodacom pourra :

• Accroître l’accès à l’éducation en fournissant des ressources éducatives en ligne, des plateformes d’apprentissage, et des outils numériques pour aider les étudiants et les enseignants à améliorer leurs compétences en matière de technologie et d’innovation ;

• Soutenir le secteur de la santé en déployant des solutions technologiques pour faciliter l’accès aux soins de santé, y compris des bases de données médicales, des services de télémédecine et des plateformes de sensibilisation ;

• Encourager l’entrepreneuriat et l’innovation locale en offrant aux jeunes entrepreneurs et aux startups un accès aux technologies cloud, leur permettant de lancer et de développer leurs entreprises plus facilement ;

VODAEDUC : Une plateforme éducative enrichie

En outre, ce partenariat s’inscrit dans le cadre de l’enrichissement de notre plateforme VODAEDUC, qui regorge déjà de contenus éducatifs visualisés par plus d’un million de personnes du niveau primaire et secondaire. Avec ce nouveau contenu, les universitaires pourront désormais y trouver leur compte. Notre plateforme VODAEDUC totalise un million de vues grâce à son contenu riche qui offre notamment aux finalistes de l’Enafep et de l’Examen d’État des chances accrues de réussite aux différents tests.

“Nous sommes ravis de nous associer à AWS pour renforcer nos efforts en matière de transformation numérique et pour aider à combler le fossé technologique en RDC,” a déclaré Pamela ILUNGA, Présidente du conseil d’administration de la Fondation Vodacom.

“Ce partenariat est une étape clé pour garantir que les Congolais bénéficient des mêmes opportunités que ceux des marchés plus développés.”

Ce programme contribuera activement à la réduction de la fracture numérique et promouvra l’égalité des chances en matière d’éducation dans toute la RDC.

Merci à tous pour votre soutien indéfectible.

Nous invitons tous les élèves et étudiants à se connecter dès à présent sur vodaeduc.vodacom.cd, qui renferme des milliers de contenus éducatifs et qui est complètement gratuit.

Ensemble, continuons à promouvoir VODAEDUC.

A propos de la Fondation Vodacom

La Fondation Vodacom est une association sans but lucratif (ASBL) autonome, en charge des œuvres sociales entrant dans le cadre de la responsabilité sociale d’entreprise de Vodacom Congo.

Elle entend contribuer au bien-être social du peuple congolais à travers des actions sociales dans les domaines clés tels que l’éducation, la santé et l’inclusion pour tous.

En effet, depuis plus de deux décennies, la Fondation Vodacom œuvre en République Démocratique du Congo au travers de multiples initiatives sur le territoire national La Fondation Vodacom Congo a lancé en 2022 son projet-phare dénommé ” Les 12 élans de cœur » qui consiste en un ensemble d’activités sociales réalisées sur douze mois pour améliorer les conditions des vies grâce à la technologie !

Parmi ses nombreuses réalisations en faveur de la population, figurent notamment les programmes suivants :

– Alerte rouge : un programme ayant pour but de répondre aux besoins des déplacés vivant dans les camps des réfugiés.

– JE SUIS CAP : un projet lancé en collaboration avec VISA, visant l’autonomisation et la réinsertion sociale des femmes vivant avec un handicap.

– Les programmes de bourses d’études qui consistent à octroyer spécifiquement la Bourse EXETAT, permettant aux finalistes du secondaire d’accéder à l’enseignement supérieur en prenant en charge les frais de scolarité et la BOURSE VODAEDUC, intégrée cette année en faveur des élèves du primaire et secondaire.

– Les classes numériques, installées à travers le pays en collaborations avec les écoles locales,

– La mise en ligne des portails d’information gratuits, à savoir VODAEDUC, CONNECTU et Mum & Baby, et bien plus encore.




« Il faut mettre fin à des guerres par procuration insensées comme celle que subit la Rdc de la part des puissances occidentales (…) » (Prof Lokongo)

Le professeur Antoine Roger Lokongo a participé au séminaire organisé à l’Académie de la Gouvernance d’Anhui en Chine sous le thème évocateur de « La modernisation à la chinoise et le développement de l’Afrique ». Ce forum a réuni des représentants venus de 47 pays africains, sous la haute direction de M. Fang Mingyong et de M. Zhang Jinsong, respectivement Directeur du Département de la Coopération Internationale.

Dans son discours, cet Attaché Supérieur de Recherche à l’Institut de Coopération et dialogue entre les Peuples de l’Université de Pékin a expliqué que ce séminaire et les visites à travers la province d’Anhui Constituent une grande opportunité qui permet de palper du doigt la modernisation très avancée de la Chine.

« Le séminaire à couvert tous les aspects du développement intégré de la Province d’Anhui, notamment sur le plan de l’histoire politique et de la culture, de la recherche et du développement rural, de l’industrie agricole et d’automobiles basée sur les nouvelles technologies, y compris les technologies vertes, gage d’une civilisation écologique qui garantit la protection de l’environnement. En effet ; comme je l’ai toujours dit ; les technologies passent mais l’environnement reste », dit-il.

Notons que la Province d’Anhui à elle seule prouve que la Chine est une société déjà prospère et déjà avancée sur tous les plans. Ainsi se rend-t-il compte qu’Anhui, bien qu’elle soit une province, joue déjà un rôle mondial primordial sur le plan économique, et par conséquent, peut devenir le pivot de la Coopération stratégique gagnant-gagnant entre la Chine et l’Afrique.

« Frères et sœurs dans la lutte pour une Afrique libérée du néocolonialisme, de la mentalité rétrogradée de la guerre froide, de l’esprit des blocs et de la stratégie de diviser pour régner chère à l’occident ; Frères et sœurs d’un continent où tous les espoirs sont permis ; En tant que participants à ce séminaire, nous sommes des témoins oculaires et lorsque nous rentrons dans nos pays respectifs, nous sommes censés porter témoignage auprès de nos gouvernements, nos universités, nos sociétés », martèle-t-il.

Et de poursuivre que le progrès fulgurant de la Chine, qui il n’y a pas longtemps, a traversé des situations similaires aux nôtres, doit nous inspirer de manière pratique à travers de plates-formes comme l’Initiative la Ceinture et la Route, le FOCAC et les Pays BRICS.

Selon le Conseiller Honoraire au Cabinet du Ministère des Affaires Etrangères de République Démocratique du Congo, l’Afrique doit prioriser sa coopération avec la Chine pour sortir des situations de pauvreté, instabilité politique, des guerres intra-africaines et sous-développement et pour intégrer la mondialisation multilatérale en que partenaire égal.

 

Voilà pourquoi le professeur Antoine Roger Lokongo pense qu’il faut mettre fin à des guerres par procuration insensées comme celle que subit la Rdc de la part des puissances occidentales qui utilisent le Rwanda et l’Ouganda avec la complicité de quelques Congolais bien sûr et avec son lot d’occupation des terres, de pillage de minerais stratégiques prisés par la technologie de pointe, des massacres et des viols ; pour qu’à l’occasion de FOCAC 2027, nous ne parlions que de la construction des infrastructures relient nos pays.




CAN CAF TotalEnergies 2025 : Le Ghana ne sera pas de la partie

Les espoirs du Ghana de se qualifier pour la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2025 ont été anéantis de manière cruelle, un but égalisateur en fin de match permettant à l’Angola d’arracher un nul 1-1 à Luanda vendredi soir.

Malgré une ouverture du score rapide grâce à un coup franc somptueux de Jordan Ayew à la 18e minute, les Black Stars n’ont pas réussi à préserver leur avantage.

Un puissant coup de tête de Zine à la 64e minute a finalement brisé les rêves du Ghana de participer à la CAN TotalEnergies.

Ce résultat signifie que le Ghana, quadruple champion, manquera le tournoi pour la première fois en deux décennies, leur dernière absence remontant à l’édition 2004 en Tunisie.

Ce nul condamne les Black Stars à la dernière place du Groupe F avec seulement trois points en cinq matchs, sans la moindre victoire au compteur lors de cette campagne de qualification.

L’Angola, confortablement installé en tête du groupe avec 13 points, a déjà validé son billet pour le Maroc.




Muyaya et Paluku travaillent d’arrache-pied sur les stratégies de communication pour bien positionner le café et cacao

M. Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et Médias, porte-parole du Gouvernement Congolais a participé à la dixième édition de Makutano, le Forum international d’affaires qui se tient à Kinshasa, ce jeudi 14 novembre 2024 en fin d’après-midi au restaurant Poivre Noir.

Heureux d’être convié au forum “Agriculture House” avec pour thème : “Quel new deal pour le café congolais ?”, il a annoncé la mise en place des mesures incitatives pour accompagner les producteurs œuvrant dans les filières du « café » et du « cacao ».

Il a, par la suite, précisé que son Ministère et celui du Commerce Extérieur travaillent d’arrache-pied sur les stratégies de communication pour bien positionner le café et cacao Congolais, et bien d’autres produits agricoles sur le marché international dans le respect des normes de différents marchés.

“Cela peut paraître bizarre que le ministre de la Communication participe à un panel sur le New deal pour parler du café, mais parce que simplement, le café peut être un outil de rayonnement de notre pays sur le plan mondial. Il y a des pays qui sont connus mondialement comme la RDC pour le cuivre et le cobalt pourquoi pas, on rajouterait le café dans cette réputation. Donc, il était donc question de discuter avec les autres panelistes sur les stratégies pour arriver à positionner notre café afin qu’il soit consommé partout ailleurs”, a-t-il indiqué.

Pour Patrick Muyaya, nous devons d’abord consommer notre café, localement. En parlant beaucoup de country branding, nous voulons montrer à l’extérieur ce que nous avons comme atouts ou potentialités. Il faut commencer par l’intérieur. C’était dans ce sens-là que j’ai orienté ma communication. Ce qui est bien, c’est qu’il existe déjà une communauté des café agriculteurs. Maintenant, il faut comme gouvernement voir dans quelle mesure, nous pouvons mettre des structures et des mesures d’accompagnement pour que notre café puisse être bien positionné et je pense qu’au regard de l’engouement dans la salle et des différentes interventions, nous allons plutôt vers la convergence et le reste sera une question décisive au niveau des ministères dédiés.

Le ministre Muyaya a rappelé à la presse présente à ce forum que son collègue Julien Paluku joue un rôle prépondérant dans le marché international d’affaires.

“Le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya qui est le marketeur en chef des produits congolais est en train de renforcer des stratégies avec l’accompagnement de mon ministère. C’est-à-dire la stratégie de vente de nos produits auprès de pays partenaires. Maintenant, il faut des pistes. Nous avons par exemple, la Chine qui a ouvert son marché pour des produits congolais. Qu’est-ce que nous y apporterons ? Il y a évidemment des exigences en termes de qualité des normes de production. C’est le ministre du Commerce extérieur qui va regarder et donc, pour le reste nous avons mis une stratégie claire, car les problématiques sont connues, les solutions aussi. Pour le reste, c’est juste le temps de maturation de la mise en œuvre de ces différentes solutions.

Il sied de signaler que durant cette Agriculture House, il y avait le ministre de l’industrie et PME Louis Kabamba Watum, les représentants des producteurs , de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), de l’Agence nationale de promotion des exportations et de l’Agence des États-Unis d’Amérique pour le Développement International (USAID) qui appuient déjà les producteurs locaux pour faire bénéficier la RDC l’AGOA qui permet aux pays d’Afrique Subsaharienne éligibles d’exporter la plupart de leurs produits aux États-Unis d’Amérique sans droits de douane”.




COP29 : Denis Sassou N’Guesso salue l’adoption de l’accord de Paris

Un accord obtenu dès la première journée de la COP29, le 11 novembre 2024, à Bakou (Azerbaïdjan) offre au monde un nouvel objectif collectif quantifié pour le financement climatique. Cet objectif bien au-delà des 100 milliards de dollars actuels, a pour objectif d’accroître les contributions des pays développés pour atteindre 890 milliards de dollars dès 2025 et 1.460 milliards de dollars d’ici 2030.

Trois enjeux doivent être tranchés au cours de la COP 29 qui a ouvert ses portes à Bakou en Azerbaïdjan, le 11 novembre dernier, à savoir le montant, les leviers et la liste des pays contributeurs.

« Un pas encourageant »

Intervenant au cours de la plénière de la conférence, le président congolais, Denis Sassou N’Guesso salué l’accord trouvé et l’a considéré comme un « pas encourageant ».

Pour lui, « le Nouvel objectif collectif quantifié pour le financement climatique devra s’appuyer sur des données scientifiques qui tiennent compte de l’impact et des besoins des pays en développement pour y faire face. On sait que ces besoins s’élèvent désormais à plus de 1000 milliards de dollars ».

Denis Sassou N’Guesso a estimé que ce nouvel objectif ne doit pas être discriminatoire. « Notre souhait le plus ardent est que le montant de ce Nouvel Objectif soit fixé et défini dans une perspective de justice climatique et de transition juste. Cet objectif doit permettre à nos pays de réduire le fardeau de la dette plutôt que de l’aggraver. »

 

Pour donner des résultats escomptés, a dit le président congolais, ce nouvel objectif devrait prendre en compte l’atténuation et l’adaptation de façon équilibrée. Le président de la commission climat du bassin du Congo a tiré sur la sonnette d’alarme en invitant la communauté internationale à prendre en compte les pertes et les dommages. « Pour ce faire, des efforts substantiels devront également être fournis pour que les pertes et dommages soient pris en compte. Car, il nous faut disposer de moyens substantiels pour faire face aux évènements extrêmes et pour parer à toute autre éventualité », a-t-il plaidé.

La voie est ouverte pour une coopération en faveur du développement durable

Saluant l’adoption, à Bakou, du point 4 de l’article 6 de l’accord de Paris, le président congolais a estimé que « …cet outil de l’Accord de Paris, qui permet le transfert de crédits carbone entre pays à faible émission de Gaz à effet de serre et Pays émetteurs, ouvrira la voie à une coopération interétatique, internationale et structurante en faveur du développement durable, de la résilience et de la diversification économique dans les pays en développement. »

Abordant l’aspect lié à la transition écologique, Denis Sassou N’Guesso a déclaré que celle-ci est un challenge pour les pays en voie de développement. « La transition écologique, que nous appelons de tous nos vœux, ne pourra pas s’opérer sans que ne soient mis en œuvre des mécanismes financiers innovants, des mécanismes devant nous ouvrir de nouvelles perspectives de développement axées sur la résilience, sur la durabilité et sur la neutralité carbone. Ce challenge est le nôtre. Ici et maintenant », a conclu le président Denis Sassou N’Guesso.

Denis Sassou N’Guesso qui a rappelé que le Congo venait de soumettre à l’Assemblée Générale des Nations Unies l’adoption d’une Résolution sur la « Décennie mondiale de l’afforestation et du reboisement ». Cette « initiative de justice climatique », selon lui, est une démarche qui vise à inclure le capital naturel brut des pays dans le calcul du PIB de leurs États.

Par Roch Bouka/Correspondant de la RTGA World au Congo Brazzaville.




Félix Tshisekedi a reçu le bureau définitif du Sénat 

Ce vendredi à la Cité de l’Union africaine, le Chef de l’État a reçu la délégation du bureau du Sénat que préside l’honorable Jean-Michel Sama Lukonde. Il s’agissait d’une prise de contact à la suite de l’installation du bureau définitif de la Chambre haute du parlement au mois d’août dernier.

Pour Sama Lukonde, « il a été question de remercier le Président de la République pour son implication dans le bon fonctionnement des institutions, en particulier le Sénat, mais également de réitérer l’engagement et l’accompagnement du bureau pour réaliser la vision du Chef de l’État pour la République Démocratique du Congo (RDC). »

C’était également l’occasion pour cette délégation de « faire rapport au Président Félix Tshisekedi de ce qui a déjà été engagé en faveur du bien-être de la population dans les domaines de la sécurité, de l’emploi des jeunes, de la diversification de l’économie, mais aussi de la traduction chiffrée des attentes de la population en termes de budget pour l’an 2025 », a confié le Président du Sénat.

La délégation du bureau du Sénat était composée, outre de Sama Lukonde Kyenge, son Président, de José Kalala (1er vice-Président), Modeste Bahati Lukwebo (2ème vice-Président), Ngudianza Néfertiti (Rapporteure), Jean-Claude Baende Etafe Eliko (Rapporteur adjoint), Taupin Mukengeshayi Kabongo Sylvain (Questeur) et Omana Bitika Pascal (Questeur adjoint).