Communiqué officiel n°01/045/DGI/DG/DESCOM/CD/NC/2024
Le gouvernement de la République démocratique du Congo renforce son engagement envers la justice sociale et la protection des droits des travailleurs. Sous l’impulsion du Président Félix Tshisekedi, le Ministre de l’Emploi et du Travail, Akwakwa Nametu Epraim, et l’Inspecteur Général des Finances, Jules Aligente, ont lancé une initiative visant à améliorer les conditions de travail des Congolais employés par des expatriés, à travers la création d’une commission mixte d’inspection et de contrôle.
Le Ministre de l’Emploi et du Travail, Akwakwa Nametu Epraim, a reçu ce jeudi dans son bureau de l’hôtel du Gouvernement, Jules Aligente, Inspecteur Général des Finances et chef de service de l’Inspection Générale des Finances (IGF). Cette rencontre, organisée à la demande du ministre et sur recommandation du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, marque le début d’une initiative visant à renforcer les contrôles des conditions de travail des Congolais employés par des expatriés.
Au cours de cette réunion, il a été convenu de la mise en place d’une commission de travail chargée d’examiner les conditions de travail au sein des établissements dirigés par des expatriés, conformément aux directives du Chef de l’État. Cette commission intégrera des représentants du Ministère de l’Emploi et du Travail ainsi que de l’IGF, afin de mener des contrôles sur le terrain et d’identifier toute infraction aux normes de travail en vigueur.
Cette décision, qui s’inscrit dans le cadre des résolutions du dernier Conseil des ministres, témoigne de la volonté du gouvernement de protéger les droits des travailleurs congolais et de réprimer toute forme d’abus dans le secteur de l’emploi. En appui à cette démarche, l’IGF déploiera un nombre important d’inspecteurs pour soutenir les opérations de contrôle et s’assurer de la bonne mise en œuvre des mesures prises.
« Nous avons réfléchi autour des mécanismes à mettre en place et nous allons évoluer la semaine prochaine. L’autorité prendra une décision pour créer une commission permanente regroupant toutes les structures impliquées, avec le soutien de l’IGF, afin de répondre aux attentes du gouvernement », a affirmé Jules Aligente.
L’IGF s’engage ainsi aux côtés du Ministère de l’Emploi et du Travail pour garantir de meilleures conditions de travail aux employés congolais. Cette démarche vise non seulement à améliorer la situation des travailleurs, mais aussi à instaurer un environnement de travail plus équitable et transparent au sein des entreprises opérant dans le pays.
DMK
Faire le point sur le fonctionnement de l’Ecole centrale du Parti communiste chinois, était au centre d’une rencontre jeudi 14 novembre entre le vice-président exécutif de cet établissement et les journalistes internationaux présents en Chine.
Xie Chuntao a profité de cette occasion pour dérouler les principales missions de cette école dite « Académie nationale de gouvernance », chargée de former des élites dirigeantes de la République Populaire de Chine.
A en croire le vice-président exécutif, la première de son école est de former les cadres du PCC.
« Notre gouvernement, y compris les entreprises publiques, les établissements d’enseignement supérieur, envoient leurs cadres au sein de notre école pour être formés. Essentiellement, nous nous concentrons sur la formation des cadres supérieurs et intermédiaires, ayant au moins le niveau de maire. On peut dire que la plupart des cadres et des dirigeants de l’Etat chinois ont étudié ici au sein de notre école’’ a indiqué Xié Chuntao.
La deuxième mission qui est la plus importante selon lui, concerne les recherches en sciences publiques, consistant notamment à concilier le Marxisme-léninisme avec les traditions d’excellence de la Chine.
« Cela permet de diriger et d’éclairer le travail quotidien des cadres et des membres du PCC sur la base de l’unité des idées idéologiques et politiques. Maintenant, notre tâche primordiale est de mener des recherches afin d’éclairer la pensée de Xi Jinping sur le socialisme à la chinoise de la nouvelle ère’ » précise-t-il.
Promouvoir les idées du Parti communiste chinois sous l’égide de Xi Jinping qui a mis l’accent sur l’importance et le rôle central des idéologies au sein d’une société, constitue quant à elle, la troisième mission de cet établissement.
La quatrième et dernière mission de l’Ecole centrale du Parti Communiste Chinois est de mener des réflexions pour conseiller cette formation politique sur des sujets majeurs de la vie.
« Nos enseignants sont également des chercheurs qui ont mené beaucoup de recherches théoriques et académiques’’, a martelé Xie Chuntao.
Le vice-président exécutif l’Ecole centrale du Parti communiste chinois a renseigné que plus de 30.000 cadres fonctionnaires, ont été formés l’année dernière par cet établissement, sans compter ceux qui ont été formés en ligne à distance.
L’objectif de l’Ecole centrale du PCC est selon son vice-président exécutif, de former tous les membres du PCC.
« On compte actuellement 100 millions de membres au sein du PCC. Nous devons faire beaucoup pour concrétiser l’esprit central, la pensée du président Xi Jinping’’, note Xie Chuntao.
Sachez qu’au-delà ces missions centrales, l’Académie nationale de gouvernance a ouvert ses portes à plus de 160 pays et à quelques organisations internationales pour des échanges internationaux fructueux.
Fondée en 1933, l’Ecole Centrale du Parti Communiste Chinois, un établissement d’excellence qui forme les futurs dirigeants chinois, est placé sous l’autorité directe du Comité central du Parti communiste chinois (PCC). Il forme spécifiquement des cadres moyens et supérieurs du Parti communiste chinois, appelés à être des dirigeants de demain.
Derick Katola depuis Beijing, capitale de la Chine
En République Démocratique du Congo, les Lois et textes réglementaires existent mais il ne se pose qu’un problème de leur application. On en a comme preuve ce qui se passe en matière des sports.
Pour avoir vulgarisé la Loi sportive ou la Loi N°11/023 du 24 Décembre 2011 Portant Principes Fondamentaux Relatifs à l’organisation et à la Promotion des Activités Physiques et Sportives en RDC, nous ne pouvons laisser perdurer certaines choses alors que la Loi est claire.
Que dit la Loi 11/023 ?
Dans cette loi il y a 5 structures que sont : associations sportives ou clubs, associations des corps de métiers, groupements sportifs particuliers, fédérations nationales sportives et le Comité Olympique Congolais ‘’C.O.C’’. En dehors de ce cinq, il y a des structures d’appui au mouvement sportif au nombre de 11. L’Article 48 de la Loi stipule ce qui suit : Les structures d’appui au mouvement sportif ont pour mission de promouvoir l’esprit d’excellence dans les activités physiques et sportives. Ces structures sont notamment :
1. Le Conseil National des activités physiques et sportives
2. Le Comité National de la recherche et de la technologie en activités physiques et sportives
3. La Régie de gestion des installations sportives
4. L’Académie des sports
5. L’institut national des sports
6. Le Centre National de Médecine du Sport ‘’CNMS’’
7. Le Comité National de Prévention et de Lutte contre la violence dans le sport
8. Le Comité National antidopage
9. Le Fonds National pour la promotion du sport
10. Le Musée National des sports
11. La Commission Nationale d’arbitrage des litiges sportifs.
Dans le dernier alinéa il est précisé : L’organisation et fonctionnement de ces structures sont fixés par décret du Premier Ministre délibéré en conseil des ministres, sur proposition du ministre ayant les sports dans ses attributions.
Nos propos du jour concernent deux de ces 11 structures à savoir la Régie de gestion des installations sportives et le CNMS.
Le nouveau ministre des Sports et Loisirs Didier Budimbu sur base de l’article 48 de la Loi sportive, ne devrait plus mettre en place des comités de gestion de différents stades mais plutôt mettre en place la Régie de gestion des installations sportives sur base du Décret du 1er Ministre. Ne l’ayant pas fait, il a continué dans la logique de ses prédécesseurs. Par conséquent, il tombe dans l’illégalité car la loi ne reconnait pas ça.
Quant au Centre National de Médecine du Sport, il y a des lacunes notamment l’absence des antennes dans les provinces conformément à l’Article 4 de l’Arrêté Ministériel N°165/KB/MIN/JSCA/2012 du 26 novembre 2012 modifiant et complétant l’Arrêté Ministériel N°19/MJS/2100/01/2009 du 18 Février 2009 Portant institution d’un carnet de santé pour pratiquants des Activités Physiques et Sportives en RDC. Autre lacune concernant le CNMS, les athlètes qui viennent de l’intérieur (provinces) du pays subissent où leur contrôle médical ?
La grande question concernant le CNMS est de savoir où va l’argent perçu par le CNMS ? A moins d’une ignorance de notre part, il n’y a pas un agent de la DGRAD affecté là-bas ? En sus, le CNMS est-ce un fait générateur des recettes repris dans l’Arrêté ministériel N°001/KB/MIN/Finance/2019/139 du 13 novembre 2019 Portant Fixation de taux des Droits, taxes et redevances à percevoir à l’initiative du ministère des sports et Loisirs ?
Sur base de tous ces éléments, d’aucuns se demandent pourquoi l’Inspection Générale des Finances ‘’IGF’’ tarde-t-elle à diligenter une enquête dans ce ministère ?
De Bonsambo
La pluie qui s’est abattue sur la ville de Kinshasa, aux petites heures de la matinée de jeudi 14 novembre 2024, n’a pas empêché les membres de collectif « Sursaut national » de répondre à l’appel de leurs leaders. Ils ont effectué une marche pacifique contre toute tentative de changement de la Constitution, tel que préconisé par le Président de la République et relayé par quelques partis de l’Union Sacrée de la Nation.
En effet, derrière leurs leaders tels que Delly Sesanga, président de l’Envol, Ados Ndombasi, député national honoraire, Alain Bolodjwa, président national de parti politique « Levons nous et bâtissons », Mme Bernadette Tokwaulu, actrice de la société civile, pour ne citer que ceux-là, des centaines des membres de cette organisation sont descendus dans la rue de Kinshasa pour sensibiliser la population contre le changement de la Constitution, dans le cadre de la campagne dénommée « Ne touchez pas à ma Constitution ».
Arborant des T-shirts sur lesquels on pouvait lire des messages contre le changement de la Loi fondamentale, ces manifestants ont, tout au long de leur parcours sur l’avenue Victoire, entre la commune de Kalamu et le rond-point Bongolo, dans la commune de Kasa-vubu, distribué des tracts qui contenaient des messages appelant la population à dire non au changement de la Constitution de la République Démocratique du Congo.
C’est lorsque les manifestants ont quitté la Place Victoire pour se rendre au rond-point Victoire que la police est entrée en danse, en stoppant net leur progression avant de les disperser à coup des gaz lacrymogènes. C’est dans cette bousculade que Delly Sesanga et Mme Bernadette Tokwaulu ont été interpellés par les éléments de la Police Nationale Congolaise.
Selon Ados Ndombasi, Delly Sesanga a été brutalisé avant son interpellation et leur acheminement au poste de police de Funa situé dans la commune de Kalamu.
Malgré la dispersion de leur marché, les membres de collectif « Sursaut national » se déclarent déterminés de poursuivre leurs activités jusqu’à faire échec à ceux qui tiennent mordicus à changer la Constitution pour donner au Président de la République un troisième mandat à la tête du pays.
C’est ainsi qu’ils disent maintenir leur meeting du 16 décembre prochain, en guise de commémoration de l’anniversaire de référendum de 2005 à l’issue duquel la population congolaise s’était prononcée massivement en faveur de la Constitution promulguée le 18 février 2006 et qui a réunifié le pays, après sa partition par les différents mouvements politico-militaires.
L’Udps confirme sa marche de soutien au changement de la constitution
En réponse à la marche de collectif « Sursaut national », l’Udps a annoncé, le mardi dernier, l’organisation d’une marche demain, le 15 novembre 2024 à travers tout le pays, pour soutenir l’idée de Président de la République de changer la Constitution. Augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS l’avait annoncé à ses combattants le mardi à l’occasion de la journée de la base. « Nous avons appris que les opposants vont marcher. Cela ne nous concerne pas, car c’est leur droit. Mais si, et seulement s’ils réussissent à marcher ce jeudi, nous leur répondrons samedi avec une marche hors du commun dans tout le pays, pour que le Congo sache que Félix Tshisekedi a un grand parti politique », a-t-il déclaré au siège du parti dans la commune de Limete.
Dans son adresse, Augustin Kabuya avait fustigé l’attitude des Evêques de la CENCO, les opposants et certains acteurs de la société civile qui s’étaient opposés au référendum constitutionnel de 2005, aujourd’hui changent de position en s’opposant contre le changement de la Constitution.
Pour l’interpellation de leaders de « Sursaut National », l’on apprend des sources proches du parti politique de Delly Sessanga, que leur leader a été relâché dans la soirée.
RSK
Cette neuvième session ordinaire de l’ARTAC dont le but est d’évaluer les recommandations prises à Libreville lors de cette élection, pour la septième session ordinaire, et aussi celui de réfléchir sur une nouvelle vision globalisante avec l’intégration du secteur postal, permettra, de proposer non seulement un nouveau plan stratégique pour l’ARTAC, mais aussi de renouveler de nouvelles stratégies organisationnelles devant contribuer encore plus efficacement au développement socio-économique de notre sous-région de l’Afrique centrale.
C’est le Directeur de cabinet, M. Séraphin Umba, qui a lancé les travaux de la 9ème session ordinaire de la conférence des régulateurs (ARTAC), au nom du ministre en charge des Télécommunications et du Numérique. C’était en présence de M. Djibrilla Ballo, chargé de l’Administration et finances à l’UAT et Dr Ally Simba, représentant des Associations régionales des régulateurs (RA) et Secrétaire exécutif de l’EACO.
Dans son discours, Séraphin Umba a indiqué que cette neuvième session ordinaire de la conférence des régulateurs qui a pour thème « Contribution des régulateurs de télécommunications à la stratégie de sécurité des données en Afrique centrale » constitue un moment historique pour les régulateurs. D’abord pour la commémoration de 20 ans d’existence de l’ARTAC qui a été lancée en 2004 à Bangui et ensuite par l’adoption de textes organiques révisés ainsi que le plan stratégique triennal pour améliorer l’appartenance et enfin par le renouvellement du bureau exécutif.
Il a terminé par remercier toute la communauté des régulateurs membres de l’ARTAC pour l’élection de la RDC à travers son régulateur représenté par le Président du Collège de l’ARPTC, M. Christian Katende. « La République est ainsi honorée par cette élection à la présidence de sept structures sous régionales des régulateurs et souhaite un fructueux mandat au Président entrant et sollicite une étroite collaboration du Président sortant », dit-il.
Augmenter l’existant
Dans son discours, Christian Katende, président de l’ARPTC et vice-président de l’ARTAC pense que nous devons bien augmenter l’existant des communications électroniques et bien innover de cette émergence de technologies et de problématiques nouvelles et diverses, de technologies à prendre en charge.
« La transformation numérique est impérative, l’intelligence artificielle à ne pas ranger, les communications satellitaires disruptives, l’intersectorialité indispensable, les expériences vécues à partager. Il est donc essentiel que nous veillons à notre efficacité. Il est donc essentiel que nous veillons à notre efficacité. Il est donc essentiel que nous veillons à notre efficacité », indique-t-il.
Et d’ajouter, voilà pourquoi ces deux jours de travaux nous permettront de nous accorder sur des actions pragmatiques en faveur d’une régulation responsable de notre sous-région. A-t-il invité les participants à contribuer efficacement à ces échanges afin d’aboutir à de bonnes résolutions pour le développement florissant de nos pays respectifs.
Il a aussi encouragé à œuvrer pour la bonne harmonisation de nos cadres réglementaires, pour une bonne expression d’une régulation collaborative entre nous, ainsi qu’avec les associations d’autorités de régulation et autres partenaires que nous avons sollicitées et que nous remercions encore. Cela afin de mieux atteindre nos objectifs d’inclusion numérique dans notre région.
Soulignons que pour la journée du jeudi 14 novembre 2024, deux panels étaient au rendez-vous, dont la souveraineté numérique et la régulation des données : enjeux, défis et perspectives (Panel 1) et l’exploitation du segment spatial et fourniture de Broadband par satellite (Panel 2). Pour ce vendredi, jour de la clôture, un seul panel est au rendez-vous : l’inclusion financière et les bas à sables : comment concilier innovation et accès aux services financiers pour tous.
JMNK
La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka s’est exprimée, ce mercredi 13 novembre 2024, à la 29ème Conférence des parties à la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, organisée à la COP29 qui se tient à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan.
Dans son allocution devant les chefs d’États et plusieurs dignitaires mondiaux, la Cheffe du Gouvernement congolais a appelé à une action collective pour freiner les effets néfastes du changement climatique.
“Nous sommes réunis ici à Bakou, à la COP 29, à un moment où notre planète fait face à une urgence climatique sans précédent. Nous constatons tous que le changement climatique s’accélère, compromettant nos projections et notre capacité d’adaptation. La clé réside dans l’action collective, qui doit être ambitieuse et reposée sur les principes de justice, d’équité et de solidarité”, a déclaré Judith Suminwa Tuluka.
La Première Ministre a alerté sur le fait que ces effets néfastes du changement climatique n’épargnent pas la République démocratique du Congo malgré ses vastes étendues de forêts.
« En effet, tandis que la RDC a le profil de « Pays Solution », au regard de ses vastes étendues de forêts, de sa riche biodiversité, de ses réserves en eau douce, de ses gigantesques zones de tourbières, de ses immenses terres arables et de ses nombreux métaux critiques pour le développement des technologies de pointe à l’ère de la transition énergétique, elle reste extrêmement vulnérable aux effets néfastes du changement climatique », a-t-elle renchéri.
Appel au financement du Plan National d’Adaptation
Du haut de la tribune, Judith Suminwa Tuluka a martelé sur la nécessité de financer la RDC à bien mener ses efforts de lutte contre le changement climatique.
« Pour répondre à cette crise, notre Gouvernement a élaboré un Plan National d’Adaptation qui souffre de manque de financements. Il est urgent d’assouplir les modalités d’accès au fonds d’adaptation et d’accélérer l’opérationnalisation du fonds de réponse aux pertes et préjudices afin d’accompagner efficacement les pays vulnérables tels que la République Démocratique du Congo dans leurs efforts à lutter contre les effets néfastes du changement climatique », a-t-elle martelé.
Le Rwanda pointé du doigt comme principal pays agresseur de la RDC
Droite dans ses bottes, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a profité de l’occasion pour dénoncer l’agression rwandaise en RDC à la COP29, en présence de Paul Kagame.
« La RDC, mon pays, enregistre des pertes importantes en ce qui concerne sa biodiversité à l’Est du pays et est contrainte d’orienter une partie de son budget à l’effort de la guerre lui imposée injustement par le Rwanda plutôt qu’à investir dans la résilience climatique. Cette situation devrait interpeller davantage la communauté internationale », a martelé Judith Suminwa.
Elle a, par ailleurs, fait savoir que malgré cela, la RDC est prête à établir des partenariats stratégiques « gagnants-gagnants », à la fois bénéfiques pour nos communautés et pour notre planète.
Rappelons que le Gouvernement Suminwa prévoit comme sixième pilier de son Programme d’Actions de gérer durablement et de manière responsable et durablement de l’écosystème face aux changements climatiques.
Un condensé de JMNK
La Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, a rencontré ce jeudi 14 novembre 2024 à la Primature, Sérgio Pimenta, Vice-président pour l’Afrique de la Société Financière Internationale (IFC), une institution du Groupe de la Banque Mondiale axée sur le développement à travers le secteur privé. Cet échange a permis de dresser un bilan des opérations de l’IFC en République Démocratique du Congo et d’explorer de nouvelles opportunités de collaboration.
Bilan des opérations de l’IFC
Au cours de l’audience, Sérgio Pimenta a partagé les résultats impressionnants des efforts déployés par l’IFC depuis sa dernière visite en 2021. « Nous avons profondément renforcé notre présence à Kinshasa avec un bureau de près de 20 personnes.
En trois ans, nous avons mobilisé plus de 550 millions de dollars pour financer des projets et conseiller les entreprises sur des questions cruciales de développement », a-t-il affirmé. Ce constat montre l’engagement ferme de l’IFC pour soutenir la croissance économique en RDC.
Engagement vers de nouveaux horizons
Pimenta a également souligné la volonté de l’IFC d’intensifier ses efforts en RDC à travers un financement accru et l’apport d’expertises précieuses au secteur privé.
« Nos discussions ont porté sur les projets futurs, car nous souhaitons faire davantage. Il y a de réelles opportunités pour supporter le secteur privé congolais et augmenter les investissements, notamment dans les domaines de l’énergie, des infrastructures, de l’agroalimentaire, de l’agriculture et de l’accès au financement pour les petites et moyennes entreprises, en particulier celles dirigées par des femmes », a-t-il déclaré.
Vers une économie émergente
En regardant vers l’avenir, l’IFC vise à accélérer son action dans le secteur privé pour contribuer de manière significative à l’économie de la RDC. « Nous travaillons main dans la main avec la Banque mondiale pour identifier d’autres secteurs clés, comme le partenariat public-privé. Nous portons également un intérêt particulier au secteur agricole. La RDC dépense près de 3 milliards de dollars américains en importations alimentaires chaque année, alors qu’elle a le potentiel d’exporter davantage », a-t-il ajouté. L’IFC prévoit de lancer une initiative visant à résoudre divers défis logistiques et d’accès aux ressources fondamentales, tels que l’engrais, l’irrigation et la terre.
Aligner les priorités pour un avenir prometteur
Après des échanges constructifs avec la Première Ministre Judith Suminwa, Sérgio Pimenta a noté que les priorités de l’IFC s’alignent étroitement avec celles du Gouvernement congolais.
« Ce que la Première Ministre m’a confié renforce notre conviction : les priorités de l’IFC en RDC sont en parfaite adéquation avec celles de son Gouvernement. Notre but est clair : le développement. En tant que banque de développement, nous finançons des entreprises qui, à leur tour, réaliseront des investissements dans l’industrie et le développement de la chaîne de valeur, soutenant ainsi toute l’économie du pays », a-t-il conclu.
L’IFC s’engage à travailler main dans la main avec le secteur privé dans les pays en développement pour créer des marchés et des opportunités durables pour tous, en mettant à disposition ses ressources financières et son expertise pour surmonter les défis du développement.
1 Milliard et demi de dollars américains, c’est l’enveloppe allouée au nouveau programme quinquennat de l’Unicef RDC.
Un nouveau cycle de coopération mis en place de manière consultative avec une expansion territoriale et des changements drastiques visant le renforcement de la protection de l’enfant en RDC.
La question a été passée au peigne fin au cours de l’audience accordée par la Vice-ministre aux Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie, Gracia Yamba Kazadi ce jeudi au Représentant Pays de cet organisme des Nations unies.
Il est arrivé au terme de son mandat en RDC mais avant de faire ses adieux, Grant Philip Leaity a tenu à passer en revue les volets du nouveau cycle de coopération.
Celui-ci prévoit notamment l’expansion dans de nouvelles provinces, à savoir le Kasaï, le Sankuru et le Maniema, le renforcement des actions dans les zones touchées par les conflits ainsi que les épidémies telles que le Mpox.
Au niveau national, ce programme prévoit le renforcement du système social et de protection de l’enfant en collaboration avec les structures étatiques.
Le Représentant Pays de l’Unicef, qui a saisi cette occasion pour évoquer l’arrivée prochaine de son remplaçant en attente d’accréditation, a souligné que l’Unicef RDC était pleinement engagé à optimiser l’utilisation des ressources disponibles en faveur des enfants de la RDC.
JMNK
« Point sur la riposte structurée contre le Monkeypox en République Démocratique du Congo», c’est le thème choisi pour le Briefing Spécial du mercredi 13 novembre 2024 à 20h30 dans la salle de la Presse RTNC3. A cette occasion, le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe avait invité le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, Samuel Roger Kamba Mulamba.
Dans son discours introductif, il a expliqué que dès le départ, nous avons décidé de suivre au quotidien avec l’équipe de gestion qui est dirigée par l’Institut National de Santé Publique, mais de manière hebdomadaire, une réunion stratégique avec tous les partenaires. Comme ça tout le monde est mis au courant en permanence, de telle sorte que les choix que nous faisons ne soient pas seulement des choix strictement congolais, mais régionaux au niveau de l’Afrique, mais qui tiennent compte aussi de réalités scientifiques internationales.
A l’en croire, nous suivons régulièrement ce qui se passe et nous avons vu la tendance qui a beaucoup monté d’ailleurs. « Nous sommes maintenant à la 45e semaine depuis le début de l’année, et donc nous recherchons nous-mêmes de manière active tous les cas, mais pour cela il a fallu déployer des équipes sur terrain. Cela a pris du temps pour que tout le terrain soit couvert par les équipes, mais maintenant nous sommes à un niveau où nous atteignons plus de 80% de complétude ».
Il faut dire qu’à cette étape, l’on prend en considération tous les cas. Quand on fait le testing biologique, on peut maintenant exclure certaines maladies qui ne sont pas du Monkeypox. Comme pour dire qu’à ce stade, il y a deux niveaux d’informations à donner. Le premier niveau, c’est le nombre de cas suspects. On a dépassé les 42.000 à la 45e semaine. Et nous avons dépassé le 1130 morts à peu près pour l’ensemble du pays depuis le début de l’année.
Une prise en charge multisectorielle
Le ministre a précisé que dans cette épidémie, il y a besoin de clarifier le fait qu’on avait une endémie. C’est-à-dire qu’on connaissait le virus dans notre pays depuis les années 70. Et c’était dans les périphéries des zones forestières où la relation entre l’homme et l’animal faisait que cette maladie qui était chez les animaux passait chez les gens. Et donc c’était la première contamination et ce virus-là, on l’appelle le clade 1.
On s’est rendu compte que progressivement est arrivée une variante qui se contamine cette fois-ci par voie sexuelle. C’est le clade 1B. Donc le premier, on l’appelait finalement 1A et le deuxième, on l’appelait 1B. Ça c’est le 1B, c’est celui-là qui donne vraiment l’épidémie. Alors que le 1A donne plutôt ce qu’on avait avant, ce qu’on appelle l’endémie.
Le 1B qui se transmet plus par voie sexuelle, on l’a vu plus à l’Est du pays, dans le Sud-Kivu. Et le 1A, on l’a vu plus au Nord-Ouest du pays où on l’avait souvent. Mais à Kinshasa, on a vu circuler les deux.
Le 1B se montre beaucoup plus dans les zones où le comportement sexuel peut être une cause très fréquente. Nous avons fait le choix d’une riposte multisectorielle, c’est-à-dire qu’on a la surveillance, le laboratoire, la prise en charge, la protection contre les infections, la communication. Et cette prise en charge multisectorielle est dirigée par notre Institut National de Santé Publique, bien sûr avec les appuis des partenaires. Et comme ce virus est déjà connu, quand il est apparu en Europe et aux Etats-Unis, un vaccin avait été trouvé. Et ce vaccin avait permis à la crise internationale, déclarée en 2022 par l’OMS, d’être gérée.
Pour l’instant, affirme le ministre de la Santé et prévoyance sociale, nous avons vacciné seulement les adultes, parce que le vaccin avait une autorisation seulement chez les adultes. L’OMS vient de donner la préqualification chez les enfants de 12 à 17 ans. Mais il nous faut quand même beaucoup plus de vaccins pour faire le tour.
Qu’est-ce que vous pouvez nous dire sur le choléra ?
Le choléra, lui aussi, c’est une épidémie qui est toujours en cours, qui est toujours à l’Est du pays et qui est stable. Parce que le choléra, nous avons à peu près un taux de mortalité qui est inférieur à 2%, mais on a toujours le même cas, c’est toujours les mêmes zones. Encore une fois, c’est le Kivu, malheureusement, et on le trouve aussi au Katanga, c’est toujours à l’Est.
JMNK