Abus: le Pape invite à réconforter et assister ceux qui ont souffert 

S’est ouvert ce mercredi 13 novembre à Rome une conférence promue par la Commission pontificale pour la protection des mineurs. En provenance de 25 pays européens, 100 responsables d’Église et experts en charge de la protection des mineurs consolident un réseau lancé à Varsovie en 2021, afin de partager notamment leurs bonnes pratiques. Pour le Pape, leur engagement est «un signe des efforts continus de l’Église pour protéger les personnes vulnérables».

«Apportez réconfort et assistance à ceux qui ont souffert, en signe de la préoccupation de l’Église pour la justice, la guérison et la réconciliation». Tel est l’encouragement du Pape François aux participants à la Conférence intitulée Protection des personnes dans l’Église catholique en Europe, qui débute aujourd’hui, mercredi 13 novembre et se tient jusqu’au vendredi 15, à Rome au Palazzo Maffei Marescotti, siège de la Commission pontificale pour la protection des mineurs.

Des efforts continus

C’est précisément l’organisme pontifical qui promeut le rendez-vous qui réunira une centaine de participants, parmi lesquels des évêques, des prêtres, des religieux, des laïcs, quelques victimes et survivants, venus de 25 pays européens. Dans un message publié aujourd’hui, le Souverain pontife souligne à quel point la mission de protection des enfants et des adultes vulnérables au sein de l’Église est «vitale»: «Votre engagement en faveur de cette cause est un signe des efforts constants de l’Église pour protéger les plus vulnérables d’entre nous», écrit-il aux participants au sommet.

Signe d’unité et de solidarité

François n’a pas non plus oublié l’actualité et a noté que certains des pays d’origine des participants «sont confrontés aux défis de la guerre et des conflits». «Je me souviens, a-t-il souligné, de notre vocation chrétienne à être des bâtisseurs de paix et à prendre soin de nos frères et sœurs en difficulté. Votre présence est donc un témoignage éloquent d’une unité et d’une solidarité qui transcendent toutes les frontières».

Réseau de personnes et de bonnes pratiques

Par ailleurs, la Conférence – souligne le Souverain pontife – est certainement l’occasion d’une «compréhension plus complète» et d’un «engagement plus profond» en faveur de la protection des mineurs et des personnes vulnérables. Le Pape espère que leurs efforts pour créer un réseau de personnes et de bonnes pratiques constitueront «un forum indispensable pour partager les connaissances, se soutenir mutuellement et faire en sorte que les programmes de protection soient efficaces et durables».

Vatican News




COP29: le message du Pape contre l’indifférence climatique 

Dans un message lu par le cardinal Parolin, représentant du Saint-Siège à la conférence de l’Onu sur les changements climatiques de Bakou, le Souverain pontife invite une nouvelle fois au multilatéralisme pour affronter les défis climatiques, et lance un appel à l’action et contre l’égoïsme qui affecte en particulier les pays les plus pauvres.

Parmi les orateurs à la tribune de la COP29 de Bakou le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’État du Saint-Siège qui a pris la parole ce mercredi 13 novembre, pour y lire en anglais un message du Pape François. «Il est clair que la préservation de la création est l’une des questions les plus urgentes de notre époque», rappelle d’emblée le Pape dans ce message, qui précise que «nous devons également reconnaître qu’elle est étroitement liée à la préservation de la paix».

François relève que cette nouvelle conférence de l’Onu sur les changements climatiques se déroule dans un contexte marqué par «une désillusion croissante à l’égard des institutions multilatérales et par de dangereuses tendances à ériger des murs».

«L’égoïsme – individuel, national ainsi que des lobbys – alimente un climat de méfiance et de division qui ne répond pas aux besoins d’un monde interdépendant dans lequel nous devrions agir et vivre comme les membres d’une seule famille habitant le même village mondial interconnecté» poursuit le Pape dans son message.

Les comportements doivent ainsi donc changer selon François. «Pour inverser la tendance et créer une culture du respect de la vie et de la dignité de la personne humaine, il est nécessaire de comprendre que les conséquences néfastes des modes de vie affectent tout le monde et de façonner l’avenir ensemble», plaide-t-il, «de veiller à ce que les solutions soient proposées dans une perspective mondiale, et pas seulement pour défendre les intérêts de quelques pays».

Dette écologique et extérieure, deux faces d’une même pièce

Parmi les solutions proposées par le Pape et le Saint-Siège, figure la nécessité de «ne pas compromettre davantage le développement et la capacité d’adaptation de nombreux pays déjà accablés par une dette économique écrasante». «La dette écologique et la dette extérieure sont les deux faces d’une même pièce» rappelle le Souverain pontife.

En lisant le message, le cardinal Parolin a ainsi réitéré l’appel du Pape, dans la perspective du grand Jubilé de 2025, à l’annulation de la dette pour les pays les plus pauvres.

Il est en outre essentiel de rechercher «une nouvelle architecture financière internationale centrée sur l’humain» fondée sur les principes d’équité, de justice et de solidarité. Ce nouveau paradigme peut ainsi permettre aux pays les plus vulnérables aux catastrophes climatiques de se voir garantir «des voies de développement à la fois à faible émission de carbone et à fort partage, qui permettent à chacun de réaliser pleinement son potentiel et de voir sa dignité respectée».

Le Secrétaire d’État du Saint-Siège a ainsi exhorté à «travailler pour que la COP29 renforce aussi la volonté politique d’orienter ces ressources vers ce noble objectif pour le bien commun de l’humanité d’aujourd’hui et de demain».

Une éducation à l’écologie intégrale

Le cardinal Parolin a rappelé également l’engagement du Saint-Siège à soutenir «l’éducation à l’écologie intégrale et de la sensibilisation à l’environnement en tant que ‘problème humain et social’. «Nous ne pouvons détourner le regard» conclu le Pape dans ce message, expliquant que «l’indifférence est complice de l’injustice», des mots rappelés dans l’exhortation apostolique Laudate Deum.

Dans la perspective «d’un accord ambitieux» à cette COP29, le cardinal Parolin a conclu en réaffirmant son soutien et de celui du Saint-Père «afin de rendre un service efficace à l’humanité, pour que nous puissions tous prendre la responsabilité de sauvegarder non seulement notre propre avenir, mais aussi celui de tous».

Olivier Bonnel – Cité du Vatican




Félix Tshisekedi préside la signature d’un accord politique entre le gouvernement tchadien et son opposition  

Ce mercredi à la Cité de l’Union africaine, le Chef de l’État Félix Tshisekedi, en sa qualité de Facilitateur de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) dans la crise tchadienne, a présidé pour la troisième fois une cérémonie de signature d’un compromis politique entre le gouvernement du Tchad et l’opposition.

Au terme de cet événement, le gouvernement tchadien représenté par le ministre des Infrastructures Aziz Mahamat Saleh et l’opposition ont convenu du retour au Tchad du Dr Hassan Barkai, Président de l’Union des forces démocratiques du Tchad (UFDT).

« Trois ans après le début de la transition, nous sommes en phase de finalisation grâce au leadership du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Facilitateur dans cette transition. Cela est un exploit parce que plusieurs pays qui sont en transition sont encore loin », a déclaré Aziz Mahamat Saleh.

« Nous félicitons ce compromis qui permettra aux opposants de rester en paix au pays. Et à travers cela, nous lançons un appel aux opposants qui sont encore en exil de rentrer au pays pour refonder ensemble notre nation », a conclu le ministre tchadien.

De son côté, le Dr Barkai a exprimé sa joie de rentrer au Tchad après plusieurs années d’exil. « La situation politique au Tchad est plus calme après l’élection présidentielle. Aujourd’hui, le Tchad organise les élections législatives et locales pour finaliser la transition des institutions », s’est-il réjoui.

Présent à cette cérémonie, le ministre congolais de l’Intégration régionale Didier Mazenga a félicité le Président Félix Tshisekedi pour la réussite de cette transition qui tend vers sa fin : « ce qui reste, c’est de poursuivre la mise en œuvre de la Feuille de route, l’organisation des élections provinciales et la mise en place des institutions du pays ».

C’est le mardi 25 octobre 2024 que le Président Félix Tshisekedi a été désigné Facilitateur dans la crise tchadienne par ses pairs de la CEEAC. Depuis qu’il a entrepris sa mission, le Chef de l’État a notamment réussi à obtenir la signature du compromis ayant abouti à la nomination de l’opposant Succes Masra comme Premier ministre du Tchad. Cette réconciliation politique a débouché, le 06 mai 2024, à l’élection apaisée de Mahamat Idriss Deby Itno, actuel Président tchadien.




La Rdc obtient un accord avec le FMI pour une facilité élargie de crédit et une facilité pour la résilience et la durabilité

Ce mercredi à la Cité de l’UA, le Président Félix Tshisekedi a reçu le Chef de mission du Fonds monétaire international (FMI), Calixte Ahokpossi. Ce dernier est venu lui annoncer la conclusion d’un accord au niveau des services concernant la Facilité élargie de crédit (FEC) et la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD).

Pour M. Ahokpossi, « la mission du FMI et les autorités de la République Démocratique du Congo (RDC) sont parvenues à un accord préliminaire au niveau des services sur un nouveau programme économique et financier triennal soutenu par la FEC, pour un montant d’environ 1.77 milliard de dollars américains, et sur un nouveau programme triennal axé sur la lutte contre le changement climatique soutenu par la FRD, pour un montant d’environ 1.1 milliard de dollars américains ».

« Les programmes seront ancrés sur le Programme d’actions du gouvernement (2024-2028) qui vise à favoriser une croissance forte et inclusive en rétablissant la paix et la sécurité, en s’attaquant à la cherté de la vie, en investissant dans les infrastructures, les secteurs prioritaires sociaux et dans l’agriculture en vue d’accélérer la diversification de l’économie et de stimuler la création d’emplois, ainsi qu’en renforçant la résilience au changement climatique », a fait savoir Calixte Ahokpossi.

Présent à cette séance de travail, le ministre congolais des Finances, Doudou Fwamba, a affirmé que cet « accord marque une étape cruciale pour la RDC qui pourrait mobiliser jusqu’à 800 millions de dollars américains dans le cadre de l’appui budgétaire. »

Selon Doudou Fwamba, ce financement est essentiel pour soutenir les efforts du gouvernement en matière de développement économique et de stabilisation financière, dans un contexte économique difficile. »

Le ministre des Finances a également indiqué que ces programmes permettront d’améliorer les infrastructures et les services publics, tout en soutenant les initiatives visant à lutter contre la pauvreté.




La RDC et le FMI parviennent à un accord au niveau des services sur une Facilité Élargie de Crédit et une Facilité pour la Résilience et la Durabilité  

Les communiqués de presse de fin de mission contiennent des déclarations des équipes des services du FMI qui rendent compte de leurs conclusions préliminaires après leur visite dans un pays. Les avis exprimés dans la présente déclaration sont ceux des services du FMI et ne correspondent pas nécessairement à ceux du conseil d’administration du FMI. À partir des conclusions préliminaires de cette mission, les services du FMI établiront un rapport qui, sous réserve de l’approbation de la direction, sera présenté au conseil d’administration pour examen et décision.

Les Autorités de la République démocratique du Congo (RDC) et le FMI sont parvenus à un accord préliminaire au niveau des services sur un nouveau programme économique et financier soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC) et un nouveau programme axé sur la lutte contre le changement climatique soutenu par la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD).

Le programme soutenu par la FEC vise à favoriser une croissance forte et inclusive, accélérer la diversification économique, stimuler la création d’emplois, améliorer le niveau de vie, renforcer la gouvernance et la transparence et réduire la pauvreté, grâce à des investissements accrus de qualité dans les infrastructures et les secteurs prioritaires sociaux.

Le programme soutenu par la FRD vise à aider la RDC à concrétiser sa vision stratégique de « pays solution » dans la transition vers une économie mondiale à faible émission de carbone, tout en renforçant sa résilience aux chocs climatiques.

Une mission des services du Fonds monétaire international (FMI), conduite par Calixte Ahokpossi, chef de mission pour la RDC, a séjourné à Kinshasa du 31 octobre au 13 novembre 2024, dans le cadre des discussions relatives à un nouveau programme économique et financier soutenu par l’accord au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) et à un nouveau programme axé sur la lutte contre le changement climatique soutenu par l’accord au titre de la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD).

A l’issue des discussions, M. Ahokpossi a fait la déclaration suivante :

« La mission du FMI et les Autorités de la RDC sont parvenues à un accord préliminaire au niveau des services sur un nouveau programme économique et financier triennal soutenu par la FEC, pour un montant d’environ 1.77 milliard de dollar américain, et sur un nouveau programme triennal axé sur la lutte contre le changement climatique soutenu par la FRD, pour un montant d’environ 1.1 milliard de dollar américain, sous réserve d’approbation par la Direction générale et le Conseil d’administration du FMI. L’examen du dossier par le Conseil d’administration du FMI est prévu pour mi-janvier 2025. »

« Les programmes seront ancrés sur le Programme d’Actions du Gouvernement (2024-28), qui vise à favoriser une croissance forte et inclusive en rétablissant la paix et la sécurité, en s’attaquant à la cherté de la vie, en investissant dans les infrastructures, les secteurs prioritaires sociaux et dans l’agriculture, en vue d’accélérer la diversification de l’économie et de stimuler la création d’emplois, ainsi qu’en renforçant la résilience au changement climatique. »

« Malgré les défis liés à la guerre de longue date dans la partie Est du pays et à la situation sanitaire causée par l’épidémie de Mpox, la croissance économique devrait rester résiliente au-dessus de 5,0 % tout au long de la période du programme. Cette résilience, soutenue par un engagement renouvelé en faveur de la prudence budgétaire, ainsi que par une coordination plus étroite entre les Autorités budgétaires et monétaires et l’accumulation continue de réserves internationales vers les niveaux d’adéquation recommandés, devrait contribuer à atténuer les tensions inflationnistes, réduire la cherté de la vie et à ramener l’inflation au niveau de la cible de 7 % fixée par la Banque Centrale du Congo d’ici 2026. »

« L’une des priorités majeures du programme prévu, soutenu par la FEC est d’assurer un respect plus strict des procédures de la chaîne des dépenses publiques. Les priorités de réforme connexes consistent, entre autres, à opérationnaliser la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP), mettre en place le Compte Unique du Trésor (CUT), déconcentrer progressivement l’ordonnancement des dépenses dans les ministères sectoriels, et jeter les bases d’un passage à un cadre budgétaire hors ressources du secteur extractif, en vue de mieux délier les dépenses publiques de la volatilité des recettes du secteur extractif. Cette prudence budgétaire renouvelée nécessite également d’intensifier la mobilisation des recettes intérieures, y compris en généralisant le système de la facture normalisée de la TVA, en rationalisant les exonérations fiscales inefficaces, en limitant la fraude fiscale grâce à un renforcement du contrôle des exportations de minerais, en accentuant la lutte contre la fraude douanière aux frontières et en améliorant l’efficacité des dépenses. »

 

« L’élargissement de l’espace budgétaire attendu de la mise en œuvre de ces politiques devrait permettre à la RDC de mieux répondre aux besoins de dépenses prioritaires, notamment en matière de sécurité, d’aide humanitaire, d’éducation, de santé, de justice, et d’investissements dans les infrastructures et l’agriculture. »

« La RDC est singulièrement bien placée pour jouer un rôle central dans la transition mondiale vers une économie à faible émission de carbone, grâce à ses vastes ressources forestières et hydriques, ainsi qu’à ses vastes réserves en minerais « verts ». En vue de concrétiser sa vision stratégique de devenir un « pays de solutions climatiques » pour le monde, il est essentiel que le Gouvernement accélère ses efforts visant à protéger plus efficacement les forêts, renforcer la résilience aux catastrophes naturelles induites par le climat et à intégrer les considérations climatiques dans la gestion des investissements publics. »

« Enfin, la mission a exhorté les Autorités à redoubler d’efforts dans la mise en œuvre des réformes visant à améliorer la gouvernance et la transparence (y compris dans le secteur extractif), lutter contre la corruption et à améliorer l’environnement des affaires. Des progrès constants sur ces fronts, y compris en prenant davantage appui sur la digitalisation dans la fourniture des services publics, sont essentiels pour libérer le potentiel du pays en vue d’une croissance économique forte, diversifiée, inclusive et durable, et tirée par le secteur privé. »

« La mission tient à remercier chaleureusement les Autorités, les hauts cadres de l’administration publique, les services techniques, les différents interlocuteurs, dont les représentants de la société civile, des syndicats et du secteur privé, ainsi que les partenaires au développement, pour leur hospitalité, leur soutien continu et les échanges

constructifs. »




Grâce à la rigueur dans la gestion des Finances publiques instaurée par Doudou Fwamba: La Rdc et le FMI trouvent un accord  

Ce mercredi 13 novembre 2024 marque un tournant historique pour la République Démocratique du Congo. Le gouvernement de Mme Judith Suminwa Tuluka vient de marquer un coup extraordinaire, avec un accord de services qui vient d’être trouvé entre la RDC et le Fonds Monétaire International (FMI) pour deux programmes exceptionnels :

Programme Triennal Formel (FEC) d’une valeur de 1,75 milliard USD et le Programme Climatique de 1,1 milliard USD, soit un total de plus de 2,8 milliards USD que la RDC recevra sur les trois prochaines années.

Cet accord, obtenu sous la direction avisée du Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, traduit la volonté du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo d’engager la RDC sur la voie de la stabilité économique et de la croissance inclusive.

Dans une annonce faite en présence du Président de la République et du Ministre des Finances, le Chef de Mission du FMI, M. Calixte Ahokpossi a confirmé cet accord au niveau des services pour les deux programmes. Fait exceptionnel, pour la première fois, plus de 800 millions de dollars issus des allocations du FEC seront alloués à un appui budgétaire, témoignant de la confiance renouvelée du FMI envers le Gouvernement congolais.

Sous la supervision rigoureuse de Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, les équipes techniques de la RDC ont mené des discussions intenses, s’étendant sur plus de deux semaines, avec les experts du FMI. Ce dialogue, marqué par des débats approfondis et parfois âpres, a porté sur des enjeux majeurs tels que la gestion des dépenses urgentes, le niveau de l’enveloppe salariale des fonctionnaires, le mécanisme financier pour encaisser les recettes issues de la renégociation du contrat SICOMINES, ainsi que les réformes structurelles indispensables.

Depuis sa prise des fonctions, le Ministre Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi a insufflé une dynamique nouvelle à la gestion des finances publiques, en favorisant une gouvernance rigoureuse et une gestion prudente des ressources de l’État. Alors que nombreux étaient ceux qui doutaient de son succès, il n’aura fallu que cinq mois au Ministre pour prouver sa capacité à redresser la situation et transformer le narratif économique de la RDC. Grâce à sa rigueur et à sa vision budgétaire, il a su convaincre le FMI de l’engagement du pays à des réformes solides, débouchant ainsi sur deux programmes exceptionnels avec l’institution internationale.

Grâce à ses réformes audacieuses et à sa vision budgétaire ajustée, le Ministre des Finances a réussi à amener le FMI à accorder un appui budgétaire inédit, renforçant ainsi la capacité du Gouvernement congolais à répondre aux besoins de la population et à soutenir les services publics essentiels.




Vers un renforcement de la collaboration entre le Gouvernement congolais et l’équipe de public policies de TikTok  

Le Ministre de la Communication & Médias, Patrick Muyaya a ouvert l’atelier qui réunit des acteurs essentiels dans le domaine de la sécurité et de la modération des contenus en ligne. « Cette rencontre entre notre gouvernement et l’équipe de public policies de TikTok est une opportunité précieuse pour renforcer notre collaboration face aux défis de notre ère numérique et marque un jalon important dans nos efforts communs pour garantir un espace numérique sécurisé et modéré pour tous nos citoyens, en particulier pour les plus jeunes », dit-il.

Et d’ajouter que la croissance rapide des plateformes numériques et de TikTok en particulier, offre des opportunités sans précédent d’expression, de créativité et de connexion en particulier pour notre jeunesse. Cependant, elle pose également des défis nouveaux en matière de sécurité en ligne, de protection des données et de lutte contre les contenus inappropriés.

En tant qu’autorités publiques, nous avons le devoir de protéger nos concitoyens et de promouvoir des environnements numériques où chacun peut interagir en toute sécurité et de veiller à ce que ces espaces restent sûrs, inclusifs et respectueux.

C’est pourquoi ce type de partenariat entre une institution publique et un géant du web est fondamental. ll incarne notre volonté commune d’élaborer des réponses adaptées aux réalités d’aujourd’hui.

Ensemble, nous avons l’opportunité de mettre en place des solutions solides pour renforcer la modération des contenus et protéger les utilisateurs face aux risques en ligne. En collaborant étroitement avec des acteurs clés de la technologie, comme TikTok, nous pouvons mieux répondre aux besoins de notre société en matière de régulation et de sécurité.

« Je tiens donc à exprimer toute notre reconnaissance envers l’équipe de TikTok, pour leur engagement et leur ouverture à collaborer avec le gouvernement de la RDC. J’espère que cet atelier sera une occasion de renforcer notre compréhension mutuelle et de jeter les bases d’un partenariat solide et durable au bénéfice de notre pays », mentionne Patrick Muyaya.

Il a terminé son speech par souhaiter une journée de travail enrichissante et constructive, et reste convaincu que les échanges de cet atelier contribueront à un avenir numérique meilleur pour la République Démocratique du Congo.




Mpox : La Rdc a enregistré environ 1 130 morts dans l’ensemble du pays depuis le début de l’année 

Le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, Samuel Roger Kamba Mulamba, a présenté ce mercredi les dernières avancées de la riposte contre le Monkeypox en République Démocratique du Congo lors du briefing hebdomadaire animé par le Ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, autour du sujet « Point sur la riposte structurée contre le Monkeypox en République Démocratique du Congo. »

Dans son mot d’introduction, le ministre de la Santé a souligné que les stratégies de riposte, mais aussi quelques chiffres concernant les pertes humaines, tout en mentionnant certains éléments encourageants.

Soulignant l’importance d’une approche coordonnée, le ministre a expliqué : « Dès le départ, c’est ce que nous avons fait : nous avons décidé de suivre quotidiennement avec l’équipe de gestion dirigée par l’Institut National de Santé Publique. De manière hebdomadaire, nous tenons une réunion stratégique avec tous les partenaires afin que tout le monde soit informé en permanence. Ainsi, les choix que nous faisons ne sont pas uniquement des choix strictement congolais, mais des choix régionaux tenant compte des réalités scientifiques internationales. Nous suivons régulièrement cet espace et avons observé une tendance à la hausse. Nous faisons plusieurs choses : premièrement, nous recherchons activement tous les cas.

Pour cela, il a fallu déployer des équipes sur le terrain. Cela a pris du temps, mais maintenant nous atteignons plus de 80 % de complétude. C’est-à-dire que nous recherchons tous les cas de maladies éruptives ; tout ce qui ressemble au Monkeypox est considéré comme tel. Lors des tests biologiques, nous pouvons exclure certaines maladies qui ne sont pas liées. » Le ministre a ensuite présenté des données alarmantes : « Nous avons dépassé les 42 000 cas suspects au cours de cette 45e semaine et avons enregistré environ 1 130 morts dans l’ensemble du pays depuis le début de l’année. »

Pour faire face à cette crise sanitaire, le ministre de la Santé a évoqué une riposte multisectorielle reposant sur cinq piliers : « Nous avons fait le choix d’une riposte multisectorielle. Nous avons la surveillance, le laboratoire, la prise en charge, la protection contre les infections et la communication. Cette prise en charge multisectorielle est dirigée par notre Institut National de Santé Publique, avec le soutien des partenaires (…) Ce virus avec cette contamination sexuelle a montré une différence qui, au départ, a augmenté le nombre de cas », a déclaré le ministre de la Santé Publique au sujet de la riposte structurée contre le Mpox en République Démocratique du Congo.




Santé : Grosse campagne de dénigrement contre CHIP   

Une grosse polémique défraie la chronique autour des stagiaires du Centre Hospitalier Initiative Plus.

Cet hôpital moderne construit par l’ex-Première Dame Marie Olive Lembe Kabila est accusé de ne pas payer les stagiaires professionnels. Pire, certains vont même jusqu’à soutenir qu’il y aurait des infirmiers et médecins qui ne seraient pas rémunérés durant de nombreux mois. Ces folles accusations ne s’arrêtent pas là. Des langues soutiennent qu’une pratique de rétention de 50 $ dans les salaires perçus serait monnaie courante, au profit soi-disant, de l’hôpital Monkole.

Notre Rédaction s’est approchée du conseiller juridique du CHIP, Me Deddy Nsomwe pour élucider ce mystère. En plus des enquêtes menées sur place par notre Rédaction, il s’avère que toutes ces allégations sont totalement infondées et dénuées de tout sens.

Premier constat sur place au CHIP situé à Bibwa dans la banlieue Est de la capitale, l’ambiance est au travail, ce lundi 11 novembre 2024. Aucune tension n’a été remarquée, aucun arrêt de travail. Infirmiers, médecins, personnel administratif, stagiaires, chacun vaque à ses occupations comme d’habitude. Les malades sont là, en grand nombre, reçus et soignés. Certains patients dans leurs lits d’hôpital sont régulièrement pris en charge. Aucune agitation, ni frustration n’est perceptible ici à CHIP/ Bibwa.

Me Deddy Nsomwe, conseiller juridique de l’hôpital nous explique alors ce qui suit : ” Le Centre Hospitalier Initiative Plus est l’un des seuls hôpitaux du pays qui ont bancarisés le salaire de son personnel. Ils sont d’ailleurs mieux rémunérés comparativement à ceux des autres formations médicales. Le salaire qu’ils touchent à la banque est au-delà du SMIG. Au Chip, tout personnel bénéficie d’un contrat de travail dûment signé », a-t-il fait savoir.

Au sujet des stagiaires, Me Deddy Nsomwe renseigne que, comme ailleurs, à CHIP il y a deux types de stagiaires: Les stagiaires professionnels et les stagiaires académiques. Aucun de stages ni des stagiaires CHIP demande de l’argent. En aucun moment.

Pourquoi devrait-on rémunérer les stagiaires académiques qui sont là, envoyés par les universités dans le cadre de leurs études ? Cela se fait dans quel monde ? S’interroge-t-il. Les stagiaires académiques viennent pour confronter la théorie apprise à l’université à la pratique. Ils ne bénéficient d’aucune rémunération. Au terme de leur stage, chaque étudiant rejoint son lieu d’étude. Cependant, poursuit-il, par son bonne foi, l’initiatrice de CHIP avait institué une prime à l’interne qui dépasse le SMIG, et cela en tant que mère, elle ne pouvait pas voir et regarder indifféremment les enfants faire leur stage sans motivation. Ce qui n’est pas institué ailleurs. Ailleurs, à la place de la prime, les stagiaires donnent un montant pour être retenus.

C’est aberrant de soutenir des choses illogiques dans le but de nuire à la réputation de l’hôpital et de sa promotrice Mme Marie Olive Lembe Kabila qui a mis cette œuvre sociale et philanthropique à la disposition de la population. Laissez-moi vous apprendre qu’à Bibwa, beaucoup sont soignés parfois gratuitement du fait de manque de moyens. Et les coûts des soins pour certains sont dérisoires et ne correspondent pas à la qualité de prestation pratiquée….Cet hôpital est moderne avec des équipements de dernière génération.

Au sujet des stagiaires professionnels, il faut bien comprendre. La durée du stage professionnel est de trois mois. Ses stagiaires professionnels bénéficient de la formation médicale gratuite dans un hôpital dont le plateau technique est équipé du matériel de haute technologie.

Sur base de leur savoir-faire, la direction du personnel peut estimer nécessaire de recruter parmi ces stagiaires professionnels trois ou quatre selon le besoin, Et nous leur faisons signer le contrat.

Les autres, ils font leur stage professionnel, bénéficiant d’un transport et à la fin du stage, ils partent. L’hôpital ne peut engager tous les jours le personnel…Ceux qui viennent pour un stage limité à l’idée de se faire engager directement ou être rémunérés se trompent. C’est au cas par cas.

Tout stagiaire n’est pas forcément un élément à retenir à l’issu de son stage ou de sa formation. CHIP a institué deux critères pour qu’un stagiaire professionnel soit retenu. Selon, la compétence ou le besoin. S’il y a compétence sans besoin, l’hôpital n’est pas forcément obligé de retenir. Dans un autre sens, s’il y a besoin, mais la compétence n’y est pas, c’est encore plus grave, CHIP dont la renommée a traversé les océans et les mers, ne peut s’hasarder de confier les malades aux mains des médecins incompétents.

Des témoignages pleuvent

Nous avons recueilli un témoignage sur place au CHIP de Bibwa, une ancienne stagiaire engagée au sein de CHIP et élevée au rang d’assistante médicale de suite de sa compétence, qui résume en ces termes :

« Je préfère rester au sein de CHIP où il y a de la considération et de la dignité envers un être humain. Ce que je perçois ici est de loin supérieur de ce que les autres perçoivent ailleurs. Le salaire a un caractère secret, mais je vous avoue que je préfère rester ici où je suis payée par voie bancaire et le mot grève n’existe jamais. En aucune formation médicale où le personnel prend son déjeuner, mange à midi et où les patients sont pris en charge alimentaire. Ceux qui disent ces incohérences dans les médias ne sont jamais retenus comme stagiaire en raison de leur incompétence. Ici, c’est la qualité qui fait la différence, la performance et la compétence. Sans celles-ci, qu’ils aillent faire leur stage dans les médias. Il n’y a jamais la retenue de 50 dollars. Faux et archifaux. Elle va faire quoi avec les 50 dollars alors que c’est elle qui paie ? Ils sont menteurs tout simplement », nous a-t-elle fait savoir.

Mme Munsei Kaka Déborah poursuit pout dire, qu’au CHIP, il n’y a pas les pratiques déplorées par ceux qui se sont livrés aux médias. Je suis la preuve vivante dès le début de mon stage jusqu’à mon engagement. Je n’ai jamais remis l’argent pour être retenue stagiaire, ni être victime de retranchement de 50 dollars sur ma prime comme les langues méchantes ont débité. Pour votre information, je ne connais pas mon agent payeur ici à CHIP puisque je suis payée par voie bancaire.

« Comment peut-on retenir 50 dollars par voie bancaire ? Qui va autoriser cette pratique à la banque ? C’est du n’importe quoi. J’ai beaucoup bénéficié de CHIP au-delà de ma formation académique, j’ai appris beaucoup de choses en pratique ici à CHIP », a-t-elle souligné.

Il est étonnant qu’un groupe de stagiaires non retenus en raison de critères édictés par l’hôpital notamment la compétence et le besoin se livrent aux attaques médiatiques au point de dénigrer les actions philanthropiques de Marie Olive Lembe Kabila en faveur des groupes vulnérables.

En voulant faire du bien, CHIP et Marie Olive Lembe Kabila se retrouvent victimes de leur bonne foi.

Pius Romain Rolland




Ville de Kinshasa: L’APROPHACO plaide pour la suspension de la mesure de fermeture des pharmacies privées tenues par des propriétaires non pharmaciens  

Dans sa décision N°0365/ACTP/CAB/DG/D12/TM/2024, l’Autorité Congolaise de la Réglementation Pharmaceutique, ACOREP, avait pris la décision de fermer les établissements pharmaceutiques privés qui n’auraient pas respectés les exigences d’octroi des autorisations d’ouvertures et de fonctionnement

Cette décision a suscité une révolte au sein de l’Association des Propriétaires des pharmacies du Congo, (APROPHACO), qui a entamé depuis quelques mois des contacts avec différentes autorités du Pays pour solliciter gain de cause.

Le mercredi 13 Novembre 2024, une délégation de l’APROPHACO conduite par son Président Daniel Kabeya a été reçue par le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, qui a été alerté autour de cette question en rapport direct avec la population.

L’APROPHACO est venue solliciter auprès de l’autorité législative la revisitation de l’ordonnance-loi N°27 du 27/03/1952 sur l’hygiène publique, la loi N°91/018 du 30/03/1997 créant l’ordre des pharmaciens en RDC ainsi que la loi-cadre qui stipule que les établissements pharmaceutiques doivent être des propriétés personnelles d’un pharmacien ou d’un groupe des pharmaciens attitrés.

En exigence de l’application de cette loi qui ne cadre plus avec le contexte actuel, l’ACOREP exige à chaque tenancier d’une pharmacie d’embaucher trois cadres dont un Pharmacien titulaire, un Pharmacien Assistant et un Assistant en pharmacie tous recrutés sous la supervision et en conformité avec les conditions de prestation imposées par le Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens exigeant un minimum de 600$ de salaire à chacun de trois personnes embauchées.

Ce qui porte les frais administratifs mensuels à 1800$ pour chaque établissement pendant que le capital moyen par établissement ne dépasse pas 10 000$.

D’autre part, l’APROPHACO a sollicité l’implication du Président de l’Assemblée Nationale pour que l’ACOREP retire cette décision afin de permettre à l’Autorité Provinciale de mettre en place un cadre de concertation entre les structures étatiques et les structures privées du secteur pharmaceutique.

Le Président de l’Assemblée Nationale, très préoccupé par cette situation qui risquerait de créer un chaos dans la desserte des médicaments avec une incidence néfaste sur la santé de la Population est intervenu immédiatement en appelant le Gouverneur de la ville de Kinshasa à suspendre cette décision pour examiner avec tous les acteurs impliqués les possibilités d’un assainissement progressif de ce secteur. Une satisfaction pour la délégation de l’APROPHACO qui s’est dite très satisfaite du Speaker de la chambre basse du parlement.