A la COP29 : la Première Ministre dénonce l’agression rwandaise en RDC en présence de Paul Kagame 

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka s’est exprimée, ce mercredi 13 novembre 2024, à la 29e Conférence des parties à la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, organisée à la COP29 qui se tient à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan.

Dans son allocution devant les chefs d’États et plusieurs dignitaires mondiaux, la Cheffe du Gouvernement congolais a appelé à une action collective pour freiner les effets néfastes du changement climatique.

“Nous sommes réunis ici à Bakou, à la COP 29, à un moment où notre planète fait face à une urgence climatique sans précédent. Nous constatons tous que le changement climatique s’accélère, compromettant nos projections et notre capacité d’adaptation. La clé réside dans l’action collective, qui doit être ambitieuse et reposée sur les principes de justice, d’équité et de solidarité”, a déclaré Judith Suminwa Tuluka.

La Première Ministre a alerté sur le fait que ces effets néfastes du changement climatique n’épargnent pas la République démocratique du Congo malgré ses vastes étendues de forêts.

“En effet, tandis que la RDC a le profil de « Pays Solution », au regard de ses vastes étendues de forêts, de sa riche biodiversité, de ses réserves en eau douce, de ses gigantesques zones de tourbières, de ses immenses terres arables et de ses nombreux métaux critiques pour le développement des technologies de pointe à l’ère de la transition énergétique, elle reste extrêmement vulnérable aux effets néfastes du changement climatique”, a-t-elle renchéri.

Appel au financement du Plan National d’Adaptation

Du haut de la tribune, Judith Suminwa Tuluka a martelé sur la nécessité de financer la RDC à bien mener ses efforts de lutte contre le changement climatique.

“Pour répondre à cette crise, notre Gouvernement a élaboré un Plan National d’Adaptation qui souffre de manque de financements. Il est urgent d’assouplir les modalités d’accès au fonds d’adaptation et d’accélérer l’opérationnalisation du fonds de réponse aux pertes et préjudices afin d’accompagner efficacement les pays vulnérables tels que la République Démocratique du Congo dans leurs efforts à lutter contre les effets néfastes du changement climatique”, a-t-elle martelé.

Le Rwanda pointé du doigt comme principal pays agresseur de la RDC

Droite dans ses bottes, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a profité de l’occasion pour dénoncer l’agression rwandaise en RDC à la COP29, en présence de Paul Kagame.

“La RDC, mon pays, enregistre des pertes importantes en ce qui concerne sa biodiversité à l’Est du pays et est contrainte d’orienter une partie de son budget à l’effort de la guerre lui imposée injustement par le Rwanda plutôt qu’à investir dans la résilience climatique. Cette situation devrait interpeller davantage la communauté internationale”, a martelé Judith Suminwa.

Elle a, par ailleurs, fait savoir que malgré cela, la RDC est prête à établir des partenariats stratégiques « gagnants-gagnants », à la fois bénéfiques pour nos communautés et pour notre planète.

Rappelons que le Gouvernement Suminwa prévoit comme sixième pilier de son Programme d’Actions de gérer durablement et de manière responsable RER DURABLEMENT ET l’écosystème DE face aux changements climatiques.




Du 14 au 15 novembre 2024 : La Rdc abrite la 9çme session de la conférence de l’Assemblée des Régulateurs des Télécommunications de l’Afrique Centrale 

La 9ème session ordinaire de la conférence de l’Assemblée des Régulateurs des Télécommunications de l’Afrique Centrale (ARTAC) s’ouvre ce 14 pour se clôturer le 15 novembre 2024 dans la salle Panorama de l’hôtel du Fleuve.

Organisée par l’ARTAC en collaboration avec l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo « ARPTC », sous le thème : « Contribution des régulateurs des télécommunications à la stratégie de sécurité des données en Afrique Centrale ».

Cette 9ème session a été précédée par trois jours de travaux en atelier, les 11, 12 et 13 novembre. Le 14 novembre, indique un communiqué parvenu à notre rédaction, M. le Ministre des Postes, Télécommunications et Numérique, Augustin Kibassa, procèdera à la cérémonie d’ouverture, notamment en tant que N°1 du secteur.

Créée le 15 juin 2004 par la décision n°003/COPTAC/04 de l’assemblée plénière de la COPTAC, la Conférence des postes et des télécommunications de l’Afrique centrale, l’Assemblée des Régulateurs des Télécommunications de l’Afrique Centrale (ARTAC) est une organisation inter- étatique regroupant les régulateurs des sous-régions CEMAC-CEEAC-COPTAC.

A ce jour, elle compte les 8 pays membres qui sont : le Burundi, le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée- équatoriale, la République Centrafricaine (RCA), la République Démocratique du Congo (RDC) et le Tchad.

Disons que l’ARTAC est une plateforme d’échanges, de formation, d’entraide, créée pour harmoniser les points de vue afin de relever les défis qui se posent dans la sous-région de l’Afrique centrale dans le secteur des télécommunications.

Pour rappel, en mars 2022, l’Assemblée des Régulateurs des Télécommunications de l’Afrique Centrale ARTAC, a renouvelé pour deux années son équipe dirigeante en désignant la République du Congo à la Présidence et la République Démocratique du Congo à la Vice-Présidence. Ces pays sont respectivement représentés par les dirigeants de leurs autorités de régulation à savoir M. Louis Marc Sakala, Directeur Général de l’Agence de Régulation des Postes et des Communication Électroniques République du Congo (ARPCE) et M. Christian Katende, Président du Collège de l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo (ARPTC).

Au terme de ces assises, la République Démocratique du Congo, à travers l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo, ARPTC, sera désigné à son tour, Président de l’ARTAC pour un mandat de deux ans.




Iles Canaries: plus de 4,7 tonnes de drogues saisies grace à la coopération de la DGST marocaine

Madrid- La Garde civile espagnole, en collaboration avec la Direction de la surveillance du territoire au Maroc (DGST), a intercepté 4,7 tonnes de haschich à bord de deux embarcations pneumatiques entre les îles de Grande Canarie et de Fuerteventura.

L’opération, rendue possible grâce à une “étroite coopération policière” avec le Maroc, a permis de déployer un dispositif de surveillance maritime qui a localisé les embarcations chargées de 131 ballots de drogue à environ 80 kilomètres au large des côtes, rapporte mardi la presse locale en citant des sources policières.

Les quatre membres d’équipage des deux embarcations ont été interpellés par les unités de la Guardia Civil présentes sur place lors de cette intervention en haute mer.

Les mis en cause ont été placés à la disposition de la justice espagnole, qui a ordonné leur détention provisoire, indique la même so

urce.




Nord-Kivu : Un convoi de l’ONG “Médecin Sans Frontières” braqué par les hommes armés à Kimoka.

Un convoi de l’ONG médecin Sans frontière-Hollande est tombé ce mercredi 13 novembre 2024 dans l’embuscade des hommes armés non identifiés à Kimoka, une agglomération située dans le groupement Kamuronza en territoire de Masisi au Nord-Kivu.

D’après les sources sur place, il s’agit de deux véhicules Land Cruiser qui a quitté la ville de Goma en partance pour la localité de Mweso, une localité de la chefferie des Bashali où est localisée la base de cette organisation internationale.

C’est alors que ces deux véhicules sont tombés entre les mains des porteurs d’armes inconnus à Kimoka et pour le moment, il est difficile de savoir qu’est-ce-que ces bourreaux ont emporté dans ce convoi des personnels de santé.

Pour l’heure, il reste difficile d’évaluer l’ampleur des pertes subies par MSF-H dans cette attaque. Aucun bilan précis des biens emportés ou des éventuels dégâts matériels n’a été communiqué. Aucune information non plus sur le statut des membres du personnel présents dans les véhicules, alors que les autorités locales et les partenaires de l’ONG tentent de recueillir davantage de détails officiels de MSF n’a été fait à ce sujet.

 

Osée Kalombo




L’IGF félicite le Président et le Gouvernement pour la conclusion du Programme Triennal avec le FMI

L’Inspection Générale des Finances (IGF) a exprimé sa profonde satisfaction et ses félicitations à Son Excellence Monsieur le Président de la République et au Gouvernement de la République pour la conclusion réussie du programme triennal soutenu par la Facilité Élargie des Crédits (FEC) ainsi que du Programme climatique avec le Fonds Monétaire International (FMI). Ce succès historique permettra à la République Démocratique du Congo de bénéficier d’un financement de 2,85 milliards de dollars du FMI, une aide cruciale pour le développement économique et la stabilité financière du pays.

Cet accord constitue une reconnaissance internationale des efforts significatifs entrepris par le gouvernement pour améliorer la gestion des finances publiques et renforcer la gouvernance économique. L’IGF salue particulièrement la rupture avec les pratiques du passé, marquée par une meilleure coordination des politiques budgétaires et monétaires depuis le mois de juin 2024. Cette synergie entre les Ministères des Finances, du Budget et la Banque Centrale du Congo a joué un rôle clé dans l’atteinte de cet objectif ambitieux.

Un effort concerté pour la réforme économique

L’IGF souligne que la conclusion de ce programme triennal a été rendue possible grâce à des réformes structurelles importantes et à une gestion rigoureuse des finances publiques. Les mesures prises incluent l’amélioration de la transparence budgétaire, la lutte contre la corruption et l’optimisation des recettes fiscales, autant de facteurs qui ont convaincu le FMI de la viabilité du plan économique du pays.

Impact programme sur l’économie congolaise

Le financement de 2,85 milliards de dollars du FMI sera utilisé pour soutenir divers secteurs clés de l’économie congolaise. Cet appui financier vise à stimuler la croissance économique, renforcer les infrastructures, améliorer les services publics et promouvoir le développement durable. En outre, le programme climatique avec le FMI aidera la RDC à mieux gérer les défis environnementaux et à investir dans des projets verts, contribuant ainsi à un avenir plus résilient et durable.

L’IGF réitère son engagement à poursuivre la mise en œuvre de politiques de gestion transparente et responsable des finances publiques. En collaborant étroitement avec les institutions financières internationales et en adoptant des meilleures pratiques de gouvernance, l’IGF vise à garantir que les ressources obtenues soient utilisées de manière efficace et équitable pour le bénéfice de toute la population congolaise.

Ce succès marque une étape cruciale dans le parcours économique de la République Démocratique du Congo. La conclusion du programme triennal avec le FMI et le programme climatique représente une avancée significative vers la stabilité économique et le développement durable. L’IGF, en félicitant le Président et le Gouvernement, souligne l’importance de maintenir cet élan de réforme et de continuer à œuvrer pour une gestion financière exemplaire.

Didier Mbongomingi




Nord-Kivu : Après sa visite à Beni, Vivian Van de Perre regagne la ville de Goma

Après deux jours de travail, Viviane Van de Perre a bouclé son séjour à Béni dans le Nord-Kivu, où elle a eu à échanger avec les partenaires civils de la Monusco et les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).

Devant la presse le mardi 12 novembre à Béni au quartier général de la Mission Onusienne à Boikene, la Représente Spéciale adjointe du Secrétaire général de l’ONU, et cheffe adjointe de la Monusco, chargée des opérations et de la protection en RDC est revenue sur le motif de la présence de la Monusco dans les zones occupées par les rebelles.

 

« C’est très important pour nous de maintenir nos bases dans les zones sous contrôle des M23, parce-qu’il y a un processus de négociation, de médiation entre le gouvernement de la RDC et le gouvernement du Rwanda qui s’appelle le processus de Luanda et qui est piloté par le Président angolais. Et il y a un cessez-le-feu. Et c’est très important pour nous de rester là-bas, parce-qu’il y a aussi un mécanisme de vérification de ce cessez-le-feu, et on doit le vérifier de tous les deux côtés››, a t-elle déclaré.

 

Pour sa part, le commandant intérimaire de la Force de la Monusco, a soutenu que cette présence s’inscrit dans le cadre des exigences de protection des civils et pour des raisons opérationnelles.

 

« Nous, c’est la Monusco, nous ne sommes pas prisonniers du M23 à Kanyabayonga. Nous sommes plutôt prisonniers de la population. Nous y sommes pour des intérêts stratégiques, c’est pourquoi nous y restons, et pour des intérêts opérationnels. Nous ne sommes pas prisonniers du M23, mais nous sommes là dans l’esprit de la protection de la population. Voici la raison principale qui justifie notre présence à Kanyabayonga, malgré l’état des lieux que vous connaissez », a déclaré le général Khar Diouf.

 

A noter que Vivian Van de Perre et le General Khar Diouf sont arrivés à Beni le lundi 11 novembre 2024, pour une visite de travail au cours de laquelle ils ont eu des entretiens avec les partenaires civils de la Monusco et les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).

 

 

Osée Kalombo




Moïse Mupata loue le partenariat RDC-FMI pour le redressement économique

Depuis son accession à la présidence, Félix Tshisekedi a montré une volonté inébranlable de moderniser la gestion des finances publiques et d’assurer la stabilité économique du pays. Sous sa direction, des réformes stratégiques ont été mises en œuvre pour renforcer la transparence et la bonne gouvernance, des prérequis indispensables pour redonner confiance aux institutions internationales.

Moïse Mupata a déclaré : « Le leadership du Président Tshisekedi a permis à la RDC de renouer avec des partenaires cruciaux comme le FMI, ce qui a ouvert la voie à un soutien financier et technique essentiel. Grâce à son approche visionnaire, notre pays est désormais sur la voie du redressement économique. »

Le rôle du Fonds Monétaire International a été déterminant dans ce processus de stabilisation. La coopération étroite entre le gouvernement congolais et le FMI a permis d’obtenir des lignes de crédit cruciales pour financer des projets de développement prioritaires. En contrepartie, le gouvernement a respecté ses engagements en matière de réformes, assurant ainsi une gestion plus transparente des finances publiques.

Le Ministre des Finances, Doudou Fwamba, s’est distingué par son professionnalisme dans la mise en œuvre de ces réformes, renforçant ainsi la confiance des partenaires financiers. Sous sa gestion, des efforts ont été déployés pour améliorer la collecte des recettes fiscales et pour allouer efficacement les ressources, notamment dans des projets d’infrastructure essentiels pour des provinces comme le Sankuru.

Moïse Mupata a ajouté : « Grâce au partenariat solide entre le FMI et notre gouvernement, nous avons réussi à assainir nos finances publiques tout en améliorant la qualité de vie de nos concitoyens.

Cette coopération fructueuse avec le FMI a permis à la RDC de bénéficier de financements supplémentaires pour des projets structurants et d’assainir son environnement économique, ce qui encourage les investisseurs à s’intéresser davantage au pays. Les améliorations dans la gestion des finances publiques contribuent non seulement à stabiliser l’économie nationale, mais également à poser les fondations pour un développement durable à long terme.

Moïse Mupata conclut avec un appel à la cohésion nationale : « Nous devons continuer à soutenir notre Chef de l’État et le Ministre des Finances dans cette dynamique. Grâce à leur engagement et à la collaboration avec le FMI, la RDC se positionne comme un modèle de bonne gouvernance en Afrique. Ensemble, nous pouvons transformer ce pays en une puissance économique régionale. »

Ce message de soutien de Moïse Mupata témoigne de son engagement à promouvoir les valeurs républicaines et à encourager des initiatives qui renforcent le progrès économique et social en RDC, conformément à la vision du Président




KIM JONG UN: « Si le BTP va à la tête de tout autre secteur, l’avenir d’une Puissance économique sera anticipé!»

Aujourd’hui, en RPDC (République Populaire Démocratique de Corée, sise au nord de la Péninsule coréenne, créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et émergée Superpuissance:

  • militaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier vu son potentiel nucléaire
  • politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée notamment avec la gratuité du logement, de l’enseignement et des soins médicaux, sous le grand Bienfaiteur KIM JONG UN, sosie politique des Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, NDLR)

on voit s’ouvrir une période de grande prospérité du BTP (bâtiment et travaux publics) sous la direction éminente du Maréchal KIM JONG UN, Secrétaire Général du Parti du Travail de Corée (PTC existant le plus longtemps au pouvoir socialiste dans le monde, NDLR) et Président d’Etat de la RPDC. Ces plus de 10 ans, ont surgi, à Pyongyang (Capitale de la RPDC et berceau de la Civilisation Taedong-gang de 4.357 ans, NDLR) et d’autres régions du Pays, bon nombre de logements modernes et d’établissements publics, de nouvelles usines et entreprises, ainsi que des constructions magnifiques. Seule cette année 2024, gagne en vivacité la construction de:

  • 10.000 logements de la 3ème étape sur le Secteur Hwa-song (ou Mars) à Pyongyang
  • logements innombrables dans toutes les provinces
  • usines d’industrie locale pour la réalisation de la Politique 20×10 de Développement des Provinces (proposée dans une réunion 23-24/01/2024 du PTC, consistant à construire, chaque année, les usines d’industrie locale modernes dans les 20 arrondissements du Pays pour porter à un palier supérieur, en 10 ans, la vie matérielle et culturelle élémentaire de la population des villes et arrondissements, cela en priorisant les habitations évidemment, NDLR)
  • la zone touristique côtière de Kalma à Wonsan (Province Kang-won).

Quant à la période de grande prospérité du BTP inaugurée dans le Pays, cela ne regarde pas seulement à la construction. Si le secteur BTP va de l’avant vigoureusement à la tête de tous les autres pour guider la Civilisation de l’Epoque, le socialisme à la coréenne progressera avec plus d’énergie et l’avenir d’une Puissance économique sera anticipé, tel est le dessein de KIM JONG UN. Cette période de grande prospérité:

  • impulse, vigoureusement, le développement du BTP, entre autres l’industrie des matériaux de construction et des machines de construction (Elle fait en sorte qu’on procède au renforcement quantitatif et qualitatif des assises matérielles et techniques du BTP, à la diversification et à la production domestique des matériaux de construction, aussi bien qu’à la hausse du taux de mécanisation du travail de construction et à l’application toujours plus large des méthodes et des techniques de construction avancées. Ces derniers temps, la Grande Cimenterie de Sang-won et celle de Sun-chon ainsi que d’autres bases de production de matériaux de construction voient s’améliorer leur niveau d’équipement technique et a été dépassé leur niveau de la production annuelle record. Au fur et à mesure de l’agrandissement de la construction des logements ruraux, le niveau de la modernisation des bases de production de matériaux de construction provinciales connaît un développement considérable.)
  • donne une forte impulsion au développement de divers secteurs de l’économie nationale (Les succès enregistrés dans le BTP sont inconcevables en dehors du rôle assumé par les secteurs mécanique, métallurgique, chimique, électrique et du transport ferroviaire. Rien que ces dernières années, la modernisation des industries-clés du Pays, surtout des centres métallurgiques, des centres de l’industrie chimique et des centres énergétiques, atteint à son paroxysme.)

En fait, devient réalité la vision de KIM JONG UN d’anticiper un bel avenir d’une Puissance économique, tout en privilégiant le BTP.




COMMUNIQUE DE PRESSE n° 052




Changement de la Constitution : Ce que pense Pius Romain Rolland

Dans une interview accordée à nos consœurs journalistes de LCI, le Chef de l’Etat de la République Démocratique du Congo a affiché ses ambitions de changer la Constitution sous prétexte que cette dernière ne lui facilite pas la tâche de mettre vite en place une équipe gouvernementale. Nous avons jugé bon de ne pas prêter les mots au Président de la République, sinon reproduire in extenso ses propos pour ne pas tomber dans la diffamation peu avant de donner notre point de vue sur la loi fondamentale. Ci-dessus, les propos de Son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi :

Journaliste : On revient en République Démocratique du Congo, vous avez récemment nommé une femme Premier Ministre, beaucoup d’attentes de la part de la population, beaucoup d’attentes de la part de plusieurs personnes, mais le Gouvernement n’arrive toujours pas, Monsieur le Président ?

Oui ! Il va arriver. C’est vrai que nous avons un système, j’allais dire vétuste, pas bien ficeler en tout cas. Figurez-vous, aujourd’hui nous sommes une majorité, nous constituons la majorité, normalement, la composition d’un gouvernement ne devrez pas tarder.

Regardez le temps qu’on a mis déjà à l’Assemblée nationale pour avoir un bureau, mais c’est programmé pour le mois de Mai, début Mai. Maintenant, on a mis un temps fou à le faire, on n’a pas encore le Sénat.

Je crois qu’il y a un problème avec notre Constitution, il faudrait faire des réformes pour qu’on ne perde plus beaucoup, autant de temps pour constituer le Gouvernement. Les élections ont eu lieu fin décembre, mon investiture a eu lieu le 20 janvier, normalement dans la foulé, on aurait dû commencer le travail. On a perdu des mois à tout cela. La Première Ministre est là, elle est déjà très active, elle a reçu toutes les personnalités des secteurs de la vie publique nationale ; elle est prête, son programme est prêt mais nous attendons tous mettre en place, parce que son gouvernement sera validé par l’Assemblée nationale.

Changer la Constitution de sorte que déjà d’abord, ce système de la proportionnalité pour un pays comme le Congo, je trouve qu’au niveau national, je trouve que c’est ne pas très efficace, c’est justement ce système nous prend du temps, il faut identifier les regroupements ou les partis qui veulent marcher ensemble qui forment la majorité, puis ensuite il faut commencer à discuter avec les uns et les autres pour constituer le Gouvernement. C’est du temps, c’est énormément du temps que nous prenons. Tandis que, si nous avons un système majoritaire, le parti qui gagnait aller commencer le travail parce que, il est déjà en son sein organiser, prendre les affaires.

Ici, nous sommes un conglomérat des regroupements, des partis politiques, il faut s’identifier comme étant du même bord politique, ensuite commencer les discussions entre nous, c’est beaucoup de temps.

C’est une Constitution qui a été pensée, présentée aux congolais après un long moment de conflit. C’est une Constitution post-conflit, c’est normal, en ce moment-là on craignait que certains partis au conflit puissent retrouver dans des guerres. Donc, on a voulu faire une sorte de mosaïque pour que tout le monde puisse participer à la gestion du pays. Aujourd’hui, c’est dépassé, nous sommes, la guerre intercongolaise elle est loin, elle est dans le passé, il faut regarder les choses en termes de développement de la République Démocratique du Congo et ça, c’est le temps. On n’a pas le temps à perdre, il faut aller vite.

Cher M. le Président de la République, j’ai eu le privilège de décrypter une partie de votre entretien avec nos consœurs Wendy Bashi et Tina Gerhäusser, partie dans laquelle vous exprimez le souhait de faire la réforme constitutionnelle, notamment en disant ce qui suit : Changer la Constitution de sorte que déjà d’abord, ce système de la proportionnalité pour un pays comme le Congo, je trouve qu’au niveau national, je trouve que c’est ne pas très efficace, c’est justement ce système nous prend du temps, il faut identifier les regroupements ou les partis qui veulent marcher ensemble qui forment la majorité, puis ensuite il faut commencer à discuter avec les uns et les autres pour constituer le Gouvernement.

M. le Président, la Constitution de la République Démocratique du Congo est l’une des meilleures au monde, à en croire votre ancien député national André Mbata. Elle est un pacte républicain entre les congolais, soumis au référendum. Malheureusement, votre parti politique l’UDPS n’a jamais été favorable à cette loi fondamentale, accusée à tort d’être contraignante.

Cependant, vous vous êtes mis sur la trajectoire de la changer, au profit de celle qui portera votre signature. En réalité, c’est la signature de Joseph Kabila que vous comptez effacer.

En outre, les 229 articles qui renferment cette loi fondamentale, aucun d’entre eux n’évoque le système de la proportionnalité pour lequel vous n’arrivez pas à mettre en place l’équipe gouvernementale. Le système proportionnel est consacré dans la Loi n°15/001 du 12 février 2015 modifiant et complétant la Loi n °061006 du 09 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales visait, notamment, à répondre aux problèmes pratiques constatés lors des scrutins antérieurs par l’insertion des règles nouvelles relatives à la répartition des sièges par circonscription sur base du nombre des habitants.

Ce système avait pour but d’améliorer le système de la représentation proportionnelle des listes par l’introduction d’un seuil de représentativité déterminé par un pourcentage, selon qu’il s’agit  des élections législatives, provinciales, municipales et locales.

Dire que la Constitution de la République Démocratique du Congo est la cause principale de la lourdeur de la mise en place de votre équipe gouvernementale, cela étonne plus d’un congolais car, quand bien même cela vous tient à cœur de la changer, vous serez butés à cette disposition : article 219 qui dispose : « Aucune révision ne peut intervenir pendant l’état de guerre, l’état d’urgence ou l’état de siège ni pendant l’intérim à la présidence de la République ni lorsque l’Assemblée nationale et le Sénat se trouvent empêchés de se réunir librement ».

Pourtant, M. le Président de la République, la République Démocratique du Congo ne dispose pas de toutes ses superficies, à savoir 2.345,410Km2 ce, depuis le 13 juin 2022 que le Gouvernement central n’a plus le contrôle sur cette entité. Ceci explique cela, que l’état de siège, comparable à l’état d’urgence et instauré par les autorités de la République démocratique du Congo dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri depuis mai 2021.

Ceci dit, qu’aussi longtemps que ces provinces sont dans cet état, le changement de la Constitution tel que vous le souhaitiez ne peut en aucun cas être envisagé.

La lourdeur de la sortie de l’équipe gouvernementale de Mme Judith Suminwa n’est pas de la responsabilité de la Constitution car, cette dernière vous avez conféré le pouvoir de nommer le Premier Ministre au sein de la Majorité, conformément à l’article 78 de ladite loi fondamentale. Si vous éprouvez de la difficulté pour constituer l’équipe gouvernementale c’est entre autre votre responsabilité de déstructurer les institutions de la République en débauchant les députés nationaux et cadres des partis politiques appartenant au Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie, PPRD en sigle mais également à son regroupement le Front Commun pour le Congo, FCC en sigle. Ce débauchage vous coûte les yeux de la tête, non seulement à vous, mais également à la République. La Constitution de la République n’est pas responsable de cette déstructuration des institutions de la République. La justice, qui devrait résoudre ce cas a été instrumentalisée dans le seul but de vous octroyer la Majorité parlementaire non issue des urnes avec des arrêts devenus monstre juridique. Après avoir obtenu cette majorité par le coût des Palissades, l’achat de consciences et des plusieurs promesses, vous vous êtes mis l’épine dans le pied, Monsieur le Président de la République. Votre prédécesseur Joseph Kabila vous l’avez pourtant averti, que ces députés deviendront une charge. Nous en sommes là ! La Constitution n’en est pas responsable.

Je me suis intéressé à cet entretien une fois de plus lors que vous affirmez ce qui suit : « Donc, on a voulu faire une sorte de mosaïque pour que tout le monde puisse participer à la gestion du pays. Aujourd’hui, c’est dépassé, nous sommes, la guerre intercongolaise elle est loin, elle est dans le passé, il faut regarder les choses en termes de développement de la République Démocratique du Congo et ça, c’est le temps. On n’a pas le temps à perdre, il faut aller vite ».

Monsieur le Président, la République Démocratique du Congo est sous agression et complot international. Les événements du vendredi 03 mai 2024 sont en contradiction avec vos propos. Le camp de Mugunga a été bombardé et les images nous parvenues, n’ont pas retenu de faire couler nos larmes. Le Congo est au cœur d’un vaste complot, dont la Constitution de la République n’en est pas coupable.

Le coupable est celui qui a introduit notre bourreau sur notre sol aux cris de Yo Nani oboya Kagame ; le coupable est celui qui a ressuscité le Mouvement 23 longtemps vaincu et son arsenal confisqué ; le coupable est celui qui offert la mine de Sakima sans l’aval de la représentation populaire ; le coupable est celui qui a permis à la compagnie Rwandair de survoler notre espace aérien ; le coupable est celui qui considère l’ancien Chef de l’Etat Joseph Kabila de criminel, mais s’est mis dans les bras de notre bourreau en tant que frère, partenaire nécessaire et fiable ; le coupable est celui qui a écrit dans le livre d’or à Kigali que mes frères et sœurs massacrés par Paul Kagame et Yuweri Museveni sont des victimes collatérales.

Je ne saurai terminer cette dernière sans inviter le Premier d’entre les congolais, que les détournements et scandales financiers qui suscitent la clameur publique ne sont pas l’œuvre de la Constitution qui favorise ces détournements, ni la montée du tribalisme au sein des institutions de la République.

La Loi fondamentale qui a été la base des accusations gratuites contre Joseph Kabila de vouloir la modifier, plusieurs manifestations ont été organisées dont je me souviens : « Ne touche pas à ma Constitution », pour lequel j’invite Messieurs Martin Fayulu, Delly Sessanga et Moïse Katumbi Chapwe d’en dire davantage sur la nécessité de changer la Constitution en période de guerre et d’état d’urgence.

Enfin, Joseph Kabila accusé à tort de vouloir changer la Constitution, n’a jamais exprimé cette volonté, ni dans une interview, ni dans un entretien. « Mon sort est réservé par la Constitution », ne cessez de le dire à qui veut l’entendre. Malheureusement, l’opposition d’hier qui constitue la Majorité d’aujourd’hui avait son agenda. Otes-toi que je m’y mette.

M. le Président de la République, ne soyez pas induit en erreur par les hommes politiques en errance, à la recherche de position politique sans idéologique politique, les prostitués politique à la quête de leurs intérêts et rien qu’aux intérêts ventriotes. Je vous invite à la lecture de cette même Constitution que vous êtes le protecteur par votre serment, article 74, qu’en cette période, vous n’auriez même pas évoqué cette problématique de son changement car, l’article 219 vous l’interdit

 

Pius Romain Rolland