Le discours Royal met en exergue le rôle remarquable des MRE dans le développement du Royaume (acteur associatif)

Le Discours prononcé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l’occasion du 49è anniversaire de la glorieuse Marche Verte vient rappeler la place importante que le Souverain a toujours accordée au rôle « remarquable » que joue la communauté marocaine à l’étranger sur les plans politique, économique et social, a indiqué Mme Souad Talsi, fondatrice de l’association Al Hassanya, basée à Londres.

Le Discours Royal montre, une fois de plus, que la question de la diaspora est prioritaire pour le Souverain, qui considère les Marocains du monde comme un acteur clé dans la contribution au développement et à l’essor du Maroc, a ajouté Mme Talsi, soulignant la Haute sollicitude dont SM le Roi a toujours entouré les MRE.

Selon elle, le discours de Sa Majesté le Roi est de nature à consolider le lien déjà “très fort” entre la mère-patrie et les Marocains du monde, qui sont “des ambassadeurs du Royaume et des défenseurs acharnés de la Cause nationale”.

Ce n’est pas la première fois que le Souverain appelle au renforcement des relations avec la communauté marocaine à l’étranger, a fait observer Mme Talsi, appelant l’ensemble des intervenants à prendre les mesures qui s’imposent pour mettre en œuvre la Vision Royale.

Dans ce sens, elle s’est réjouie de l’appel de Sa Majesté le Roi à faciliter les procédures administratives et judiciaires dédiées à la communauté marocaine à l’étranger, qui sont parfois « lourdes et longues ».

Mme Talsi a soutenu que la mise en place d’un guichet unique pour accompagner les membres de la diaspora dans leurs projets d’investissement est également de nature à augmenter davantage leur contribution aux investissements privés.

Les Marocains de l’étranger sont, souvent, des ressortissants des pays dans lesquels ils vivent et disposent d’un poids politique considérable, à la fois en tant qu’élus et qu’électeurs, a-t-elle relevé, appelant à exploiter et à valoriser leur rôle conformément aux Hautes Orientations Royales, dans le cadre d’une stratégie soigneusement planifiée.




Atelier d’évaluation à mi-parcours du processus électoral 2021-2024: Denis Kadima exhorte les cadres et agents de la CENI à s’impliquer pour élaborer des recommandations conséquentes

Il est impératif qu’après quatre cycles de procéder à un examen critique et responsable des forces et faiblesses de la loi organique particulièrement en ce qui concerne la nomination des membres, la composition et le fonctionnement des organes de la CENI. Pour le cadre opérationnel, au-delà des autres thèmes des termes de références, Denis Kadima invite à examiner l’impact potentiel du numérique dans la transmission rapide et sécurisée des résultats au regard de la tension qu’occasionnent souvent, depuis les précédents cycles, les centres locaux de compilation des résultats.

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima, dans son mot d’ouverture et d’orientation stratégique de l’Atelier d’évaluation à mi-parcours du processus électoral 2021-2024 qui se déroule pendant deux jours à l’Hôtel Platinum, a relevé que l’équipe qu’il dirige a immédiatement engagé un vaste chantier de reformes pour moderniser l’institution et renforcer sa crédibilité.

Soulignant qu’il était donc temps de procéder à une évaluation d’étape sans complaisance, afin de permettre d’identifier les faiblesses, les atouts, les défis et consolider les acquis.

C’est pourquoi, a indiqué le numéro un de la Centrale électorale, à travers cet atelier, l’occasion est offerte aux membres de l’assemblée plénière, cadres et agents de la CENI de s’impliquer pour élaborer des recommandations conséquentes, en vue d’améliorer le cadre légal, opérationnel et la gouvernance électorale dans son ensemble.

« Dès sa prise de fonction en octobre 2021, notre équipe s’est engagée à améliorer son image de marque auprès de l’opinion publique à travers le concept ‘’rebranding’’. Cette ambition a été traduite par l’élaboration d’un Plan stratégique s’articulant autour de cinq axes : la création d’une nouvelle image de la CENI, l’élaboration de la qualité de nos services, le renforcement des relations avec les parties prenantes pour une plus grande confiance, la promotion de l’inclusion et l’assurance de la pérennité de l’institution », a déclaré Denis Kadima.

Avant d’affirmer que « pour la première fois depuis la première élection présidentielle de 2006, la plus grande mission d’observation citoyenne des élections n’a pas contredit les résultats de la Présidentielle publiés par la CENI dans l’après-midi du 31 décembre 2023, sous la lumière du jour et dans une atmosphère de paix, comme promis dans plusieurs de mes déclarations publiques. Nous avons également progressé dans la prise en compte de la dimension genre favorisant une participation accrue des femmes. Ce qui témoigne de l’ouverture de notre système électoral ».

Denis Kadima a souligné la nécessité de prendre en compte les défis persistants, entre autres les diverses contraintes liées à l’organisation des joutes électorales et les incidents découlant des violences enregistrées lors des scrutins combinés du 20 décembre 2023.

Pour un système électoral qui renforce la crédibilité

Le Président de la CENI a effleuré la question du vote des Congolais résidant à l’étranger dont le taux de participation est resté faible, qui mérite également une attention particulière. Non sans avoir rappelé que le système électoral demeurant incompris de notre population, il y a donc lieu d’envisager un autre qui pourra renforcer la crédibilité et la confiance des électeurs et de différentes parties prenantes.

Il a également mis en avant la question du genre et inclusion qui mérite une attention particulière des participants lors de présentes assises au regard de récentes évolutions de la réforme de l’article 13 de la loi électorale ayant proposé l’exemption des listes ayant aligné les candidatures à plus de 50% des femmes.

« Les récentes incitations proposées dans la loi électorale n’ayant pas donné les résultats escomptés, nous devons réfléchir à d’autres mécanismes pour renforcer la parité et l’inclusion », a-t-il préconisé.

A la suite du Président Denis Kadima, le Directeur de cabinet adjoint en charge des questions juridiques, Dav Banza, a procédé à la présentation de la méthodologie devant guider les travaux, faisant la répartition des tâches dans les six sous-commissions thématiques qui seront constituées. Avant que le Directeur juridique, Eddy Kisile, ne fasse la lecture des attributions de différentes composantes de ces sous-commissions pour la répartition des tâches dévolues à chacune d’elles.




Avec un investissement massif de 1 milliards USD : Le Parc agroindustriel de Mbanza-Ngungu promet de rapprocher la RDC de l’autosuffisance alimentaire

Avec un investissement colossal de près d’un milliard de dollars pour exploiter plus de 100 000 hectares, le Parc Agro-Industriel de Mbanza-Ngungu, porté par la société suisse Mole Groupe, prend forme comme l’un des projets agroalimentaires les plus ambitieux en RDC, et éventuellement en Afrique. En partenariat avec des acteurs internationaux de renom et en concertation avec le gouvernement congolais et l’ONUDI, Mole Groupe se positionne pour répondre aux besoins alimentaires nationaux et réduire la dépendance aux importations. Au cours d’un entretien depuis le siège de Mole Groupe à Fribourg, en Suisse, le directeur général, Gandi Mole, a souligné l’importance stratégique de ce projet, qui allie production agricole intensive et impact économique durable. Ce fut également pour lui l’occasion de revenir sur la croissance prometteuse de la filière cacao, à portée par le site de production de Mole Groupe à Nganda Tsundi, dans le secteur de Tshela (Kongo Central).

C’est un investissement ambitieux de près d’un milliard de dollars américains pour l’exploitation de plus de 100 000 hectares. Le Parc Agro-Industriel (PAI) de Mbanza-Ngungu se profile comme l’un des plus importants projets agroalimentaires en République démocratique du Congo, et probablement en Afrique.

Porté par la société suisse Mole Groupe, ce projet qui avance favorablement dans sa phase de discussions avec les parties, implique notamment, le gouvernement de la RDC, l’ONUDI, et plusieurs bailleurs de fonds de renom.

Ces avancées sont confirmées par le directeur général de Mole Groupe, Gandi Mole, qui peut compter sur des partenaires de premier plan dans le secteur agroalimentaire, comme Buhler Group, réalisant un chiffre d’affaires de 3,3 milliards de dollars, et De Smet Ingénieurs, avec 50 millions d’euros.

Depuis le siège de Mole Groupe à Fribourg, en Suisse, Gandi Mole a exprimé son attachement personnel à ce projet qui lui tient particulièrement à cœur : « Depuis 2021, mon équipe et moi-même travaillons avec détermination sur le PAI Mbanza-Ngungu. Le climat en RDC, notamment dans la province du Kongo Central, est idéal pour cette initiative. Le potentiel agricole du pays est indéniable, avec des terres arables en abondance. Nous avons longuement étudié la faisabilité de ce projet, et nous sommes convaincus que la RDC peut répondre aux besoins de consommation intérieure », a-t-il affirmé.

Un mois après sa visite à Kinshasa, où il a pu entamer les premières discussions avec le gouvernement et divers bailleurs de fonds, le directeur général se montre optimiste : « Les choses avancent bien. Plusieurs réunions de travail ont eu lieu entre notre équipe, le gouvernement congolais et l’ONUDI », a-t-il précisé.

Le Parc Agro-Industriel de Mbanza-Ngungu s’impose comme une réponse audacieuse à la dépendance marquée de la RDC aux importations de produits alimentaires de première nécessité, tels que le riz, la farine de blé, le sucre, et les huiles végétales. S’étendant sur une superficie impressionnante de 104 000 hectares dans la province du Kongo Central, le PAI prévoit des cultures diversifiées, notamment de maïs, de canne à sucre, de manioc et de riz. Le site vise une production annuelle de 70 000 tonnes de farine de blé, 150 000 tonnes de sucre, 150 000 tonnes de farine de maïs, 20 000 tonnes de riz et 260 000 tonnes de farine de manioc.

Succès en croissance pour la filière cacao

Mole Groupe connaît un succès croissant dans la filière cacao à Tshela, plus précisément à Nganda Tsundi, dans la province du Kongo Central. Depuis 2022, la société s’est engagée dans ce projet avec un site de production capable de fournir annuellement 3 500 tonnes de produits finis. Fort de cette réussite, Mole Groupe envisage un avenir ambitieux, en travaillant sur des phases d’expansion qui s’étendront jusqu’à 2030, notamment par la plantation de nouvelles pépinières sur une superficie de plus de 10 000 hectares. Cette initiative permettra à terme d’augmenter la capacité de production locale et d’installer des unités de transformation pour diversifier les produits dérivés du cacao, a précisé le directeur général de Mole Groupe, Gandi Mole.

Au cœur de ce projet, Mole Groupe place la durabilité comme un pilier central, promouvant des pratiques agricoles responsables et respectueuses de l’environnement, des méthodes de fermentation de haute qualité, ainsi que des formations régulières pour les agriculteurs locaux. En s’intégrant à la communauté de Nganda-Tsundi, Mole Groupe se positionne non seulement comme un acteur industriel majeur, mais aussi comme un symbole de renaissance de la filière cacao en RDC. Grâce à cet engagement, l’entreprise offre aux communautés locales de nouvelles perspectives économiques et des emplois, contribuant ainsi au développement de la région.

Le directeur général plaide également pour un soutien accumulé aux efforts de développement de l’industrie cacaoyère en RDC, en présentant les avantages tant économiques que sociaux.

Ainsi, Mole Groupe s’attache à conjuguer la rentabilité de l’entreprise avec le développement durable, dans une approche où la réussite économique s’harmonise avec la protection de l’environnement et l’élévation des conditions de vie des communautés locales. Pour Gandi Mole, il s’agit là d’une vision d’avenir qui met en valeur le potentiel exceptionnel de la RDC dans le domaine du cacao, tout en offrant un modèle inspirant pour l’industrie agroalimentaire du pays.

Pitshou Mulumba




COP29 : la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka mobilise le soutien international pour la RDC

Présente à la Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29) à Bakou, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka tient une série d’échanges avec plusieurs dignitaires mondiaux sur des questions relatives à la coopération bilatérale et à la lutte contre le changement climatique.

Au cours de cet événement mondial, la Cheffe du Gouvernement congolais a échangé, mardi 12 novembre, avec le Ministre britannique en charge des Affaires Étrangères pour l’Afrique, M. David Lammy MP et la Secrétaire générale adjointe des Nations Unies, Nourra Hamladji. Elle a pris contact avec Dénis Sassou-Nguesso et Nana Akufo-Addo, respectivement présidents du Congo-Brazzaville et du Ghana.

Vers l’appui de la Grande Bretagne pour renforcer le statut de la RDC, pays-solution

La Première Ministre a reçu en audience dans ses bureaux de circonstance installés à la COP29, M. David Lammy MP, Ministre britannique des Affaires étrangères pour l’Afrique.

Les échanges entre les deux autorités ont porté sur le renforcement de la coopération et des relations bilatérales entre les Gouvernements du Royaume Uni et de la RDC, notamment la collaboration dans la lutte contre le changement climatique et pour la protection des forêts, la promotion des partenariats gagnant-gagnant en matière de commerce, ainsi que les voies de résolution du conflit dans l’Est de la RDC.

L’échange s’est conclu sur des propositions concrètes pour engager un certain nombre d’activités concrètes, y compris l’appui à la RDC pour faire valoir son rôle de pays-solution à la COP 30 de Belém, au Brésil, à la fin de l’année 2025.

Judith Suminwa Tuluka et le SGA de l’ONU

Dans la même veine, la Première Ministre a été reçue par la Secrétaire Générale Adjointe des Nations Unies, en charge du suivi de la mise en œuvre des engagements pris dans le cadre des négociations sur le climat.

Les échanges entre les deux personnalités ont permis de faire le point sur les enjeux de négociation de Bakou (COP-29) et les points critiques qui intéressent la RDC, dans son profil de pays-solution.

En substance, les discussions entre Judith Suminwa Tuluka et Nourra Hamladji.ont permis de mobiliser le soutien de l’équipe Climat des Nations Unies pour appuyer la RDC dans au moins trois volets critiques pour lui permettre de se présenter en vrai champion à la COP de Belém, dans le nord du Brésil. Il s’agit notamment (1) d’aider le pays à mieux articuler sa Contribution Déterminée à l’Echelle Nationale (CDN) et de la finaliser avant la COP 30, (2) de permettre à la RDC de s’approprier les mesures d’application de l’article 6.4, validées à la COP29, le lundi 11 novembre 2024, visant à rendre opérationnel le marché de carbone et à la RDC de mettre son potentiel en valeur ; (3) de soutenir la pays à mieux affiner son plan d’adaptation.

Tous ces instruments sont des conditions essentielles pour le positionnement stratégique du pays dans les négociations sur le climat.

Les deux parties ont prévu de développer une feuille de route qui devra servir d’agenda de travail dès la fin de la présente COP.

Judith Suminwa-Denis Sassou-Nguesso-Nana Akufo-Addo

La Cheffe du Gouvernement congolais a pris contact avec le Président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou-Nguesso dans un contexte où la coopération en bilatérale entre ces deux pays frères, séparés par le Fleuve Congo, se porte bien.

En outre, elle a pris contact avec le Président du Ghana, pays dont la RDC envisage des liens diplomatiques encore plus forts.

Notons que la COP29 se tient du 11 au 22 novembre à Bakou, en Azerbaïdjan. La première COP s’est déroulée en 1995 à Berlin, en Allemagne. L’année dernière, la COP28 s’est tenue à Dubaï, aux Emirats arabes unis (EAU).




La Chine et la Russie mènent leur consultation stratégique annuelle sur la sécurité

La Chine et la Russie ont tenu mardi à Beijing le 19e cycle de leur consultation stratégique annuelle Chine-Russie sur la sécurité. Les deux parties ont échangé des points de vue approfondis sur des questions majeures d’intérêt commun liées à la sécurité stratégique.

La réunion était coprésidée par Wang Yi, membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois et directeur du Bureau de la Commission centrale des affaires étrangères, et Sergueï Choïgou, secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie.

Notant que cette année marque le 75e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la Russie, M. Wang a déclaré que, sous la direction des deux chefs d’Etat, les relations Chine-Russie avaient conservé une dynamique saine et stable malgré les changements dans les affaires mondiales.

Les deux parties adhèrent aux principes de bon voisinage et d’amitié durables, de coordination stratégique globale et de coopération mutuellement bénéfique, qui servent tous les intérêts fondamentaux des deux peuples, a observé M. Wang.

Il a déclaré que la Chine et la Russie se soutenaient fermement sur les questions concernant leurs intérêts fondamentaux, qu’elles avaient approfondi la confiance politique mutuelle et promu la coopération pratique, créant ainsi un nouveau modèle pour les relations entre les grands pays voisins et promouvant de manière significative la solidarité et la coopération au sein du Sud global.

Guidé par le consensus atteint par les deux chefs d’Etat, le mécanisme de consultation stratégique sur la sécurité Chine-Russie doit renforcer la coordination sur les questions stratégiques et globales liées aux intérêts des deux parties en matière de sécurité et de développement, selon M. Wang.

M. Wang a également appelé au renforcement des échanges et de la coordination multilatérale entre les deux pays dans un paysage international en pleine évolution, afin de fournir une garantie solide à la dynamique de développement de haut niveau des relations Chine-Russie et de veiller à ce que les deux pays travaillent ensemble pour maintenir la stabilité stratégique mondiale.

M. Choïgou a indiqué pour sa part que la Russie était prête à travailler avec la Chine pour mettre en œuvre le consensus atteint par les deux chefs d’Etat et renforcer la coopération bilatérale et la coordination dans le cadre des mécanismes multilatéraux, tels que les Nations unies, l’Organisation de coopération de Shanghai et les BRICS, afin de promouvoir le développement continu des relations entre la Russie et la Chine.




COP29 à Bakou : ouverture du pavillon de la Chine

Le Pavillon de la Chine à la COP29 a été inauguré lundi à Bakou, la capitale azerbaïdjanaise.

Le Pavillon de la Chine accueillera dix journées thématiques présentant diverses activités parallèles pendant la COP29, ou la 29e session de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, qui se tient du 11 au 22 novembre.

S’exprimant lors d’une réunion parallèle marquant l’ouverture du pavillon, Zhao Yingmin, chef de la délégation chinoise à la COP29 et vice-ministre chinois de l’Ecologie et de l’Environnement, a déclaré que la Chine était devenue, ces dernières années, un participant, un contributeur et un chef de file essentiel de la civilisation écologique mondiale.

La Chine est prête à travailler avec la communauté internationale pour renforcer la confiance politique mutuelle, pratiquer le multilatéralisme, améliorer la coopération mondiale et construire un monde prospère, propre et beau, a-t-il ajouté.

Liu Zhenmin, envoyé spécial de la Chine pour le changement climatique, a rappelé que la Chine a toujours accordé la priorité à la lutte contre le changement climatique et qu’elle la considère comme une stratégie nationale cruciale. Le développement à faible émission de carbone est un élément essentiel de la construction d’une belle Chine, a-t-il souligné.

L’engagement de la Chine à promouvoir un développement écologique et à faible émission de carbone a donné des résultats remarquables et a été largement reconnu au niveau international, a-t-il ajouté.

M. Liu a exprimé son optimisme quant au fait que la COP29 renforcerait la confiance au sein de la communauté mondiale, soulignant l’importance du respect du principe des responsabilités communes mais différenciées et de l’application diligente des accords juridiques.

Il a exhorté les pays développés à respecter leurs engagements en fournissant un soutien financier pour aider les pays en développement à renforcer leur capacité à répondre aux défis climatiques.

La Chine est prête à travailler avec la communauté internationale pour défendre le multilatéralisme, assurer l’équité et la justice dans la gouvernance du climat, respecter les règles du marché et la liberté du commerce, et contribuer au succès de la COP29 afin d’assurer une plus grande stabilité et certitude dans la gouvernance mondiale du climat, a noté M. Liu.




Les entreprises minières chinoises en Zambie lancent une association pour renforcer les contributions du secteur

Les entreprises chinoises opérant dans l’industrie minière zambienne ont lancé mardi l’Association des entreprises minières chinoises en Zambie (CMEAZ), dont le but est de renforcer la contribution des entreprises au secteur minier dans le pays d’Afrique australe.

L’association a été officiellement lancée lors d’une cérémonie à laquelle ont assisté Han Jing, l’ambassadeur de Chine en Zambie, de hauts responsables du gouvernement zambien ainsi que des représentants des sociétés minières chinoises.

Le diplomate chinois a indiqué que la création de l’association était une étape importante dans les relations entre les deux pays dans le secteur de l’industrie minière qui ont débuté en 1998 lorsque des entreprises chinoises ont investi dans la mine de cuivre de Chambishi.

“Après plus de 20 ans de développement, la coopération minière sino-zambienne a connu une augmentation progressive du nombre d’entreprises participantes, une échelle en expansion et un niveau toujours croissant”, a-t-il déclaré.

Selon lui, il existe aujourd’hui plus de 20 entreprises minières financées par la Chine en Zambie, avec des investissements totaux de plus de 3,5 milliards de dollars.

La création de la CMEAZ, a-t-il poursuivi, est une manifestation vivante de la coopération gagnant-gagnant entre la Chine et la Zambie, ajoutant que la coopération dans le secteur minier est mutuellement bénéfique.

L’ambassadeur de Chine a également noté que la participation des entreprises chinoises au développement minier de la Zambie a non seulement permis de réaliser leur propre développement, mais a également pleinement profité à la société locale.

D’après les chiffres de l’association, les entreprises membres ont payé plus de 260 millions de dollars d’impôts en 2023 et emploient actuellement plus de 15.000 personnes locales.

M. Han a en outre indiqué qu’environ 1.000 travailleurs locaux recevaient une formation professionnelle chaque année au centre de formation professionnelle des employés de la CMEAZ.

De son côté, Li Zhanyan, le président de la CMEAZ, a déclaré que la création de l’association reflète également l’engagement des entreprises à contribuer à l’objectif de la Zambie d’atteindre trois millions de tonnes de production de cuivre.

Il a déclaré que les entreprises prévoient d’investir 5 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années et optimiseront le développement minier de la Zambie, créeront une plate-forme de haut niveau pour la coopération commerciale et approfondiront les échanges à plusieurs niveaux entre les départements gouvernementaux.

Paul Kabuswe, le ministre zambien des Mines et du Développement des minéraux, a pour sa part noté que le lancement de l’association marque une autre étape importante dans la promotion de la coopération avec le secteur minier pour faire progresser l’exploration minière et l’acquisition de droits miniers.

Dans une déclaration lue pour lui par Tobias Musonda, directeur de la planification et de l’information au ministère, le ministre zambien a affirmé que le nouveau groupement contribuera à l’objectif de la Zambie de produire 3 millions de tonnes de cuivre d’ici 2031.

“La formation de cette association dans le secteur minier renforce également les relations bilatérales de longue date entre la République de Zambie et la République populaire de Chine”, a-t-il dit, ajoutant qu’elle signale la volonté d’améliorer et d’approfondir la relation pour le bénéfice mutuel des deux pays dans le secteur minier.

La constitution de l’association est un parfait exemple des efforts de la Chine pour catalyser la valeur ajoutée dans le secteur minier, a conclu M. Kabuswe.




Afrique du Sud : ouverture du Africa Tech Festival 2024 au Cap

L’édition 2024 du festival Africa Tech s’est ouverte mardi dans la ville du Cap, capitale législative de l’Afrique du Sud. En réunissant les dirigeants, entrepreneurs et décideurs des secteurs des technologies et des télécommunications du monde entier, ce festival, qui est l’un des plus grands et des plus influents événements dans ces domaines en Afrique, a pour but de stimuler la transformation et l’innovation numériques du continent.

Cette 27e édition de l’Africa Tech Festival, organisée du 12 au 14 novembre au Centre de conventions international du Cap, comprendra quatre grands événements : AfricaCom, AfricaTech, AfricaIgnite, et Sommet sur l’IA du Cap. Elle devrait attirer plus de 15.000 personnes, plus de 300 exposants et 450 intervenants venus de tout le continent et d’ailleurs.

Lors de la cérémonie d’ouverture du festival mardi, le ministre sud-africain des Communications et des Technologies numériques, Solly Malatsi, a appelé à des efforts unifiés pour avancer vers l’avenir numérique de l’Afrique.

“Aujourd’hui, nous nous tenons sur le seuil d’opportunités de transformation. L’ère du numérique a ouvert les portes de la croissance et de l’inclusion sur tout le continent, créant de nouvelles voies vers le progrès économique et social”, a dit M. Malatsi.

Citant des études, M. Malatsi a fait valoir que réaliser une pénétration de l’Internet de 100% en Afrique sub-saharienne pourrait augmenter la croissance économique régionale de 1,5% supplémentaires chaque année, générant des millions d’emplois et favorisant l’inclusion économique. Une connectivité universelle en Afrique permettrait de sortir plus de 44 millions de personnes de la pauvreté extrême.

Outre ces événements phares, le festival de cette année accueillera également le sommet ministériel 2024 de l’AfricaCom, un événement à huis clos réservé aux invités de prestige (VIP) réunissant une dizaine de ministres d’Afrique et de pays extérieurs de secteurs critiques comme les technologies de l’information et de la communication, l’innovation, le commerce, la finance, l’éducation et l’entrepreneuriat.




Soudan : plus de 15 millions d’enfants déscolarisés à cause du conflit

Plus de 15 millions d’enfants au Soudan sont déscolarisés en raison du conflit qui se déroule actuellement dans ce pays, a annoncé mardi le Conseil national pour la protection de l’enfance de ce pays.

“Nous avons plus de 15 millions d’enfants déscolarisés”, a déclaré Abdul Qadir Abdullah Abu, secrétaire général du conseil, lors d’une conférence de presse à Port-Soudan, capitale de l’Etat de la Mer Rouge.

M. Abu a accusé le groupe paramilitaire des Forces de soutien rapide (RSF) de violations systématiques à l’encontre des enfants, affirmant que cette “milice” avait enlevé plus de 2.500 enfants. Près de 3.000 enfants ont été tués lors de déplacements forcés, et les RSF ont recruté plus de 8.000 enfants pour combattre dans leurs rangs, a-t-il ajouté.

Le 30 octobre, l’organisation Save the Children a indiqué que plus de 2,8 millions d’enfants de moins de cinq ans étaient confrontés à des conditions humanitaires terribles alors que le conflit se poursuit au Soudan. Selon cette organisation, les enfants représentent plus de la moitié des 11 millions de déplacés de ce pays, dont un grand nombre vivent dans des camps, des installations informelles et des écoles ou bâtiments publics surchargés.

Le Soudan est embourbé depuis la mi-avril 2023 dans un conflit opposant les Forces armées soudanaises et les RSF. Au 14 octobre, ce conflit avait fait plus de 24.850 morts, selon l’organisation Armed Conflict Location & Event Data, tandis que l’Organisation internationale pour les migrations estime que plus de 14 millions de personnes avaient été déplacées à l’intérieur du Soudan ou vers des pays extérieurs à la date du 29 octobre.




Le temps presse : relever le défi de la création d’emplois en Afrique subsaharienne  

Pour employer sa population croissante, la région doit opérer une transformation des emplois informels, abaisser les obstacles qui entravent l’expansion des entreprises et créer des conditions propices à la croissance de l’emploi dans des secteurs à haute productivité, en particulier dans les pays fragiles et à faible revenu.

Alors que le reste du monde subit un vieillissement démographique, la population africaine est en plein essor. D’ici 2030, la moitié des personnes qui se joindront à la population active mondiale viendront d’Afrique subsaharienne, ce qui nécessitera la création de jusqu’à 15 millions de nouveaux emplois par an.

Comme le montre le graphique de la semaine, ce défi est encore plus grand pour les pays fragiles ou touchés par un conflit et les pays à faible revenu. Ces derniers représentent près de 80 % des besoins annuels de création d’emplois de la région, mais ils sont à ce jour ceux qui peinent le plus à créer des emplois.

 

Ces pays enregistrent des taux de fécondité élevés, et le nombre de jeunes n’a pas encore atteint un pic. Le Niger, par exemple, un pays qui compte 26 millions d’habitants environ et où la proportion de jeunes ne devrait pas culminer avant 2058, devra créer 650 000 nouveaux emplois par an au cours des 30 prochaines années. En revanche, de nombreux pays à revenu intermédiaire comme le Botswana, le Ghana, la Namibie et Maurice ont déjà vu leur part de jeunes dans la population atteindre un pic et subiront des pressions moins fortes en matière de création d’emplois.

Pour tirer profit du potentiel de la forte croissance démographique en Afrique, il faut créer un grand nombre d’emplois productifs et de qualité qui permettent d’avoir des revenus supérieurs au niveau de subsistance, que ce soit avec des postes dans l’économie formelle ou par le biais du travail indépendant.

Trois défis majeurs doivent être relevés pour créer des emplois de qualité, mais les décideurs ont à leur disposition les outils nécessaires pour faire la différence.

Faire en sorte que l’emploi informel ne soit plus un piège mais un tremplin. Des mesures ciblées peuvent consister à stimuler la productivité du secteur informel au moyen de formations professionnelles bien adaptées, d’un meilleur accès au financement et d’incitations à l’emploi formel. Il est payant de créer des programmes en faveur du marché du travail qui aident les jeunes, en particulier les jeunes femmes confrontées à des obstacles supplémentaires, à se joindre à la population active, en veillant à les doter des outils nécessaires pour réussir.

Créer des conditions propices à la croissance de l’emploi dans des secteurs à haute productivité comme les services modernes et l’industrie manufacturière. Compte tenu du niveau limité des fonds publics, les pouvoirs publics peuvent privilégier des mesures bénéficiant à plusieurs secteurs, comme l’amélioration de la concurrence sur les marchés et la réalisation d’investissements efficients dans les infrastructures. Ils doivent appréhender avec prudence les politiques industrielles qui ciblent des secteurs spécifiques, car elles peuvent engendrer des coûts élevés, des distorsions et des risques de corruption.

Éliminer les obstacles à la croissance des entreprises dans le secteur privé. Le fait de privilégier les infrastructures importantes comme l’électricité, Internet, les routes et des transports publics abordables peut faciliter la circulation des biens et des services. La réduction des formalités administratives et l’enrayement de la corruption aideront également les entreprises à se développer. En attirant davantage d’investissements directs étrangers et en développant les marchés nationaux de capitaux, les pays peuvent accroître les financements disponibles. Et le renforcement de l’intégration régionale et des échanges commerciaux régionaux peut contribuer à l’expansion des marchés.

La communauté internationale a tout intérêt à ce que l’Afrique subsaharienne parvienne à stimuler sa création d’emploi. En plus d’être bénéfique aux pays et à la population de la région, une progression vigoureuse de l’emploi propulsera la croissance, la consommation et l’investissement pour l’économie mondiale. Un échec de la région dans ce domaine pourrait exacerber la pauvreté, aggraver l’instabilité et conduire à des migrations. Une réussite pourrait en revanche débloquer une source de prospérité pour l’Afrique et le monde entier. Les décideurs doivent s’évertuer à créer un changement significatif qui mettra des millions de personnes sur la voie d’un avenir plus prometteur sur le plan de l’emploi.

—Cet article de blog est inspiré de la note d’analyse Le temps presse : relever le défi de la création d’emplois en Afrique subsaharienne, tirée de l’édition d’octobre 2024 des Perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne, et préparée par Wenjie Chen, Khushboo Khandelwal, Athene Laws, Faten Saliba, Can Sever et Luc Tucker, du département Afrique du FMI. Pour plus d’informations, rendez-vous sur la séance du coin analytique présentée par Athene Laws et Faten Saliba lors des assemblées annuelles d’octobre 2024.