La Ligue arabe condamne le veto américain d’une résolution de l’ONU exigeant un cessez-le-feu à Gaza

Le secrétaire général de la Ligue arabe (LA), Ahmed Aboul-Gheit, a condamné jeudi le veto opposé par les Etats-Unis à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un cessez-le-feu et à la fin de l’agression israélienne dans la bande de Gaza.

Le secrétaire général de la Ligue arabe (LA), Ahmed Aboul-Gheit, a condamné jeudi le veto opposé par les Etats-Unis à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un cessez-le-feu et à la fin de l’agression israélienne dans la bande de Gaza.

“La position américaine, qui est isolée et dénoncée politiquement et moralement au niveau international, constitue un feu vert donné à Israël pour poursuivre sa campagne sanglante contre les civils palestiniens à Gaza, y compris par la faim et les déplacements forcés, en vue de vider la bande de Gaza de ses habitants”, a affirmé M. Aboul-Gheit dans un communiqué.

En utilisant leur veto, les Etats-Unis encouragent les forces israéliennes à poursuivre leur offensive à Gaza, et consolident l’impuissance internationale face au conflit régional le plus dangereux qui soit, a-t-il déclaré.

Les Etats-Unis ont opposé mercredi leur veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, ce qui a suscité de vives critiques de la plupart des membres de l’ONU.

Le projet, présenté par les dix membres non permanents du Conseil, exigeait un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent, ainsi que la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages.

Quatorze des 15 membres du Conseil ont voté en faveur de la résolution. Seuls les Etats-Unis ont utilisé leur droit de veto en tant que membre permanent pour la bloquer.




Poutine met en garde contre les attaques sur le territoire russe qui entraînent le conflit ukrainien dans une dimension mondiale de

Le conflit en Ukraine a acquis les caractéristiques d’un conflit mondial après les attaques de missiles occidentaux sur les régions russes de Koursk et de Briansk, a déclaré le président russe Vladimir Poutine lors d’une allocution télévisée jeudi.

“Depuis ce moment, comme nous l’avons souligné à plusieurs reprises, le conflit en Ukraine, provoqué par l’Occident, a acquis des éléments de nature mondiale”, a-t-il déclaré.

Le président russe a promis que la Russie réagira de manière décisive en cas d’escalade en Ukraine.

Il a souligné que la Russie a le droit d’utiliser des armes contre les installations militaires des pays qui utilisent leurs armes contre la Russie.

“Je voudrais souligner une fois de plus que ce n’est pas la Russie qui détruit le système de sécurité international, mais les Etats-Unis”, a dit M. Poutine dans son discours.

Parallèlement, il a confirmé que la Russie a testé avec succès un nouveau missile balistique à moyenne portée, Oreshnik, en réponse à des actions ennemies.




Ce 22 novembre 2024 au port de Matadi : Lancement officiel des activités de MCTC




Face à la croissance du taux de mortalité maternelle et infantile: Les Agences des Nations unies lancent le programme « Chaque femme, chaque nouveau-né partout »

Les Agences des Nations unies ont lancé, mardi à Dakar, capitale de la République du Sénégal, le programme de consultation régionale dénommé « Chaque femme, chaque nouveau-né partout », par lequel les acteurs concernés ont l’ambition d’apporter des réponses indiquées au défi de la croissance du taux de mortalité maternelle et infantile en Afrique de l’Ouest et du Centre.

L’UNICEF, l’OMS, l’UNFPA et ONU Femmes comptent travailler ensemble à travers ce programme pour ”accélérer les progrès dans la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile”, a expliqué le directeur de cabinet du ministère de la Santé et de l’Action sociale, docteur Samba Cor Sarr à l’ouverture du forum de lancement.

Il a relevé que “la santé de la mère et de l’enfant constitue l’une des principales préoccupations de la santé publique dans le monde”.

En 2020, ”près de 800 femmes sont mortes par jour, de causes évitables liées à la grossesse et à l’accouchement”, a souligné docteur Sarr devant des participants venus de 25 pays du continent. Il a ajouté que pendant la même période, “près de 95 % de morts maternelles sont survenues dans les pays à revenus faibles”.

“L’Afrique subsaharienne a enregistré 57% de l’ensemble des décès chez les enfants de moins de 5 ans, son taux de mortalité néonatale était également le plus élevé au monde en 2022”, a rappelé le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale.

De concert avec les ministères en charge de la Santé des pays concernés, les agences onusiennes en question comptent mettre au centre de leurs objectifs, le programme “Chaque femme, chaque nouveau-né”, partout en Afrique de l’Ouest et du Centre.

L’objectif poursuivi à travers cette consultation régionale est de ”concevoir des actions coordonnées et mesurables pour accélérer les progrès vers les Objectifs de développement durable (ODD) avant de diffuser les meilleures pratiques et approches techniques en matière de santé maternelle et infantile”, selon Samba Cor Sarr.

Le directeur régional de l’UNICEF en Afrique de l’Ouest et du Centre, Gilles Fagninou, a justifié la pertinence de cette consultation par la nécessité d’aller “plus vite dans la réduction de la mortalité maternelle et infantile”.

Il a rappelé qu’une femme meurt toutes les quatre minutes en donnant la vie, là où toutes les 17 secondes un nouveau-né perde la vie.

« Il suffirait de rassembler les forces humaines des 25 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre pour atteindre l’objectif d’ici 2030″, a-t-il indiqué.

C’est pourquoi, il a relevé que « la mobilisation, l’engagement des autorités étatiques seront au cœur des solutions ». Cette consultation régionale prend fin vendredi.

Prince Yassa




Selon l’UNICEF: Un avenir difficile attend les enfants en 2050 

L’avenir de l’enfance pourrait basculer, à moins que des mesures urgentes ne soient prises pour préserver les droits de l’enfant dans un monde en pleine mutation, alerte le Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) dans son nouveau rapport phare publié hier à l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance.

Ce rapport, intitulé « La Situation des enfants dans le monde 2024 : L’avenir de l’enfance dans un monde en mutation », examine la manière dont trois grandes tendances, à savoir trois forces puissantes observées à l’échelle mondiale, affecteront la vie des enfants d’ici aux années 2050 et au-delà. Ces grandes tendances, à savoir les changements démographiques, la crise climatique et environnementale, et les technologies d’avant-garde, fournissent des indications clés sur les défis et les possibilités qui attendent les enfants dans le monde de demain.

« Des chocs climatiques aux dangers en ligne, les enfants sont confrontés à une myriade de crises vouées à s’intensifier au cours des années à venir », indique Catherine Russell, Directrice générale de l’UNICEF. « Les projections présentées dans ce rapport montrent que le monde que nous léguerons aux enfants sera façonné par les décisions que les dirigeants mondiaux prennent, ou ne prennent pas, aujourd’hui. L’imagination ne suffira pas à leur offrir un avenir meilleur. Il faut agir. Des décennies de progrès, en particulier pour les filles, sont menacées (…) La crise climatique nous frappe déjà de plein fouet, l’année 2023 ayant été la plus chaude jamais enregistrée », a-t-elle ajouté.

Or, selon ce rapport, les aléas climatiques et environnementaux devraient s’intensifier partout dans le monde au cours de la période 2050-2059. Ainsi, prévient l’UNICEF, huit fois plus d’enfants devraient être exposés à des vagues de chaleur extrêmes par rapport aux années 2000, trois fois plus à des inondations fluviales extrêmes, et près de deux fois plus à des feux incontrôlés extrêmes.

Abri résistant aux changements climatiques

Les répercussions de ces aléas climatiques sur les enfants dépendront de plusieurs facteurs : l’âge des enfants touchés, leur santé, leur situation socioéconomique et leur accès aux ressources. Ainsi, les enfants ayant accès à un abri résistant aux changements climatiques, à des infrastructures de refroidissement, à des soins de santé, à une éducation et à de l’eau salubre seront plus susceptibles de survivre aux chocs climatiques que les autres.

Le rapport souligne donc le besoin urgent de prendre des mesures environnementales ciblées pour protéger tous les enfants et atténuer les risques auxquels ils font face.

D’après les projections, l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud devraient compter le plus grand nombre d’enfants dans les années 2050. Leur population devrait toutefois vieillir, comme dans toutes les régions du monde. À titre d’exemple, en Afrique, la proportion d’enfants au sein de la population générale devrait rester élevée mais passer en dessous de 40 % (contre 50 % dans les années 2000). En Asie de l’Est et en Europe de l’Ouest, elle devrait passer en dessous de 17 %, alors que les enfants représentaient respectivement 29 % et 20 % de leur population dans les années 2000.

Ces évolutions démographiques soulèvent plusieurs défis pour les pays, qui seront soumis à la pression d’élargir l’offre de services visant à répondre aux besoins d’une population d’enfants de plus en plus importante ou, au contraire, d’une population vieillissante.

Parallèlement, le rapport reconnaît que les technologies d’avant-garde, telles que l’intelligence artificielle, sont à la fois porteuses de promesses et de dangers pour les enfants, qui interagissent déjà avec l’IA intégrée dans les applications, les jouets, les assistants virtuels, les jeux et les logiciels d’apprentissage. La fracture numérique reste toutefois béante. À l’heure actuelle, plus de 95 % des habitants des pays à revenu élevé sont connectés à Internet contre 26 % dans les pays à revenu faible.

Le rapport remarque en outre qu’une importante proportion de jeunes dans les pays à revenu faible et intermédiaire ont des difficultés à acquérir des compétences numériques, ce qui influera sur leur capacité à utiliser de manière efficace et responsable ces outils technologiques durant leurs études et leur vie professionnelle à venir. Les obstacles auxquels ils se heurtent sont souvent liés à leur situation économique et à leur genre, ainsi qu’à des questions de langue et d’accessibilité.

Le rapport renferme, toutefois, de bonnes nouvelles. Selon les projections, l’espérance de vie à la naissance devrait augmenter. Les progrès enregistrés en matière d’accès à l’éducation au cours de la dernière décennie devraient également s’intensifier : près de 96 % d’enfants à travers le monde devraient achever au moins l’enseignement primaire dans les années 2050, contre 80 % dans les années 2000.

De même, les résultats pour les enfants pourraient s’améliorer considérablement en augmentant les investissements en faveur de l’éducation et de la santé publique et en renforçant la protection environnementale. De telles mesures permettraient notamment de combler l’écart entre les genres concernant le niveau d’instruction et de réduire l’exposition aux aléas environnementaux.

Le rapport « La Situation des enfants dans le monde 2024 » souligne enfin l’importance de placer les droits de l’enfant, tels qu’énoncés dans la Convention relative aux droits de l’enfant des Nations Unies, au cœur de l’ensemble des stratégies, des politiques et des mesures.

« Il nous appelle à saisir les possibilités et à relever les défis inhérents à ces trois grandes tendances en investissant en faveur de l’éducation, de services et de villes durables et résilientes pour les enfants, en renforçant la résilience aux changements climatiques des infrastructures, des technologies, des services essentiels et des systèmes d’aide sociale, en fournissant une connectivité et des conceptions sûres à tous les enfants.

Cette année, la Journée mondiale de l’enfance, la journée annuelle d’action de l’UNICEF pour les enfants, portera sur le thème « Écoutons l’avenir », a fait savoir Catherine Russell.

Soulignons que dans le cadre de cette campagne, l’UNICEF a demandé aux enfants d’écrire des lettres sur le monde qu’ils aimeraient voir en 2050. Les réponses ont afflué du monde entier, de la ville de Gaza à Haïti en passant par la Tanzanie, et les enfants ont exprimé leurs souhaits d’être en sécurité, en bonne santé et instruits, en plus d’être protégés contre la guerre et les aléas climatiques.

« La Journée mondiale de l’enfance constitue une occasion pour les dirigeants de démontrer leur engagement à l’égard des droits et du bien-être de chaque enfant. Nous pouvons bâtir un avenir meilleur pour les enfants de demain, mais nous devons nous y atteler dès aujourd’hui », a conclu la Directrice générale de l’UANICEF.

Prince Yassa




Rond-point Huileries : l’inconscience étatique !

« Omia fiunt », disent les Latinistes. En français facile, de chez nous en République Démocratique du Congo, cela veut tout simplement dire : « Tout est accompli ».

Ainsi, comme la pièce est jouée, la messe dite sur la place dite rond-point des Huileries, dans la commune de Linguala, à quelques encablures de la commune de la Gombe, centre des Institutions politiques et économiques du pays, nous ne pouvons que dire : « amen ». Cet endroit, jadis aire de divertissement pour la jeunesse, présente, ces jours-ci, l’image d’une décharge publique où tout y est.

On est quel que peu abasourdi d’y fouler ses pieds et son nez au rond-point des Huileries, où l’autorité de la ville de Kinshasa, semble bien se rincer l’œil, à ses heures perdues. Cet endroit devient polluant avec la présence des marchés-pirates où tout se vend sur la crasse causée par les eaux de pluie stagnantes, des tas d’immondices, la présence suffocante des motocyclistes et leurs engins, le brouhaha des badauds qui n’hésitent pas à haranguer des rombières fauchées qui infestent à la tombée de la nuit.

Pourtant, André Kimbuta, alors gouverneur de la ville de Kinshasa, avait semblé prendre de l’élan pour réhabiliter cet espace. Malheur à lui, car il s’est buté aux appétits gloutons de son équipe qui aurait empoché la pactole mise à la disposition des travaux de réfection de cet espace récréatif. Puis vient Gentiny Ngobila. Sans une politique publique efficace, cet autre gouverneur de la ville, s’est amusé à organiser des matinées politiques pour faire les yeux doux à l’UDPS, parti au pouvoir qui l’a porté au perchoir pour diriger la capitale que d’assainir la ville en général et cet espace en particulier.

Non sans marcher sur des cadavres de Ngobila, son vice-gouverneur, Gecoco Mulumba, qui assumera l’intérim du titulaire pendant un mois, avant que celui-ci ne revienne après sa suspension par le ministre de l’Intérieur, Gecoco Mulumba, disais-je, a, au moins, eu le « culot » de chercher à moderniser cet endroit. Après quelques coups de peinture, de pelle et de lampadaires qui ont redonné éclats au rond-point Huileries, ses efforts se sont vites effrités, l’espace ayant repris son visage d’antan. Chassez le naturel, il revient au galop !

A ce jour, immondices, marchés-pirates, vagabonds sociaux et sexuels, motocyclistes, automobilistes et autres chantres des mœurs perverses s’y mêlent sans recours à la loi. Le rond-point Huileries est assiégé par une saleté qui ne dit pas son nom, mais qui semble satisfaire les appétits du pouvoir glouton des actuelles autorités de la ville de Kinshasa. Qui, disons-le, ne savent plus par où commencer, tant le mal est déjà profond sur toute la ville de Kinshasa.

Jadis Kin-la-belle, la capitale congolaise pue l’insalubrité chronique presque partout. Aucun coin de la ville n’est épargné. Avec ce visage, le rond-point des Huileries qui donne désormais de la nausée, du dégoût et de la révolte pour fréquenter ce coin de Kinshasa.

Willy Kilapi




Rdc-Canada: Judith Suminwa et Justin Trudeau évoquent un futur riche en opportunités économiques

La Première Ministre a bouclé son séjour à Ottawa, ce mercredi 20 novembre 2024 dans la soirée. Mais avant de quitter le sol ottavien, Judith Suminwa a eu une dernière rencontre de haut niveau, et pas des moindres, à savoir le tête-à-tête avec son homologue canadien, le Premier Ministre Justin Trudeau.

 

Pour le Premier Ministre canadien, son pays est très intéressé à toujours faire un peu plus en Afrique, et plus particulièrement en République démocratique du Congo, pays qui a une très forte diaspora au Canada et avec qui il existe des engagements qui remontent à plusieurs années.

« On a de bonnes relations bilatérales en termes de pays francophones. On a eu de longues années d’engagements au niveau du développement et de l’aide humanitaire. On commence à parler encore plus d’investissements, de partenariat et d’entrepreneuriat pour ce pays si jeune, où la jeunesse prend vraiment sa place. Il y a énormément d’opportunités économiques sur lesquelles on veut travailler », a fait savoir le Chef du Gouvernement canadien.

Des mots qui traduisent la bonne santé des relations entre les deux pays, et la volonté d’avancer plus loin ensemble. Et pourtant la sécurité de la RDC est menacée dans sa partie Est par la présence des troupes rwandaises qui apportent leur soutien au mouvement du M23. A ce sujet, Justin Trudeau prend position dans le sens d’aider à rétablir la paix.

 

« On a parlé de la situation sécuritaire qui continue d’être inquiétante et pour laquelle le Canada est toujours prêt à contribuer, » a-t-il assuré.

Pour Judith Suminwa, cette rencontre s’inscrit évidemment dans le cadre du renforcement des relations bilatérales, tant au niveau économique que diplomatique. Un discours qui dit tout sur la volonté de Kinshasa de consolider les relations avec Ottawa.

 

« C’est important pour nous, la RDC, dans la mesure où nous allons vers la diversification de l’économie et la création de plus d’emplois. Nous sommes à la recherche des investisseurs privés qui viendraient en RDC. Il y a déjà des investisseurs canadiens, notamment dans les mines, mais pour nous c’est aussi bon de vouloir profiter de l’expertise du Canada en matière d’économie verte, de diversification de l’économie, de la transition écologique et de la formation professionnelle », a souligné la Cheffe du Gouvernement congolais.

 

Le meilleur pour la fin

Après avoir pris par la conférence “Africa Accelerating 2024” et rencontré aussi bien les autorités politiques que les hommes d’affaires du pays, l’occasion était toute trouvée pour cette rencontre toute particulière entre les deux Chefs de gouvernement. Loin des caméras, ils ont eu d’autres échanges non révélés à la presse qui vont certainement dans le sens de mutualiser les efforts pour atteindre des objectifs communs. Comme quoi l’axe Kinshasa-Ottawa est plus que jamais consolidé à travers cette visite de Judith Suminwa.

 

Judith Suminwa honorée et ovationnée par les parlementaires canadiens

 

Quelques minutes avant cette rencontre avec Justin Trudeau, la Première Ministre était invitée par le Président de la Chambre des communes, Greg Fergus, à assister aux débats à la chambre basse du Parlement canadien. Judith Suminwa a reçu des ovations de cette assemblée élue du Parlement canadien ; ce qui représente un signe d’amitié, un honneur et une reconnaissance de la part des élus du Canada, toutes tendances confondues, pour cette première femme Première Ministre en RDC.

La Première Ministre a ensuite été invitée à visiter les différents locaux de cet imposant édifice qui figure parmi les bâtiments les plus emblématiques du monde. Siège de la démocratie parlementaire du Canada, cet édifice unique, ayant sa propre identité et un caractère distinct, revêt une grande importance pour l’ensemble des Canadiens.

A travers son séjour à Ottawa, la Première Ministre a porté très haut la voix de la RDC sur le plan des opportunités économiques d’investissement, du renforcement de la coopération, de partenariats stratégiques et du retour de la paix dans la partie Est du pays. Une visite qui devrait certainement porter des fruits dans un avenir proche.

 

Le Quotidien




Après la publication du Décret portant mesures contre la vie chère: La FEC au ministère de l’Economie nationale

Après la publication, dans le journal officiel du Décret n°24/07 du 19 septembre portant suspension de la perception de la taxe sur la valeur ajoutée et rabattement des taux des droits, taxes et redevances sur les produits alimentaires de première nécessité, le Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, multiplie des réunions pour concrétiser la volonté du chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, et de la Première ministre Judith Suminwa. Cette volonté consiste en la baisse des prix de huit (8) produits de première nécessité, dans le cadre du combat contre de la vie chère.

C’est dans ce cadre que Mukoko Samba a réuni, hier jeudi 21 novembre, dans son cabinet, les membres de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), les gros importateurs, le représentant de l’Inspection Générale des Finances (IGF) et les cadres de l’administration centrale de son Ministère.

Prenant la parole, le patron de l’Economie nationale a informé ses interlocuteurs que les mesures prises pour lutter contre la vie chère ont été coulées dans un Décret signé par la cheffe du Gouvernement et publié dans le Journal officiel pour le rendre opposable à tous.

« Le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi qui tient à ce que ses compatriotes passent les fêtes de fin de l’année dans de bonnes conditions, tient à l’application rapide de ce mesures », a rappelé le Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale.

 

Validation des crédits d’impôts

La réunion Ministère de l’Economie-FEC avait comme entre autres objectifs, recueillir les avis de toutes les parties impliquées dans ce dossier et de valider les crédits d’impôts par rapport aux stocks qui existent.

Associée pour accompagner le Gouvernement dans la mise en application de ces mesures, l’Inspection Générale des Finances est chargée de certifier les stocks physiques disponibles acquis à des taux pleins, mais qui feront l’objet de l’application du Décret signé par la Première Ministre.

Les travaux commencés ce jeudi 21 novembre vont se poursuivre, car lesdites sur la baisse des prix de huit produits ciblés seront annoncées incessamment.

 

 

Des entrepreneurs égyptiens prêts à investir en RDC

Dans l’avant-midi, le Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale avait échangé avec des entrepreneurs Egyptiens – regroupés au sein du consortium Egyptian African Arab Co.for Develpment (EGAAD) – qui veulent investir dans plusieurs secteurs en RDC.

Dans son mot d’introduction, le patron de l’économie nationale a présenté l’Egypte comme étant un pays champion dans la coopération Sud-Sud.

« Je crois que le temps est arrivé pour que les Africains ne regardent plus ailleurs », a soutenu le VPM à l’Economie nationale, avant d’informer ses interlocuteurs que le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, tient beaucoup à la coopération entre l’Égypte et la RDC. Aussi, il a également rassuré ses hôtes de l’engagement ferme du Gouvernement congolais d’améliorer durablement le climat des affaires.

Aussi, pour faciliter la tâche à ces entrepreneurs Egyptiens d’investir en RDC, le Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale, a promis à ces derniers de prendre contact avec la Ministre des Affaires étrangères pour mettre en place une structure de concertation afin de bien gérer tous les projets dans le cadre de la coopération entre les deux pays, à savoir : l’Egypte et la RDC.

« Son Excellence Monsieur le Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie, nous a rassuré sur la volonté du Gouvernement congolais d’améliorer le climat des affaires, gage pour attirer les investisseurs étrangers », a déclaré à la presse Réda Boulos, le chef de la délégation. Ce dernier a énuméré les domaines dans lesquels veulent investir les entrepreneurs égyptiens. Il a indiqué qu’ils veulent investir dans le domaine de l’énergie, dans l’agro-alimentaire, dans la construction des infrastructures…

Pour Reda Boulos, chef de la d’EGAAD, le pont établi entre son Consortium et Kinshasa, a pour finalité de concrétiser le transfert des technologies entre les peuples égyptien et congolais, et emploiera une main d’œuvre majoritairement locale, informe-t-on.

Willy Kilapi




Est de la RDC : Judith Suminwa revient sur le théâtre des opérations pour évaluer l’état de siège et se mettre à l’écoute des communautés locales

La détermination de la Première Ministre Judith Suminwa brille comme un phare d’espoir dans les provinces meurtries du Nord-Kivu et de l’Ituri. Ce vendredi 22 novembre 2024, elle prend la tête d’une forte délégation, composée de membres de son Gouvernement et de parlementaires, pour une mission d’itinérance importante dans les villes de Goma et Bunia. Elle fera face avec courage à l’angoisse et aux souffrances des habitants pour évaluer l’état de siège instauré depuis 3 ans et envisager un avenir meilleur.

Un élan de solidarité pour un futur favorable

 

Durant deux jours d’une immersion intense, cette mission gouvernementale s’inscrit dans un besoin impérieux : celui d’évaluer le dispositif transitoire en place à Goma et Bunia. La population, la société civile et les députés nationaux attendent avec impatience des signes d’un changement tangible, désespérément souhaité après des années d’insécurité et d’insatisfaction. Le regard de Judith Suminwa et son engagement actif montrent une volonté inébranlable d’apporter une lueur d’espoir à ceux qui ont tant souffert.

Suivant les instructions du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, la Première Ministre est déterminée à examiner avec attention les mesures d’assouplissement déjà mises en œuvre, non seulement pour permettre aux enfants de retourner à l’école, mais aussi pour offrir un cadre propice au développement économique. C’est une promesse de renaissance, une main tendue vers les femmes et les hommes de courage qui s’efforcent chaque jour de bâtir un avenir meilleur malgré un passé tumultueux.

 

La résilience d’un peuple courageux

 

Depuis son entrée en fonction en juin dernier, Judith Suminwa inscrit le retour à la paix parmi ses priorités. Sa vision, guidée par une détermination palpable, est l’expression d’un engagement envers les millions de vies perdues dans cette lutte interminable contre l’activisme des groupes armés. Elle ne recule pas devant l’horreur et le désespoir que son pays endure, et au contraire, elle choisit d’agir avec fermeté contre l’oppression, notamment celle exercée par le M23, instrument du régime de Kigali.

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À l’issue de sa mission, Judith Suminwa et sa délégation dresseront un bilan des succès et des échecs du dispositif en place, tout en identifiant les défis sécuritaires pressants. Ce travail acharné permettra de formuler des recommandations concrètes pour un1e gestion efficace des forces de sécurité, en mettant un accent particulier sur la nécessaire collaboration entre police, armée et communautés locales. C’est un appel à l’unité, une invitation à la solidarité pour reconstruire ensemble la dignité et la sécurité des Congolais.

Vers une nouvelle ère de collaboration et de participation citoyenne

 

Le rapport d’évaluation qui suivra cette mission sera un document précieux, destiné à éclairer le Chef de l’État sur les mesures futures à adopter. Au-delà des considérations de sécurité, il rappelle la nécessité de renforcer les institutions locales et de stimuler la participation citoyenne dans le processus décisionnel. Judith Suminwa incarne ainsi l’espoir d’une République Démocratique du Congo où chaque voix compte, où chaque citoyen a un rôle à jouer dans la construction d’une paix durable.




Kabasele Tshimanga : “Le Venezuela n’est pas l’arrière-cour des Etats-Unis d’Amérique”

Le gouvernement sortant de Biden a encore surpris le monde par la reconnaissance d’un opposant vénézuélien non élu comme “président” du Venezuela. Un perdant en exil bombardé du titre de “président”, il faut être américain pour le faire.

Ce 18 novembre 2024 à partir de Rio au Brésil, en marge du G20, le secrétaire d’état sortant Antony Blinken a, à travers le réseau social X, ignoré l’élection avec panache du Président Nicolas Maduro Moros. Une victoire proclamée par le Conseil National Électoral et confirmée par la Cour Suprême du Venezuela.

Cette bourde diplomatique commise par les Américains est condamnée à travers le monde.

L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, partenaire du Parti Socialiste Uni du Venezuela, PSUV, a aussi réagi contre cette annonce américaine.

Le Président National de l’UDS, le Sénateur honoraire Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, s’exprime en ces termes : “L’administration Biden a encore pris une décision ridicule en ce qui concerne l’élection présidentielle vénézuélienne du 28 Juillet 2024 remportée avec panache par le Président Nicolas Maduro Moros face à une opposition quasi-inexistante. Au regard de la Charte des Nations-Unies, les États-Unis d’Amérique n’ont aucun droit de s’ingérer dans les affaires internes d’un autre État souverain”.

“Les agissements des autorités américaines relèvent du gangstérisme politique et diplomatique qu’elles ne peuvent nullement tolérer dans leur propre pays”, a-t-il poursuivi.

Et d’ajouter : “Témoin de l’élection présidentielle vénézuélienne du 28 juillet 2024 à Caracas, je confirme que les opérations électorales s’étaient déroulées dans le calme, la transparence et en toute liberté. Les Vénézuéliens avaient massivement voté pour le candidat du Parti Socialiste Uni du Venezuela, en l’occurrence le Président sortant Nicolas Maduro Moros. Après avoir raté leur coup d’État électoral, les Américains et leurs satellites européens ont immédiatement mené une campagne de désinformation pour contester les résultats électoraux. On se croirait en 2019 avec le fantoche Juan Quaido”.

Il a terminé par ces propos : “Les États-Unis d’Amérique doivent s’occuper de leurs propres oignons. Le Venezuela n’est pas leur arrière-cour. En tant que pays indépendant, le Venezuela mérite respect et considération”.

Propos recueillis par

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/CP