Clôture du FGI AC 2024: Christian Katende sollicite l’accompagnement des États membres et des partenaires dans l’élaboration des cadres réglementaires innovants

« Transition numérique dans un contexte de l’IA : tendances actuelles et opportunités pour l’Afrique Centrale », c’est le thème du Forum sur Gouvernance de l’Internet pour l’Afrique Centrale (FGI-AC ou IGF-CA), organisé par l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo (ARPTC), et qui s’est tenu à Kinshasa, du 07 au 08 novembre 2024. Le FGI est le cadre de concertation sous-régional qui aborde avec pertinence et audace les questions relatives à la gouvernance de l’internet et ses utilisations. C’est l’instance qui facilite les échanges entre diverses parties prenantes des politiques publiques liées à la gouvernance de l’internet : les gouvernements et les organisations intergouvernementales bien sûr, mais aussi les entreprises privées, la communauté technique, les universitaires et les organisations de la société civile.

M. Christian Katende Mukinayi, président de l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo (ARPTC) a, dans son discours de clôture, constaté qu’après ces deux longues journées d’échange, de partage et de concertation, nous avons ensemble identifié les défis actuels de la régulation de l’IA et les obstacles à la transition numérique dans le contexte de l’IA dans notre région d’Afrique centrale. C’est ici une occasion de nous interpeller sur le fait que nous devons rester à jour, développer et adapter nos stratégies pour répondre aux besoins technologiques futurs.

« Ce forum nous a aussi permis de répondre aux questions qui entravaient nos efforts dans l’adoption et l’implémentation des technologies émergentes et particulièrement l’IA. Il a été retenu que la rigidité et l’inadéquation de nos cadres réglementaires existants ont des principaux défis qui encombrent l’innovation et la transformation numérique dans le secteur des communications », dit-il. Et d’ajouter que nous sommes arrivés à des conclusions et à des recommandations pertinentes qui nous permettent de mieux nous positionner à cette époque où les technologies se développent rapidement, qu’il s’agisse de l’intelligence artificielle, de la robotique ou de l’Internet de l’objet.

Il nous a été recommandé de parvenir premièrement à adapter nos cadres réglementaires en matière de gestion des données pour avoir une IA proprement africaine. Ensuite, élaborer les stratégies nationales sur le développement de l’IA.

« Nous avons retenu aussi que le volet compétences est essentiel et constitue le levier pour le développement de l’IA. De plus, l’aspect de la transition numérique dans le contexte de l’IA nous oblige à développer la coopération et les partenariats publics-privés avec des entreprises puissantes et aussi à procéder à des choix stratégiques pour l’application des ressources dans le cadre de recherches ciblées », mentionne-t-il.

Il a terminé par solliciter l’engagement des États membres et des partenaires à nous accompagner dans l’élaboration des cadres réglementaires innovants, suivant une approche collaborative pour permettre la flexibilité et l’agilité dans la régulation que nous considérons aujourd’hui comme un apport majeur dans le développement socio-économique des États membres.

Dresser un bilan

Disons que l’intelligence artificielle représente une opportunité pour nos pays. On remarque des avancées technologiques qui nous donnent l’espoir pour la transition numérique. Ces deux jours ont été très riches en échanges, en débats et en partage d’expériences. « Ils nous ont permis de dresser un bilan et faire surtout un état des lieux de la transformation numérique dans nos pays et dans notre sous-région. Nous avons pu constater des avancées considérables réalisées ces derniers moments pour que notre continent puisse être aussi à la page », a noté pour sa part le Coordonnateur Sous Régional.

Et de poursuivre, nous avons relevé l’importance d’une stratégie numérique nationale : chaque pays de la sous-région doit définir une stratégie numérique claire et ambitieuse intégrant l’intelligence artificielle comme un élément central. Le renforcement des capacités : il est essentiel d’investir dans la formation et le développement des compétences numériques notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle. La promotion de la recherche et de l’innovation : nous devons encourager la recherche et le développement dans le domaine de l’intelligence artificielle en mettant l’accent sur les applications locales. La protection des données personnelles : cette protection des données a un enjeu majeur dans un contexte de développement de l’intelligence artificielle.

Des recommandations

« Nous avons, au cours de ces deux jours, cerné la compréhension du concept de la transformation numérique, ainsi que le concept de l’intelligence artificielle sur ses différentes facettes. Nous avons dégagé, par l’analyse de nos stratégies nationales, des insuffisances dans l’intégration de la dimension de l’intelligence artificielle pour atteindre nos objectifs », peut-on lire dans les recommandations. C’est ce qui nous a permis d’arriver au premier panel qui a parlé du fondement de la transition numérique. Ce panel avait essentiellement l’objectif d’évaluer les stratégies nationales des différents pays de l’Afrique centrale sur le plan des infrastructures, parce que c’est un des piliers de la transformation numérique.

Le deuxième pilier de la transformation numérique, c’est le pilier de la compétence et le développement de l’entreprise. A cela s’est ajouté aussi de pouvoir analyser la gouvernance qui fait partie aussi des piliers pour pouvoir atteindre une transformation numérique qui soit donc profitable. Ainsi, par rapport à ce panel, nous avons retenu les recommandations suivantes :

La première recommandation concerne les infrastructures. L’Afrique centrale, pour réussir la transformation numérique dans un contexte de l’IA, doit devoir développer des infrastructures numériques robustes.

La deuxième recommandation porte sur la mise en place des politiques de renforcement des capacités. Pour cela, nous devons mettre en place des cursus universitaires et des formations personnelles spécialisées en IA. Soutenir la recherche fondamentale et appliquée dans le domaine de l’intelligence artificielle, en créant des centres d’excellence et en facilitant la collaboration entre les chercheurs africains et internationaux, etc.

La troisième recommandation porte sur le développement des applications. Cette recommandation demande de développer, de favoriser le développement des applications locales. Et pour y arriver, nous devons utiliser les données locales pour développer les solutions d’IA adaptées aux besoins spécifiques des populations africaines.

La quatrième recommandation, encourager la recherche et l’innovation.




Investissements allemands en Rdc : Julien Paluku échange avec le DG d’Africa Varein 

En consolidant la diplomatie commerciale, le Ministre du Commerce Extérieur et Coordonnateur de la Task Force République Démocratique du Congo-Union Européenne, Julien Paluku Kahongya a échangé à Francfort en Allemagne avec le Directeur Général d’Africa Verein, Christophe Kennengiesser.

La mobilisation des investisseurs allemands pour participer au Business Forum au début de 2025 à Kinshasa qui sera focalisé sur plusieurs secteurs sont le commerce, l’énergie, les mines et l’agro-alimentaire a été au centre de cette réunion avec cette association économique germano-africaine.

Ce forum est l’une des stratégies mises place par la Task force RDC-UE pour capter une grande partie de 150 milliards d’euros du fonds Global Gateway disponibilisés par l’Union Européenne en faveur de l’Afrique a indiqué de son côté Julien Paluku Kahongya, son Coordonnateur.

Juste après, le Ministre du Commerce Extérieur s’est entretenu avec Rupert Plersch, Président du Groupe KTI, qui a été très attiré par les opportunités qu’offre la République Démocratique du Congo dans différents domaines.




RPDC: les sites touristiques de montagne

La RPDC (République Populaire Démocratique de Corée, sise au nord de la Péninsule coréenne, créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et émergée Superpuissance:

  • militaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier vu son potentiel nucléaire
  • politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR),

Pays où les montagnes occupent 80% du Territoire (123.214km2) national, s’emploie à développer le tourisme de montagne. Par les secteurs touristiques de montage complexes, on entend l’ensemble des sites touristiques ayant de différentes fonctions comme le tourisme de ski, celui d’ascension, celui thermal, etc.

 

La zone de villégiature des sources thermales de Yangdok (Province Sud-Phyongan) est un bon exemple de ce secteur dans le Pays:

  • S’étendant sur une surface d’environ 2 millions de m2, la zone abrite plusieurs dizaines de stations thermales couvertes telles que celle Kumdang-hwa, celle Kumun-hwa et une trentaine de celles en plein air où l’on peut ressentir, simultanément, les sentiments propres à la saison la plus chaude et à la saison la plus froide même en plein hiver sous les pins enneigés.
  • Les curistes peuvent bénéficier de divers soins médicaux conformes à leurs caractéristiques constitutionnelles, entre autres la fangothérapie, le traitement à la paraffine, la psammothérapie, le massage, etc.
  • Sur la pente de la montagne, sont tracées plusieurs pistes de ski, tandis qu’à son bord, se trouve un parc d’équitation.
  • On trouve un centre de services universel comprenant une piscine munie de sanatorium et de salle de fitness, des salons de billard et de jeux vidéo, etc.
  • On peut prendre un bain thermal, faire du ski et de l’équitation.

Le secteur touristique de montagne pour toutes les 4 saisons est bien aménagé pour permettre, aux touristes ou vacanciers, de faire leurs activités touristiques dans les montagnes sans égard aux saisons:

  • Au printemps et en automne, on peut faire les activités variées: ascension en montagne, montée sur la falaise de montagne, cyclisme en montagne, recueil de champignons, de fruits sauvages et d’herbes comestibles de montagne, saut en parachute au sommet de la montagne au gré du vent saisonnier, contemplation de paysages à bord d’un aérostat.
  • Et en été, délassement dans une station estivale à la faveur d’un climat alpin frais et aromatique, marche à pied et camping dans la forêt vierge, bain et pêche au bord d’un ruisseau de montagne, canotage aventureux en amont de rivière au courant impétueux, etc.
  • Finalement en hiver, pratique du ski et du luge, course en traîneau tiré par les chevaux ou les chiens, ascension de montagne hivernale, etc.

Actuellement, on pousse, avec vigueur, au travail consistant à transformer la Ville Samji-yon (de la Province Ryang-gang, abritant le Mont Paektu-san, mont ancestral de la Nation et sacré de la Révolution d’où l’objet du pèlerinage de toute la Nation, le plus haut de la Péninsule coréenne avec 2.750m et classé 1er parmi les 5 monts célèbres du Pays pour son paysage magnifique; le nom provient de ce qu’il est enneigé pendant toutes les 4 saisons, d’où le mont-blanc dont l’environnement naturel est formé à la suite des 31 éruptions volcaniques 939-1925) en ville exemplaire de montagne septentrionale du Pays, en zone touristique de montagne complexe pour les 4 saisons. Pourraient être convertis en principaux sites touristiques de montagne les monts célèbres du Pays, immatriculés ou classés Réseau mondial des réserves de biosphère de l’UNESCO tels que:

1. le Mont Paektu-san

2. les Monts Kumgang-san

3. le Massif Myohyang-san

4. les Monts Chilbo-san

5. les Monts Kuwol-san.

Par exemple, les Monts Kumgang-san avec l’originalité de leurs conditions géographiques naturelles, la beauté de leurs sites pittoresques d’ordre mondial, leur biodiversité abondante et un bon nombre de monuments historiques bien conservés:

  • s’étendent sur une vaste région de plus de 262.580 ha comprenant les Arrondissements Kosong, Kumgang et Thongchon de la Province Kang-won
  • sont un vrai musée de beaux sites avec leurs beaux paysages de montagnes, de vallées, de terrasses, la beauté de leurs chutes d’eau, leur paysage lacustre, leur paysage de mer et leur paysage côtier
  • offrent leur paysage singulier, divisés en 3 gros secteurs: Kumgang extérieur, Kumgang intérieur et Kumgang maritime
  • se caractérisent, en tout 1er lieu, par leur beauté de montagnes et de vallées (Leurs pics dont le Piro, le Cha-il, etc. sont hérissés d’innombrables rochers aux formes bizarres comme le Samson, le Kwimyon, le Saja, le Thoki et autres.)
  • comptent les terrasses, notamment la Chonson d’où l’on peut contempler, d’un coup d’œil, divers panoramas ainsi que les portes rocheuses et grottes naturelles dont la Porte Kumgang, la Grotte Kumgang
  • abritent de nombreuses vallées profondes dont la Manphok est la plus belle (Il y a nombre de cascades et étangs renommés tels que la Cascade Kuryong, la Chute d’eau Pibong, l’Etang Sangphal, l’Etang Kumgang et l’Etang Jinju
  • Qont un climat relativement tempéré avec les précipitations atmosphériques abondantes.

Pour la diversité des conditions géographiques naturelles (topographie, climat, etc.), la flore est très variée, avec ses espèces endémiques abondantes. La région compte près de 1.220 espèces de plantes supérieures. A noter qu’y vivent les espèces indigènes portant le nom Kumgang: Kumgang-kuksunamu (Pentactina rupicola), Kumgang-chorong (Keumkangsania asiatica), Saussurea diamantica, l’androsace à feuilles de cortuse, le peucédan de Corée (ou Joson ou Pays du «matin calme ou frais avec le soleil brillant», désignée sous le nom des «fleuves et montagnes brodés dans la soie» ou de la «Nation orientale du décorum», et fière de sa Civilisation de 4.357 ans dont plusieurs étaient voués à l’invasion armée par les Pays étrangers comme les USA, le Japon et la République de Corée -ROK-, etc., tous convoiteux de la qualité et la quantité respectives des ressources humaines et naturelles, de la spécificité géopolitique et du paysage éblouissant du terrain, NDLR). Les plantes médicinales comme l’insam (ou ginseng) sauvage, les légumes de montagne, les fruits sauvages, les plantes oléagineuses et les champignons sont très abondants.

 

Et, la faune aussi est très variée. Rien que les vertébrés, on en compte plus de 250 espèces de vertébrés dont une trentaine de bêtes et une centaine d’oiseaux beaux et utiles. Dans les cours d’eau limpides provenant de profonds ravins pullulent une vingtaine d’espèces de poissons dont Phoxinus kumgangensis. Quant aux reptiles et amphibiens, il y en a plusieurs espèces. Les papillons dont le machaon aussi ajoutent à la beauté du paysage.

 

Les Monts Kumgang-san abritent un bon nombre de temples comme le Phyohun, l’Yujom et le Singye et de biens culturels précieux de la Nation: statues du Bouddha, tours, pagodes, épitaphes, etc.




Gouvernance et droit à l’information du peuple: Jacques Djoli propose de garantir la transparence et la redevabilité

Le député national, élu de la circonscription électorale de Boende, dans la province de la Tshuapa, Jacques Djoli Eseng’Ekeli, a déposé, le 30 octobre dernier, auprès du président du Bureau de l’Assemblée nationale, sa proposition de loi relative à l’accès de l’information et à la transparence de la vie publique. Un texte de 75 articles, initié notamment à la suite du plaidoyer de l’ONG Collectif 24, et dont la finalité est la mise en œuvre de l’article 24 de la constitution de la République Démocratique du Congo qui, en son alinéa 1er dispose que : « Toute personne a droit à l’information ».

L’historique de la proposition de loi relative au droit d’accès à l’information et la transparence de la vie publique. A son origine, cette proposition de loi avait été initiée par le professeur Jacques Djoli, en 2011 lorsqu’il était sénateur, en collaboration avec le Collectif 24 de Christin Longendja. Elle fut par la suite reprise par l’honorable Moise Nyarugabo au Sénat où elle a pu être votée. Puis, à l’Assemblée nationale, la proposition est tombée en désuétude, faute de programmation, lors de la dernière législature.

C’est ainsi que, à la suite du plaidoyer du Collectif 24, Jacques Djoli a repris ce texte, devenu orphelin, et qui était son initiative, pour être finalisé pendant cette 4’me législative mais en l’enrichissant et en couplant la dimension de droit d’accès à l’information avec l’impératif de la transparence de la vie publique qui constitue l’aspect axiologique et le fondement positif de ce droit de savoir et de s’informer.

Selon son initiateur, le professeur de droit, Jacques Djoli Eseng’Ekeli, « cette proposition de loi trouve donc sa base à l’article 24 de la Constitution de la RDC, tout comme d’ailleurs sa jumelle, l’ordonnance-loi no.23/009 du 13 mars 2024, dite Loi Muyaya, qui règle elle la dimension passive, à savoir, le droit d’être informé. Notons que la loi Muyaya a pour objet la réforme des mécanismes de mise en œuvre de la liberté d’information et d’émission par la radio, la télévision et d’autres supports numériques.

 

Requérir l’information

La deuxième dimension, quant à elle, se comprend au sens actif : le droit à l’information étant le droit qu’a toute personne de rechercher et de requérir l’information à son initiative auprès des services publics. Il en est de même pour toute donnée utile relative à la participation de chaque citoyen à la gestion de l’État et à la défense de ces droits fondamentaux. « Cette dernière dimension du droit à l’information est absente dans la législation congolaise, néanmoins, se retrouve dans les instruments juridiques internationaux et régionaux dument ratifiés par la République Démocratique du Congo, comme la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, le Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques et de la Convention de Nations Unies contre la Corruption du 31 octobre 2003 », a-t-il expliqué.

Pour le Rapporteur de la chambre basse du Parlement, la loi dont il est l’initiateur va assurer la transparence et le droit du peuple de savoir comment il est gouverné, et asseoir également la redevabilité comme fondement du pacte Gouvernants-Gouvernés.

Enfin, le droit d’accès à l’information favorise la transparence des actions de la vie publique et la bonne gouvernance politique en ce qu’il permet d’améliorer la gestion de l’information. Il a donc pour effet, d’encourager la participation de citoyens aux affaires publiques, mais également, de prévient de la corruption ainsi que de la mauvaise gestion des ressources. Raison pour laquelle, conformément à l’article 122 point 1 de la Constitution, il est impérieux que la République Démocratique du Congo se dote de la présente loi. Ce, pour combler le vide législatif constaté et appliquer les dispositions de l’article 24 de la constitution susvisée Cette participation du citoyen à la gestion de la vie publique telle que visé dans les dispositions de la présente loi, se traduit par la promotion des valeurs démocratiques, morales et éthiques. « Son objet est d’asseoir la crédibilité démocratique. Elle implique notamment la lutte contre la délinquance financière, l’impunité et la corruption », a-t-il indiqué.

Il faut noter que la proposition de loi Djoli sur le droit d’accès à l’information et la transparence dans la vie publique comporte plusieurs innovations, parmi lesquelles la mise en place de la Commission Nationale d’accès à l’information et à la transparence de la vie publique, la protection des lanceurs ainsi que les sanctions contre toute personne faisant obstruction à l’accès du public à l’information, la mise en place de la Commission Nationale d’Accès à l’information et à la transparence de la vie publique. C’est un service technique et consultatif doté d’une autonomie administrative et financière, placée sous la tutelle du Ministre ayant les informations dans ses attributions, et dont les membres sont indépendants de tout pouvoir exécutif ou politique dans l’exercice de leurs fonctions et qui ont la qualité d’Officier de Police Judiciaire.

Pour ce qui est de ses attributions, la proposition de loi Djoli stipule notamment que “la Commission Nationale d’Accès à l’Information et à la Transparence de la Vie Publique, est chargée de réguler et de veiller au respect de la liberté d’accès à l’information ainsi que de la moralisation et de la transparence de la vie publique.

 

Protection des lanceurs d’alerte

L’Article 28 de la proposition de loi Djoli relative au droit d’accès à l’information et la transparence de la vie publique, définit « un lanceur d’alerte comme une personne physique, citoyen, employé du secteur public ou privé, qui signale ou divulgue, sans contrepartie financière directe et de bonne foi, des informations sur des activités illicites, de la corruption, des abus de pouvoir, des violations des droits ou toute autre pratique portant atteinte à l’intérêt public ou aux lois en vigueur, dans le cadre de la gestion des affaires publiques ou de l’exécution de missions de service public ».

La même proposition de loi Djoli prévoit en son Article 29 que “aucune mesure de représailles, directe ou indirecte, ne peut être exercée à l’encontre d’un lanceur d’alerte pour avoir signalé des faits relevant de sa connaissance ou découvert dans l’exercice de ses fonctions. Cette protection couvre notamment : la protection contre,qa le licenciement ou toute forme de discrimination au travail ; la protection contre les sanctions disciplinaires ; la protection contre toute forme de harcèlement ou d’intimidation ; la protection contre les actions en diffamation engagées par les entités dénoncées..

Serge Ngindu




La terrible responsabilité de la parole ~

Lorsqu’un Elu, un membre d’une institution ou un personnage public prend la parole à l’Assemblée Nationale pour s’exprimer sur un sujet qui a un impact sur l’opinion et une incidence sur diverses catégories de la Communauté nationale, le seul objectif devrait être la recherche d’une solution équitable pour ne pas briser les équilibres fondamentaux de la société tant du point de vue psychologique que du point de vue sociologique.

 

Ainsi, s’il est compréhensible qu’un Elu défende sa Contrée ou un sujet qui le tient à cœur, bec et ongles, avec passion et passionnément, l’éthique Lui interdit d’agir sous le coup de l’émotion, selon le dicton bien connu « En toutes circonstances, il faut savoir raison garder ».

 

En effet, si la passion nourrit la raison et aiguise l’intelligence, l’émotion, par contre, étouffe l’intelligence et brouille la raison. C’est pourquoi les Anciens disaient non sans raison que la colère est une folie passagère. Car, elle ne permet pas à l’Homme ni de se contrôler ni de maitriser une situation donnée.

 

Certes, nous sommes tous sensibles à la situation des enseignants, mais pour aboutir à une solution équitable, il faudrait tenir compte de la réalité des faits :

Tous les enseignants n’ont pas le même statut ni les mêmes responsabilités entre eux ; nous pouvons distinguer les instituteurs, les moniteurs, les Professeurs assistants, les Professeurs ordinaires, les Professeurs éminents et j’en passe.

 

Dès lors, il n’est pas indiqué d’établir une comparaison indue entre eux et les citoyens qui occupent d’autres fonctions comme les Ministres, les Elus et les Mandataires publics.

 

Lorsqu’un Enseignant accepte une charge politique ou sociale, ce n’est pas pour fuir la condition de l’enseignant – d’ailleurs ils se font un honneur de continuer leurs enseignements s’il n’y a incompatibilité -, mais c’est pour servir la Nation dans un autre registre, qui éventuellement lui accorde une rente conjoncturelle de situation, c’est-à-dire appelé à cesser avec la situation qui l’a générée.

 

Lorsqu’un Elu s’exprime sur un sujet critique et sensible comme le transport, il faut éviter, dans la présentation, une confusion des genres entre un projet mené à maturité et une proposition en cours d’élaboration pour ne pas créer un malentendu préjudiciable dans l’opinion, en suscitant des vains espoirs et des frustrations inutiles.

A l’état de proposition, c’est-à-dire de préfaisabilité, la décision d’achat et du nombre d’avions est encore fluctuante ; tel n’est pas le cas d’un projet définitif et fini qui détermine exactement le nombre et les types d’avions, la durée du délai de livraison…

S’attaquer aveuglement à un vice Premier Ministre pour une proposition qui n’a pas les précisions d’un projet est pour le moins imprudent et hasardeux.

 

Il en est de même pour des propositions spectaculaires sur le solde des militaires à 500 $, sans en étudier l’impact budgétaire sur les autres rubriques et sur les autres corps sociaux.

Les applaudissements d’aujourd’hui ne sont pas éloignés des huées de demain si tant est qu’il s’avère que l’intervention est manifestement téméraire et non fondée.

N’oublions pas que le Capitole est proche de la roche tarpéienne.

Bref, la parole devant l’Assemblée Nationale est un privilège redoutable et un acte de grande responsabilité qui conditionne l’indispensable sérénité des débats et la convivialité républicaine en vue des solutions adéquates, consensuelles et réelles.

 

Nul n’a le droit de désacraliser la tribune de l’Assemblée Nationale par des propos revanchards ou de nature à abuser de la bonne foi de l’opinion nationale en jetant les noms des Personnalités en pâture, rien que pour épater son monde.

Comportement irresponsable qui ne mesure pas la portée et l’impact de la parole d’un Député dans l’opinion. Ce cas type d’abus de position sociale ne devrait pas arriver dans une Assemblée aussi auguste.

 

 

   Fait à Kinshasa, le 05 novembre 2024

         Ambassadeur André-Alain

ATUNDU LIONGO

          Président National de la CDR  

 

 

 

 

 

 

 




Atundu félicite Judith Suminwa d’avoir maintenu la dynamique de la croissance budgétaire

Dans une tribune, l’Ambassadeur André-Alain Atundu Liongo, Président national de la CDR salue l’effort de la Première Ministre d’avoir maintenu la dynamique de la croissance budgétaire pour permettre au Gouvernement d’intervenir de plus en plus, de façon significative, dans les solutions aux problèmes des populations et de l’Etat.

 

De prime abord, je voudrais exprimer, en tant que kinois, ma joie de voir au poste de Premier Ministre, une kinoise authentique qui aura ainsi marqué l’histoire de Kinshasa et de la RDC, et à qui je souhaite les meilleures chances de réussite.

Je tiens, ensuite, à saluer l’effort de la Première Ministre d’avoir maintenu la dynamique de la croissance budgétaire pour permettre au Gouvernement d’intervenir de plus en plus, de façon significative, dans les solutions aux problèmes des populations et de l’Etat.

A la lecture attentive et critique du discours de la Première Ministre au Parlement, plusieurs observations trottent dans ma tête.

Le budget étant un instrument d’indépendance et de souveraineté, l’apport à valeur marginale importante du FMI, de la BM et de l’Agence Française de développement risque d’en réduire la portée ; il serait indiqué d’établir un calendrier ou tout au moins une projection réaliste quant à la fin des apports budgétaires extérieurs.

Le budget devrait traduire les préoccupations nationales qui sont aujourd’hui de trois (3) ordres à savoir la guerre à l’Est et l’insécurité dans les milieux urbains, la satisfaction des besoins sociaux de base et le développement à partir de 145 Territoires d’où doit provenir l’impulsion du développement national, selon les vœux du Président de la République pour Lui donner les moyens de tenir ses engagements pris devant la Nation aussi bien pendant la campagne électorale que dans son discours d’investiture.

 

Sur ce chapitre, il faudrait avoir une attention particulière non seulement sur la création d’emplois, spécialement pour les Jeunes mais aussi sur la protection de la main d’œuvre nationale, au regard de l’envahissement de la main d’œuvre étrangère même dans les domaines réservés aux Nationaux.

 

Concernant la guerre et le banditisme urbain, il serait judicieux d’indiquer la part du budget consacrée à ces deux situations inquiétantes en termes d’effort de guerre.

 

La connectivité du Territoire national ne peut intervenir efficacement qu’à partir des 145 Territoires et de la transformation, grâce à l’interconnexion, des marchés locaux en un vaste marché national de façon à réduire la dépendance du Pays vis-à-vis de l’importation.

 

L’économie budgétaire et monétaire qui exerce une grande pression sur la population congolaise doit être mise en équation avec l’économie financière et de production pour mieux orienter les efforts de développement.

 

A partir de l’expérience des cinq dernières années, à quel taux de réalisation faut-il raisonnablement s’attendre pour éviter l’amertume de la déception à la fin de l’année et au moment de la reddition des comptes.

 

Afin de réduire, de façon drastique voire d’éliminer complètement la dépendance à l’apport budgétaire extérieur, il y a lieu de capitaliser et de mutualiser les bénéfices budgétaires issus de la lutte contre l’impunité, la corruption, le coulage et les niches budgétaires.

 

Etant donné l’importance de l’eau et de l’électricité dans l’indice du développement humain, le budget devrait refléter les perspectives d’augmentation des taux de desserte d’eau et d’électricité à partir d’un plan directeur national consacré à ces deux domaines.

 

Enfin, les perspectives chiffrées notamment sur la base du taux de change et de la croissance sont-elles réalistes et soutenables, au risque de fausser l’approche globale présentée dans ce budget.

 

En tout état de cause, le plus important ne sont pas les observations sur le budget, mais les réponses pragmatiques pour maintenir le cap du Gouvernance. Car, toutes ces observations et d’autres doivent être considérées pour ce qu’elles sont en réalité, c’est-à-dire une contribution citoyenne aux efforts du Gouvernement.

 

  Fait à Kinshasa, le 06 novembre 2024

Ambassadeur André-Alain ATUNDU LIONGO

               Président National de la CDR  




Gestions des entreprises publiques en Rdc : Judith Sumwina appelle les femmes mandataires à garantir la bonne gouvernance 

Le 07 Novembre 2024, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a reçu, en audience, la délégation du Réseau des femmes mandataires de la RDC (RFMP) conduite par sa présidente, Sylvie Elenge, Directrice Générale de la Rtnc.

Le RFMP est constitué des femmes Présidentes de Conseils d’administration, Directrices générales, Directrices générales adjointes et Administratrices du secteur public.

Au cours de cette rencontre, et à travers un mémo, le Réseau a fait part à la Cheffe de l’Exécutif central des préoccupations relatives à la gestion de leurs entreprises respectives, ainsi que des difficultés auxquelles elles font face, notamment : les conditions de travail des mandataires et des employés en vue d’une amélioration , les impaiements et manque de frais de fonctionnement dans les établissements nouvellement créés, la disparités de traitement entre mandataires du portefeuille.

 

Elles ont également sollicité l’appui du Gouvernement sur les réformes à apporter au sein de leurs entreprises.

«Il était question d’avoir un premier contact avec la Première Ministre, faire un bref aperçu de nos entreprises.

Nous avons parlé des réformes et de l’amélioration de manière générale, des conditions de travail des dirigeants et des agents des entreprises publiques. La Première Ministre nous a encouragées et orientées. Elle nous a motivées à ne pas s’attarder sur les conflits », a fait savoir Christelle Muabilu, Secrétaire du RFMP.

Le réseau était émerveillé de constater la maîtrise de toutes ces questions par la Première Ministre qui leur a annoncé que le Gouvernement travaillait déjà sur leurs préoccupations.

Et pour mettre fin à la politisation et au favoritisme tant décriés, des critères objectifs et des tests seront imposés pour certains postes en vue de rendre compétitives les entreprises publiques, a prévenu la Patronne de l’Exécutif.

La bonne gouvernance au sein des entreprises publiques est une priorité pour Judith Suminwa. La Première Ministre a interpellé les femmes mandataires publiques à œuvrer pour la bonne gouvernance en vue d’atteindre les résultats, mais aussi de contribuer au développement socio-économique du pays.

Au cinquième pilier de son Programme d’Actions (PAG 2024-2028), le Gouvernement Suminwa s’engage entre autres pour l’amélioration de la gestion des ressources humaines de l’Etat. Il définit une nouvelle politique salariale plus équitable, rationnelle et inclusive pour tous, sans discrimination, y compris à l’égard des personnes vivant avec handicap et les autres personnes vulnérables.

Le réseau des femmes mandataires est une structure technique et professionnelle, portée d’une part, par le souci d’accompagner le Chef de l’État dans sa vision de relever le pays dans tous les secteurs de la vie publique. Il travaille pour la viabilité des entreprises publiques afin qu’elles jouent pleinement leur rôle et à offrir à la population congolaise une meilleure qualité des services.




Crise sécuritaire dans l’Est de la Rdc : Jacques Djoli et Ngoyi Kasanji obtiennent le déploiement d’une mission du parlement africain à Kinshasa

Les chefs des délégations de l’Assemblée nationale et du Sénat de la RDC -République démocratique du Congo- auprès du Parlement panafricain, le Rapporteur Jacques Djoli et le sénateur Alphonse Ngoyi Kasanji ont, enfin, obtenu, au terme de leur mission en Afrique du Sud, l’arrivée prochaine à Kinshasa, d’une mission d’information de la Commission permanente de l’Organe législatif panafricain chargée des relations internationales et de résolution des conflits. C’était au terme d’une séance de travail qu’ils ont eue, ce jeudi 07 novembre 2024, avec le président de cette Commission, Shéril El Gabaly, sur la clarification des termes de référence de ladite mission d’information, qui sera diligentée à Kinshasa, et à Goma, dans le Nord-Kivu, du 25 au 30 novembre courant.

En effet, le Parlement panafricain, qui, dans la motivation de la nouvelle architecture de l’Union africaine, veut prendre sa place pour faire entendre la voix des peuples africains, a manifesté sa volonté de ne pas rester indifférent du drame humanitaire consécutif à l’agression de la RDC par le Rwanda et ses supplétifs du M23.

Voilà qui sous-tend la diligence de cette mission d’information, qui sera conduite par le Président de la Commission permanente du Parlement panafricain chargée des relations internationales et de résolution des conflits, Sheril El Gabaly, pour s’imprégner, sur le terrain, de la crise sécuritaire qui sévit dans la partie orientale de la RDC, consécutive à cette guerre d’agression imposée injustement au Congo Kinshasa par le régime de Kigali via la coalition AFC-M23.

Sur place, la mission rencontrera, notamment, les Présidents de deux Chambres du Parlement rd-congolais, le professeur Vital Kamehre de l’Assemblée nationale et Jean Michel Sama Lukonde du Sénat, avant de se rendre à Goma, pour s’enquérir de la situation sécuritaire et humanitaire.

Aussi, la mission se rendra dans les pays voisins, pour confirmer et rappeler à ces pays le droit à la paix du peuple congolais, et l’impératif de s’impliquer sans hypocrisie ni ruse dans le processus de Luanda.

Le Président de la Commission permanente du Parlement panafricain chargée des relations internationales et de résolution des conflits, Sheril El Gabaly, a salué les progrès de consolidation de la démocratie et des efforts internes en matière de promotion et de protection des droits de l’homme réalisés sous le leadership du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.




3ème édition « Africa HealthTech Summit 2024: Le Réseau des jeunes en santé numérique s’ouvre à tous

«  Joignez-vous. Que personne ne soit derrière ». C’est le message que n’a cessé de lancer le Réseau des jeunes africains pour la santé publique numérique lors de la 3eme édition « Africa HealthTech Summit 2024 », tenue du 29 au 31 octobre 2024 à Kigali au Rwanda, pour une adhésion massive des jeunes.

Selon le Docteur Chrys Promesse Kaniki, Agent technique principal pour des programmes spécifiques et Coordonnateur des programmes des Jeunes, Africa CDC, avec l’avènement de la technologie : « on ne dira pas que la technologie va remplacer les médecins, les infirmiers et tout autre professionnel. Mais ceux qui prendront leur place aujourd’hui, ce sont les autres médecins, infirmiers et professionnels qui utilisent la technologie afin de pouvoir améliorer le traitement et la qualité des soins que nous apportons à nos populations. On est à une ère telle qu’on ne peut plus continuer à pouvoir implémenter les mesures de santé publique telle que ça se faisait il y a 10 et 15 ans mais il faudrait faire partie avec la technologie, qui aujourd’hui s’impose à tous et dans tous les domaines ».

A l’en croire, plusieurs raisons ont motivé à la mise de cette plateforme au niveau du continent. Ce qui permet aujourd’hui aux jeunes de se rencontrer mais aussi d’échanger leurs idées. Ce qu’il faut absolument soutenir.

«  La raison qui nous a poussés à mettre en place cette structure est le fait que dans le continent, on a entre 65 et 70% de jeunes et même parmi les professionnels de santé, on voit que de plus en plus les jeunes sont en train de rejoindre le groupe de professionnel et pour tout ce qu’il y a comme initiative dans le continent que ça soit en santé publique ou toute autre initiative, nous pensons que les jeunes formant la grande majorité de la population devraient  aussi faire partie non seulement entant que bénéficiaire mais aussi comme acteurs au niveau de la conception des idées, l’implémentation et même le suivi et évaluation », a-t-il expliqué.

 

Santé numérique

Créé à l’issue de la 2ème édition de Africa HealthTech Summit 2023, le Réseau des jeunes africains pour la santé numérique est en train d’accomplir ce noble objectif au même titre que le Réseau des femmes et autres structures qui existent au niveau africain.

Il est une branche qui prend en charge spécifiquement les questions liées aux jeunes. Il regroupe tous les jeunes entrepreneurs, tous les jeunes qui ont comme des initiatives à pouvoir appliquer la technologie à la santé, et a pour moteurs : « Innover, inspirer, impacter ».

« Nous savons que les jeunes sont d’ailleurs les plus enclins à la technologie que toutes les populations. Et donc, ceux qui ont ces innovations, ces technologies appliquées à la santé, nous avons pensé créer ce réseau et les mettre ensemble. Nous avons créé ce réseau premièrement, parce que plusieurs jeunes font des grands choses mais, ils sont limités dans leur communauté ou au niveau du pays. Alors, ce genre de plateforme, c’est pour permettre à ce que ce que les jeunes réalisent dans leur pays au niveau de leur communauté, puisse être connu au niveau continental. Aussi de cette manière, nous pouvons leur apporter des appuis non seulement en terme financier mais aussi en terme de mentorat ou encore des échanges. On peut avoir deux jeunes qui peuvent être dans des pays différents mais lorsqu’ils se mettent ensemble, leurs idées apportent plus et cette innovation a un grand impact pas seulement au niveau d’un seul pays mais plusieurs autres pays peuvent en bénéficier.  Donc, pour toutes ces raisons, nous avons pensé qu’il était important de pouvoir créer un réseau de jeunes en santé publique afin de pouvoir être aussi partie prenante  à l’agenda de la santé publique tel qu’Africa CDC est en train de promouvoir, et être sûr que nous ne sommes pas à la traine », a souligné le coordonnateur des Programmes des Jeunes, Africa CDC lors de cette 3ème édition de Africa HealthTech Summit 2024, qui avait réuni près de 2800 participants sous le thème:  » Innover pour la santé communautaire en libérant la puissance de l’intelligence artificielle (IA).

Prince Yassa




Programme de bourses « Excellentia Lualaba Bora »: Lancement de la 3ème édition 

La 3ème édition du programme de bourses « Excellentia Lualaba Bora » a été lancée le 1er novembre à Kolwezi, marquant une étape importante dans la promotion de l’excellence académique en République Démocratique du Congo.

Initié par la très distinguée Première Dame Denise Nyakeru Tshisekedi, en collaboration avec la Province du Lualaba, ce programme de bourses continue d’ouvrir des horizons prometteurs pour la jeunesse congolaise en récompensant les finalistes de l’Examen d’État ayant obtenu un score minimum de 70 %.

Le test de sélection de cette édition a vu la participation de 677 jeunes éligibles, dont 547 ont répondu présentes.

Répartis sur deux sites dont l’Assemblée provinciale et l’Université de Kolwezi, ces candidats, venus de divers coins du Lualaba, tels que Kolwezi, Fungurme, Tshamundenda, Kakanda, Tenke, Dilolo, Lubudi, Kanzenze, Bunkeya, Divuma, Lufupa, Kisenge, Kasaji, Luilu et bien d’autres localités, ont témoigné de leur ambition et de leur détermination.

Leur présence en nombre est la preuve de l’attrait grandissant de ce programme qui, au-delà d’une bourse, incarne un tremplin vers un avenir meilleur.

 

Education, clé du développement

Lors de la cérémonie d’ouverture, la Première Dame Denise Nyakeru Tshisekedi, a formulé un message fort aux candidats, rappelant que l’éducation est la clé du développement et de la transformation du pays.

Elle a souligné ceci : « Voir cette initiative toucher de plus en plus de jeunes brillants de cette province me remplit d’une immense fierté. Car au-delà de toutes les ressources, la plus grande richesse de notre chère patrie est sa population, et particulièrement sa jeunesse »

Elle a également exprimé sa reconnaissance envers les autorités du Lualaba, dont l’engagement contribue à faire de cette initiative une réalité.

Quant à elle, la gouverneure de la province de Lualaba, Fifi Masuka Saini s’est réjouie de cet effort commun, ajoutant que « cette mobilisation record reflète l’importance accordée à l’éducation et à la jeunesse dans la province ».

Le programme de bourses « Excellentia Lualaba Bora », fruit d’une collaboration entre la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi et la Province du Lualaba, incarne une vision ambitieuse pour l’avenir de la RDC.

Cette bourse soutient, non seulement les étudiants dans leurs études supérieures, mais leur offre aussi les outils nécessaires pour exceller dans des universités prestigieuses et revenir contribuer au développement de leur pays.

Prince Yassa