Rdc-Canada: Judith Suminwa et Justin Trudeau évoquent un futur riche en opportunités économiques

La Première Ministre a bouclé son séjour à Ottawa, ce mercredi 20 novembre 2024 dans la soirée. Mais avant de quitter le sol ottavien, Judith Suminwa a eu une dernière rencontre de haut niveau, et pas des moindres, à savoir le tête-à-tête avec son homologue canadien, le Premier Ministre Justin Trudeau.

 

Pour le Premier Ministre canadien, son pays est très intéressé à toujours faire un peu plus en Afrique, et plus particulièrement en République démocratique du Congo, pays qui a une très forte diaspora au Canada et avec qui il existe des engagements qui remontent à plusieurs années.

« On a de bonnes relations bilatérales en termes de pays francophones. On a eu de longues années d’engagements au niveau du développement et de l’aide humanitaire. On commence à parler encore plus d’investissements, de partenariat et d’entrepreneuriat pour ce pays si jeune, où la jeunesse prend vraiment sa place. Il y a énormément d’opportunités économiques sur lesquelles on veut travailler », a fait savoir le Chef du Gouvernement canadien.

Des mots qui traduisent la bonne santé des relations entre les deux pays, et la volonté d’avancer plus loin ensemble. Et pourtant la sécurité de la RDC est menacée dans sa partie Est par la présence des troupes rwandaises qui apportent leur soutien au mouvement du M23. A ce sujet, Justin Trudeau prend position dans le sens d’aider à rétablir la paix.

 

« On a parlé de la situation sécuritaire qui continue d’être inquiétante et pour laquelle le Canada est toujours prêt à contribuer, » a-t-il assuré.

Pour Judith Suminwa, cette rencontre s’inscrit évidemment dans le cadre du renforcement des relations bilatérales, tant au niveau économique que diplomatique. Un discours qui dit tout sur la volonté de Kinshasa de consolider les relations avec Ottawa.

 

« C’est important pour nous, la RDC, dans la mesure où nous allons vers la diversification de l’économie et la création de plus d’emplois. Nous sommes à la recherche des investisseurs privés qui viendraient en RDC. Il y a déjà des investisseurs canadiens, notamment dans les mines, mais pour nous c’est aussi bon de vouloir profiter de l’expertise du Canada en matière d’économie verte, de diversification de l’économie, de la transition écologique et de la formation professionnelle », a souligné la Cheffe du Gouvernement congolais.

 

Le meilleur pour la fin

Après avoir pris par la conférence “Africa Accelerating 2024” et rencontré aussi bien les autorités politiques que les hommes d’affaires du pays, l’occasion était toute trouvée pour cette rencontre toute particulière entre les deux Chefs de gouvernement. Loin des caméras, ils ont eu d’autres échanges non révélés à la presse qui vont certainement dans le sens de mutualiser les efforts pour atteindre des objectifs communs. Comme quoi l’axe Kinshasa-Ottawa est plus que jamais consolidé à travers cette visite de Judith Suminwa.

 

Judith Suminwa honorée et ovationnée par les parlementaires canadiens

 

Quelques minutes avant cette rencontre avec Justin Trudeau, la Première Ministre était invitée par le Président de la Chambre des communes, Greg Fergus, à assister aux débats à la chambre basse du Parlement canadien. Judith Suminwa a reçu des ovations de cette assemblée élue du Parlement canadien ; ce qui représente un signe d’amitié, un honneur et une reconnaissance de la part des élus du Canada, toutes tendances confondues, pour cette première femme Première Ministre en RDC.

La Première Ministre a ensuite été invitée à visiter les différents locaux de cet imposant édifice qui figure parmi les bâtiments les plus emblématiques du monde. Siège de la démocratie parlementaire du Canada, cet édifice unique, ayant sa propre identité et un caractère distinct, revêt une grande importance pour l’ensemble des Canadiens.

A travers son séjour à Ottawa, la Première Ministre a porté très haut la voix de la RDC sur le plan des opportunités économiques d’investissement, du renforcement de la coopération, de partenariats stratégiques et du retour de la paix dans la partie Est du pays. Une visite qui devrait certainement porter des fruits dans un avenir proche.

 

Le Quotidien




Après la publication du Décret portant mesures contre la vie chère: La FEC au ministère de l’Economie nationale

Après la publication, dans le journal officiel du Décret n°24/07 du 19 septembre portant suspension de la perception de la taxe sur la valeur ajoutée et rabattement des taux des droits, taxes et redevances sur les produits alimentaires de première nécessité, le Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, multiplie des réunions pour concrétiser la volonté du chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, et de la Première ministre Judith Suminwa. Cette volonté consiste en la baisse des prix de huit (8) produits de première nécessité, dans le cadre du combat contre de la vie chère.

C’est dans ce cadre que Mukoko Samba a réuni, hier jeudi 21 novembre, dans son cabinet, les membres de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), les gros importateurs, le représentant de l’Inspection Générale des Finances (IGF) et les cadres de l’administration centrale de son Ministère.

Prenant la parole, le patron de l’Economie nationale a informé ses interlocuteurs que les mesures prises pour lutter contre la vie chère ont été coulées dans un Décret signé par la cheffe du Gouvernement et publié dans le Journal officiel pour le rendre opposable à tous.

« Le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi qui tient à ce que ses compatriotes passent les fêtes de fin de l’année dans de bonnes conditions, tient à l’application rapide de ce mesures », a rappelé le Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale.

 

Validation des crédits d’impôts

La réunion Ministère de l’Economie-FEC avait comme entre autres objectifs, recueillir les avis de toutes les parties impliquées dans ce dossier et de valider les crédits d’impôts par rapport aux stocks qui existent.

Associée pour accompagner le Gouvernement dans la mise en application de ces mesures, l’Inspection Générale des Finances est chargée de certifier les stocks physiques disponibles acquis à des taux pleins, mais qui feront l’objet de l’application du Décret signé par la Première Ministre.

Les travaux commencés ce jeudi 21 novembre vont se poursuivre, car lesdites sur la baisse des prix de huit produits ciblés seront annoncées incessamment.

 

 

Des entrepreneurs égyptiens prêts à investir en RDC

Dans l’avant-midi, le Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale avait échangé avec des entrepreneurs Egyptiens – regroupés au sein du consortium Egyptian African Arab Co.for Develpment (EGAAD) – qui veulent investir dans plusieurs secteurs en RDC.

Dans son mot d’introduction, le patron de l’économie nationale a présenté l’Egypte comme étant un pays champion dans la coopération Sud-Sud.

« Je crois que le temps est arrivé pour que les Africains ne regardent plus ailleurs », a soutenu le VPM à l’Economie nationale, avant d’informer ses interlocuteurs que le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, tient beaucoup à la coopération entre l’Égypte et la RDC. Aussi, il a également rassuré ses hôtes de l’engagement ferme du Gouvernement congolais d’améliorer durablement le climat des affaires.

Aussi, pour faciliter la tâche à ces entrepreneurs Egyptiens d’investir en RDC, le Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale, a promis à ces derniers de prendre contact avec la Ministre des Affaires étrangères pour mettre en place une structure de concertation afin de bien gérer tous les projets dans le cadre de la coopération entre les deux pays, à savoir : l’Egypte et la RDC.

« Son Excellence Monsieur le Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie, nous a rassuré sur la volonté du Gouvernement congolais d’améliorer le climat des affaires, gage pour attirer les investisseurs étrangers », a déclaré à la presse Réda Boulos, le chef de la délégation. Ce dernier a énuméré les domaines dans lesquels veulent investir les entrepreneurs égyptiens. Il a indiqué qu’ils veulent investir dans le domaine de l’énergie, dans l’agro-alimentaire, dans la construction des infrastructures…

Pour Reda Boulos, chef de la d’EGAAD, le pont établi entre son Consortium et Kinshasa, a pour finalité de concrétiser le transfert des technologies entre les peuples égyptien et congolais, et emploiera une main d’œuvre majoritairement locale, informe-t-on.

Willy Kilapi




Est de la RDC : Judith Suminwa revient sur le théâtre des opérations pour évaluer l’état de siège et se mettre à l’écoute des communautés locales

La détermination de la Première Ministre Judith Suminwa brille comme un phare d’espoir dans les provinces meurtries du Nord-Kivu et de l’Ituri. Ce vendredi 22 novembre 2024, elle prend la tête d’une forte délégation, composée de membres de son Gouvernement et de parlementaires, pour une mission d’itinérance importante dans les villes de Goma et Bunia. Elle fera face avec courage à l’angoisse et aux souffrances des habitants pour évaluer l’état de siège instauré depuis 3 ans et envisager un avenir meilleur.

Un élan de solidarité pour un futur favorable

 

Durant deux jours d’une immersion intense, cette mission gouvernementale s’inscrit dans un besoin impérieux : celui d’évaluer le dispositif transitoire en place à Goma et Bunia. La population, la société civile et les députés nationaux attendent avec impatience des signes d’un changement tangible, désespérément souhaité après des années d’insécurité et d’insatisfaction. Le regard de Judith Suminwa et son engagement actif montrent une volonté inébranlable d’apporter une lueur d’espoir à ceux qui ont tant souffert.

Suivant les instructions du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, la Première Ministre est déterminée à examiner avec attention les mesures d’assouplissement déjà mises en œuvre, non seulement pour permettre aux enfants de retourner à l’école, mais aussi pour offrir un cadre propice au développement économique. C’est une promesse de renaissance, une main tendue vers les femmes et les hommes de courage qui s’efforcent chaque jour de bâtir un avenir meilleur malgré un passé tumultueux.

 

La résilience d’un peuple courageux

 

Depuis son entrée en fonction en juin dernier, Judith Suminwa inscrit le retour à la paix parmi ses priorités. Sa vision, guidée par une détermination palpable, est l’expression d’un engagement envers les millions de vies perdues dans cette lutte interminable contre l’activisme des groupes armés. Elle ne recule pas devant l’horreur et le désespoir que son pays endure, et au contraire, elle choisit d’agir avec fermeté contre l’oppression, notamment celle exercée par le M23, instrument du régime de Kigali.

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À l’issue de sa mission, Judith Suminwa et sa délégation dresseront un bilan des succès et des échecs du dispositif en place, tout en identifiant les défis sécuritaires pressants. Ce travail acharné permettra de formuler des recommandations concrètes pour un1e gestion efficace des forces de sécurité, en mettant un accent particulier sur la nécessaire collaboration entre police, armée et communautés locales. C’est un appel à l’unité, une invitation à la solidarité pour reconstruire ensemble la dignité et la sécurité des Congolais.

Vers une nouvelle ère de collaboration et de participation citoyenne

 

Le rapport d’évaluation qui suivra cette mission sera un document précieux, destiné à éclairer le Chef de l’État sur les mesures futures à adopter. Au-delà des considérations de sécurité, il rappelle la nécessité de renforcer les institutions locales et de stimuler la participation citoyenne dans le processus décisionnel. Judith Suminwa incarne ainsi l’espoir d’une République Démocratique du Congo où chaque voix compte, où chaque citoyen a un rôle à jouer dans la construction d’une paix durable.




Kabasele Tshimanga : “Le Venezuela n’est pas l’arrière-cour des Etats-Unis d’Amérique”

Le gouvernement sortant de Biden a encore surpris le monde par la reconnaissance d’un opposant vénézuélien non élu comme “président” du Venezuela. Un perdant en exil bombardé du titre de “président”, il faut être américain pour le faire.

Ce 18 novembre 2024 à partir de Rio au Brésil, en marge du G20, le secrétaire d’état sortant Antony Blinken a, à travers le réseau social X, ignoré l’élection avec panache du Président Nicolas Maduro Moros. Une victoire proclamée par le Conseil National Électoral et confirmée par la Cour Suprême du Venezuela.

Cette bourde diplomatique commise par les Américains est condamnée à travers le monde.

L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, partenaire du Parti Socialiste Uni du Venezuela, PSUV, a aussi réagi contre cette annonce américaine.

Le Président National de l’UDS, le Sénateur honoraire Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, s’exprime en ces termes : “L’administration Biden a encore pris une décision ridicule en ce qui concerne l’élection présidentielle vénézuélienne du 28 Juillet 2024 remportée avec panache par le Président Nicolas Maduro Moros face à une opposition quasi-inexistante. Au regard de la Charte des Nations-Unies, les États-Unis d’Amérique n’ont aucun droit de s’ingérer dans les affaires internes d’un autre État souverain”.

“Les agissements des autorités américaines relèvent du gangstérisme politique et diplomatique qu’elles ne peuvent nullement tolérer dans leur propre pays”, a-t-il poursuivi.

Et d’ajouter : “Témoin de l’élection présidentielle vénézuélienne du 28 juillet 2024 à Caracas, je confirme que les opérations électorales s’étaient déroulées dans le calme, la transparence et en toute liberté. Les Vénézuéliens avaient massivement voté pour le candidat du Parti Socialiste Uni du Venezuela, en l’occurrence le Président sortant Nicolas Maduro Moros. Après avoir raté leur coup d’État électoral, les Américains et leurs satellites européens ont immédiatement mené une campagne de désinformation pour contester les résultats électoraux. On se croirait en 2019 avec le fantoche Juan Quaido”.

Il a terminé par ces propos : “Les États-Unis d’Amérique doivent s’occuper de leurs propres oignons. Le Venezuela n’est pas leur arrière-cour. En tant que pays indépendant, le Venezuela mérite respect et considération”.

Propos recueillis par

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/CP




Kabila, Matata, Fayulu, Katumbi… de nouveau ensemble: Un nouveau front de l’opposition contre la révision constitutionnelle voit le jour

Les débats autour d’une éventuelle modification de la Constitution en République Démocratique du Congo font réveiller l’opposition de son profond sommeil. Traité par Félix Tshisekedi d’une “opposition ya pete”, pour dire “opposition faible”, celle-ci risque de faire mal en rallumant la rue. Pour donner du sens à ce combat, plusieurs leaders de l’opposition se sont de nouveau réunis afin de faire bloc contre le régime Tshisekedi.

Joseph Kabila, Moïse Katumbi, Matata Ponyo, Martin Fayulu et plusieurs autres leaders de l’opposition ont donné naissance à un nouveau front contre le projet de révision de la Constitution initié par le régime Tshisekedi. Une déclaration commune a été signée mercredi 20 novembre 2024 au siège de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco).

Faisant la lecture de ladite déclaration commune, Emmanuel Ramazani Shadary du Front Commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila, a qualifié l’argumentaire développé par Félix Tshisekedi, d’ignominie au sujet de l’article 217 de la Constitution.

« Il n’y a rien de plus faux que l’affirmation de Monsieur Félix Tshisekedi Tshilombo, déclarant à Lubumbashi, que l’article 217 serait responsable de l’occupation de nos terres par des étrangers. En réalité, là, il confond la notion de souveraineté avec la notion de cession de terre. Est-il besoin de rappeler que dans notre pays, selon l’article 214 alinéa 2 de la Constitution, aucun millimètre du territoire national ne peut être cédé à quiconque sans l’accord préalable du peuple congolais, consulté par référendum ? », a-t-il dit d’entrée.

L’article 64 comme seul remède

Dans cette déclaration commune, les opposants dénoncent ce qu’ils qualifient de “plan diabolique visant à changer la Constitution et à consacrer la balkanisation de notre pays”.

C’est ainsi qu’ils rappellent l’article 64 de la Constitution qui impose au peuple congolais de “se lever comme un seul homme pour faire échec à toute tentative de subversion des institutions démocratiques”. C’est dans ce cadre qu’ils appellent les Congolais à organiser des manifestations pour défendre la Constitution de 2006 et empêcher Félix Tshisekedi de modifier les dispositions limitant le nombre et la durée des mandats présidentiels.

“Pas de changement de Constitution, pas de troisième mandat à Monsieur Tshilombo ou à qui que ce soit, pas de présidence à vie en RDC”, lance l’opposition, avant de qualifier cette initiative de révision constitutionnelle d’injustifiée, inopportune, illégale et anticonstitutionnelle.

Et d’ajouter : “La corruption et les détournements des deniers publics sont devenus des pratiques institutionnalisées. L’espace de liberté s’est gravement rétréci”.

Ce, avant de dresser un tableau sombre de la situation sécuritaire en RDC, marquée par des violences dans l’Est du pays, l’ingérence étrangère du Rwanda et de l’Ouganda, ainsi que les attaques répétées de groupes armés comme le M23, les ADF et CODECO.

“La RDC est confrontée à une grave menace alimentée par des ingérences étrangères et une insécurité généralisée”, poursuivent les opposants, qui dénoncent par ailleurs les massacres perpétrés à travers le pays par divers acteurs armés.

La révision de la Constitution contraste avec les préoccupations des congolais

Pour l’opposition, la révision constitutionnelle ne répond en rien aux préoccupations réelles du peuple congolais. “Aucune disposition de la Constitution n’empêche Monsieur Tshisekedi d’améliorer les conditions sociales du peuple congolais”, disent les opposants.

Ils appellent ainsi le président Félix Tshisekedi à concentrer ses efforts sur des questions telles que la rémunération décente des fonctionnaires, la stabilisation du taux de change, l’accès à l’eau potable et à l’électricité, ainsi que la résolution des conflits à l’Est.

“Cette Constitution garantit l’alternance démocratique et prévient les dérives dictatoriales. Nous devons la défendre coûte que coûte”, ajoutent les leaders de l’opposition. De son côté, le député national Jean-Baptiste Kasekwa a lancé que : “ce n’est pas Félix Tshisekedi qui va échapper à notre mobilisation”.

« Monsieur Félix Tshisekedi veut opérer un coup d’État contre la Constitution sur base de laquelle il prétend nous gouverner. Nous allons nous mobiliser. Nous avons gagné des victoires contre la dictature de Mobutu, contre tous les systèmes dictatoriaux qui ont suivi. Ce n’est pas Félix Tshisekedi qui va échapper à notre mobilisation », a-t-il ajouté.

Plusieurs activités de la rue sont prévues dans un futur proche, nonobstant la marche de Delly Sesanga et sa nouvelle structure annoncée pour le 27 novembre à Kinshasa.

Bernetel Makambo




A l’unanimité : Les chefs d’Etat prolongent le mandat de la SAMIDRC

À l’issue du Sommet extraordinaire des Chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) auquel a pris part le Président Félix Tshisekedi, ce mercredi 20 novembre à Harare, au Zimbabwe, un communiqué conjoint a é1té publié, prolongeant le mandat de la mission de la SADC en RDC (SAMIDRC) d’une année sur le territoire congolais.

Dans ce même communiqué, les différents participants attestent « avoir reçu le rapport actualisé de la situation sécuritaire dans la partie Est de de la République Démocratique du Congo (RDC) et déplore la détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire ».

« Le Sommet a réitéré son soutien au gouvernement de la RDC et rappelé l’engagement des États de la sous-région d’apporter une réponse appropriée à tout membre victime d’une agression par une réponse communautaire appropriée ».

Déployée en décembre 2023 pour appuyer les Forces armées de la RDC (FARDC) à rétablir la paix dans le Nord-Kivu et en Ituri, la SAMIDRC prolonge pour la deuxième année consécutive son mandat jusqu’en novembre 2025.

Outre le Chef de l’État, le Président zimbabwéen, Président en exercice de la SADC, Emmerson Mnangagwa ainsi que Andry Rajoelina ( Madagascar), Duma Gideon (Botswana), Filipe Nyusi ( Mozambique) et des Hauts représentants des autres pays membres de la SADC ont signé pris part à ces assises qui ont également traité de la situation sécuritaire dans la province de Cabo Delgado au Mozambique.




Le détournement et la surfacturation s’invitent dans «  Bunda 21 » du pasteur Roland Dallo 

Depuis un certain temps, les prêches du pasteur visionnaire du Centre missionnaire Philadelphie attirent l’attention non seulement de ses fidèles, mais aussi de l’opinion publique en République démocratique du Congo. Il s’est fait remarquer par plusieurs prophéties dont certaines aux allures de dénonciations qui ne concernent pas seulement l’Eglise corps du Christ, mais aussi la marche du pays et le comportement des dirigeants Congolais.

L’on se rappellera l’une de ses prophéties célèbres révélées à une année des élections du 20 décembre 2023 qui onr été sévèrement critiquées dans l’opinion publique, car ne s’étant pas accomplies. Le Pasteur Roland Dallo avait révélé le sort de trois candidats à la course présidentielle, avant les élections de décembre 2024, un candidat sera retiré, un autre sera dans une chaise roulante et un troisième va mourir.

Et comme si cela ne suffisait pas, « l’homme de Dieu «  a fait de lui au cours de sa dernière prédication pendant la célébration de «  Bunda 21 » , une série des jeûnes et prières pendant 21 jours organisée par le Centre missionnaire Philadelphie où les fidèles implorent la grâce de Dieu. En effet, dans une vidéo devenue virale et relayée largement dans les réseaux sociaux, Roland Dallo dénoncent le détournement, la surfacturation et la corruption œuvres des personnalités du pays qui sont d’ailleurs devenues monnaie courante en République démocratique du Congo. Le pasteur fustige le fait que les petits voleurs des marchés soient traqués, alors que ceux qui détournent de grosses sommes ne le sont pas.

«  Je suis triste et honteux d’être citoyen de la République démocratique du Congo. Un pays où le vol est accepté. Des petits voleurs au grand marché sont traqués, qui volent des centimes, mais les grands voleurs au niveau de l’Etat vivent calmement », s’est-il plaint. Et d’ajouter : «  Et ceux qui me choque, même des supposés politiques chrétiens, un pays de la surfacturation, une route on va faire à un million de dollars est surfacturée à 17 millions de dollars, ata bayibaka, traduisez, voilà comment on vole ».

Ainsi visiblement révolté, il a demandé à son Dieu de s’occuper de ces «  voleurs » tout en priant pour que les maisons construites par eux s’écroulent et même les érosions surgissent là où il y en avait pas autour de ces maisons. Il a cependant salué l’attitude de feu Président Kasa-Vubu qui lorsqu’il revenait des missions de service, retournait à la caisse de l’Etat les restes de l’argent non utilisés. Cette prédication qui intervient au moment où le procès sur l’affaire surfacturation des forages et lampadaires se tient à la Cour de cassation mettant en cause l’ancien ministre du Développement rural, François Rubota et l’entrepreneur Mike Kasenga, a été saluée dans l’opinion publique congolaise.

Pour rappel, une autre prédication du pasteur Roland Diallo qui a suscité de vives réactions, c’est lorsqu’il a parlé du Président de la République, Félix Tshisekedi et de l’âge d’or de la République démocratique du Congo à l’occasion de 60ème anniversaire de l’accession du pays à l’indépendance.

« J’aimerais le dire avec toute l’humilité que je peux avoir, chaque fois que je prie pour lui et pour notre Nation, deux pensées fortes montent dans mon cœur. Ça va peut-être décevoir certains, mais je préfère le dire. C’est ma part de vérité, elle peut être partielle, mais je la partage. Nous ne connaîtrons pas le véritable âge d’or avec l’actuel président. Ça vous choque mais je préfère le dire. Mais deuxièmement, je crois qu’il va remettre le train sur les rails et il va lancer la machine», a déclaré le pasteur Roland Dalo. Et de poursuivre, « ce jour de 60 ans de l’indépendance, je me dis l’âge d’or commencera avec celui qui viendra après l’actuel président, et atteindra son point culminant avec le président qui viendra après lui ».

 

RSK




Trois ans de prison ferme requis contre Seth Kikuni

L’on s’achemine vers la fin du procès contre l’opposant Seth Kikuni et président national de Piste pour l’Emergence accusé. Il est accusé de propagation de faux bruits et d’incitation à la désobéissance civile. Cela, dans les propos tenus à Lubumbashi, dans la province du Haut Katanga. Dans son réquisitoire de mercredi 20 novembre 2024, le Ministère public a requis trois ans de prison ferme et le payement d’une amende de 950 000 FC.

C’était au tribunal de Kinshasa-Gombe siégeant en chambre foraine dans la prison centrale de Makala où le tribunal a siégé sur l’infraction des « faux bruits ». Pour le conseil de l’ancien candidat à la présidentielle de 2018 et 2023, le ministère public a été incapable de démontrer le caractère infractionnel reproché à son client.

« Le Ministère public a été en difficulté de démontrer en quoi les propos ou le discours de notre client, Monsieur Seth Kikuni, pouvaient se transformer aux faux bruits. Curieusement et contre toute attente, il a requis trois ans pour chacune de ses infractions », a-t-il fait savoir. L’affaire a été prise en délibérée et la Cour va se prononcer dans le délai de la loi.

Après le prononcé du réquisitoire de l’Organe de la Loi, la parole a été donnée à l’accusé qui a déclaré : « Je n’ai aucun doute sur le fait que vous allez acquitter Seth Kikuni dans ce contexte difficile. Parce que si vous choisissez de me condamner, c’est la liberté d’expression, la démocratie et l’opposition que vous allez condamner ».

 

Le cadre de concertation des forces politiques et sociales crie à un procès politique

Le réquisitoire de ministère public n’a pas laissé indifférent le Cadre de concertation des forces politiques et sociales, cette structure à laquelle appartient Seth Kikuni. Ainsi, il a vivement dénoncé ce réquisitoire du ministère public, en le qualifiant d’un procès politique.

Dans sa déclaration, le Cadre de concertation a exprimé son indignation face à ce qu’il considère comme une instrumentalisation de la justice pour faire taire une voix dissidente.  « Tout au long de l’instruction, le ministère public a été incapable de prouver matériellement la culpabilité de Seth Kikuni ni de démontrer que ses propos auraient incité la population à la désobéissance civile », souligne le communiqué. « Le procès contre Seth Kikuni n’est qu’une tentative de réprimer l’opposition politique et de limiter la liberté d’expression en RDC. Nous exigeons sa libération immédiate et sans condition », a ajouté le Cadre de concertation.

Par ailleurs, le Collectif lance un appel à l’ensemble des forces vives de la Nation pour se mobiliser et exiger la fin des poursuites politiques, ainsi que la libération des autres opposants et membres de la société civile détenus arbitrairement.

Pour rappel, Il est reproché à Seth Kikuni d’avoir tenu, le 27 août dernier, à Lubumbashi, des propos incitant la population du Haut-Katanga à désobéir aux lois. « Le Congo va mal parce que le Grand Katanga va mal. « Le Congo va mal parce que vous les Grands Katangais, qui êtes réputés être des résistants, des guerriers, des combattants, des révolutionnaires, vous faites semblant de ne pas voir ni d’entendre ce que même les aveugles et les sourds ont déjà vu et entendu», avait-il déclaré lors d’une conférence à Lubumbashi.

RSK




Profanation de mausolée de P.E Lumumba : Justin Bitakwira réclame la tête de Yollande Elebe 

La République démocratique du Congo est toujours sous le choc de la profanation du Mausolée de son tout premier Premier ministre, Patrice Emery Lumumba et son héros national, intervenue dans la nuit de lundi à mardi dernier par des personnes non autrement identifiées. L’enquête ouverte au lendemain par les services judiciaires poursuit son bonhomme de chemin pour élucider les circonstances et le mobile de ce que d’aucuns ont qualifié de scandale honteux et d’insulte à l’histoire du pays.

Entre-temps, les quatre personnes interpellées au site de l’échangeur où se trouve le Mausolée sont toujours aux arrêts et l’endroit est désormais sous une haute surveillance sécuritaire avec un important dispositif à travers la présence des éléments de la Garde Républicaine qui sont venus appuyer les éléments de la Police nationale congolaise. Et comme il fallait s’y attendre, les réactions continuent à fuser de partout pour condamner cet acte de sabotage en crachant sur l’une des personnalités du pays par qui l’indépendance a été acquise et qui est honorée dans les quatre coins du monde pour son combat en faveur de la libération du continent noir.

Au nombre des personnes qui ont réagi figure le député national Justin Bitakwira, élu d’Uvira dans la province du Sud-Kivu et ministre honoraire du Développement rural et des relations avec le Parlement. En effet, Justin Bitakwira qui se dit triste face à cet acte qui humilie l’histoire de la République Démocratique du Congo, pointe du doigt la ministre de la Culture et arts et du patrimoine qui est à la base du désordre qui règne au sein de l’Institut national des musées du Congo, structure à qui revient la gestion de l’Echangeur de Limete où se trouve le Mausolée de Patrice Emery Lumumba.

«  Les informations en ma possession, c’est que l’actuelle ministre de la Culture et des arts a semé une confusion inimaginable à la Direction générale du Musée nationale de la République démocratique du Congo. Si aujourd’hui vous vs y rendez, on va vous raconter des histoires et vous aurez de frisson. Non seulement on a suspendu le Directeur général et on y a placé un Directeur général adjoint qui aurait même recruté certains voleurs des œuvres d’arts qui auraient fui dans certains pays dont l’Angola, etc… », a déclaré celui qui se fait appeler le petit fils de sa grand-mère.

Et il ne veut pas s’arrêter à la simple dénonciation. Voilà pourquoi il compte initier à l’Assemblée nationale une commission d’enquête pour se rendre compte du fonctionnement actuel de l’Institut national de musée du Congo sur le plan administratif. Ceci avant de déposer une motion de défiance contre Yollande Elebe qu’il accuse d’avoir dégarni des policiers au Mausolée de P.E Lumumba ; ce qui a occasionné sa désacralisation.

Roland Lumumba invite les Congolais à la vigilance

Et la réaction de la famille biologique de héros national ne s’est fait pas attendre. Par la bouche de Roland Lumumba, fils cadet de Patrice Emery Lumumba, sa famille a exprimé sa désolation et sa stupéfaction en se demandant comment cela était-il arrivé au Congo ?

«  Je peux comprendre que cela soit l’œuvre des Occidentaux et autres étrangers qui malmènent Lumumba. Mais je ne peux pas comprendre que cela se fasse dans son pays et sous la protection des siens. C’est une situation scandaleuse et triste que le famille ne comprends pas », s’est exclamé Roland Lumumba. Ainsi, il a demandé aux Congolais d’être vigilants face à ceux qui tentent d’effacer la mémoire de Lumumba, car ils n’auront pas gain de cause.

« Je voudrais m’adresser aux Congolais pour qui Lumumba s’est sacrifié. Je leur demande d’être courageux et vigilants. On essaie de nous faire oublier les idées de Lumumba croyant qu’en profanant sa tombe on va l’oublier. Par contre il faut penser à son sacrifice pour le pays », a-t-il exhorté.

RSK




Vital Kamerhe réitère son accompagnement aux Réseau des jeunes parlementaires

Le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, a échangé dans son Cabinet de travail avec une délégation du Réseau des Jeunes Parlementaires. Ces derniers étaient venus rassurer le Speaker de la Chambre Basse du Parlement de leur engagement de jouer pleinement leur rôle au cours de cette législature.

Conduite par le Président de ce Réseau, le Député National RON-Roger Bimwala, les Jeunes parlementaires ont sollicité du Professeur Vital Kamerhe une attention particulière lors des débats à l’Assemblée Nationale.

Ils ne veulent pas ont-ils dit, être étouffés au sein de leurs groupes parlementaires respectifs.

” Nous venons d’être reçus par l’honorable Président de l’Assemblée Nationale dans le cadre du Réseau des Jeunes Parlementaires de la quatrième législature afin de lui faire part des préoccupations des jeunes Députés Nationaux notamment dans la prise de parole au sein des séances plénières. Le Président nous a rassurés. C’est le champion de la jeunesse, qu’il va nous accompagner au cours de cette législature, en garantissant un quota pour les jeunes lors des débats au sein de l’Assemblée Nationale”, a déclaré le Président du Réseau des Jeunes Parlementaires.

Le Député National RON-ROGER Bimwala, a aussi rassuré de la cohésion qui règne actuellement au sein de ce réseau. Les petites divergences qui sont du reste, d’après lui, inhérentes à toute organisation humaine, appartiennent au passé.

” Je pense qu’au sein de la jeunesse, au sein d’une famille, il y a toujours certaines formes de divergences. Mais rien n’est insurmontable. En tout cas, nous les avons déjà surmontées depuis bien longtemps. Maintenant nous sommes en train de travailler pour le bien-être de la population congolaise, en général, mais aussi pour redynamiser la jeunesse au sein de l’Assemblée Nationale en particulier”, a-t-il précisé.

Les jeunes parlementaires ont martelé qu’ils restent concentrés sur le travail parlementaire par notamment la proposition des lois, le contrôle parlementaire, l’accompagnement au bureau de l’Assemblée Nationale etc.

Concernant leurs différentes préoccupations, Ils ont reçu à ce sujet les assurances de l’accompagnement du Président de l’Assemblée Nationale, Vital Kamerhe.