A Goma : La Rdc et le Rwanda lancent le mécanisme de vérification ad hoc renforcé  

La Ministre d’Etat, Ministre des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie a assisté, ce mardi 05 novembre 2024 à Goma, au lancement du Mécanisme de Vérification Ad hoc renforcé (M-VAR) en présence du Ministre rwandais des Affaires étrangères ainsi que celui d’Angola, modérateur du processus de Luanda.

Cet évènement, qui s’est déroulé à la grande barrière de Goma, frontière entre Kinshasa et Kigali, est une concrétisation d’une décision prise au cours des dernières réunions ministérielles de Luanda.

Il avait été décidé l’élargissement du mécanisme en le renforçant en vue de vérifier, de manière efficace et efficiente, les allégations réciproques d’agression et de veiller à l’application stricte du cessez-le-feu tout en supervisant la mise en œuvre du plan harmonisé de neutralisation des FDLR et de désengagement des forces rwandaises.

18 officiers angolais, 3 officiers congolais et 3 officiers rwandais composant ce mécanisme tripartite ont été présentés officiellement aux personnalités présentes à la cérémonie, notamment le Haut Représentant du Chef de l’Etat, Sumbu Sita et quelques membres du Haut Conseil de sécurité venus de Kinshasa, les autorités militaires provinciales, ainsi que les observateurs et membres de la Communauté internationale.

Le ministre angolais Tete Antonio, qui s’est réjoui de l’atteinte des objectifs fixés, a souligné que ce mécanisme pourrait consolider un climat de confiance entre les deux pays pour des relations plus harmonieuses, particulièrement dans les régions frontalières afin de mettre fin aux souffrances des populations et aboutir au développement tant attendu.

« J’aimerais ici, solliciter vos efforts, travaillez en équipe avec une solidarité mutuelle pour matérialiser les aspirations d’une Région des Grands Lacs libre de tout conflit », a-t-il souligné.

La Cheffe de la Diplomatie congolaise a rappelé que la RDC, déterminée à pacifier sa région orientale de manière pérenne, est et reste respectueuse du cessez-le-feu entré en vigueur le 04 août dernier.

Thérèse Kayikwamba Wagner a précisé que cette initiative est un pas important dans ce processus de paix et de protection des populations civiles et une manière efficace de mettre chaque acteur face à ses responsabilités.

Recueillement au Cimetière Genocost de Kibati

Avant de se rendre au lancement du M-VAR, la Ministre d’Etat a tenu à rendre hommage aux victimes des crimes de l’agression rwandaise, tombées lors du dernier bombardement de Mugunga parmi lesquelles l’on a dénombré de jeunes enfants.

Elle s’est donc rendue au Cimetière Genocost de Kibati, situé à 15 kms des positions du M23 où elle a reçu un briefing du Coordonnateur Grand Est du FONAREV, Hugo Budaho.

Thérèse Kayikwamba Wagner s’est également informée, par le biais des autorités militaires, de la situation sécuritaire des environs du volcan Nyiragongo dont Kibumba, devenu un axe semi fermé suite aux attaques quotidiennes et traversées rwandaises coupables de recrutements et travaux forcés avec occupation illégale des maisons d’hommes, femmes et enfants.

Plusieurs familles de déplacés ont encore récemment été récupérés à Ishasha en provenance de Nyiragongo, Masisi, Bunagana et Rutshuru.

A ce jour, l’on dénombre de nombreux camps de réfugiés parmi lesquels Kanyarushunia et Bushagara qui comptent plus de 40.000 ménages vivant dans des conditions indescriptibles.

La Ministre d’Etat, Ministre aux Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie qui a rappelé l’engagement du gouvernement à mettre fin à ses atrocités a témoigné de sa solidarité envers les victimes et de son soutien aux forces de sécurité déployées sur le terrain.




Thérèse Kayikwamba se recueille au Cimetière Genocost de Kibati 

Avant de se rendre au lancement du M-VAR, la Ministre d’Etat a tenu à rendre hommage aux victimes des crimes de l’agression rwandaise, tombées lors du dernier bombardement de Mugunga parmi lesquelles l’on a dénombré de jeunes enfants.

Elle s’est donc rendue au Cimetière Genocost de Kibati, situé à 15 kms des positions du M23 où elle a reçu un briefing du Coordonnateur Grand Est du FONAREV, Hugo Budaho.

Thérèse Kayikwamba Wagner s’est également informée, par le biais des autorités militaires, de la situation sécuritaire des environs du volcan Nyiragongo dont Kibumba, devenu un axe semi fermé suite aux attaques quotidiennes et traversées rwandaises coupables de recrutements et travaux forcés avec occupation illégale des maisons d’hommes, femmes et enfants.

Plusieurs familles de déplacés ont encore récemment été récupérés à Ishasha en provenance de Nyiragongo, Masisi, Bunagana et Rutshuru.

A ce jour, l’on dénombre de nombreux camps de réfugiés parmi lesquels Kanyarushunia et Bushagara qui comptent plus de 40.000 ménages vivant dans des conditions indescriptibles.

La Ministre d’Etat, Ministre aux Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie qui a rappelé l’engagement du gouvernement à mettre fin à ses atrocités a témoigné de sa solidarité envers les victimes et de son soutien aux forces de sécurité déployées sur le terrain.




Présidentielle américaine : Plusieurs dirigeants du monde félicitent Donald Trump pour sa victoire 

L’élection de Donald Trump à la tête des Etats-Unis d’Amérique a été saluée par plusieurs dirigeants et personnalités du monde. D’abord le président congolais Félix Tshisekedi qui, au delà des félicitations au 47 ème président américain, propose un partenariat gagnant-gagnant avec les USA dans plusieurs domaines.

 

Au nom du peuple Israélien, le premier ministre Benjamin Netanyahou a lui aussi salué le retour de Donald Trump aux affaires. Il a fait savoir que le retour historique du président Trump à la maison Blanche offre un nouveau commencement pour l’Amérique et un réengagement puissant dans la relation entre Israël et les États-Unis d’Amérique.

 

La France a elle aussi manifesté son souhait de collaborer avec l’actuel président américain. Emanuel Macron, président Français a dans sa réaction depuis Paris, adressé ses vives félicitations au nouveau président américain Donald Trump. Et écrit, je cite, “Prêt à travailler ensemble comme nous avons su le faire durant quatres années. Avec vos convictions et les miennes”, écrit le président français Emmanuel Macron.

 

Une autre réaction, est celle du président Ukrainien. Volodymyr Zelensky dit je cite: “J’apprécie l’engagement du président Trump en faveur de l’approche, la paix par la force dans les affaires mondiales. C’est exactement le principe qui peut concrètement rapprocher l’Ukraine d’une paix juste”, s’exprime le président Ukrainien.

 

Le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte, a quant à lui, ému le vœu de travailler à nouveau avec Donald Trump. Il écrit, “Je me réjouis de travailler à nouveau avec lui, pour faire progresser la paix par la force grâce à l’Otan”, a t-il déclaré.

 

Au nombre de ceux qui ont aussi réagi à la victoire de l’américain Trump, figure aussi le président Turc. Recep Tayyip Erdogan croit à l’implication du nouveau homme fort de l’Amérique pour mettre fin aux guerre dans le monde.

“Nous espérons que les relations entre la Turquie et les États-Unis d’Amérique se renforceront, et que les crises et les guerres régionales et mondiales prendront fin”, a déclaré le premier citoyen de la Turquie.

 

De son côté, le premier ministre Britannique Keir Starmer promet de défendre ensemble avec Trump, les valeurs.

“Entant qu’alliés les plus proches, nous nous tenons côte à côte pour défense de nos valeurs partagées de liberté, de la démocratie et de libre entreprise” a t-il fait savoir.

 

Le premier ministre Indien, Narendra Modi, pense renforcer le partenariat global entre son pays et l’Amérique avec le retour de Donald Trump.

“Je me réjoui de renouveler notre collaboration pour pour renforcer encore le partenariat global et stratégique”, a déclaré le chef du gouvernement de l’Inde.

 

La commission de l’Union Européenne n’est pas restée indifférente face à l’élection de Donald Trump à la présidence de l’Amérique. Ursila Von Der Leyen, présidente de la commission européenne a fait savoir que l’Union européenne et les USA sont plus que des simples alliés. Nous nous sommes liés par un véritable partenariat entre nos peuples. Travaillons donc ensemble sur un programme transatlantique fort”, a-t-elle souligné.

 

L’Italie également a fait voir sa position. La première ministre Giorgia Meloni a déclaré, je cite : l’Italie et les USA sont des nations sœurs, liées par une alliance inébranlable, des valeurs communes et une amitié historique. C’est un lien stratégique que nous renforcerons davantage encore”, a fait savoir la première ministre Italienne.

 

L’Allemagne, à travers son chancelier, a lancé aussi son message. Olaf Scholz a écrit, l’Allemagne et les États-Unis collaborent depuis longtemps avec succès pour promouvoir la prospérité et la liberté de deux côtés de l’Atlantique. Nous continuerons à le faire”, fin de citation.

 

 

Mboshi




Re-visitation de la Constitution : pitié pour l’Udps post-CNS ! Tous les articles évoqués jusque-là tombent à l’eau…

Au fil des réactions qui émanent de ses communicateurs, le parti présidentiel semble avoir des difficultés à mobiliser les juristes-maison. On comprend en plus pourquoi ceux de l’Union sacrée de la nation n’ont visiblement pas envié de plonger dans des marigots inconnus…

Ça continue de voler bas. Tellement bas qu’un énième communicateur Udps a eu la « gentillesse » de conclure son argumentation par cette phrase de dépit : «Je comprends que j’ai affaire aux idiots inconscients qui ne savent pas que c’est cette fameuse Constitution qui est à la base de tout ce que nous endurons à l’Est de notre pays». C’est dans un document mis en circulation dans les réseaux sociaux le lundi 4 novembre 2024. L’auteur sélectionne trois articles de la Constitution à problème : 4, 51 et 217. Quasiment les mêmes à revenir dans le débat. A quelque chose malheur étant bon, le mérite de l’initiative de la re-visitation de Loi fondamentale en vigueur est que le parti chantre du respect des textes semble n’en a pas assez lu jusque-là….

Article 4

L’article 4 est ainsi libellé : «Des nouvelles provinces et entités territoriales peuvent être créées par démembrement ou par regroupement dans les conditions fixées par la Constitution et par la loi».

Le communicateur de l’Udps en fait le commentaire suivant : «D’où la création de Minembwe pour placer les Banyamulenge considérés comme la communauté tutsi congolais minoritaire, et pourtant des tutsis rwandais».

Notre observation : Quand il fait de Minembwe une fixation, il perd de vue que l’article 4 commence par des nouvelles provinces.

Il doit l’apprendre à ses dépens que les ressortissants des nouvelles provinces, eux, ne se plaignent pas du nouveau découpage. Au contraire.

Quand bien même leurs provinces peuvent ne pas être économiquement viables, ils préfèrent vivre dans leur pauvreté relative que vivre dans une entité provinciale “riche” mais en étant considérés comme des citoyens de seconde zone. Ceci de un.

De deux, l’Udps veut pratiquer l’amnésie pendant que les Congolais ont tous entendu Félix Tshisekedi, en séjour à Londres, déclarer le 19 janvier 2020 : «Les Banyamulenge sont des Congolais ; ils sont restés de génération en génération en RDC».

La question, à partir de cet instant, est de savoir qui du communicateur de l’Udps (qui présente les Banyamulenge en Tutsi rwandais) et du Président de la République, président statutaire du même parti (qui présente les Banyamulenge en Tutsi congolais), devra-t-on finalement croire !

Article 51

L’article 51 de la Constitution du 16 février 2006 telle que modifiée en 2011 dispose : «L’État a le devoir d’assurer et de promouvoir la coexistence pacifique et harmonieuse de tous les groupes ethniques du pays. Il assure également la protection et la promotion des groupes vulnérables et de toutes les minorités. Il veuille à leur épanouissement».

Le communicateur de l’Udps en fait le commentaire suivant : «D’où vient le groupe vulnérable de minorité parmi les 450 ethnies que possèdent notre pays ? Voyez-vous le piège qui nous a été tendu par les Rwandais et les Occidentaux ? Comprenez-vous également pourquoi Kabila avait placé Azarias Ruberwa au ministère de la Décentralisation ? Et depuis qu’il a été écarté au sein du gouvernement par Félix Tshisekedi, cet homme a une rage contre ce dernier».

Notre observation : pourtant, dans l’article 51, il n’y a pas amalgame. Il est clairement question pour l’Etat, d’un côté, «du devoir d’assurer et de promouvoir la coexistence pacifique et harmonieuse de tous les groupes ethniques du pays» et, de l’autre, d’assurer «également la protection et la promotion des groupes vulnérables et de toutes les minorités».

Est-ce que l’Udps serait-il l’unique parti politique en RDC à ne pas savoir que par groupe vulnérable s’entend le groupe des personnes avec handicap, le groupe des albinos, le groupe des veuves et orphelins sans moyens de survie, le groupe des personnes âgées sans protection sociale, etc. ?

Quant aux minorités, elles existent. C’est le cas des Pygmées. Au demeurant, même dans les grandes communautés ethniques et tribales, il y a aussi des minoritaires avec le “phénomène Bena”.

On se souviendra de l’interprétation faite de l’article 51 par un autre communicateur Udps : à l’en croire, les groupes vulnérables sont les groupes armés comme le M23 !

Il s’étonnait que le Gouvernement prenne en charge les groupes armés !

Article 217

L’article 217 de la Constitution du 16 février 2006 telle que modifiée en 2011 dispose : «La RDC peut conclure des traités ou des accords d’association ou de communauté comportant un abandon partiel de souveraineté en vue de promouvoir l’unité africaine».

Le communicateur de l’Udps en fait le commentaire suivant : «L’accord de Lemera qui a été introduit dans la Constitution de 2006».

Notre observation : d’abord, où est cet Accord ? Comment expliquer que depuis qu’on en parle (1997), on soit vraisemblablement face au fameux Loch Ness (Monstre du Lac Ness en Ecosse) ! C’est tout de même étonnant que même les déçus du Mzee Laurent-Désiré Kabila ne le produisent pas. D’ailleurs, quelle valeur juridique peut-on donner, en Droit national congolais ou en Droit international, à un arrangement conclu entre des rebelles ou avec des rebelles avant même le lancement de l’action insurrectionnelle !

Notre observation s’appuie sur quatre références, en l’occurrence l’article 69 de la Constitution de 1967, l’article 77 de la Constitution de 1974, l’article 108 de la Constitution de 1992 et l’article 122 de la Constitution harmonisée de 1993.

La formulation est la même : «En vue de promouvoir l’unité africaine, la République peut conclure des traités et accords d’association comportant abandon partiel de sa souveraineté».

Certaines dispositions commencent par la formule : “En vue de consolider l’unité africaine…”.

Promouvoir ou consolider, c’est dans le même esprit.

“Initiative improvisée”

Au regard de l’argumentation évoquée jusque-là par les communicateurs de l’Udps livrés plutôt à la débrouille faute d’orientation de la part de la «présidence», on en est droit de douter d’une action planifiée en prévision de la re-visitation de la Constitution.

On y entrevoit une initiative improvisée.

Et même la repartie du énième communicateur trahit l’amateurisme lorsque tout ce qu’il trouve comme “prise de finition” est cette phrase maladroite : «Je vous épargne d’autres articles. Voilà pourquoi lorsque j’entends certaines personnes dire : ” Modifier la Constitution pourquoi ? Est-ce que c’est la Constitution qui vous empêche de bien gérer le pays…Je comprends que j’ai affaire aux idiots inconscients qui ne savent pas que c’est cette fameuse Constitution qui est à la base de tout ce que nous endurons à l’Est de notre pays».

C’est une repartie maladroite parce qu’on ne peut pas être idiot inconscient. C’est comme si à l’Udps, il y aurait des “idiots conscients”

Mis au défi d’un débat public, article par article

Interrogation gênante : comment, si l’Udps peine à convaincre l’opinion avec les articles 4, 51 et 217 revenant dans ses prises de position, comment pense-t-il faire mieux une fois mis au défi d’un débat public, article par article, dans une Constitution qui en compte 229 !

Déjà, tout parti présidentiel soit-il, i s’épuise à ne même pas savoir interpréter ses propres statuts.

Moralité : il y a de quoi avoir pitié de l’Udps post-CNS !

Omer Nsongo die Lema




La Ligue des Champions Féminine de la CAF se relooke avant le coup d’envoi de la nouvelle édition

À deux jours du coup d’envoi de la quatrième édition de la Ligue des Champions Féminine de la CAF (« WCL ») au Maroc ce week-end, la Confédération Africaine de Football (« CAF ») a donné à la compétition un nouveau look.

Le nouveau logo fera partie de l’identité de la Ligue des Champions Féminine de la CAF Maroc 2024 – dont le match d’ouverture aura lieu le samedi 9 novembre 2024.

Ce logo vibrant, inspiré du trophée, symbolise la ténacité et l’excellence des clubs féminins africains, en utilisant des couleurs audacieuses de l’identité visuelle du football féminin, comme le violet, l’orange et le rose pour représenter la royauté, l’innovation et l’énergie de la jeunesse à travers le continent.

Le tournoi offre un prix substantiel, les vainqueurs recevant 400 000 USD et les finalistes 250 000 USD, ce qui souligne le soutien de la CAF aux clubs féminins et l’investissement dans le sport.

Le match d’ouverture aura lieu le samedi 9 novembre.

Huit équipes participeront à ce prestigieux tournoi :

Tenantes du titre : Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud)

Hôte : ASFAR (Maroc)

UFOA A : Aigles de la Médina (Sénégal)

UFOA B : EDO Queens (Nigeria)

COSAFA : University of the Western Cape (Afrique du Sud)

UNAF : FC Masar (Egypte)

CECAFA : CBE FC (Ethiopie)

UNIFFAC : TP Mazembe (RD Congo)

Le nouveau logo entre dans le cadre de la campagne de renouvellement des tournois et évènements de la CAF




Voici la liste des 66 produits concernés par le régime commercial simplifié

Découvrez la liste des 66 produits concernés par le Régime Commercial Simplifié-RECOS lancé officiellement par la RDC et le Burundi.

Un régime qui vise à simplifier les procédures de dédouanement et la réduction du coût des transactions commerciales permettant aux petits commerçants transfrontaliers de bénéficier des droits de douane, mais également du passage rapide et clair au niveau des frontières entre ces deux pays voisins et membre du Marché Commun pour Afrique Orientale et Australe-COMESA.

Notons que ces produits doivent être d’origine congolaise et burundaise.

Animaux vivants de l’espèce bovine, Animaux vivants de l’espèce porcine, Animaux vivants des espèces ovine ou caprine, Coqs, poules, canards, oies, dindons, dindes et pintades, vivants, des espèces domestiques ; Autres animaux vivants : Lapins et lièvres, Viandes des animaux de l’espèce bovine, fraiches réfrigérées ; Viandes des animaux de l’espèce porcine, fraiches, réfrigérées ; Viandes des animales des espèces ovine ou caprine, fraiches, réfrigérées ; Viandes, fraiches ou réfrigérées, des volailles du n’01 ; Autres viandes, fraiches, réfrigérées : Lapins et lièvres ; Jambons, épaules et leurs morceaux, non désossés Poitrines (entrelardées) et leurs morceaux Viandes de l’espèce bovine ; Œufs de volailles frais de l’espèce Gallus domesticus, Miel naturel, Autres poissons frais, Poissons fumés (autres filets de poissons, séchés, salés, ou en saumure mais non fumés) ; « Autres poissons fumés, y compris les filets, autres que les abats de poissons comestibles » ;

« Autres poissons salés mais non séchés ni fumés et poissons en saumure, autres que les abats des poissons comestibles » ; Pommes de terre, à l’état frais ou réfrigéré ; Tomates à l’état frais ou réfrigéré, Oignons (Ails) ; Carottes et navets, Autres légumes, à l’état frais ou réfrigéré, Oignons, « Légumes à cosse secs, écossés, même décortiqués ou cassés », Racines de manioc, Patates douces, Ignames, Bananes, y compris les plantains, fraîches ou sèches, Ananas, Goyaves, mangues et mangoustans, Oranges, Thé vert (non fermenté) présenté en emballages immédiats d’un contenu n’excédant pas 3kg, Thé noir (fermenté) et thé partiellement fermenté, présentés en emballages immédiats d’un contenu n’excédant pas 3kg, Poivre (du genre Piper) ; piments du genre Capsicum ou du genre Pimenta, sèches ou broyés ou pulvérisés ; Gingembre, safran, curcuma, thym, feuilles de laurier, curry et autres épices ; Maïs en grains, Sorgho en grains, Sarrasin, millet et alpiste ; Gruaux, semoules et agglomérés sous forme de pellets, de céréales, Farine de manioc, Arachides non grillées ni autrement cuites, même décortiquées ou concassées ; Huile d’arachide et ses fractions, même raffinées, mais non chimiquement modifiées ; Huile de palme brute ; Huiles de tournesol brutes.

Autres haricots communs, Margarine, Saucisses, saucissons et produits similaires, de viande, d’abats ou de sang ; préparations alimentaires à base de ces produits ; Gommes à mâcher (chewing-gum), même enrobées de sucre ; Produits à base de céréales obtenus par soufflage ou grillage ; Produits de la boulangerie (biscuits, pain) … Fruits et autres parties comestibles de plantes, autrement préparés ou conservés, avec ou sans addition de sucre ou d’autres édulcorants ou d’alcool, non dénommés ni compris ailleurs ; Jus d’orange, Jus d’ananas, banane, Autres jus de fruit ou de légume 56 2302.10.00 Sons, remoulages et autres résidus de maïs ; Tonneaux et autres résidus solides, même broyés ou agglomérés sous forme de pellets, de l’extraction de l’huile de soja. Sel iodé, Savons, Vaisselle et autres articles pour le service de la table ou de la cuisine ; Statuettes et autres objets d’ornement, en bois, Ouvrage de vannerie en matières végétales, Papiers Mouchoirs, serviettes à démaquiller et essuie-mains, Couvertures de laine ou de poils fins, Couvertures de coton, Couvertures de fibres synthétiques.

 




Julien Paluku en réunion d’affaires avec un groupe d’investisseurs tunisiens 

En marge du Forum Africa Trad and Invest Meets Managing Risk qui s’est ouvert ce mercredi à Francfort en Allemagne, le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya représentant la République Démocratique du Congo consolide la diplomatie commerciale et économique avec des réunions stratégiques avec les investisseurs.

Julien Paluku Kahongya a échangé une dizaine d’investisseurs tunisiens coiffés par Anis Jaziri , Président du Group TABC.

C’était l’occasion pour lui de détailler les 6 composantes du Plan Directeur d’Industrialisation de la République Démocratique du Congo avec des chiffres à l’appui et d’appeler ces opérateurs économiques œuvrant dans différents domaines dont l’énergie de rejoindre le grand projet de l’industrie des batteries et des véhicules lancé par la République Démocratique du Congo ensemble avec la Zambie, car ce dernier va contribuer à changer les économies des pays africains, -a-t-il ajouté.

Très intéressés par les opportunités qu’offre la République Démocratique du Congo dans différents secteurs, car bien vendues par son Ministre du Commerce Extérieur, ces investisseurs tunisiens se sont dit prêts de venir faire les affaires en RDC, en février 2025 ils prendront part active au Forum sur investir en RDC dans la capitale congolaise et vont en profiter pour ouvrir le bureau du TABC à Kinshasa a fait entendre Anis Jaziri au cours d’une interview accordée à presse à l’issue de cette rencontre.




Élections américaines: les républicains s’assurent le contrôle du Sénat

Les républicains ont pris le contrôle du Sénat américain, jusqu’ici aux mains des démocrates, lors de l’élection de mardi où l’ancien président Donald Trump est en tête dans la course à la Maison Blanche.

À la Chambres des représentants, les démocrates ont remporté 161 siège, contre 188 pour les républicains. La majorité est de 218 sièges.

Les républicains ont pris le contrôle du Sénat, en remportant au moins deux sièges démocrates et protégeant leurs propres législateurs en difficulté pour mettre fin à quatre années de contrôle démocrate.

Dans l’Ohio, la marée républicaine a été consacrée par la victoire de Bernie Moreno sur son rival démocrate Sherrod Brown qui tentait de briguer un quatrième mandat.

Par ailleurs, Jim Justice de Virginie-Occidentale a facilement remporté le poste laissé vacant par le départ à la retraite du sénateur Joe Manchin, qui a passé la majeure partie de sa carrière au Sénat en tant que démocrate avant de devenir indépendant cette année.

Les deux défaites ont permis de renverser la majorité de 51 à 49 détenue par les démocrates.

Dans son analyse de ces résultats, le New York Times s’attend à ce que les républicains, dont les campagnes semblent bénéficier de la force de l’ancien président Donald Trump dans les États clés, pourraient renforcer leur nouvelle majorité grâce à des élections très serrées dans le Wisconsin, la Pennsylvanie et le Michigan et à un avantage républicain dans le Montana.

Grâce à cette victoire, les républicains auront un rôle de premier plan dans l’élaboration de la politique fédérale, notamment en cas du retour de Trump à la Maison Blanche. Selon les dernières projections de l’Associated Press, Trump dispose désormais de 248 grands électeurs contre 214 pour sa rivale démocrate, Kamala Harris.

“Les électeurs font confiance aux républicains du Sénat en leur offrant une opportunité extraordinaire”, a déclaré le sénateur John Barrasso, le numéro 3 républicain qui a été réélu dans sa propre course dans le Wyoming.

Il a expliqué que la nouvelle majorité républicaine au Sénat aura pour objectif de mettre en oeuvre un programme qui “reflète les priorités de l’Amérique: des prix plus bas, moins de dépenses, des frontières sécurisées et la domination américaine dans le domaine de l’énergie”.

Pour les démocrates, la perte de la majorité constitue un revers majeur dans leur quête de se maintenir au pouvoir.

La lutte pour le contrôle du Sénat s’est largement concentrée sur l’Ohio et le Montana, deux États contrôlés par les démocrates et remportés par Trump en 2016 et 2020 – et qu’il a aussi remportés à nouveau haut la main lors de l’actuel scrutin.




Forum de l’AFRACA à Kinshasa: Nécessité d’augmenter le financement alloué à l’agriculture 

Muhindo Nzangi Butondo, Ministre d’Etat, Ministre du Développement rural, a lancé, lundi à Kinshasa, le forum de l’Association africaine pour le crédit rural et agricole (AFRACA). C’était en présence d’un représentant du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de la sécurité alimentaire, de M. Thomas T. Essel, Secrétaire général de l’AFRACA et de Dieudonné Fikiri Alimasi, 1er vice-gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC) et président de l’AFRACA.

« La revisitation de l’économie rurale et du secteur agricole de la Rdc », c’est le thème de ce forum de trois jours, soit du 04 au 06 novembre 2024, qui se veut un cadre dynamique d’échanges des informations, de partage d’expérience et de renforcement des capacités sur les enjeux liés au financement agricole et au développement du monde rural.

« Nous espérons tracer ensemble un avenir agricole plus prometteur en phase avec la vision de M. Félix Tshisekedi Tshilombo, président de la République, à savoir, que désormais dans notre plan de développement, il faudrait que le sol prenne la revanche sur le sous-sol. C’est dans ce cadre que la Banque centrale du Congo s’active à trouver les voies et moyens pour améliorer le financement de l’agriculture, contrainte majeure à la revisitation de ce secteur dont le financement ne représente que moins de 1% des prêts accordés par le secteur financier », indique Dieudonné Fikiri Alimasi.

 

Promouvoir l’agriculture

Le Ministre a expliqué que l’activité qui commence aujourd’hui, n’est pas un fait isolé. Elle s’inscrit dans une démarche beaucoup plus larde de réforme en RDC visant à promouvoir l’agriculture et le développement rural comme véritable axe, en soutien à une croissance inclusive pour le bien-être de la population.

Aussi à ce jour, les conditions de stabilité macroéconomique durable semblent s’installer en Rdc et ce, au regard de l’évolution des indicateurs économiques au point de créer des conditions nécessaires pour la relance et la diversification de l’économie.

Pour le 1er vice-gouverneur de la BCC et président de l’AFRACA, les résolutions de ces assises devraient constituer une niche importante d’enrichissement de notre stratégie du secteur agricole.

En effet, le contexte économique de la Rdc demeure très résiliant avec un taux de croissance de 5,3% en 2024 largement supérieur à la moyenne de plusieurs pays d’Afrique subsaharienne.

Le taux d’inflation en glissement annuel et en annualisé s’établit à 15.20% et à 13.37% au 30 septembre 2024 contre 21.86% et 24.84% à la période correspondante de 2023. La dépréciation de la monnaie nationale quant à elle, n’est que de 5.89% au 30 septembre 2024 contre 19.9% à la même période de 2023. Et les réserves internationales ce jour permettent de couvrir 14 semaines d’importations des biens et services contre 10 semaines à fin septembre 2023.

 

Un environnement propice

M. Fikiri a affirmé que l’environnement décrit ci-haut est propice pour l’organisation de ce forum pour la Rdc dont 70% de la population vit en milieu urbain, donc de l’agriculture. Aussi, l’économie reste fortement dépendante des exportations des matières premières, principalement le cuivre et des importations des produits alimentaires de base en contradiction avec les potentialités du pays dans le secteur agricole.

En plus, la Rdc dispose de 80.000.000 des terres arables, dont seulement 10% sont actuellement exploités. Des conditions climatiques et économiques favorables, caractérisés par l’abondance et la régularité des précipitations en sus des vastes zones disponibles des pâturages pour des millions des cheptels.

Au regard de ce potentiel, il est crucial que la promotion de l’agriculture et du développement rural soit considérée comme un enjeu stratégique pour l’avenir de la Rdc. Redynamiser ce secteur contribuera à coup sûr à la sécurité alimentaire, à la lutte contre la pauvreté, à la diversification économique et à la résolution de certains problèmes sociaux liés à l’exode rural et à l’urbanisation croissante.

Pour atteindre ces objectifs, il devient impératif d’augmenter le financement alloué à l’agriculture par l’exploration de nouvelles approches innovantes intégrant la digitalisation et les assurances de l’ensemble des activités agricoles.

« L’AFRACA nous offre un cadre propice pour aborder de manière concrète et sereine cette question de financement de l’économie rurale et du secteur agricole. La Rdc tirera surement produit des expériences d’autres pays qui ont mené avec succès des réformes dans ce secteur pour bâtir une stratégie cohérente de financement agricole beaucoup plus ambitieuse et réaliste », rassure-t-il.

 

Secteur ambitieux

Le président de l’AFRACA reste conscient que l’objectif ultime de ce forum, qui est celui de formuler des recommandations objectives et réalistes afin d’élaborer une feuille de route sur les meilleures stratégies à mettre en place en Rdc afin de revitaliser le secteur agricole, est plus ambitieuse. « Je reste convaincu que nous pouvons relever ce défi grâce à l’implication de toutes les parties prenantes. Ce forum est une opportunité unique de poser les bases d’une réforme agricole durable et ambitieuse », mentionne-t-il.

Après les interventions du représentant du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, du Secrétaire général de l’AFRACA, le ministre Muhindo Nzangi Butondo, ministre d’Etat, ministre du Développement rural a précisé que dans les projets que nous faisons, nous insistons sur le financement de la production locale.

A l’en croire, ces échanges vont nous aider à dégager des recommandations qui vont aider l’expérience pour financer notre économie agricole. Vous direz aussi que la Rdc a sa propre architecture sur l’enca

drement du monde rural.




Processus de Luanda: La Ministre des A.E en face des ambassadeurs du Conseil de paix 

Thérèse Kayikwamba Wagner a réuni les Ambassadeurs des pays membres du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, du Conseil de sécurité des Nations Unies, de l’Union africaine, de l’Union européenne et la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies.

Il était question d’évaluer le cessez-le-feu entré en vigueur le 4 août dans le cadre du processus de Luanda qui avait suscité de nombreux espoirs. La Ministre d’Etat, Ministre aux Affaires étrangères, Coopération internationale et francophonie, a relevé que, même si ce cessez-le-feu était largement suivi, une certaine contradiction est perceptible entre le discours public du Rwanda et les actions sur le terrain à savoir la prise de certaines localités et la supervision de cette prise avec les zones minières.

La Cheffe de la Diplomatie congolaise a donc interpellé, une fois de plus, la Communauté internationale sur le fait que le Rwanda ne soit pas toujours indexé publiquement pour l’exportation des minerais provenant des zones de conflit.

Elle a également dénoncé la confusion entretenue par une certaine presse internationale sur le retrait des forces négatives coupables de brouillage GPS présenté comme une levée des mesures de défense du Rwanda. Thérèse Kayikwamba Wagner a attiré l’attention du risque d’expansion du conflit au niveau régional d’où la nécessité d’un mécanisme de justice régionale et de la mise en exergue de la responsabilité du Conseil de Sécurité de faire respecter la Charte des Nations Unies.

Concernant l’évolution du processus de Luanda, il était prévu, mardi 05 novembre 2024 à Goma, le lancement du Mécanisme de vérification Ad hoc renforcé.

JMNK