RDC : Le Gouvernement soutient les pétroliers

Le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a dirigé, ce lundi 4 novembre 2024, une importante séance de travail avec une délégation de pétroliers représentant les différentes zones de distribution de la République Démocratique du Congo.

Lors de cette rencontre, le Ministre a annoncé avoir autorisé, sur instruction de la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, le décaissement en faveur de toutes les corporations pétrolières de ces zones, au titre d’acompte pour le paiement des manques à gagner de l’exercice 2023. Ce geste illustre la volonté du Gouvernement d’apurer ces arriérés de manière progressive et rapide, afin de soulager les pressions de trésorerie, de garantir l’approvisionnement en carburant, et de préserver les intérêts des sociétés ainsi que de la population.

Dans la foulée, l’Argentier national a rassuré les pétroliers qu’un prochain acompte sera effectué sous peu, tout en les encourageant à recourir aux découverts offerts par les banques commerciales pour gérer leurs besoins de trésorerie en attendant l’apurement complet. Il a précisé qu’un accord a été établi entre le Gouvernement et les banques pour faciliter l’accès des sociétés pétrolières à ces crédits.

 

Le Ministre a affirmé que le processus d’apurement est irréversible et que les engagements du Gouvernement, pris à travers le Ministère de l’Économie, seront respectés dans l’intérêt de toutes les parties concernées. Il a profité de l’occasion pour réaffirmer son engagement envers la bonne gouvernance, soulignant que les pratiques de mauvaise gestion n’ont plus leur place durant son mandat.




Kinshasa : Lutte contre les embouteillages, JP Bemba et toute l’équipe évaluent les stratégies mises en place

Après avoir passé 7 jours d’application des mesures à titre expérimental et de simulation pour fluidifier le trafic routier dans la capitale de la République démocratique du Congo, une réunion a été convoquée pour évaluer les premiers résultats et définir les axes d’amélioration. La dite rencontre présidée par le vice-Premier ministre, ministre des Transports Jean-Pierre Bemba, a eu lieu lundi à Kinshasa, selon un communiqué de la cellule de communication du ministère des Transports.

«Les signaux sont positifs. Nous l’avions si bien dit, que nous étions à une phase expérimentale. Il faut s’attendre à ce que là où ça ne marche pas qu’il y ait des remous. Quand nous allons vers l’Ouest par exemple, nous trouvons que la circulation commence à devenir un peu fluide, et que la population est satisfaite par rapport à la décision qui a été prise», a dit Robert Matalatala, président de la CNPR, cité par le communiqué du cabinet du vice-Premier ministre en charge des Transports.

“Le comité a relevé que certaines artères demandaient un renforcement des dispositifs pour optimiser la fluidité de la circulation. L’expérimentation va s’étendre sur des nouvelles artères dans les jours qui viennent”, signale le communiqué.

 

 

Mboshi




RDC : Le Gouvernement paye les manques à gagner des pétroliers  

Le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a dirigé, ce lundi 4 novembre 2024 dans son cabinet, une importante séance de travail avec une délégation des pétroliers représentant les différentes zones de distribution en République Démocratique du Congo.

Au cours de cette séance de travail, le Ministre a annoncé avoir payé, sur instruction de la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, un premier acompte des manques à gagner en faveur de toutes les corporations des pétroliers de toutes les zones de distribution.

 

Ce paiement fait partie des efforts du Gouvernement à apurer, par échelonnement et le plus rapidement possible, les manques à gagner de l’exercice 2023.

Il est en plus l’expression de la bonne volonté du Gouvernement à soulager les pressions de trésorerie auxquelles les pétroliers font face, à garantir l’approvisionnement en carburant et à préserver les intérêts aussi bien des sociétés que de la Population.

 

 

 

 

 

Mboshi




RDC : Affaires forages et Lampadaires, la Cour de cassation renvoie l’audience pour le 18 novembre prochain

Le procès qui oppose le ministère public à l’ancien ministre du Développement rural, François Rubota, et l’opérateur économique, Mike Kasenga, sur l’affaire du présumé détournement des fonds alloués à la construction des forages dans différents coins de la République démocratique du Congo a été repoussé au 18 novembre 2024.

Convoqué pour ce lundi 4 novembre 2024, à la Cour de cassation, ce procès a été reporté après un débat contradictoire entre le président de la séance, Tshimini et les avocats de l’ancien ministre du Développement rural François Rubota, qui ont estimé lors de la prise de parole que le tribunal n’a pas été régulièrement saisi sur cette affaire.

D’après les avocats de François Rubota, l’extrait de rôle n’a pas été déposé au domicile de leur client comme la loi l’exige.

De l’autre côté, les voix s’élèvent autour du dossier qui se tient sans l’ancien ministre des Finances, Nicolas Kazadi, ayant autorisé la libération en urgence des fonds bien qu’il a été constatée la surfacturation.

 

Mboshi




Afrique du Sud : Jacques Djoli représente la Rdc à l’ouverture de la 4ème session ordinaire de la 6ème législatives du parlement africain 

Le PAP -Parlement panafricain-, dont le siège se trouve à Midrand, en Afrique du Sud, a ouvert ses portes, ce lundi 4 novembre 2024, à tous les parlementaires venus des 55 Etats africains membres.

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En tant qu’organe législatif de l’UA -Union Africaine-, il réunit les représentants des 55 États de l’UA qui ont ratifié le Protocole du traité instituant la communauté africaine relatif au Parlement panafricain.

Pour optimiser son fonctionnement, chaque États envoie 5 membres en tenant compte de la majorité et de l’opposition politique au sein du Parlement national.

Pour le cas de la RDC, l’honorable Professeur Jacques DJOLI ESENG’EKELI, il est à cet effet, à la tête de la délégation de l’Assembée nationale composée des députés nationaux, membres du PAP, notamment SAKATA TAWAB Garry, WANGOIE MUKALAYI Marie-Thérèse et d’autres part la délégation de la chambre haute conduite par l’honorable NGOY KASANJI ALPHONSE Chef de la délégation, accompagné de l’honorable Christine MWANDO.

L’objectif poursuivi par le Parlement panafricain, est d’assurer la pleine participation des peuples africains au développement économique et à l’intégration du continent.

Dans son mot de bienvenue, l’honorable Président du Parlement panafricain, Fortuné Charumbira, a remercié ses collègues parlementaires panafricains, pour leur participation active aux travaux de la quatrième session de la sixième législature, il les a enfin exhorté à travailler sans relâche, pour l’intérêt des Africains à travers les travaux des commissions permanentes dont chacun est membre.

Juste après, le Bureau du PAP, par l’entremise de sont président, a accordé la prestation des serments aux nouveaux membres du PAP. L’honorable sénateur Ngoy Kasanji de la RDC, à l’instar des autres nouveaux parlementaires panafricains, a prêté serment, avant d’exercer comme membre.

Le PAP n’a pas dérogé à sa coutume d’inviter quelques personnalités de marque à chaque session d’ouverture. Pour l’ouverture de cette session, le PAP a invité, entre autres personnalités :

1. Son Excellence ANDRÉ NZAPAYEKE, doyen du corps diplomatique africain

2. KHALIL BOUDALI, président de l’Ecosocc

3. Hon. RÉMY NGOY LUMBU, président de la Commission africaine des droits de l’homme

4. HUGOR SERGE YENGO, président de l’Assemblée nationale de la Biélorussie, qui a circonscrit son intervention sur la coopération économique entre les pays africains, en mettant un accent particulier sur l’éducation.

L’occasion a été pour le chef de la délégation de l’Assemblée nationale de la RDC au Parlement panafricain, le Rapporteur de l’Assemblée nationale, le Professeur Jacques Djoli, de faire le point sur le déroulement de cette séance plénière d’ouverture.

“Je crois que vous avez assisté à cette quatrième session ordinaire de la sixième législature du Parlement panafricain, qui a été marquée par le discours de l’honorable président Fortuné Charumbira, qui a insisté sur le repositionnement du Parlement panafricain dans l’architecture de l’Union Africaine, qui, aujourd’hui, est penchée sur un surpoids de l’Exécutif dominé par une surreprésentation hyper présidentialiste. D’où, il faut qu’on revienne au principe de séparation et de l’équilibre des pouvoirs, parce que le Parlement, le Législatif, qui était une innovation de la nouvelle architecture n’a pas encore pris sa place, pour faire entendre la voix des peuples africains. Nous avons eu des messages de solidarité de plusieurs personnalités. Il y a lieu de citer l’intervention du président de la Commission africaine des droits de l’homme, Rémy Ngoy Lumbu, autour du thème central de cette session, à savoir : L’éducation comme axe pour l’accomplissement de l’agenda 2060-2063. Rémy Ngoy Lumbu a souligné le travail effectué par le Président de la RDC, qui a su mettre en place un principe constitutionnalisé, mais qui souffrait de la non application, à savoir la gratuité de l’enseignement, qui fait de la RDC un modèle au niveau de l’Union africaine. Et que ce modèle peut inspirer beaucoup de pays Africains, qui peuvent venir s’inspirer en RDC”, a déclaré Jacques Djoli.

Juste après, la clôture de la cérémonie d’ouverture officielle, les membres du PAP ont été conviés à participer aux différentes réunions tenue par chaque caucus ou groupe régional.




RDC : Constant Mutamba confirme la tenue des états généraux de la justice pour ce 06 Novembre 

Le ministre d’État en charge de la justice congolaise maître Constant Mutamba est revenu à la charge pour confirmer la tenue des travaux des états généraux de la justice en RDC.

Du 06 au 13 novembre 2024, la ville de Kinshasa va vibrer au rythme des états généraux de la justice en Rdc, une 1ère dans l’histoire du pays.

Devant la presse ce lundi, le ministre de la justice a fait savoir que ce forum se veut un cadre idéal d’échange et de partage envue de diagnostiquer et de faire une autopsie réelle de la situation de la justice congolaise au sens polysémique. Les travaux seront lancés par le président de la République, Félix Tshisekedi, magistrat suprême qui va livrer ses attentes à l’issue de ces assises.

Signalons que 3500 participants vont faire le déplacement pour prendre part active à ce grand rendez-vous dont le go sera donné personnellement par le chef de l’Etat, magistrat suprême, à rassuré le ministre d’état, ministre de la justice, hôte de l’événement.

 

Mboshi




Mon rêve…écrire l’histoire avec la sélection marocaine” (Brahim Díaz à la MAP)

Brahim Díaz, la star marocaine du Real Madrid, a affirmé qu’”il rêve d’écrire l’histoire avec la sélection nationale de football et offrir de la joie aux supporters marocains”.

“Je suis très fier de porter le maillot de la sélection marocaine. Je suis reconnaissant envers le Maroc et tout le Continent africain pour tout l’amour et l’accueil chaleureux qui m’a été réservé”, a souligné Brahim Díaz dans une interview exclusive accordée à la MAP au Centre d’entraînement de Valdebebas à Madrid.

Dans ce sens, l’ancien joueur du Milan AC s’est dit fier de jouer pour la sélection du Maroc, dont l’essor ne cesse de croître vers un avenir très radieux.

Par ailleurs, le N°10 des Lions de l’Atlas a fait savoir que son intégration au sein de l’équipe nationale s’est bien déroulée. “Grâce à l’amour et l’accueil chaleureux de toutes les composantes, j’ai toujours eu le sentiment de faire partie de cette grande famille”, s’est-il réjoui.

Il a, dans ce sillage, indiqué qu’il se déploiera à fond pour contribuer aux succès des Lions de l’Atlas et donner de la joie au public marocain.

En outre, l’ex-joueur de Manchester City a relevé que le football marocain a toujours connu des générations qui n’ont cessé d’honorer les couleurs nationales.

“Le groupe actuel ne fait pas exception”, a-t-il assuré, notant que les exploits en Coupe du Monde (Qatar-2022) et aux Jeux olympiques (Paris-2024) démontrent, à bien des égards, tout le travail accompli et constituent une source de fierté pour tous les Marocains.

Brahim Díaz a, ainsi, mis en avant les efforts de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) qui, grâce à la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI, se déploie pleinement pour l’essor du football national, le développement des infrastructures sportives, et le soutien des équipes nationales.

Il a, par ailleurs, tenu à remercier le public marocain pour tout l’amour qu’il lui porte et son soutien inconditionnel, en l’occurrence, en période de blessure.

“L’accueil à Oujda restera un moment des plus précieux dans ma carrière”, a conclu la star marocaine du Real Madrid.




Renforcement des capacités en maintien de la paix : La MONUSCO lance une première session de “formation des formateurs” en faveur des officiers de la SAMIDRC

La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) a lancé la première phase d’une session de “formation des formateurs” de deux semaines, destinée aux officiers de la Mission de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) en République Démocratique du Congo (SAMIDRC). Ce programme, qui se déroulera du 4 au 15 novembre, souligne l’engagement de la MONUSCO à renforcer les capacités de maintien de la paix et le soutien aux FARDC dans la pacification de l’Est du Congo.

Lors de la cérémonie d’ouverture, la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général pour la protection et les opérations, Mme Vivian van de Perre, a déclaré que cette initiative s’inscrit dans le cadre de la Résolution 2746 (2024) du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui mandate la MONUSCO à appuyer la SAMIDRC par une meilleure coordination, un partage d’informations accru et un soutien logistique.

La formation couvrira un large éventail de thématiques essentielles aux opérations de maintien de la paix, notamment les droits humains et le Droit international humanitaire, la protection des civils, la Politique de Diligence voulue en matière de Droits de l’Homme, la protection de l’enfant, les violences sexuelles liées aux conflits, et d’autres thématiques. Ce programme structuré vise à garantir que les officiers de la SAMIDRC renforcent leurs compétences et puissent dispenser une formation standardisée dans ces domaines cruciaux.

En plus de ce soutien en formation, la MONUSCO a fourni des équipements logistiques essentiels, incluant un véhicule blindé et 30 conteneurs maritimes pour soutenir les opérations de la SAMIDRC et renforcer ses capacités opérationnelles. La collaboration de la MONUSCO avec la SAMIDRC et d’autres partenaires locaux et régionaux s’inscrit dans une approche globale visant à relever les défis de sécurité, de gouvernance et de développement qui freinent la paix dans cette région.

“La MONUSCO reste déterminée à soutenir la SAMIDRC et de poursuivre notre mission commune d’appuyer davantage les FARDC afin de promouvoir une paix durable dans l’Est du Congo. Je réitère l’engagement de la MONUSCO à appuyer la SAMIDRC, tout en veillant au respect du droit international humanitaire et des normes en matière de droit humains. Les défis sont complexes et persistants, mais par une collaboration continue et un soutien mutuel, nous pouvons progresser de manière significative vers la stabilité et la protection des civils dans cette région”, a déclaré Mme van De Perre.

L’engagement de la MONUSCO à soutenir la SAMIDRC, dans les limites de ses ressources disponibles et de son mandat, demeure inébranlable. En tant que partenaires pour la paix, la MONUSCO et la SAMIDRC continueront de travailler ensemble pour une paix durable dans l’Est de la RDC.




Réunion stratégique à la Primature : Judith Tuluka et Jules Alingete balisent la voie pour 2025

Lundi 4 novembre 2024, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a présidé une séance de travail à la Primature avec la délégation de l’Inspection Générale des Finances (IGF), conduite par l’inspecteur général-chef de service, Jules Alingete. Cette réunion avait pour objectif de renforcer la contribution de l’IGF à l’action gouvernementale, en mettant l’accent sur les finances publiques et la gestion des entreprises publiques.

Une collaboration essentielle pour l’Économie nationale

Lors de cette rencontre, il a été a souligné l’importance du rôle de l’IGF dans l’optimisation des ressources financières du pays.

« Nous avons rencontré la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, pour apporter la contribution de l’Inspection Générale des Finances à l’action gouvernementale dans les volets des finances publiques, de la gestion des établissements et entreprises publics, ainsi que de l’économie nationale en général. Nous avons abordé des questions en rapport avec l’organisation des recettes, la gestion des établissements et entreprises publics, ainsi que certains problèmes économiques », a dit Jules Alingete, illustrant la volonté de la Cheffe du Gouvernement et de l’IGF de s’engager activement dans les efforts de gestion économique.

Loi de finances 2025 : Un enjeu capital

La réunion a également permis d’aborder les défis liés au projet de loi de finances pour l’exercice 2025 déclaré recevable par l’Assemblée Nationale, le vendredi 1er novembre 2024. Jules Alingete a indiqué que l’apport de l’IGF est fondamental pour assurer une mise en œuvre réussie de ce budget, tant en termes d’optimisation des dépenses publiques que de collecte des recettes. « Nous avons suivi les débats à l’Assemblée Nationale. En tant qu’Inspection Générale des Finances, service d’audit placé auprès de l’Exécutif, nous avons identifié les actions à mener pour garantir le succès du budget 2025. C’est également l’une des préoccupations que nous avons partagées avec l’autorité. Quelle peut être notre contribution à la bonne exécution du budget exercice 2025, tant en ce qui concerne la rationalisation des dépenses publiques que la mobilisation des recettes », a affirmé l’Inspecteur Général-Chef de service.

Vers une gestion optimisée des finances publiques

Cette séance de travail a permis de poser les bases d’une collaboration renforcée entre le Gouvernement et l’IGF. La Première Ministre a exprimé sa volonté de travailler main dans la main avec l’IGF pour garantir une gestion rigoureuse des finances publiques. Les discussions ont mis en lumière la nécessité de prendre des mesures concrètes afin d’améliorer la gestion des finances publiques et celle des entreprises publiques, en vue de favoriser une économie nationale plus dynamique.




17ème réunion de la FAO en Afrique Centrale : Judith Suminwa pour l’essor du secteur agroalimentaire comme levier du développement

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a présidé, ce lundi 4 novembre 2024 à l’hôtel Hilton de Kinshasa, la cérémonie du lancement de la 17ème réunion de l’équipe multidisciplinaire du Fonds pour l’Alimentation et l’Agriculture en Afrique Centrale, constituée des 9 pays membres de la sous-région. Ces travaux qui vont se poursuivre jusqu’au 6 novembre permettront d’analyser l’état actuel de l’écosystème agroalimentaire de la sous-région et de suggérer des solutions inclusives, résilientes et durables.

Cette rencontre annuelle, placée sous le thème «Le potentiel de l’écosystème agroalimentaire en Afrique centrale (financements publics et privés, marché, recherche, certification, foncier et coûts)», rassemble les professionnels techniques de la FAO ainsi que les acteurs de la lutte contre l’insécurité alimentaire de la sous-région.

Dans son allocution, la Cheffe du Gouvernement congolais a réitéré l’engagement de la République démocratique du Congo à éliminer la faim, à renforcer durablement la résilience des populations vulnérables, à promouvoir l’essor du secteur agroalimentaire et à en faire un véritable levier de développement.

Le Gouvernement salue l’accompagnement de la FAO

La Première Ministre a, par ailleurs, salué les efforts d’accompagnement de la FAO à l’appui de la gouvernance institutionnelle de la RDC.

“Il me plaît de relever ici l’important accompagnement de la FAO à l’appui de la gouvernance institutionnelle de mon pays à travers l’élaboration de plusieurs documents stratégiques et dans la mise en œuvre de projets majeurs parmi lesquels la politique agricole durable, le plan prioritaire de relance de la pêche, la stratégie d’autonomisation économique des femmes, la stratégie nationale de développement rural, la politique nationale de sécurité alimentaire et nutritionnelle, la stratégie et le plan de développement durable de l’aquaculture, le programme d’appui à la redynamisation du secteur semencier ainsi que l’accès au foncier des populations des forêts de Miombo dans le cadre de la gestion durable des forêts communautaires et bien d’autres”, s’est-elle exprimée.

 

La sécurité alimentaire, une problématique importante en Afrique centrale

En dépit de ses énormes potentialités naturelles, d’un contexte climatique généreux et d’une population jeune, l’écosystème agroalimentaire en Afrique centrale fait face à plusieurs défis majeurs. Il s’agit notamment du manque de cadres réglementaires et normatifs, ainsi que l’insuffisance des investissements dans le secteur de la transformation agroalimentaire.

Pour le Système des Nations Unies en RDC, la sécurité alimentaire et nutritionnelle revêt une importance capitale.

Selon Bruno Lemarquis, Coordonnateur résident : «La RDC avec ses vastes terres arables, ses ressources en eau et sa biodiversité dispose d’un immense potentiel agricole largement inexploité alors qu’une grande partie de la population continue d’être affectée par l’insécurité alimentaire du fait des conflits et chocs climatiques.»

La FAO a réaffirmé son engagement à accompagner les efforts des gouvernements des pays de la sous-région, en vue d’atteindre la souveraineté alimentaire et nutritionnelle.

« Nous devons partager nos connaissances et valoriser les bonnes pratiques, les mettre au service de tous les pays de l’Afrique centrale. La sous-région doit prendre l’initiative de transformer son potentiel agroalimentaire et la FAO se tient prête à l’accompagner dans cette importante entreprise », a souligné Athman Mravili, Coordonnateur sous régional de la FAO pour l’Afrique centrale.

Notons que la Réunion de l’équipe multidisciplinaire (MDT) est une plateforme d’échanges sur les principales réalisations de la FAO en Afrique. Elle est organisée, chaque année, dans quatre sous-régions du continent. Le Bureau de la FAO pour l’Afrique centrale (SFC) est basé à Libreville au Gabon, et regroupe neuf pays : le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la République démocratique du Congo, le Sao-Tomé-Et-Principe et le Tchad.