La Rdc prend part au forum urbain mondial : Vers un avenir durable pour Kinshasa  

La République Démocratique du Congo (RDC) prend part à la 12ème Edition du Forum Urbain Mondial qui se tiendra du 04 au 08 novembre 2024 en Égypte.

Au cours de cet événement crucial pour les défis urbains mondiaux et des solutions innovantes, le ministre de l’Urbanisme et Habitat de la RDC, Crispin Mbadu Phanzu, apportera son expertise sur les politiques d’aménagement du territoire.

Son intervention vise à promouvoir des solutions adaptées aux réalités congolaises tout en s’inspirant des expériences internationales.

Ce forum représente une opportunité unique pour la RDC de renforcer sa visibilité sur la scène internationale et d’établir des partenariats stratégiques avec d’autres pays. Les discussions pourraient également aboutir à des projets concrets visant à améliorer les conditions de vie des Congolais.

À son arrivée, Acacia Bandubola, ministre d’Etat et Cheffe de la délégation de la RDC, a été chaleureusement accueillie par l’Ambassadeur de la RDC en Égypte, Jean-Baptiste Kasongo Musenga, et le Dr. Hassan El-Laithy, Conseiller au Ministère de l’Habitat pour la Coopération et les Conférences Internationales.

Cette rencontre souligne l’importance des relations diplomatiques entre la RDC et l’Égypte dans le domaine de l’urbanisme et du développement durable.

Le Forum Urbain Mondial est une plateforme internationale qui rassemble des décideurs, des experts et des acteurs de la société civile pour échanger sur les meilleures pratiques en matière de développement urbain. Les participants auront l’occasion d’aborder des thèmes variés tels que la gestion des ressources urbaines, la durabilité environnementale et l’inclusion sociale.

Mme Bandubola, récemment nommée à son poste, a exprimé son engagement à améliorer le système foncier en RDC. Son ministère joue un rôle clé dans la gestion des affaires foncières et dans la promotion d’une urbanisation durable. Elle prévoit de mettre en avant les initiatives congolaises lors du forum.

La délégation congolaise mettra également en lumière les défis spécifiques auxquels fait face Kinshasa, notamment en matière d’infrastructure urbaine et de logement. La capitale congolaise est confrontée à une croissance démographique rapide, rendant indispensable une planification urbaine efficace.

Les autorités congolaises espèrent que les résultats de ce forum contribueront à la mise en œuvre efficace des politiques urbaines dans le pays. L’accent sera mis sur l’importance d’une gouvernance inclusive et participative dans le processus d’urbanisation.

La participation de la RDC au Forum Urbain Mondial témoigne de son engagement envers un développement urbain durable et inclusif. La collaboration entre les ministères concernés et les partenaires internationaux sera essentielle pour relever les défis urbains actuels et futurs.

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En Afrique du Sud : Jacques Djoli participe aux travaux techniques de la Commission permanente de règlement, privilège et de discipline

A la tête d’une délégation des députés nationaux de la RDC, membre du parlement panafricain, le Rapporteur de l’Assemblée nationale, le professeur jacques Djoli Eseng’Ekeli participe aux réunions statutaires préliminaires de la Commission permanente de règlement, privilèges et discipline dont le siège se trouve à Midrand en Afrique du Sud.

Sur instruction du Secrétaire de Séance, le professeur jacques Djoli a participé ce dimanche 3 novembre 2024 à la réunion statutaire de la Commission permanente de règlement, privilège et de discipline dont il est membre pour examiner des éventuels Amendements du règlement intérieur en vigueur du Parlement panafricain.

Cette Commission a reçu mission de réécrire, relire voire même procéder à l’interprétation du Règlement intérieur du Parlement Panafricain “PAP”.

Au sortir de cette réunion dont les travaux se sont déroulés à huis-clos, le Rapporteur de l’Assemblée nationale, le Professeur Jacques Djoli Esenge’Ekeli a circonscrit la quintessence des travaux abattus en Commission.

“La Commission à laquelle j’ai pris part cet après-midi est chargée de réécrire, relire et d’interpréter le Règlement intérieur du Parlement Panafricain, d’autant plus que le “PAP” a fait l’objet d’un conflit intense autour de son Règlement. Ce Règlement a été révisé et envoyé au niveau de l’Union Africaine. Au sein de l’Union Africaine, le Parlement panafricain est le deuxième organe. Nous avons reçu des orientations claires, pour conformer ce Règlement aux Principes qui gouvernent l’Union Africaine, particulièrement au Protocole qui crée le “PAP”. Le travail de ladite Commission a démarré ce dimanche, par la distribution des documents et la synthèse des points de vue”

Signalons que les membres de la Commission permanente de règlement, privilège et de discipline vont poursuivre les travaux pendant la semaine, avant de présenter les conclusions à la plénière pour approbation.




Assemblée nationale : Accusé d’avoir congédié le personnel féminin de son cabinet, Jean-Claude Tshilumbayi rejette ces affirmations

En mission de service à Genève, le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale, Isaac Jean-Claude Tshilumbayi n’a pas manqué de réagir face aux accusations contre lui, d’avoir congédié le personnel féminin de son cabinet. Il a jugé des ridicules, ces accusations non fondées de la part de ces détracteurs informations répandues et les terroristes du clavier dans les réseaux sociaux. Pire, qu’il ne cotise pas dans son parti politique, Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS. De fausses allégations, selon son intervention.

 

“D’abord, ce sont des affirmations très ridicules pour des individus qui se font passer pour des journalistes. Moi, je pensais qu’à l’Université, on apprend et que pour les professions comme la presse, il y a des enseignements de critique historique et qui pouvaient former, dresser des journalistes consommables pour une société qui se veut comme la nôtre.”, a-t-il lancé, avant de précise, “En premier lieu, je note que je n’ai pas de cabinet, ça c’est la première chose parce que le Président de l’Assemblée nationale devra prendre une décision de nomenclature afin de permettre aux membres des bureaux d’avoir des cabinets. Deuxième élément, le personnel provisoire qui travaille avec moi est exactement composé de six femmes et cinq hommes, en celà compris mon assistante qui travaille avec moi, à mon bureau. Et cela est vérifiable, d’autant plus que les dames que j’ai à mon bureau, ce sont des personnes connues ici, de mon parti, des personnes qui ont fait de très bonnes études que j’ai sélectionnées avec toute la rigueur qu’il faut. Et que je n’ai vu aucune dame qui est venue demander l’emploi chez moi, encore que je n’ai pas l’obligation de prendre quelq’un, tout simplement parce que le critère de sa sélection s’appelle femme. Et j’estime que la composition actuelle de mon cabinet provisoire répond aux normes de moralité et d’expertise, ainsi que de rentabilité parce que je n’ai pas recruté des personnes peu ou mal formées. J’ai recruté des personnes avec des qualités qui ressemblent aux miennes, et je crois qu’elles me rendent un bon service pour le moment. Je sais qu’il y a des gens habitués à imposer peut-être un climat de travail de cette nature là, ceux qui ont leurs copines et qui pensent que probablement que j’aurais dû remplir mon cabinet des personnes ainsi, et ce, sur base des critères qui ne sont pas commodes”, a indiqué la deuxième personnalité de la Chambre basse du parlement congolais.

 

Jean-Claude Tshilumbayi a précisé en outre, que “pour le moment, c’est ce que j’ai. J’ai six dames et six messieurs qui rendent de très bons services et je n’ai pas besoin d’une dame de plus parce qu’elle sera de trop. Il y a déjà équilibre dans mon cabinet entre hommes et femmes.”

 

S’agissant du respect à la hiérarchie de son parti l’UDPS, le professeur Me Isaac Jean-Claude Tshilumbayi a affirmé, qu’il reste soumis aux idéaux du parti.

 

“Je suis totalement soumis à mon parti. Des personnes que j’ai dans mon cabinet sont toutes du parti et des cadres respectueux du parti, des personnes connues de tout le monde en commençant par mon Chef de cabinet. Il est un Secrétaire national en fonction du parti. Les autres conseillers que j’ai, j’en ai tiré un dans la fédération du parti Kongo-central, qui est un haut cadre, membre du Comité fédéral Matadi et Vice-président par ailleurs. Un autre, je l’ai tiré de la fédération de Goma,un haut cadre et membre du Comité fédéral. Il y a aussi un membre de la CEP, la structure organisationnelle des élections au parti. J’ai un jeune qui est un parlementaire debout, très bien connu et sélectionné pour ce critère là, surtout étant une personne très bien formée. Et même quand vous allez dans le personnel non officiel qui est autour de moi, c’est des gens exclusivement du parti et pas de gens de fabrication, mais plutôt des personnes très bien connues du parti. Pour dire que jusqu’à présent je n’ai pas reçu les recommandations du parti et que j’ai insisté ici que je travaillais avec un cabinet provisoire”, a-t-il fait observer.

Et de poursuivre: “Et d’ailleurs vous vous rappelez que les gens ne se sont pas arrêtés là, j’en ai même entendu dire très honteusement que je ne payais pas les contributions au parti. A ce propos, si je ne me trompe, je suis l’unique député qui a payé ses contributions dès le premier mois d’entrée en fonction parce que j’ai des bordereaux et la questeure de l’Assemblée nationale peut le prouver parce que je suis un personnage très civilisé. Je sais que, je suis issu d’un parti et qu’il y a des principes et des règles que je me dois de respecter. Et donc, je ne me soumettrai pas aux chantages de personnes qui estiment qu’elles devraient absolument faire partie de mon cabinet alors même que je ne les connais. Tout simplement parce qu’elles sont femmes et seules à l’être et je ne peux pas l’accepter.

 

Au sujet du nom de son épouse, l’honorable Isaac Jean-Claude Tshilumbayi s’est dit choqué d’entendre son nom mêlé à cette campagne de sape.

 

“Vous êtes une presse très respectable, vous pouvez vérifier qui est cette femme que moi j’ai eu à embaucher à mon cabinet et que j’ai chassée ou que mon épouse a chassée tout simplement parce qu’elle est femme. Mon épouse c’est une dame responsable, elle est Enseignante à l’Université, ce n’est pas une dame qui chancelle, elle est Officier de migration à la DGM. C’est un Inspecteur qui a beaucoup à faire que d’aller s’occuper de débats de caniveau comme cela”, a-t-il conclu.

 

 

 

 

 

Mboshi




RDC : L’Ordre Supérieur Épiscopal du Congo (OSEC), favorable à la révision Constitutionnelle

Le Président général de l’Ordre Supérieur Épiscopal du Congo (OSEC), Sa grâce Léonard Matebwe Lambalamba s’est dit favorable à la révision constitutionnelle. Il considère cette initiative du Chef de l’Etat « bénéfique pour la Nation et une opportunité pour le président de s’amender et de consolider sa mission pour le pays ».

Lors d’une interview accordée le week-end dernier à la presse, Léonard Matebwe Lambalamba encourage le président de la République à réviser voir même à modifier la Constitution pour lier en acte la dédicace du pays qu’il avait faite à Dieu au Stade des Martyrs. Renoncer à la révision constitutionnelle et à son mandat serait, selon lui, un péché “que ni Dieu ni le peuple congolais ne pourraient pardonner.”

« Le Président Tshisekedi avait, en effet, symboliquement dédié la nation entre les mains de Dieu au Stade des Martyrs, un geste qui engage sa responsabilité à concrétiser cette mission divine. Cette orientation spirituelle du pays devrait figurer dans la Constitution pour formaliser cet engagement spirituel au plus haut niveau de l’État », a-t-il déclaré.

Le numéro un de l’OSEC a souligné la nécessité de réviser la constitution pour protéger les valeurs religieuses et morales du Congo, tout en appelant les fidèles et les leaders religieux à se mobiliser pour défendre cette cause. Alors que d’aucuns prédisent le chaos à la suite de ce processus, Léonard Matebwe croit fermement « qu’il n’y aura ni mort d’hommes ni dégâts car c’est la volonté de Dieu ».

« En outre, l’OSEC demande à tous les serviteurs de Dieu de se mobiliser comme un seul homme pour sensibiliser, éduquer et faire comprendre à leurs membres, le bien-fondé de la révision constitutionnelle pour l’intérêt de Dieu et du Congo et rassurer à l’opinion tant nationale qu’internationale », a-t-il lancé.

Par conséquent, Léonard Matebwe met en garde contre ce qu’il considère comme les conséquences de la laïcité actuelle. A l’en croire, l’absence de cadre religieux favorise la promulgation des lois contraires à la morale chrétienne, telles que “l’avortement, l’homosexualité, les mariages à durée déterminée, et d’autres comportements jugés immoraux, comme l’initiation à la sexologie dans les écoles pour mineurs”. Ce qui constitue une « trahison culturelle », un « syncrétisme intellectuel » et une « myopie spirituelle » pour la société congolaise.

Il a aussi rassuré la communauté tant nationale qu’internationale que ce processus de révision constitutionnelle se déroulera dans la paix, puisqu’il est, selon cette structure religieuse, guidé par la volonté de Dieu.

En perspective de cette révision constitutionnelle, Léonard Matebwe préconise une reformulation de l’article 1 de la Constitution afin de refléter l’engagement spirituel du Congo sous la reformulation : « la République Démocratique du Congo est dans ses frontières du 30 juin, un Etat dédié à Dieu, indépendant, souverain, indivisible, sociale et démocratique ».

D’après l’archevêque Léonard Matebwe Lambalamba, cette modification constituerait un pilier fondamental pour la RDC, permettant d’ancrer officiellement le pays dans une mission divine tout en maintenant son indépendance et sa souveraineté.

L’OSEC, une organisation religieuse constituée des évêques et imams, soutient la révision constitutionnelle dans le souci de voir le Congo s’aligner sur des valeurs spirituelles, un socle qu’elle juge essentiel pour garantir un avenir stable et moralement orienté.

 

Osée Kalombo




Tenue de la 1ère édition de la Foire de la Formation Professionnelle, un succès retentissant 

Le Ministre de la Formation Professionnelle a présenté au Conseil le rapport sur la première édition de la Foire de la Formation Professionnelle tenue à Kinshasa du 24 au 26 octobre 2024 à l’Institut National Pilote des Sciences de Santé (INPESS).

Il a précisé que cette foire s’entend comme un cadre devant répondre à la nécessité d’accélérer d’une part le processus de création d’emploi dans notre pays et d’autre part, le creuset de valorisation des corps des métiers dans différents domaines et filières de la vie nationale.

La Foire « Toyekola Mosala » vise donc la promotion des métiers et des corps de métiers dans le secteur de la vie nationale.

La première édition qui avait pour thème : « la Formation Professionnelle : levier de développement du capital humain et de la croissance économique de la RDC », a connu trois activités majeures : La promotion des métiers, l’exposition d’initiatives et activités par les centres de formation professionnelle ; L’inscription en ligne et en présentiel des demandeurs de formation à des programmes spéciaux gratuits de formation professionnelle dans différentes filières ; La tenue de différents panels et sessions d’intelligence collective.

De commun accord, à l’issue des échanges techniques entre praticiens, bénéficiaires, décideurs et bailleurs, il a été retenu qu’à la problématique récurrente de l’employabilité dans notre pays, la formation professionnelle offre plusieurs opportunités à travers ses aspects d’insertion sociale, de réinsertion, de reconversion professionnelle et de valorisation d’acquis d’expérience.




Lancement du Régime Commercial Simplifié (RECOS) entre la Rdc et le Burundi en marge du sommet des Chefs d’Etat du COMESA 

Après avoir rappelé la nature et les missions du Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe (COMESA), le Ministre du Commerce Extérieur a souligné que parmi les mécanismes de renforcement des échanges commerciaux entre les pays voisins, cette organisation a institué le Régime Commercial Simplifié (RECOS) qui est un système lancé en 2010 en reconnaissance du fait que le commerce transfrontalier constituait un élément important du commerce régional, et qu’il fallait le formaliser en mettant en place des instruments et des mécanismes décentralisés et adaptés aux besoins des petits commerçants parmi lesquels se trouvent des hommes, des femmes et des personnes vulnérables.

Les avantages du RECOS sont : la simplification pour les petits commerçants de la procédures d’importation et d’exportation des produits retenus sur la liste commune entre les deux pays, d’où un gain de temps pour ces petits commerçant ; la réduction sur les tarifs des taxes et des paiements d’autres services à la frontière, d’où une augmentation des bénéfices des petits commerçants ; La réduction des barrières non tarifaires pour faciliter les opérations des petits commerçants ; La création et le maintien de petits emplois à travers le commerce transfrontalier.

Le lancement du RECOS entre la République Démocratique du Congo et le Burundi a eu lieu le 30 octobre dernier en marge du Sommet des Chefs d’Etat du COMESA.




La Rdc négocie avec le FMI un nouveau Programme Economique soutenu par la Facilité Elargie de Crédit (FEC) et un Programme au titre du Fonds de Résilience et de Durabilité (FRD)

A ce sujet, le Ministre des Finances a informé le Conseil de l’arrivée à Kinshasa d’une mission du Fonds Monétaire International (FMI) pour amorcer les négociations de ces deux programmes de la période allant du 30 octobre au 14 novembre 2024. Ce qui permettra leur validation par le Conseil d’Administration du FMI au mois de décembre 2024.

Cette conclusion se fondera sur le cadrage macroéconomique (comprenant les critères quantitatifs, le solde budgétaire et les cibles indicatives) ainsi que sur les principales réformes à mettre en œuvre dès janvier 2025.

Le Ministre des Finances a souligné qu’un montant total de 2,5 milliards USD sera mobilisé sur une période de trois ans, réparti comme suit : 15, milliard USD pour la FEC et 1 milliard USD pour la FRD, à condition que les réformes proposées soient ambitieuses.

Contrairement à la FEC, dont les décaissements sont destinés à renforcer les réserves de change afin de répondre aux besoins de la balance des paiements de la Banque Centrale du Congo (le souhait du Gouvernement est de solliciter qu’une partie soit allouée aux investissements), les ressources de la FRD seront directement versées au Compte général du Trésor pour financer les politiques publiques du Gouvernement.

Pour appropriation, le Ministre des Finances a fait l’économie de la matrice de mesures potentielles qui seront abordées lors des négociations. Il a été complété par le Ministre d’Etat, Ministre du Budget.




Permis de conduire : Cap sur la finalisation du partenariat avec le prestataire afin de permettre à la CONADEP d’entamer l’exécution de cette opération

Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement a présenté une note d’information en deux volets : Compte-rendu sur la mobilisation des financements chinois dans le cadre de la Coopération avec République Démocratique du Congo.

Dans le souci de maximiser les opportunités offertes par les 10 actions du Président Chinois Xi-Jinping pour l’Afrique, réitérées lors du Forum sur la Coopération Sino-Africaine organisé du 02 au 03 septembre 2024 en Chine, le Président de la République, Chef de l’Etat, avait mis en place une équipe gouvernementale pour piloter cet ambitieux programme résultant de cette coopération.

Après un travail d’information et d’harmonisation, la coopération Chine-République Démocratique du Congo a dressé la liste des secteurs prioritaires :

– les infrastructures (aéroportuaires, portuaires, maritime, ferroviaire) ; – l’agriculture en mettant en œuvre les Zones Economiques Spéciales sur au moins six (06) hectares ; – le secteur énergétique ; – la transformation des ressources minières ; – la santé par la construction des centres de santé régionaux pour le contrôle et élimination des maladies ; – l’action de partenariat pour les échanges culturels en formant 40.000 enseignants ; – l’installation, pour le compte de la recherche scientifique, des 30 laboratoires pour promouvoir la collaboration entre industrie, la recherche et le développement durable.

Au sujet du dossier de production du permis de conduire Biométrique sécurisé avec puce, le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement a fait savoir, qu’outre le manque à gagner pour le Trésor Public, la non-disponibilité des permis de conduire constitue un facteur important d’insécurité routière.

Devant ces impératifs, une Commission composée des membres des Ministères de Transports, Voies de Communication et Désenclavement, ainsi que des Finances, de l’Office National de l’Identification de la Population (ONIP), de la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations (DGRAD) et de la Société prestataire, a été mise en place pour élaborer et analyser le processus devant aboutir à la production et à la délivrance des permis de conduire.

Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement a rassuré que ce projet vise à moderniser et sécuriser le processus d’obtention du permis de conduire en introduisant des caractéristiques biométriques qui permettront de lutter plus efficacement contre la fraude et les faux documents. La mise en place de ce nouveau système contribuera à renforcer la sécurité routière et à améliorer la gestion des données des conducteurs.

Après identification des sites appropriés pour cette opération, il reste à finaliser le partenariat avec le prestataire afin de permettre à la Commission Nationale de Délivrance des Permis de Conduire (CONADEP) d’entamer l’exécution de cette opération.




Mpox : diminution des cas de 688 à 603 et une baisse de la létalité de 1,51% à 1,12%

Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a présenté le tableau épidémiologique en République Démocratique du Congo, avec un accent particulier sur le Mpox et le Choléra.

S’agissant du Mpox, il est fait état d’une diminution des cas, passant de 688 à 603 et une baisse de la létalité de 1,51% à 1,12%. Cette tendance à la baisse est observée au pays depuis trois semaines après l’atteinte du pic de la courbe épidémique à la 38ème semaine épidémiologique.

Quant au Choléra, il s’observe également une diminution du nombre des nouveaux cas, passant de 480 à 461 cas, avec une légère diminution du nombre de décès de 9 à 8 décès, soit une baisse de la létalité de 1,95 à 1,67%.

Les provinces les plus touchées restent le Nord-Kivu, le Haut-Katanga et le Sud-Kivu. La province du Nord-Kivu représente 59 % de cas de tout le pays au cours de cette semaine.

Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a, par la suite, présenté le programme du début de vaccination contre la malaria ainsi que la situation de l’Hôpital du Cinquantenaire.




La BCC recommande le maintien du dispositif de la coordination des actions au niveau des politiques budgétaire et monétaire

La Gouverneure de la Banque Centrale du Congo, intervenant en tant qu’invitée, a informé le Conseil de développements de la conjoncture intérieure qui reste marquée par la stabilité du cadre macroéconomique attribuable à la poursuite des efforts de coordination des politiques budgétaires et monétaire.

Sur le marché des biens et services, le taux d’inflation hebdomadaire s’est stabilisé par rapport à son niveau de la semaine passée à 0,11 % portant le cumul annuel à 10,38% contre 18,97% à la même période en 2023.

Le marché des changes est demeuré relativement stable dans ses deux compartiments. Le Franc Congolais s’est déprécié de 0,37% à l’indicatif et s’est apprécié de 0,47% au parallèle.

Les cours mondiaux des produits intéressant l’économie Congolaise, à l’exception du cuivre, ont globalement connu une tendance à la hausse au cours de la semaine sous analyse.

Considérant les facteurs de risque externes et internes, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a recommandé le maintien du dispositif de la coordination des actions au niveau des politiques budgétaire et monétaire et la poursuite de l’exécution des réformes structurelles utiles à la transformation de notre économie.