CAN U-17 : La Gambie se relance avec éclat en surclassant la Somalie

La Gambie U-17 relance sa campagne pour la Coupe d’Afrique des Nations U-17 CAF TotalEnergies 2025 avec une démonstration de force face à la Somalie (5-1), vendredi, lors de son deuxième match du groupe C au stade Ben Ahmed El Abdi, au Maroc.

Bousculés d’entrée par le Sénégal dans un derby âprement disputé, les jeunes Scorpions ont parfaitement réagi, affichant puissance et maîtrise pour prendre un avantage de 3-0 à la pause, sans jamais relâcher leur emprise sur la rencontre.

Déjà battue par la Tunisie lors de son entrée en lice, la Somalie a tenté de faire mieux en seconde période, mais s’est heurtée à une équipe gambienne nettement supérieure dans les moments clés.

La Gambie a frappé d’entrée, ouvrant le score dès la quatrième minute sur un penalty transformé par Alieu Drammeh, après une faute sur Alagie Baba dans la surface.

Drammeh s’est ensuite offert un doublé dès la 16e minute, reprenant sereinement du pied droit une remise de la tête signée Bubacarr Suso.

Juste avant la pause, le calvaire des Somaliens s’est poursuivi avec un but contre son camp de Liban Kalif, sous pression dans sa propre surface.

La Somalie a brièvement entretenu l’espoir en réduisant l’écart au retour des vestiaires, grâce à une finition soignée d’Anas Isse à bout portant.

Mais la Gambie n’a jamais tremblé. Drammeh a parachevé son triplé à la 76e minute d’un coup de tête imparable sur un corner de Muhammed Danso.

En toute fin de match, Bisenty Mendy, entré en jeu, a clôturé le festival offensif des Scorpions en ajustant le gardien somalien après une contre-attaque éclair.

Avec cette victoire, la Gambie revient à trois points et entretient ses espoirs de qualification avant un dernier duel décisif contre la Tunisie.

La Somalie, en revanche, enchaîne une deuxième défaite et tentera de sauver l’honneur face au favori du groupe, le Sénégal.




CAN U-17 : L’Angola accroche la Côte d’Ivoire et garde ses chances en vie

La ténacité de l’Angola a été saluée vendredi soir après un match nul 0-0 face à la Côte d’Ivoire, un résultat précieux acquis au terme d’une prestation solide contre des adversaires largement favoris. Dans une poule D particulièrement relevée, l’Angola se maintient dans la course pour la qualification malgré un début difficile.

Le groupe D, composé des deux géants ouest-africains, la Côte d’Ivoire et le Mali, ainsi que des néophytes que sont la République Centrafricaine, s’annonçait comme un véritable défi pour les Angolais. Après une défaite amère 2-1 contre le Mali en ouverture, les Angolais savaient que ce match contre la Côte d’Ivoire était crucial pour espérer prolonger leur aventure dans le tournoi.

Face à une équipe ivoirienne très déterminée après sa large victoire 6-1 contre la République Centrafricaine, dirigée par un Alynho Haidara en grande forme, l’Angola a su faire preuve d’une discipline tactique exemplaire. Ne laissant aucune occasion aux Ivoiriens de déployer leur jeu habituel, l’Angola a su mettre en place un bloc compact et résistant, frustrant les attaquants ivoiriens et notamment Haidara, dont la brillante prestation face aux Centrafricains avait illuminé la compétition.

Le match nul obtenu face à la Côte d’Ivoire permet ainsi à l’Angola de conserver une chance, certes réduite, mais toujours en vie, de se qualifier pour les quarts de finale. La Côte d’Ivoire reste leader du groupe, suivie de près par le Mali, qui occupe la deuxième place. L’Angola, quant à lui, aura l’opportunité de jouer sa qualification lors de son dernier match, où il affrontera la République Centrafricaine, déjà éliminée.

Dans ce groupe D, tout reste possible. Les dernières rencontres s’annoncent décisives, avec un choc entre la Côte d’Ivoire et le Mali pour la première place, tandis que l’Angola devra impérativement l’emporter pour espérer une qualification, au terme d’un parcours semé d’embûches. Le suspense est total, et l’Angola peut encore rêver d’une qualification historique.




CAN U-17 : Le Sénégal devra patienter pour assurer sa qualification en quarts

Les champions en titre de la Coupe d’Afrique des Nations U-17 CAF TotalEnergies, le Sénégal, devront attendre la dernière journée du premier tour pour valider officiellement leur place en quart de finale.

Vendredi, lors de leur deuxième match de groupe, les Sénégalais ont été tenus en échec 0-0 par la Tunisie dans une rencontre âpre du Groupe C. Malgré une domination nette en termes de possession de balle, les champions en titre n’ont pas réussi à déjouer la défense bien organisée des Tunisiens, qui ont montré une discipline de fer tant en défense qu’en attaque tout au long de la rencontre.

Après leur victoire étriquée 1-0 contre la Gambie, les Sénégalais espéraient se qualifier avec un match d’avance. De leur côté, les Tunisiens, après une large victoire 3-0 contre la Somalie, comptaient bien créer la surprise.

À l’issue de ce match nul, tout reste en suspens. Le Sénégal devra affronter la Somalie, déjà éliminée de la course au titre, lors du dernier match du groupe, avec pour objectif une victoire impérative. Tandis que les leaders du groupe, la Tunisie, défieront la Gambie, qui conserve une maigre chance de se qualifier.

Les deux rencontres de la troisième journée se joueront lundi 7 avril. Les deux premiers du groupe obtiendront non seulement leur billet pour les quarts de finale, mais rejoindront également les nations africaines qualifiées pour la Coupe du Monde U-17 de la FIFA, qui se tiendra plus tard cette année, au Qatar.




Crise à l’Est de la RDC : Le MSF alerte sur les difficultés des soins de santé à Walikale au Nord-Kivu 

L’intensité des combats entre les FARDC et le M23/AFC, a atteint la ville de Walikale, dans la province du Nord-Kivu, le 19 mars dernier, causant ainsi, l’isolement du personnel des Médecins Sans Frontières (MSF) à sa base et à l’hôpital. Depuis cette date, la situation ne cesse de se détériorer, exacerbant les difficultés d’accès aux soins de santé pour la population locale.

On signale que plus de 700 personnes déplacées ont trouvé refuge dans l’hôpital général de Walikale, augmentant considérablement la pression sur des ressources médicales déjà limitées. Les violences ont poussé près de 80% de la population de Walikale à fuir la ville, craignant les tirs d’artillerie et l’intensification des combats.

Les tirs intenses, entendus à proximité de la base de MSF, témoignent des risques extrêmes auxquels sont confrontés les travailleurs de la santé. Il y a deux semaines, un tir croisé a touché la base logistique de MSF, endommageant certaines de ses structures et véhicules. De plus, de puissantes explosions se sont produites près de l’hôpital général de la ville, où MSF soutient le ministère de la Santé pour fournir des soins médicaux.

Les conditions logistiques se sont gravement détériorées, avec une absence de routes et de voies aériennes sécurisées pour acheminer les fournitures et le personnel. La dernière livraison aérienne de matériel médical a eu lieu le 17 janvier dernier, mais l’aéroport de la région reste toujours inutilisable. L’acheminement de l’aide humanitaire est devenu un défi de taille.

Face à cette situation dramatique, le MSF appelle une fois de plus toutes les parties belligérantes à respecter le droit international humanitaire et à garantir la protection des civils, des structures médicales et du personnel de santé. L’organisation exhorte également les acteurs du conflit à permettre un accès humanitaire sécurisé, afin d’assurer la continuité des soins pour toutes les personnes affectées par les violences.

A noter que Depuis 15 ans, le MSF soutient l’hôpital de Walikale en collaboration avec le ministère de la Santé, en particulier dans les domaines de la maternité, de la pédiatrie et de la néonatologie. L’organisation fournit également des soins de santé mentale aux victimes de violences sexuelles et sexistes (SGBV) à travers sa clinique de Tumaini, et soutient une dizaine de centres de santé dans la région pour des soins généraux.

 

 

 

Mboshi




RDC : “La reconnaissance internationale du génocide congolais, un combat pour tout le monde”, dixit le DGA du Fonarev  

A l’occasion de la clôture de 4 jours des travaux de la table ronde sur l’appropriation nationale du Genocost à Kinshasa, le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya a co-animé un briefing presse spécial le jeudi 03 Avril 2015, avec les gestionnaires du Fonarev. Objectif, faire comprendre aux congolais de partout, le bien fondé de ces assises qui visent à la reconnaissance internationale du Genocide congolais.

 

La République démocratique du Congo milite pour la reconnaissance du génocide perpétré sur son sol, surtout dans la partie Est du pays, depuis trois décennies par les troupes étrangères, notamment le rwanda et certains groupes armés soutenus de l’extérieur.

 

Pour que cela soit reconnu sur le plan international suivant la procédure en vigueur en cette matière, ça doit d’abord l’être sur le plan national. C’est justement le combat mené par le Fonds national de réparation des victimes (Fonarev) aux côtés du gouvernement congolais. Le Fonarev qui existe depuis fin 2022 sensibilise pour une appropriation collective du Génocost (génocide congolais pour des raisons économiques) d’abord par les congolais eux-mêmes.

 

Le porte-parole du gouvernement congolais, le Directeur Général adjoint du Fonarev et le président du comité scientifique pour la reconnaissance du génocide congolais ont éclairé la lanterne de l’opinion, sur les efforts entrepris pour la reconnaissance du génocide congolais.

 

“La procédure est rigoureuse au niveau international pour reconnaître un génocide dans un pays. Qu’à cela ne tienne, il ne faut pas baisser les bras. Bien au contraire, il faut s’y mettre pour que le monde entier reconnaisse qu’un génocide a été perpétré en RDC pour des raisons économiques”, a fait savoir le Professeur Serge Makaya, président du Comité Scientifique.

 

Et d’ajouter : “Sur le plan international, le génocide jusqu’à ce jour est un tabou que l’on ne reconnaît pas aussi facilement, que l’on ne prononce pas comme on veut. C’est tout un cheminement jusqu’à l’aboutissement de la reconnaissance. A travers le monde, c’est moins de dix génocides qui ont été reconnus. Alors, en RDC, c’est vraiment un courage qu’il faut prendre et commencer à construire ce cheminement jusqu’à l’aboutissement de la reconnaissance internationale. Mais, cela passe par la reconnaissance nationale d’abord. C’est comme ça qu’il faut commencer par une appropriation collective sur le plan national, avant de peaufiner les outils, et construire un argumentaire qui puisse permettre à la RDC de démarcher sur le plan international, et obtenir cette reconnaissance”.

 

Le comité scientifique qui a été installé ne croise pas les bras. Minutieusement, ses membres travaillent à la reconstitution des faits qui se sont produits ces 30 dernières années sur le sol congolais, particulièrement dans l’Est du pays. C’est l’une des étapes importantes dans la reconnaissance du génocide congolais.

 

“Il faut commencer par établir les faits, il faut reconstruire toutes les scènes possibles, pour avoir tous les éléments constitutifs des faits. Déjà, par rappel, il faut dire qu’un génocide sous-entend un massacre qui vise l’élimination d’un groupe ciblé. Un groupe racial, national, ethnique ou religieux. Et donc, il faut commencer par établir les faits avec les preuves, tous les éléments reconstitués, après, passer à l’étape de la qualification. Et à l’étape de la qualification, c’est en ce moment-là qu’interviennent tous les instruments juridiques partant de la Convention de Genève de 1948 sur les graves violations du droit humanitaire international, passant par le statuts de Rome, et même par les instruments juridiques nationaux”, a déclaré le professeur Makaya.

 

Et sur le terrain, c’est la société civile qui est le premier à avoir alerté que les congolais sont tués dans l’Est de la RDC pour l’exploitation des richesses minières dont regorge cette partie. D’où, le mot Génocost (génocide congolais pour des raisons économiques). Ce concept a par la suite été repris par les autorités congolaises.

 

L’apport de la société civile dans la documentation est d’une valeur inestimable.

 

“Dans le cadre du Congo, il y a de la documentation. Et c’est la raison pour laquelle il y a cette table ronde et plusieurs autres activités, et la mise en place même d’un comité scientifique pour approfondir les recherches allant dans la mesure de pouvoir permettre à ce qu’on puisse certifier qu’en RDC, il y a bien évidemment un génocide.

Alors pourquoi on parle du Génocost ? C’est un terme qu’il faut le dire, a été utilisé pendant longtemps par la société civile, qui a compris qu’à un moment donné, bien qu’il y a une réalité juridique qu’il faut respecter pour arriver à la reconnaissance d’un génocide, mais la réalité en RDC est que les massacres qui sont perpétrés ne le sont pas de manière isolée. Il y a bien une stratégie, un plan bien coordonné visant à la destruction, à la déstructuration de notre tissu social. Et, il y a certaines documentations qui permettent, qui poussent à croire qu’il y a bien évidement un plan qui conduit à la destruction de tout ou partie des groupes en RDC”, a expliqué le DGA du Fonarev, Kevin Ngunga Makiedi.

 

Reconnaître qu’en République démocratique du Congo, un génocide a été commis ne signifie pas que l’on nie le génocide des tutsis au Rwanda. Le porte-parole du gouvernement congolais a martelé là-dessus.

 

” Ceux qui disent que nous sommes négationnistes, je crains de vous répondre que ce sont eux les négationnistes. Personne au monde, aujourd’hui, ne peut douter, vous pouvez peut-être dire, le mot génocide, vous pouvez trouver qu’il n’est pas établi, on peut vous le concéder. Mais, personne ne peut dans le monde d’aujourd’hui ignorer la souffrance, le calvaire et le drame vécu par des congolais dans l’Est de la RDC. Ne pas vouloir le reconnaître, c’est aussi faire preuve de négationnisme.

Je rappelle que nous, nous ne sommes pas négationnistes. Et aujourd’hui, il est important qu’on fasse attention. On ne va pas mettre sur la balance les souffrances des uns et des autres. Mais, chaque calvaire vécu par un peuple à un moment précis mérite d’être reconnu et mérite la solidarité de tous indistinctement que vous soyez rwandais ou que vous soyez congolais. Cela doit être bien compris”, a déclaré Patrick Muyaya, Porte-parole du gouvernement congolais.

 

Il faut noter que la table ronde sur l’appropriation du génocide appartient au passé. Les congolais sont invités à redoubler d’ardeur pour que le monde reconnaisse également le génocide congolais à l’instar des autres génocides, notamment le genocide rwandais et des juifs.

 

 

Mboshi




Affaires foncières : Acacia Bandubola lance l’atelier de validation du projet du plan foncier national 

Il s’est tenu à Kinshasa, le jeudi 03 Avril 2025 sous le patronage de la Ministre d’État, Ministre des affaires foncières l’atelier de validation du projet du plan foncier national.

Un programme d’appui à la mise en œuvre de la réforme foncière pour la sécurisation des investissements verts, la gestion durable des forêts et la paix sociale en République Démocratique du Congo ( PARF 2) 2024 – 2029.

Dans son mot d’ouverture, Dieudonné Ngwasi Akikimali, Coordonnateur de la CONAREF a déclaré que, ce programme ne peut pas normalement connaître une transition vers l’étape de la mise en œuvre concrète des actions prioritaires en l’absence d’un plan foncier national, dont l’articulation et l’économie feront l’objet des échanges. Et d’ajouter qu’il s’agit là d’une meilleure opportunité à saisir pour rendre et visible la réalisation des différents volets de la réforme foncière, conduite sous le leadership de la Ministre d’État, Ministre des affaires foncières Acacia Bandubola Mbongo.

De son côté, Balega Zamuziko Stanislas, Directeur chef de service du cadastre foncier a, au nom du secrétaire général empêché affirmé que, ce plan foncier national va guider les actions de chaque direction et de toutes les circonscriptions foncières.

Pour lui, les agents et cadres de l’administration foncière sont fiers sous le mandat de la Ministre d’État, Ministre des affaires foncières Acacia Bandubola Mbongo d’avoir doté le Ministère d’un outil de référence qui va désormais guider les actions et moderniser le secteur foncier.

Dans son discours, la Ministre d’État, Ministre des affaires foncières a révélé que, la mission consiste à faire avancer ce processus jusqu’à ce que la politique foncière nationale soit consacrée dans un instrument juridique afin d’obtenir son caractère contraignant. Elle opte pour une approche holistique de relecture en vue de garantir l’harmonie de tous les documents et projets des textes inhérents à la réforme foncière.

La patronne des affaires foncières a fait savoir aux participants que, le principe de la propriété exclusive, inaliénable et imprescriptible doit être impérativement respecté dans tous les textes juridiques sur la réforme foncière en cours et toutes les options qui ne cadrent pas avec ce postulat doivent être simplement écartées.

Acacia Bandubola Mbongo a invité les participants à s’abstenir à travers cette programmation, à retenir les activités centrées ou tendant à stigmatiser et particulariser certaines communautés locales, tout en martelant que tous les congolais sont égaux devant la loi et ils bénéficient de la même protection.

Elle a ajouté que, la programmation des activités en rapport avec la décentralisation de la gouvernance foncière devra être concentrée au niveau des provinces afin d’éviter que la pléthore de règles de gestion et celle des autorités compétentes au niveau local.

La Ministre d’État, Ministre des affaires foncières Acacia Bandubola Mbongo a remercié les députés nationaux et sénateurs qui ont accompagné jusqu’à ce jour le ministère des affaires foncières dans le processus de réforme foncière.

Elle a aussi remercié l’ONU Habitat, FONARED et tous les bailleurs des fonds regroupés au sein de l’initiative CAFI, pour leur appui technique et financier au programme d’appui à la réforme foncière.

Il sied de signaler que, le processus d’élaboration du Plan Foncier National va se poursuivre, cette fois-ci en interne, au sein du Cabinet de la Ministre d’Etat, du Secrétariat Général et de la CONAREF pour compiler les contributions reçues, les traiter à travers des discussions techniques, de manière à envisager une version suffisamment étoffée et consolidée, qui puisse être inséré dans le circuit formel de sa validation gouvernementale.

Ce Plan Foncier National va doter le pays d’un instrument stratégique qui permettra d’avancer, cette fois-ci de manière méthodique et planifiée, dans la mise en œuvre des priorités retenues par le Gouvernement dans le secteur foncier.

 

Jonsard MIKANDA




Le Maroc et la Zambie se neutralisent

Après sa brillante démonstration en match d’ouverture remporté 5-0 face à l’Ouganda, le Maroc espérait un deuxième succès de rang face à la Zambie pour valider son ticket pour les quarts de finale de sa compétition.

Les hommes de Nabil Baha se sont heurtés à une solide résistance des jeunes Chipolopolos qui ne leur ont laissé que très peu d’espace.

En première période, les deux équipes se sont longuement observées, offrant très peu d’occasions dignes d’intérêt.

La rencontre s’est légèrement animée au retour des vestiaires, même si les deux formations se montraient toujours peu tranchantes dans leurs dernières initiatives.

Alors que le Maroc continuait de déployer des efforts pour prendre le contrôle de la partie, il a été freiné dans son élan par l’expulsion de son défenseur Hamza Mouhadi, auteur d’une intervention irrégulière sur l’attaquant zambien Kelvin Mulenga Chipelu à la 75ème minute. Vincent Kabore, l’arbitre burkinabè de la partie a eu recours à la VAR pour prendre cette décision qui pouvait être le véritable tournant de cette rencontre.

 

La Zambie a failli profiter de sa supériorité numérique dans le temps additionnel, mais le nouvel entrant Gabriel Phiri, servi dans le dos de la défense dévissait complètement son tir (90+5).

Le Maroc, malgré l’infériorité numérique a poussé jusqu’au bout mais n’a pas pu saisir deux belles opportunités dans les derniers instants de la partie. Le tir d’Ahmed Mouhoub complètement oublié dans la défense zambienne, s’envole loin au-dessus de la barre (90+7) tandis que Ilies Belmokhtar lui aussi galvaude une toute dernière chance dans les ultimes secondes en ouvrant trop son pied sur un tir dans la surface.

Avec ce nul vierge, le Maroc et la Zambie se partagent la tête du Groupe A avec 4 points chacun. Victorieux plus tôt de la Tanzanie 3-0, l’Ouganda occupe la troisième position avec trois unités tandis que la Tanzanie, après deux défaites de rang est déjà assurée de ne pas progresser en quart de finale.

Le Maroc négociera sa qualification face à la Tanzanie, dimanche, à l’occasion de la troisième journée tandis que la Zambie affrontera l’Ouganda dans un derby très déterminant pour les deux formations.




RDC: doubler la solde des militaires et policiers, mais avec quel budget ? (Rfi)

En RDC, le gouvernement a annoncé le doublement des salaires des militaires et policiers, effectif depuis la paie de mars 2025. Le ministre des Finances Doudou Fwamba a salué un « acte historique » visant à valoriser les forces de sécurité. Chaque agent reçoit désormais le double de sa rémunération habituelle. Mais comment financer une telle mesure alors que le pays est en guerre à l’Est.

Selon les statistiques de la Banque centrale de la RDC, publiées en février, l’enveloppe salariale des FARDC s’élevait à environ 400 millions de dollars fin décembre 2024. Avec le doublement annoncé, elle pourrait atteindre près de 800 millions de dollars d’ici décembre 2025.

Premier enjeu : le respect des procédures budgétaires. Des experts rappellent qu’une telle dépense ne peut être engagée sans crédit voté. Elle devrait, en principe, être précédée par l’adoption d’un budget révisé. Or, le projet de loi de finances rectificative, attendu en Conseil des ministres depuis le 14 mars, n’a toujours pas été adopté.

Deuxième enjeu : la disponibilité des ressources. L’État fait face à une baisse des recettes publiques, liée à la guerre dans l’Est. Selon l’inspection générale des Finances, la perte atteint 9 % des recettes douanières, rien que pour les postes frontaliers de Goma et Bukavu. À cela s’ajoute la pression sur les revenus miniers.

Pour soutenir l’effort de guerre, le gouvernement évoque une réduction du train de vie des institutions. L’ONG spécialisée en finances publiques, CREFDL, propose des pistes : elle cite notamment le budget du Sénat, passé de 52 millions de dollars en 2020 à près de 100 millions en 2025, et celui de la présidence, de 152 à plus de 300 millions sur la même période. Des coupes pourraient être envisagées dans ces institutions, et d’autres, selon l’organisation. Mais tant que le collectif budgétaire n’est pas officiellement présenté, les modalités de financement de cette mesure restent incertaines.




RDC: Walikale-centre aux mains des FARDC après le retrait de l’AFC/M23 (Rfi)

En RDC, Walikale-centre est repassée aux mains des FARDC depuis mercredi. Cette localité, chef-lieu du territoire de Walikale dans le Nord-Kivu, compte plus de 60 000 habitants. Elle mène vers Kisangani, capitale de la province de la Tshopo, située à 400 km plus au nord. L’armée a repris le contrôle après le retrait de l’AFC/M23, soutenu par le Rwanda. Ce groupe s’était emparé de la localité il y a deux semaines.

Selon un témoin sur place, le retrait des combattants de l’AFC/M23 de Walikale-centre aurait débuté mercredi matin en direction de Goma, plus à l’est, sans qu’ils sachent exactement pourquoi ils étaient en train de se retirer de cette localité. Les habitants de Walikale-centre ont finalement constaté qu’aucun élément rebelle n’était plus visible aux principaux points qu’ils occupaient dans la cité.

« C’est mercredi que nous avons constaté qu’ils n’étaient plus là », raconte un habitant. Et d’ajouter « Nous avons sillonné toutes les positions. Nous avons trouvé réellement qu’ils étaient déjà partis. Là, vraiment, on ne saura pas expliquer. Parce que nul ne savait qu’ils devaient partir parce que tard dans la soirée, ils étaient à côté de l’hôpital. Ils étaient dans les mouvements habituels. On ne savait pas qu’ils devaient quitter la localité. Tout le monde était étonné de voir qu’ils sont déjà partis. La réoccupation de la cité par les FARDC, c’est aussi un soulagement parce qu’il y avait des pillages. Dès qu’ils ont appris que les rebelles se sont retirés, ils sont rentrés pour occuper la cité de Walikale. Les gens commencent à retourner dans leurs habitations. C’est déjà un espoir. Nous osons croire que ça va aller ».

C’est à ce moment-là que les premiers soldats congolais accompagnés de wazalendos sont arrivés. Ils ont été rejoints par d’autres éléments des FARDC ce jeudi. « Ils ne sont plus là », a confirmé le porte-parole des FARDC, le général Sylvain Ekenge, évoquant le M23. « Suite au bombardement de l’aérodrome de Walikale il y a une semaine, l’encerclement par les FARDC et le harcèlement des wazalendos, ils ont décroché et sont en route vers le Masisi », a-t-il expliqué, en assurant que cette cité charnière, aux mains de l’AFC/M23, appuyé par le Rwanda depuis le 19 mars dernier, est désormais sous contrôle de l’armée congolaise.

Mais du côté du mouvement rebelle, les sources évoquaient depuis trois jours un retrait imminent de Walikale-centre, présenté officiellement comme un geste de bonne volonté dans le cadre de négociations directes avec Kinshasa qui pourraient avoir lieu à Doha, où les deux parties étaient déjà représentées la semaine dernière. C’est en tout cas ce qu’écrit aussi ce jeudi l’AFC/M23 dans un communiqué.




Basket-ball : NMG tombe face à Ballers 61-65 ce jeudi à la 18è journée de la Liprobakin 

Deux matchs comptant pour la 18è journée du championnat de la Ligue Provinciale de Basket-ball de Kinshasa ‘’Liprobakin’’ ce sont joués ce Jeudi 3 avril 2025 au gymnase jumelée du stade des martyrs. Le clou de la journée a vu NMG résister mais finir par succomber face à Ballers : 61-65. Auparavant, Police est tombée face à Raphaël : 40-65.

Film du match Police vs Raphaël : 40-65

1er Quart Temps : 8-15

2è Quart Temps : 8-22

3è Quart Temps : 16-12

4è Quart Temps : 8-16

Film du match NMG vs Ballers : 61-65

1er Quart Temps : 18-22

2è Quart Temps : 9-21

3è Quart Temps : 17-12

4è Quart Temps : 17-10

Antoine Bolia